Arabesques « Libydineuses »


 

La Ligue arabe a condamné vigoureusement les actes de barbarie commis par Ghedaffi contre son peuple bien-aimé.

Quelques-uns des pays arabes, parmi les plus vaillants se sont engagés auprès de la « coalition », et les plus audacieux d’entre eux ont même été jusqu’à diligenter, dans les premiers jours, deux ou trois avions de combat pour faire semblant de participer aux opérations menées contre l’armée libyenne, dans le but de « protéger les populations civiles », conformément aux termes de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Depuis, plus rien.

Une fois de plus, ce sont les nations occidentales emmenées par La Grande Bretagne et par la France, et soutenues par les Etats-Unis qui, prenant tous les risques se sont engagées massivement dans des actions de combat destinées à freiner les ardeurs de l’armée de Ghedaffi.

Et l’on sent bien, depuis quelques jours que la coalition commence à « branler du manche ».

Les Arabes, experts dans la maîtrise du double langage, et qui, depuis le début, ont évité de se mouiller dans cette aventure, sont maintenant en pointe des pays qui contestent le bien-fondé de cette opération. Sans doute parce que, parmi leurs dirigeants, il en est qui redoutent que le sort de Ghedaffi leur soit un jour réservé….

Courageux, mais pas téméraires !!!

Une fois de plus, les occidentaux, et parmi eux, la France « Patrie des Droits de l’Homme », se seront engagés (imprudemment ???) pour éviter des bains de sang auxquels l’Afrique nous a si souvent habitués.

La tentation est forte de penser que nous serions mieux avisés de laisser ces gens régler leurs comptes entre eux.

Les pays africains disposent de suffisamment d’avions encore capables de voler, de chars encore capables de se déplacer dans les sables, de canons et de roquettes et surtout de troupes – qui ne servent le plus souvent qu’à  faire régner la terreur dans les populations qu’elles sont censées protéger -, pour s’interposer dans des situations de belligérance qui ne nous concernent plus, depuis que la « décolonisation » est passée par là.

Nous ferions mieux d’utiliser nos forces en vue de la protection de nos frontières……

Un trou de plus dans la passeoire….


 

Dans la plus grande discrétion, Mayotte va devenir, jeudi 31 mars, le 101e département de France et le 5e d’outre-mer avec La Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane.

Cette collectivité de 370 km2 et 200.000 habitants, ancrée dans l’océan Indien au large de Madagascar, accède ainsi à un statut qu’elle convoite depuis 1958 et dont la mise en œuvre juridique et administrative a débuté il y a dix ans. Les Mahorais avaient approuvé à 95 % cette « départementalisation » en 2009.

Ainsi donc, la passeoire de l’immigration compte désormais un « trou » de plus.

Car Mayotte, petite ile de l’archipel des Comores, est devenu, on le sait, une des portes principales d’entrée de l’immigration clandestine, venue des îles voisines, dont la population musulmane dispose d’un PIB dix fois moindre que celui d’un habitant de cette « possession » française.

Certes, les Mahorais ne vont pas accéder d’emblée à une pleine citoyenneté, avec tous ses droits et devoirs, nous dit-on.

 Une période transitoire de vingt-cinq ans est prévue pour harmoniser les lois, les avantages sociaux, la fiscalité et pour amener le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) mahorais au niveau du SMIC métropolitain.

Des mesures dérogatoires vont demeurer en matière de lutte contre l’émigration illégale, permettant notamment des procédures d’expulsion du territoire abrégées, considérées comme « expéditives » par les associations de défense des droits de l’homme qui vont désormais avoir un combat de plus à mener: celui de la parité de traitement des sans papiers Mahorais, avec ceux de la « Métropole »…..

On estime qu’un tiers de la population mahoraise est formé de clandestins, qui sont principalement originaires de l’île comorienne d’Anjouan.

La France de la « diversité » ne pouvait donc pas se priver d’une telle « richesse »……

En effet, renseignements pris sur le site internet du Ministère de l’Outre-mer, « à Mayotte, l’agriculture et la pêche sont des activités traditionnelles et familiales, représentant un moyen d’autosuffisance alimentaire ou un complément de revenu. En 2009, les principaux produits mahorais exportés ont été les poissions issus de l’aquaculture (première exportation en volume) et les huiles d’essence d’ylang-ylang. »

La France est donc assurée, pour les siècles des siècles futurs, de ne pas manquer d’huiles.

