Les Bleus manquent de beur….


Les « talk shows » pullulent sur les chaînes de Télévision qui ont fait de ce « Mondial » un produit d’appel pour nous balancer des torrents de publicités plus ou moins inspirées par « le ballon rond ».

Les flops de l’équipe de France, les commentaires de Domenech, les états d’âme des joueurs, les petites douleurs des uns, les ennuis intestinaux des autres, les troubles de l’ambiance au sein de cette équipe de nuls hyperchouchoutés, la place que chacun des joueurs doit occuper sur le terrain, permettent de meubler des discussions de café du commerce où l’on entend les pires âneries proférées par des « stratèges » de salon qui a longueur d’émissions nocturnes s’évertuent à « refaire les matchs ».

Parmi les pisse-vinaigre, qui ne décolèrent pas contre les décisions du « coach » national, il y a ceux qui, frustrés par l’inaptitude de l’équipe de France à marquer le moindre but, regrettent l’absence d’un Nasri, d’un Ben Zema et d’un Ben Arfa dans l’animation de la ligne d’attaque.

Il manque, il est vrai, quelque chose à cette équipe pour pouvoir être comparée aux glorieux vainqueurs du « Mondial 98 », remporté, on nous l’a assez rabaché, par une équipe « black, blanc, beur ».

 En cherchant bien, les plus futés de nos commentateurs auraient pu trouver que ce qui manque, dans la recette victorieuse des Bleus, version 2010, c’est une noix de beur !!! Car manifestement, sans beur, la mayonnaise ne prend pas.

 Avec un peu de beur, le ballon « glisserait » plus facilement dans le but adverse, et sans douleur….

Mais Domenech, dont les propos, en conférence de Presse, ne manquent pas de sel, risque de ne plus avoir beaucoup d’occasions de rectifier « sa recette »….

Marlon Brando avait fait la fortune d’une réplique, dans un film tourné à Paris, en soufflant à sa partenaire, au cours d’une voluptueuse étreinte: « Passe-moi le beur »!!!

 Domenech aurait dû le savoir: on ne peut avoir, à la fois,  le beur et l’argent du beur !!! Quand au cul de la fermière……

Le Monde éructe.


Des salariés de grande taille priés de ne pas faire de l’ombre à Nicolas Sarkozy ?

LEMONDE.FR | 14.06.10 | 14h11  •  Mis à jour le 14.06.10 | 14h36

Après ça, on s’étonnera de ce que le « Quotidien de référence » soit en quasi- faillite !!!

Il y a si peu d’informations dans la vie de la planète, qui soient susceptibles d’exciter la curiosité intellectuelle des journaleux de ce « canard » !!!!

 Alors on va farfouiller dans les potins véhiculés par un autre « quotidien de référence », « La République des Pyrénées ».

C’est ce qui caractérise « un grand quotidien d’information » !!!

Parmi les mesures de redressement envisagées par la Direction de ce journal, il y aurait, dit-on, un projet de réduction du format des éditions sur papier. Une étude est en cours pour orienter le choix de la Rédaction, en ce qui concerne la qualité du papier. Deux tendances s’affrontent. L’une plaiderait en faveur du « papier bible ». L’autre, en faveur du « papier-cul ».

 Pour des raisons économiques, c’est la deuxième solution qui semble la plus probable, d’autant qu’elle aurait, dit-on, la faveur des écologistes.

A suivre….

L’Honneur des vaincus….


http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2010/06/14/le-drapeau-francais-de-la-mairie-de-villeneuve-saint-georges-brule-et-remplace-par-un-drapeau-algerien_1372288_3224.html

« Le drapeau français accroché sur la façade de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) a été brûlé dans la nuit de dimanche à lundi, et remplacé par un drapeau algérien, indique la police. Les faits ont été découverts lundi matin à l’ouverture de la mairie. La mairie a annoncé avoir immédiatement déposé plainte.Dimanche, la Slovénie a gâché les retrouvailles de l’Algérie avec la Coupe du monde de football en remportant contre le cours du jeu (1-0) son premier match du groupe C. » (Le Monde).