Le débat sur le débat est ouvert….


 

Et pourtant !!! Il serait temps de le refermer !!!

Car il n’ y a rien à débattre.

Je l’ai déja affirmé dans un précédent billet.https://berdepas.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=10751&action=edit

Ouvrir un débat sur la « laïcité » ???? c’est courir le risque de voir les discussions s’enbourber sous la pression de ceux qui veulent que la loi du silence continue à s’appliquer dès lors que l’on aborde le sujet des incompatibilités évidentes de certaines pratiques islamiques avec les lois de la République. Et courir le risque de voir les « islamophiles » se saisir de l’occasion pour demander des « assouplissements » de la Loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat. Notamment en ce qui concerne le financement des mosquées….

Dévier le débat sur l’Islam ??? pour s’entendre dire « circulez, il n’y a rien à débattre »??? le Coran ne souffre pas d’exégèse.

En outre, les musulmans pratiquants n’admettront jamais que soient envisagés des aménagements de la Loi coranique dans le cadre d’un « Islam de France » qui ne sera qu’une utopie de plus.

Or le siècle passé a nourri suffisamment d’utopies désastreuses pour ne pas en allonger la liste.

 Or, il y existe un incontestable consensus pour considérer que la Laïcité, symbolisée par la Loi de 1905, constitue un des « piliers », que dis-je ??? le « socle » de la République.

A quoi servirait de « débattre » sur un concept unanimement respecté, si ce n’est pour ouvrir la porte à toutes sortes de déviances par rapport à son application.

Car ceux qui veulent « en découdre » dans des débats fumeux, sont souvent ceux qui masquent leurs arrières pensées et leur intentions cachées qui visent à « amollir » la Loi, « l’adapter au contexte nouveau » créé par la présence massive d’un islam qui, en dépit des discours lénifiants, et des dénis successifs d’une réalité qui depuis longtemps saute aux yeux de ceux qui ne se laissent pas endormir, ne cesse de remettre en question les modalités de notre « vivre ensemble ».

En vérité, il n’y a qu’une seule manière de mettre fin à des débats qui cachent des motivations douteuses: c’est d’appliquer les Lois.

Rien que les Lois et toutes les Lois !!!! 

La France dispose d’un appareil juridique suffisamment complet, suffisamment souple grâce à sa jurisprudence, pour répondre à toutes les situations nouvelles, y compris à celles qui ne sont que des provocations destinées à mettre notre société à l’épreuve, et à tester sa cohérence et sa solidité.

Les difficultés que rencontrent nos magistrats ou nos policiers, ne sont que le reflet des lâchetés accumulées depuis plusieurs décennies, qui se traduisent par un refus d’appliquer la Loi.

Au fond, ce que les Français attendent de la Droite comme de la Gauche, c’est « moins de bla-bla-bla » et plus de courage politique, afin que la République soit enfin respectée….

Ribery ou Akbar !!!!


« Il » est de retour . Au cours d’une » conférence de Presse » dans le plus pur style « repentance pour les nuls », « le Grand Ribery » a voulu nous démontrer combien les épreuves l’avaient transformé, et, sans nous convaincre vraiment, il nous a révélé qu’il savait presque lire couramment .

 

Avec quelques hésitations, il nous a lu un texte laborieusement rédigé par ses « conseils en communication », et présenté des excuses mitigées. Car selon lui, il a été bien plus une « victime » qu’un acteur, sur lequel les journalistes se sont injustement acharnés…..

On sent qu’il aura du mal à digérer les révélations de la Presse sur sa liaison avec Zahia, révélations qui ont fait beaucoup de peine à son épouse et à sa famille. On s’en doutait un peu.

Il y a tout de même un « épisode » qui lui reste au travers de la gorge, c’est celui de ses relations avec Gourcuff largement commentées dans la Presse.

 On sent que ce mec là, il l’a dans le nez. Gourcuff, pour être un « gentil » camarade aurait dû claironner dans tous les médias que ce que l’on racontait était faux, et que Ribery n’a jamais été  » un méchant » .Or, il est resté silencieux. Un crime !!!!

 Tout n’est donc pas fini, et Ribery compte bien avoir « une explication » , les « yeux dans les yeux » avec son futur co-équipier. Et quand il aborde cette question il y a dans l’oeil de Ribery, une petite lueur qui ne trompe pas. Un vrai « caïd », ça règle ses comptes !!!