Evidemment !!! Si l’Algérie a perdu son match contre la Slovénie, ce n’est pas la faute de son goal au pelage oxygéné qui s’est transformé, un court instant, en passoire.

C’est la faute de la France.

 Ben voyons, il faut bien que la frustration  des petits voyous d’origine algérienne que nous hébergeons sur notre territoire, s’exprime !!! Victimes de toutes sortes de « stigmatisations » et autres « discriminations » dûes au fait que les Français qui les hébergent ne savent pas reconnaître la richesse de l’apport que constitue leur présence au sein de la communauté nationale, il faut bien qu’ils puissent trouver un exutoire à leur colère.

Heureusement pour nous, il y a trop peu de chances pour que la France ait à affronter l’Algérie en quart de finale .

Car dans ce combat de nuls, c’est encore l’honneur des Français qui aurait eu le plus à souffrir.

Du moins l’honneur de ceux parmi Français qui en ont encore un peu……

La fin du « Monde »???…


                                              

Une nouvelle fois, le « quotidien de référence » se trouve au bord du gouffre financier. Une nouvelle fois, il s’agit de trouver un capitaliste – « de gauche », de préférence – pour l’empêcher de sombrer dans la faillite.

Les repreneurs ne se bousculent pas au portillon.

Car dans ce journal « d’exception », ce ne sont pas ceux qui paient qui ont le pouvoir, mais ceux qui écrivent. Et ces derniers entendent bien conserver leur liberté d’infuser à petites doses quotidiennes dans l’opinion « bobo-gaucho »qui représente le gros de leurs bataillons de lecteurs, leur petit catéchisme à base de salmigondi trotskyste- maoiste mâtiné de démocratie « autogestionnaire », histoire de permettre à une partie de notre « élite » intellectuelle de poursuivre ses rêves de « Grand-Soir » et de continuer à vivoter sur sa petite planète…..

Les épisodes se succèdent, et tour à tour les candidats viennent examiner l’état de la bête, afin d’évaluer leurs chances de s’emparer de ce monument de la Presse française. Mais la tâche est difficile. Car la « Société des Rédacteurs » veille au grain. Elle fait comprendre à chacun de ceux qui s’approchent de la dépouille, qu’elle veut bien de leur argent, mais qu’elle entend rester maître à bord.

Du coup, les repreneurs éventuels se tournent vers l’Etat, dont chacun sait qu’il devra, tôt ou tard « cracher au bassinet » pour financer la modernisation de « l’outil de travail », indispensable dans le contexte actuel où la concurrence, d’une part, et l’évolution vertigineuse des technologies empêchent les scribouillards de ronronner.

Alors se succèdent les psychodrames. Le patron du Monde, Eric Fottorino ayant rendu une « visite de courtoisie » (!)  à Sarkozy, et ce dernier ayant évoqué  le risque que Le Monde ne puisse bénéficier du soutien de l’Etat ou de garantie publique pour la modernisation de son imprimerie qui nécessite d’importants investissements, les boucliers se lèvent pour dénoncer « la tradition funeste d’un état omnipotent, jacobin et colonial n’appartient en rien à un état moderne ».

 Car outre la « Société des Rédacteurs », la « Société des Lecteurs du Monde » a son mot à dire.

« La Société des Lecteurs réaffirme, en conformité avec les principes qui la sous-tendent depuis sa création, son attachement à une valeur non négociable : l’indépendance du Groupe Le Monde à l’égard de tous les pouvoirs, de tous les intérêts économiques et financiers susceptibles d’altérer l’indépendance et la qualité de l’information dans les publications du Groupe ».

En d’autres termes, envoyez par ici la monnaie, et ne vous occupez pas du reste. Sinon……

Sinon, QUOI ????