Tout ça se situe au raz des pelouses….

Il faudra des prodiges de talent sur « le terrain », à Franck Ribery, pour regagner l’estime des Français.

 

Je ne serais pas surpris qu’il soit gratifié, dès sa première apparition sur un terrain, en France, d’une mémorable bronca, en signe de reconnaissance des fans de foot, pour ses « services rendus à l’image et à la réputation du sport français ».

L’Avocat du Diable ???


 

Libres propos de Gilbert Collard.

http://www.gilbertcollard-leblog.com/

Sur son blog ( référencé ci-dessus )Maître Collard, l’ avocat très « médiatique » des causes difficiles, s’exprime et tient des propos surprenants que je n’attendais pas de la part de cet homme du barreau, mais dont je partage pourtant l’essentiel.

Je cite:

 » Marine Le Pen donnée par un sondage en tête au premier tour de la présidentielle, je crains le pire pour le révérend père président de la République, Nicolas Sarkozy du Chardonnet.

 Va-t-on le filmer, errant sur les lieux de mémoire vêtu d’une soutane noire ? Va-t-il transformer le Fouquet’s en lieu de pèlerinage pour people repentis ? Va-t-il remplacer le marathon de New York par le marathon de Saint- Jacques de Compostelle ? Ce petit jeu cache une vraie trouille qui est une peur politique des conséquences de la maltraitance identitaire française depuis des années.

 Depuis vingt ans, peut-être plus, une certaine honte de la France a été cultivée, reléguant à une forme de racisme simplificateur toute revendication de dignité nationale, d’expression d’une histoire millénaire, de souhait secret d’être un peu respecté.

 S’il n’y avait Marine Le Pen qui ose exprimer haut et fort le non-dit d’une France exaspérée d’être ignorée, croyez-vous qu’on s’intéresserait tout à coup à un peuple qui cherche à retrouver enfin une adresse à la poste restante de l’histoire, du mondialisme et d’une Europe déracinée ? Un peuple qui aime son pays, ses paysages, ses traditions, sa Patrie, même s’il n’ose encore le dire par peur du rire, qui, d’où qu’il vienne, s’est fondu par le temps qui passe dans la Nation.

Un peuple qui cherche à faire respecter son héritage judéo-chrétien.

 Oserait-on, aujourd’hui, évoquer « la France des racines », dont jusqu’alors on se foutait, s’il n’y avait en sourdine un besoin de ressourcement reconstructeur. La difficulté pour l’actuel pontife présidentiel, c’est qu’il ne suffit pas de visiter une cathédrale médiévale au Puy –en-Velay, de s’improviser le notaire d’un « magnifique héritage » chrétien, pour être crédible dans cette posture.

Trop de crachats impunis ont depuis des années souillé d’humiliations notre histoire ; trop d’atteintes à notre identité de tous les jours comme de tous les temps historiques nous ont été infligées: l’hymne hué, sifflé, le drapeau transformé en torche-cul, notre langue estropiée, abandonnée, notre passé toujours en procès, notre diplomatie démonétisée, notre culture judéo-chrétienne et notre amour des autres tournés en dérision, transformés en économie frauduleuse.

Tout ce mal, sans qu’on lève le petit doigt politique, associatif, judiciaire pour essuyer l’affront.

 Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il faille que le président devienne potentiellement candidat pour découvrir qu’il existe en France des Français qui aiment la France et ses racines sans être racistes, xénophobes, ou même franchouiardement con ! Si l’identité, comme on dit, faute de mieux, avait été honorée comme il se doit, dans le respect réciproque des autres et par les autres, serait-il nécessaire d’en faire un débat, d’en parler, d’en discuter ?

 L’ouverture de cette discussion est révélatrice d’une souffrance française : le mal du pays ! » (Fin de citation ).

Ce propos est, à mes yeux, révélateur de l’évolution récente des esprits, en France, mais aussi en Europe.

Les Français ne supportent plus de voir, ou d’entendre leur pays traîné, en permanence, dans la boue par de « pseudos-ayatolahs » qui se sont spécialisés dans « l’indignation », – un sentiment très à la mode aujourd’hui, dans certains milieux -, l’invective ou le mépris à l’égard de tous ceux qui ne pensent pas comme eux que la France ne mérite que mépris et humiliation. 

Car ils détiennent, eux,  depuis toujours, la vérité sur tout !!! Forts d’un passé dans lequel ils se sont illustrés par leurs « visions » prétenduement humanistes, leurs promesses de « lendemains-qui-chantent »transformés en cauchemards , leurs rêves libertaires qui ne supportent plus la moindre liberté d’opinion, ils jettent des anathèmes , profèrent des insultes, et enrobent de mépris tous ceux qui ne partageant pas leurs illusions refusent de sombrer dans un déni de réalité stupéfiant.

L’exemple récent nous en est fourni par les « indignations »offusquées de ceux qui n’ont pas apprécié la phrase prononcée par le Ministre de l’Intérieur, selon laquelle, « il y a des moments où les Français ne se sentent plus chez eux » !!!

Partageant mon temps entre l’Espagne, la Belgique et la France, il m’est arrivé plus d’une fois, venant de Bruxelles par le Thalys et sortant de la Gare du Nord, de me dire « où suis-je ici ?? »? Suis-je en France ou dans quelque contrée Africaine ??? Puis prenant le métro de me demander : « suis-je à Paris où me suis-je trompé de destination ??? Car je serais à Bamako que mon environnement ne serait pas différent….

La remarque de ce Ministre n’est donc pas si absurde : elle exprime les sentiments que ressentent parfois de nombreux Français. Je pense en particulier à ceux qui vivent à Roubaix et dans sa banlieue….

Je dois ajouter que, me trouvant également souvent dans certains quartiers de Bruxelles, j’ai l’impression de me retrouver au Congo, tant il est difficile d’appercevoir un « homme blanc » !!!

Et pour en terminer, je tiens à témoigner d’une évidence: ni la Belgique, ni l’Allemagne, ni l’Espagne, ni le Portugal, ni l’Italie, ni les Pays-Bas, et encore moins l’Angleterre qui furent elles aussi des « puissances » ô combien coloniales et que je connais bien, ne cultivent au même degré que la France, la  culpabilisation, l’exigence de repentance, à l’égard d’un passé qui remonte à plus d’un siècle, et dont on rabat les oreilles des générations présentes afin de détruire en elles, tout sentiment de fierté d’être Français, et de les contraindre à accepter toutes les humiliations de la part de ceux qui , pour tenter de faire oublier d’où ils viennent, s’acharnent à détruire la mémoire de ceux qui les ont accueillis…. 

Islam,sexualité et « h’chouma »…


http://www.lamarocaine.com/leducation-sexuelle-a-la-marocaine/

Cet article ( 1 ) extrait d’une revue féminine marocaine est éclairant. Il explique les raisons pour lesquelles l’Islam a tant de problèmes avec la sexualité, problèmes qui se traduisent par la difficulté des rapports filles-garçons, dans nos banlieues…..

Il montre l’influence de l’éducation reçue dans les familles,à l’intérieur des quelles se transmettent les traditions mais aussi des tabous totalement anachroniques dans nos société « libérées ».

Tout ce qui touche au corps, chez les Arabes, revêt des connotations sacrilèges. Car le corps est au centre des préoccupations chez les Arabes. Qu’il s’agisse de son hygiène, ou de son exposition, tout est réglementé par le Coran.

Le corps est aussi le sujet principal de leurs contradictions.

Du corps de la femme sur lequel repose parfois l’honneur de la famille ou de la tribu, au corps offert par le martyr, à la flagellation, lors des processions chez les chiites, le corps occupe une place centrale dans la civilisation musulmane: tantôt sacralisé, tantôt souillé.

Pour avoir passé ma jeunesse, en Algérie, parmi des musulmans de mon âge, je puis attester la réalité des faits évoqués dans l’article cité ci-dessous.

Il faut avoir vécu dans cet environnement pour savoir à quel point les problèmes du corps et de la sexualité tourmentent l’adolescent dans ces familles. Il faut avoir vécu parmi eux pour savoir à quel point leur imaginaire est troublé par des tabous, par des préjugés, et chez les garçons, par l’image dégradée qu’ils ont de la femme en général et de la femme européenne en particulier.

L’abstinence de tout rapport sexuel normal avec une femme, jusqu’au mariage, génère chez le jeune musulman des frustrations insupportables, et le pousse parfois vers des déviations, qui, en définitive, vont à l’encontre de ce que prescrit sa religion.

Cet article résume assez bien, à mon sens, les causes de ces difficultés, et explique en grande partie, les problèmes qui naissent dans nos banlieues, du fait de ces douloureuses frustrations. 