Ode à Marianne


L’Hebdomadaire Marianne relatait récemment les résultats d’ un sondage selon lequel 63% des Français ne sont pas dupes des médias, et perçoivent clairement l’influence de la « pensée unique », dont les thèmes sont propagés par la Presse, la Radio et la Télévision avec un conformisme qui n’échappe pas au citoyen moyen : les mêmes thèmes, avec les mêmes références, les mêmes arguments, la même orientation partout, et même dans les débats contradictoires, il est pris soin de choisir les opposants parmi ceux qui hésitent à utiliser « les arguments qui fâchent » et se contentent d’exprimer leurs désaccords en n’excédant pas les limites de ce que les censeurs de la parole peuvent accepter.

C’est plutôt rassurant, en ce qui concerne les 63% de Français lucides et clairvoyants. C’est préoccupant pour les 37% de citoyens sourds et aveugles….

http://www.marianne2.fr/63-des-Francais-contre-la-pensee-unique_a148159.html

Ce sondage est antérieur à l’élection de Sarkozy. Mais chacun sait, que depuis son élection, il a l’ensemble de la Presse « à sa botte » (!).

Cette contre-vérité, destinée à affoler le pékin, a été martelée pendant les mois qui ont suivi cette élection jamais digérée par ses opposants, jusqu’à en devenir une presque vérité. Si cette « vérité » s’était avérée, pourquoi aurait-il éprouvé le besoin de s’attaquer aux changements qu’il projette à la tête de TDF et de Radio France ???

Depuis, chacun a compris qu’il n’en était rien, et que, bien au contraire, rarement un Président de la République aura été aussi malmené par l’ensemble des médias, notamment sur le sujet de sa vie privée. Il faut dire aussi que Sarkozy s’est donné la peine qu’il fallait pour fournir matière aux sarcasmes….

 Il suffit d’écouter, aujourd’hui, la matinale de France-Inter, la radio du blablabla bobo-gaucho, pour apprécier à sa juste valeur, ce procès de type stalinien, sur lequel les procureurs ont aujourd’hui mis une sourdine, mais qui est en train de renaître, à la suite des changements intervenus à la tête de Radio-France dans la perspective de la désignation du Président de France-Télévison.

France-Inter, c’est tout de même la Radio sur les ondes de laquelle on peut écouter, chaque matin, des « humoristes »de salle de garde qui ne reculent pas devant le propos scato quand il s’agit de Sarko ou de ses Ministres. Le dernier en date s’est illustré par un retentissant « j’encule Sarko », qui a soulevé des vaguelettes jusque dans le microcosme journalistique.

Le propos de Didier Porte, emporté sans doute par un élan irrésistible de compétition avec son collègue Stéphane Guillon, a créé un vrai malaise au sein de la rédaction de cette émission matinale, dont les participants craignent désormais, d’être entraînés dans une surenchère de provocations aussi haineuses que vulgaires…..

 

Il est permis à chacun d’avoir sa conception de la Démocratie, mais il serait  utile pour la dignité de notre République et  la santé morale du « peuple » que la « pensée unique » prenne de la hauteur… 

L’héroïsme de Plantu.


Plantu est ce dessinateur dont les caricatures font souvent office d’éditorial dans le quotidien « Le Monde ».

Son talent, reconnu, consiste à exprimer, et à synthétiser, en un dessin et peu de mots ses pulsions de révolte, ou une opinion refoulée par les lecteurs « bobo-gauchos » qui font la clientèle de ce journal considéré, un peu pompeusement, par certains comme le « quotidien de référence » de la Presse française.

Ses cibles n’épargnent pas plus les « Grands » de ce monde que le personnel de la classe politique française, cette dernière lui fournissant des sources d’inspiration inépuisables, les politiciens de Droite bénéficiant souvent d’un » traitement de faveur ». Car il est difficile de ne pas déceler chez Plantu, une inspiration nourrie de convictions vaguement anarcho-gauchistes, fleuretant, de temps à autres avec un populisme de bon aloi puisque conforme aux canons de la » pensée unique ».

L’un de ses derniers exploits médiatiques a déchaîné les polémiques opposant ceux pour qui il n’existe aucun sujet interdit dés lors qu’il s’agit d’exprimer des convictions, dans le cadre d’une liberté de la Presse et de l’indulgence dont bénéficient les humoristes de tout poil, y compris ceux dont l’insolence se pare des attributs du mauvais goût , et ceux pour qui il y a des limites à ne pas dépasser, même lorsqu’il s’agit de l’humour, souvent à sens unique, pratiqué par quelques « amuseurs institutionnels ».

Car,  si la morale de ces bricoleurs du rire leur interdit de se gausser des drag queens, ils se donnent pour « mission sacrée » le devoir de cracher ou de vomir sur « le Pape et sa sinistre clique », dont les activités, notoirement hostiles au Progrès de l’Humanité, doivent être sabotées coûte que coûte.

En »surfant » sur la vague qui a accompagné le déferlement planétaire d’accusations à l’encontre de l’Eglise, coupable d’avoir masqué pendant trop longtemps l’abjection des actes commis par certains prêtres à l’égard de jeunes enfants,- actes impardonnables aggravés par le silence de la hiérarchie catholique -, au sujet desquels le Pape Benoît XVI vient, enfin de s’exprimer, en demandant au nom de l’Eglise tout entière, un pardon quelque peu tardif, il s’est attiré les foudres de ceux pour qui il y a des limites à ne pas dépasser.

Les faiblesses de l’Eglise ainsi que les hésitations du Pape ont inspiré à Plantu, une série de  dessins « courageux » que l’on peut contempler sous:

 http://www.plantu.net/actu/SOCIETE-DESSINS.pdf

Outre quelques dessins carricaturant certaines prises de position du Pape – que je considère moi-même comme contestables – il  représente notamment Benoît XVI, tel un pédophile maintenant un enfant dans une position équivoque, insinuant ainsi, qu’il aurait pu, en personne se livrer à des actes pervers, ce qui expliquerait son silence sur la pédophilie dans le clergé.

Les catholiques en ont évidemment ressenti une douloureuse blessure, qui s’est exprimée avec la discrétion coutumière de cette catégorie de citoyens. Blessure avivée par le fait que, comme chacun sait, l’Eglise n’a pas pour principe, de réagir aux innombrables pamphlets et autres modes de raillerie dont elle est régulièrement la cible : ce qui signifie que cet humoriste intrépide ne risque pas grand chose.

Ma liberté de pensée et la distance que depuis mon plus jeune âge, j’entretiens avec l’Eglise, m’autorise à exprimer sur cet exploit humoristique, une opinion qui froissera bien des « consciences » proches de la « police de la pensée ».

Car il s’agit, de la part de Plantu d’un acte d’héroïsme gratuit, surtout quand on sait que le Pape et l’Eglise sont habitués à « tendre l’autre joue » pour y recevoir les crachats de ceux qui se parant, eux-mêmes, du qualificatif d’anti-calotins, et confondant laïcité et « laïcisme », ont fait du combat contre cette église-là l’un des ressorts de leur vie de militants.

Mais dans le contexte actuel, où les insultes ne sont admises qu’unilatéralement, les limites ne sont plus édictées par les Lois de la République. Les interdictions nous viennent d’ailleurs, et la sanction peut très vite devenir dangereusement universelle, pour peu qu’elle soit prononcée sous la forme d’une « fatwa ». Plantu chez qui sommeille un désir de jeter un pont entre l’orient et l’occident ne l’ignore pas….

C’est pourquoi, je n’hésite pas à dire combien j’applaudirai à l’héroisme à deux balles de Plantu, le jour où il aura le courage de représenter en première page du Journal « Le Monde », le Prophète Mohamed dans la même attitude que celle du Pape Benoït XVI, avec la petite Aïcha, ou une musulmane en burqa nous montrant ses dessous achetés dans les meilleures boutiques de Paris ou de Dubaï, ou encore une scène de mariage afghan entre un vieillard taliban de 75 ans et une gamine de douze ans, et mieux encore et plus près de chez nous, une bande de « jeunes maghébins » en train de « défoncer », à six contre un, un jeune Français, en hurlant « nique ta mère, nique la France ».