Je cite:

« De la naissance à la pré-adolescence, l’enfant découvre son corps, subit des pulsions, bien souvent dans le silence le plus total ou, plus grave encore, dans l’interdit. À grand renfort de « h’chouma » et de tabous, l’éducation sexuelle marocaine déforme plus qu’autre chose le futur adulte.

Encore aujourd’hui, dans la plupart des esprits, éducation sexuelle rime avec liberté sexuelle. Eh oui ! Lorsqu’on parle de sexe, cela ne peut forcément qu’être pervers. Donc, à partir de là, motus et bouche cousue. Et pourtant, si l’enfant recevait le plus naturellement possible une éducation sexuelle intégrée normalement dans son éducation, sans que cela ait l’air d’être quelque chose à part, cela éviterait bien des déboires.
Mais au fait, en quoi consiste cette éducation qui dérange tant ? L’éducation sexuelle est le fait d’informer l’enfant sur les différentes étapes de l’évolution de son corps. Cela peut aller de l’hygiène à la protection, en passant également par le respect de son corps. L’éducation sexuelle vise, en fait, à permettre à l’enfant d’assumer l’évolution et l’éveil que va subir son corps, afin de pouvoir mieux le protéger et ainsi de vivre en harmonie avec l’esprit. Car ne vous y trompez pas, s’il n’y a pas d’harmonie entre corps et esprit, il ne peut y avoir épanouissement de la personne. De plus, aucune éducation ne peut être réussie si elle n’inclut l’éducation sexuelle.

Qu’en est-il dans les familles marocaines ?

L’éducation sexuelle existe bien dans les familles, mais elle n’atteint pas du tout ses objectifs, selon Soumaya Naamane-Guessous, sociologue. En effet, l’éducation sexuelle constructive ne concerne qu’une infime partie de la population marocaine qui, si elle devait être chiffrée, ne représenterait quasiment rien. Ce dont nous parlerons, c’est de la très grande majorité des familles qui donnent une éducation négative.
Ici, il va falloir différencier l’éducation que l’on donne aux filles de celle que l’on donne aux garçons.

En ce qui concerne les filles, c’est une éducation qui s’exprime par des interdits et rien que des interdits : ne pas faire ceci, ne pas toucher, ne pas montrer, ne pas écouter son corps, l’étouffer au maximum afin de sauvegarder sa virginité. Par ailleurs, si elle a le malheur de ressentir la moindre sensation, cela n’est pas normal et elle est automatiquement traitée de vicieuse. De cette éducation, qui est transmise d’abord par les mères et ensuite par le discours ambiant (qui est très fort), la jeune fille retient que son corps est source de souillure, de problèmes… Et il peut être source de déshonneur. Cette éducation sexuelle la marque à tel point qu’elle n’arrive pas à assumer son corps et, par conséquent, à s’épanouir.
À la puberté, (qui équivaut à une grande crise chez la jeune fille), on lui dit que désormais elle va devoir faire encore plus attention car maintenant, elle peut procréer.

À l’école, pour celles qui ont la chance d’y aller, ce n’est guère mieux. Les cours de sciences ne commencent qu’au deuxième cycle, bien après l’âge de la puberté. Il est vrai qu’on y parle un peu des transformations du corps, mais cela reste toujours très théorique, toujours empreint de « h’chouma » et de pudeur. Tout cela fait que les élèves assistent plus à un cours de science-fiction qu’à autre chose. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a beaucoup de blocages, nécessitant la présence d’un professeur femme pour des élèves exclusivement filles. Le message aura plus de chance de passer même si, dans beaucoup de cas, les jeunes filles vont s’auto-censurer.

Pour les garçons, cela est encore plus dramatique selon Soumaya Naamane-Guessous, parce qu’il n’y a pas d’interdits (sauf ceux, implicites, de ne pas toucher aux sœurs et aux cousines lorsqu’elles habitent le même foyer). Le discours des mères -les pères sont complètements absents- pousse énormément à la sexualité, le mythe de la virilité étant très présent. Alors, d’un côté les garçons sont implicitement encouragés à avoir des rapports sexuels, et de l’autre, les filles en sont complètement privées. Le garçon est du reste lui-même éduqué pour être le gardien du corps de ses sœurs.
Toujours selon notre spécialiste, la puberté, à cause de l’hypocrisie qui accompagne l’éducation sexuelle que l’on donne aux garçons est dans la grande majorité des cas, très mal vécue, encore plus que chez les filles.