Ce jour là, Plantu sera devenu, pour moi, un vrai héros.  

Les « Bleus »=Zéro.


ZERO BUT !!!!

Une équipe de France qui joue assez bien au foot, mais qui ne marque pas de but ne peut pas aller très loin.

 Le match « nul » contre l’Uruguay reflète la nullité des capacités de cette équipe de France, en attaque.

Cela fait longtemps, pourtant, que l’on sait que cette équipe, qui par ailleurs, compte d’excellents joueurs, est trop faible en attaque.

Il ne suffit pas d’aligner quelques stars pour faire une équipe qui brille. 

Le match de ce soir contre l’Uruguay en est la confirmation. Sauf dans le dernier quart d’heure – mais la France jouait à 11 contre 10 à la suite du carton rouge qui a évincé un joueur Uruguayen – la France n’a eu que très peu d’occasions dangereuses. Beaucoup de tirs non cadrés, beaucoup de difficultés pour les attaquants à communiquer et à « se trouver » dans les phases qui auraient dû être décisives.

Le « coach » ,- comme ils disent -, a encore une fois pris tout le monde à contre-pied en laissant Malouda sur le banc de touche sauf dans les dernières minutes, et en modifiant en dernière minute un système de jeu qu’il présentait au cours de ces dernières semaines comme un choix décisif et définitif et sur lequel les joueurs on travaillé pendant la dernière phase de préparation.

Quand Domenech admettra-t-il que Sidney Govou et Anelka n’ont pas leur place dans cette attaque ????.

Govou, comme à l’habitude, plein de bonne volonté mais brouillon et inéfficace, manque, sur un caviar, une occasion en or d’ouvrir la marque, et chasse les mouches (du coach ???) pendant le reste du match, confirmant la faiblesse du côté droit de cette équipe.

Anelka, dont on se demande comment il fait, quand il n’est pas sur un stade, pour échapper au « délit de faciès », n’est jamais là où il faut, joue trop perso, et n’est pas à la hauteur des prestations qui sont les siennes dans son équipe de club en Angleterre. Anelka, il n’a qu’à rester en Angleterre….

En conclusion, les éternels optimistes diront que la France a marqué un point.

Les pessimistes dont je suis, disent que la France en a perdu deux.

Attendons la suite…..

Bas les voiles !!!


Le voile de Laurence Ferrari en Iran, symbole d’une démission républicaine ???

 Pour obtenir l’interview du président iranien, Laurence Ferrari s’est pliée aux règles du pays en portant le voile. Mais était-elle obligée de le faire? Et si oui, fallait-il alors quand même interviewer Ahmadinejad ????

 Philippe Bilger en doute, et exprime ses réserves sur son blog.

 Personnellement, en regardant cet interview sur TF1, j’ai été envahi par un sentiment de honte pour cette présentatrice.

Ceci dit, s’il est inévitable d’avoir à se plier aux règles des pays qui pratiquent un islam rigoriste et peu tolérant, nous ne devons avoir aucun scrupule à imposer aux musulmans pour qui le voile intégral est une règle, le repect de nos règles laïques et républicaines.

D’où qu’ils viennent, les musulmans doivent s’adapter à nos règles de vie. Point final.

 En conséquence, BAS LES VOILES !!!

Rire ou mourir stupide.


Au risque de se voir affublé du qualificatif de « réac », il faut, dans un grand éclat de rire, continuer à dénoncer ceux qui, imitant un clergé qu’ils vomissent allègrement, s’évertuent à entraver l’expression de toute pensée non conforme aux « cathéchismes » qui flottent dans l’air du temps.

Ils ont enterré Voltaire, et ils ne sont pas prêts à mourir pour que ceux qui ne partagent pas leurs credos puissent s’exprimer….

C’est que Voltaire les dérange. N’avait-il pas « chambré » Rousseau en ces termes ???

Quand en 1755, il reçoit le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, qui désapprouve l’ouvrage, répond en une lettre aussi habile qu’ironique :

« J’ai reçu, monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain, je vous en remercie. […] On n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes ; il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. Cependant, comme il y a plus de soixante ans que j’en ai perdu l’habitude, je sens malheureusement qu’il m’est impossible de la reprendre et je laisse cette allure naturelle à ceux qui en sont plus dignes que vous et moi. […] » (Lettre à Rousseau, 30 août 1755

Il faut relire Voltaire.

Pour revenir à notre époque, la lecture de Philippe Muray, un auteur contemporain méconnu . Sa lecture fait partie des antidotes qui secouent et qui réveillent nos pulsions de révolte hilare contre les loufoqueries de notre époque.

Ses écrits satiriques sur l’avènement d’une société à la fois festive, et punitive jusqu’à la boulimie de procès à tout propos, avide de judiciarisation des relations sociales, dépassent de loin, sur le plan de l’humour, toutes les élucubrations de nos comiques de banlieue…..

Il faut lire Philippe Muray.

 Ou consacrer, pour ceux qui en ont la possibilité, une soirée à écouter Fabrice Luchini au Théatre de l’Atelier, déclamant des textes de cet auteur trop tôt disparu.

En guise d’échantillon voici un propos qui m’a comblé d’aise et m’encourage à persister dans l’impertinence, la pertinence du discours « politiquement correct » me paraissant de plus en plus suspecte :

 «La ridiculisation du monde tel qu’il va est une discipline encore dans les limbes. Faire rire de cet univers lamentable, dont le chaos s’équilibre entre carnavalisation enragée et criminalisation hargneuse, entre festivisation et persécution, est la seule manière, aujourd’hui, d’être rigoureusement réaliste »

(Extrait de  Exorcismes spirituels III, Les Belles lettres, 2002. 21 Euros.)
(ISBN: 225144209X)

Ou encore cette satyre avant l’heure de la Société du « Care », pleine de poésie, que nous prépare le Parti Socialiste, sous la houlette de « La Martine », avec le retour des « emplois jeunes » pour les « moins jeunes »:

« Qu’est-ce que c’est qu’un faciliteur de décloisonnement qui ne fait pas bien son boulot ? Ça s’attrape par quel bout ? Et un coordinateur de petite enfance qui tire au flanc ? Un agent de médiation qui bâcle ? Un accompagnateur de personnes dépendantes pla­cées en institution qui cochonne le travail ? Un développeur du patrimoine qui sabote ? […] Et que se passe-t-il, en vérité, quand un agent d’ambiance se met en grève ? »

Le débat philosophique est ouvert !!!!

Stora’s stories….(suite).


La sortie du film « Hors-la-Loi », projeté à Cannes à l’occasion du Festival, a donné lieu à de fortes réactions.

Les manifestations de Pieds Noirs, protestant contre les « erreurs » historiques, les anachronismes, la présentation tronquée des faits, ont vite été contrebattues par les commentaires policés des représentants de la « pensée correcte ».

Pour beaucoup de commentateurs, que l’on a pu lire, ou entendre sur les chaînes télévisées, ces « erreurs » ne peuvent être reprochées à Bouchareb, auteur et réalisateur du film, car il s’agit d’une « oeuvre de fiction », et que dans une « oeuvre de fiction », il est permis au « créateur » de s’exprimer en s’écartant de la vérité historique, car seule comptent les sentiments et l’émotion que » l’oeuvre » doit susciter chez le spectateur….