En effet, pour les filles, la puberté est mal vécue, mais le milieu féminin dans lequel elles vivent les aide énormément. Les femmes parlent, et même si la jeune fille ne reçoit pas d’explications directes, elle entend ce qui se dit autour d’elle et donc s’informe.
Par contre, le garçon est confronté à un silence total quant à l’évolution de son corps. Souvent, la mère ne sait pas expliquer, et un sentiment de honte bloque le dialogue. Le père, quant à lui, n’en parle jamais. Le garçon traverse donc une crise très forte dans la solitude et dans l’angoisse, sans que personne ne puisse répondre à ses questions. Le discours ambiant (celui de la rue, des copains…) devient alors la source d’information principale. Or, les hommes ne sont pas très sincères lorsqu’ils parlent de sexualité, et cela justement parce qu’ils sont victimes du mythe de la virilité. Face à ce qu’il entend, le jeune se retrouve donc en situation d’échec par rapport à son propre mécanisme sexuel. Il devra attendre d’avoir ses premiers rapports sexuels (qui généralement se passent avec des prostituées) pour savoir à quoi s’en tenir. Souvent, les premiers rapports se résument en des éjaculations précoces, tout simplement parce que l’adolescent n’est pas préparé, a peur et ne vit pas la relation dans un souci de qualité. Il n’y a que la quantité qui compte.

Tout cela contribue à faire de l’homme quelqu’un de bestial pendant le rapport sexuel : ce n’est pas du tout l’affection qui est recherchée, ni la satisfaction de la partenaire, mais la performance et la crainte de ne pas pouvoir assumer la virilité dans laquelle il est enfermé.

Les conséquences de ce modèle d’éducation sexuelle sont fortemenent ressenties à l’intérieur des couples et rares sont les femmes musulmanes qui ne souffrent pas de frustrations sans pouvoir les exprimer car elles sont paralysées par la honte ( « h’chouma »). 

Soumiya Naamane-Guessous, après enquête, s’est rendu compte que beaucoup de femmes marocaines se plaignent du manque d’affection et du manque d’expression de l’amour chez l’homme.

Ainsi, cette éducation sexuelle fait que le garçon ne se sent presque jamais concerné par l’acte sexuel, ni par une éventuelle grossesse. Les mères n’apprennent pas à leur fils d’abord à se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles (qui sont un véritable danger), ensuite que lors d’un rapport sexuel, il y a deux personnes : une fille et un garçon qui, au bout du compte, peuvent avoir un enfant. La preuve, quand une jeune fille se retrouve enceinte, combien de fois n’avons-nous pas entendu : « le pauvre, il s’est fait piéger par les effets maléfiques de la séduction féminine… » Du coup, la jeune fille se retrouve complètement abandonnée, vouée à elle-même. Et bien-sûr, la seule à être condamnée par la société. Exclue, elle tombe généralement dans la prostitution. Lui, pauvre victime, il bénéficie de toutes les circonstances atténuantes possibles.

Quand les tabous s’en mêlent…

La plupart des tabous sont des interdits non formulés, ce sont des sujets dont on ne parle pas, des choses qu’on ne fait pas. Comme par exemple, parler d’acte sexuel avant le mariage. Ce sont des rapports interdits par l’Islam, donc on n’est pas censé savoir que cela existe. Et si on en parle, c’est reconnaître leur existence et peut-être même les encourager.

Un autre tabou, qui fait des ravages également, c’est celui de la puberté.

 Que ce soit pour les filles ou pour les garçons, les dégâts sur le corps, l’esprit et l’équilibre des rapports entre hommes et femmes sont énormes. S’il y avait une éducation sexuelle qui permette aux filles et aux garçons de vivre sainement, tout en comprenant d’abord l’évolution de leur propre corps puis de celui de l’autre, bien des erreurs seraient évitées.