L’un des plus présents dans les médias, pour apporter son soutien à Bouchareb, a été, comme d’habitude, « l’historien officiel » de la guerre d’Algérie devenu « porte-parole » du FLN, en la personne de Benjamin Stora – dont on trouvera dans un de mes précédents billets, la biographie édifiante – qui n’a pas été le dernier à trouver des justifications aux erreurs incriminées, en enveloppant son discours dans un flot de considérations , destinées à masquer les arrières pensées du réalisateur, peu soucieux d’équilibre dans sa présentation des faits et certainement conscient des effets secondaires que sont film risque de susciter sur les jeunes générations d’Algériens, à la recherche de la vérité sur le passé de leurs parents.

Le hasard m’a fait découvrir sur internet, le commentaire du même Benjamin Stora, à propos du troisième volet d’une oeuvre filmée sur l’Algérie, intitulé « Algérie, Histoires à ne pas dire » de Jean-Pierre Lledo, réalisé dans un esprit d’apaisement, et avec un souci de reconstitution d’ une réalité déformée par ceux que j’appelle depuis toujours les « historiens de pacotille », dont le même Stora fait partie. Je reproduis ci-après ce commentaire:

 » Personne ne conteste le droit d’un créateur à jeter un regard passionnel et subjectif sur le passé. Mais la critique des chercheurs porte essentiellement sur l’absence de mise en contexte (!!!) : « Le 20 août 1955, l’assassinat à Skikda (ex Philippeville) de 71 européens par le FLN est un moment clé du déclenchement de la guerre d’Algérie. Mais on ne peut pas évoquer cette période en étant allusif sur la répression féroce de l’armée française qui a suivi et qui a fait au moins 12 000 morts du côté algérien » s’étonne l’historien Benjamin Stora qui travaille depuis plus de trente ans sur cette période. « Militaires et civils confondus, la guerre d’Algérie a tué environ dix fois plus d’Algériens que d’Européens. Un film qui manie l’émotion doit faire attention à ne pas jouer avec les faits historiques. »

Sur le même site, s’exprime un autre commentateur, en la personne de Mohamed HARBI, qui met en garde: “Je pense qu’il faut défendre ce film, mais en mettant en garde contre les possibilités de son utilisation”

Ces commentaires figurent sur le site de la Ligue des Droits de l’Homme de Toulon http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2537, un site peu suspect de parti-pris…..

Ainsi, donc, « l’absence d’une mise en contexte » est éminement contestable dans un cas, mais elle est parfaitement excusable dans l’autre cas, qui lui, ne nécessite aucune « mise en garde »….

Et c’est ainsi que , grâce à de tels « raconteurs d’histoires », se construisent  » la mémoire collective », la perception et le jugement des générations futures sur une page tragique de notre Histoire.

J’ajouterai que le film de Jean-Pierre Lledo, Juif et Pied Noir exilé, n’a jamais fait l’objet de la moindre publicité . Quand aux commentaires  dans les médias, il ont été parcimonieux, la Loi du silence s’appliquant avec une discipline tacite à toute création artistique non conforme aux canons de la « pensée unique ».

Une exception, -une fois n’est pas coutume -, pour lemonde.fr, qui s’est fendu d’un article, ambigu,comme d’habitude sous:

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/02/26/algerie-histoires-a-ne-pas-dire-un-film-de-souvenirs-pas-d-histoire_1015770_3476.html

Enfin, et pour couronner le tout, précisons que ce film a été interdit en Algérie, qui comme chacun sait, est devenue, depuis son Indépendance, un « pays de liberté »…..

Algérie, histoires à ne pas dire

 Date de sortie cinéma : 27 février 2008

Réalisé par Jean-Pierre Lledo
Avec Aziz Mouats, Katiba Hocine, Hamid Bouhrour.

Synopsis : En 1962, au moment de l’Indépendance, alors que les communautés minoritaires juives et européennes quittent l’Algérie, quatre personnes d’origine musulmanes, en quête de vérité sur leur propre vie, reviennent sur les sept dernières années de la guerre et de la colonisation française, de 1955 à 1962. Entre haines et fraternités, ils nous font (re)visiter les mythes fondateurs de l’Algérie nouvelle. Mais arriveront-ils au bout de leurs propres légendes ?