 Ces ravages se ressentent jusqu’à la période de la ménopause pour la femme et de l’andropause pour l’homme (diminution de la puissance sexuelle chez l’homme, accompagnée parfois de troubles hormonaux, pouvant affecter l’humeur et/ou le physique, et qui se manifeste vers 47-48 ans). En effet, on ne compte plus les femmes qui, à l’âge de la ménopause quittent la couche conjugale. Le couple se fissure et le mari, dans certains cas, cherche à se remarier. Pourquoi la majorité des Marocains ne vivent-ils pas en couple jusqu’à la vieillesse dans l’harmonie et la sérénité ? Encore une fois, selon notre spécialiste, une des principales raisons est que l’éducation sexuelle est de très mauvaise qualité. Elle détruit la perspective d’une entente dans le couple à long terme.
Enfin, en règle générale, tout ce qui a trait à la sexualité est tabou. Les hommes et les femmes refusent d’en parler.

 Les blocages idéologiques sont très forts, ce qui fait que l’éducation des jeunes n’a pas beaucoup changé.( Ce qui explique le décalage dans les comportements et dans les rapports « filles-garçons » lorsque ces jeunes sont confrontés à une société occidentale considérée par leurs parents comme permissive et vaguement « décadente ».  
La lueur d’espoir, c’est qu’il y a de plus en plus de couples constitués de jeunes qui ont fait des études. Généralement, lorsque la mère est lettrée, même si elle n’arrive pas à parler ouvertement à ses enfants, elle fait beaucoup moins de dégâts sur leur devenir qu’à l’époque des générations précédentes.

Dans l’élite intellectuelle, on assiste à une communication indirecte, implicite. Le père, pour faire passer le message auprès de son fils, peut, par exemple, en regardant la télé, l’air de rien, dire : « ah oui ! C’est le sida, alors il faut vraiment se protéger ».

L’éducation sexuelle devrait, sans conteste, commencer à la maison ! Ne serait-ce que parce que dans ce domaine, l’information venant des parents est essentielle. Elle devrait passer par un dialogue constructif avec l’enfant ou l’adolescent, répondant à son besoin ou à son envie d’être informé. Aujourd’hui, on n’a plus le droit de faire comme si de rien n’était. Un tel échange est indispensable pour inciter et aider le ou la jeune à se protéger contre les risques ou les dangers auxquels il (elle) est exposé(e) : abus sexuel, grossesse non désirée, mais aussi maladies sexuellement transmissibles pouvant, dans certains cas, être mortelles, comme le sida par exemple.

L’école a également un rôle à jouer en éduquant les jeunes par le savoir. Les médias aussi devraient s’impliquer en véhiculant l’information, et pas seulement à l’occasion de la journée du sida.

Les chiffres sont là, 48 % de la population marocaine est rurale. Il reste encore beaucoup à faire ! »(Fin de citation.)

Rien à ajouter à cet article. Et pourtant, le Maroc n’est pas le pays le plus arriéré du Maghreb !!!

( 1 ) .- Cet article a été supprimé, depuis sa parution, sur le site internet de la Revue « La Marocaine » .

Choc des cultures et puberté….


Avec son niveau de classe de troisième,  elle a décidé d’assumer depuis 2006 l’éducation de ses filles.

Tebr, 44 ans, mère de sept enfants, assume son choix devant la barre du tribunal correctionnel d’Avignon : ses filles pubères ne peuvent ôter le foulard. Même pour aller à l’école. L’Éducation nationale ne lui offrant aucune alternative “car la religion n’est pas une excuse valable pour accéder au CNED” elle a décidé d’assumer depuis 2006 l’éducation de ses filles. Pour les langues étrangères elles fait appel à un organisme belge et c’est elle, avec son niveau de classe de troisième, qui assure l’enseignement des autres matières.

 “En suivant le programme” affirme cette dame qui s’offusque à la barre du tribunal que l’on demande “d’apprendre aux enfants que l’homme descend du singe”.

Interrogée par la Présidente du tribunal, la maman indique qu’outre ses deux filles, âgées de 14 et 15 ans, une troisième fille, devenue pubère après le lancement de la procédure, est elle aussi déscolarisée. Il n’est pas question comme ses soeurs qu’elle enlève son foulard. Et ce sera la même chose pour la petite dernière qui est actuellement en maternelle acquiesce la mère. Par contre ses trois garçons vont eux à l’école.

« Si cela ne vous plaît pas vous n’êtes pas à votre place en France” s’emporte la vice procureure

La vice procureur Caroline Armand dénonce ce positionnement qui va “à l’encontre de l’instruction que notre société doit apporter à tous les citoyens“… “Ces enfants n’ont pas le minimum d’instruction requis comme en atteste une conseillère pédagogique. Malgré les mises en demeure cette dame persiste dans son comportement et cette attitude nous heurte car elle va à l’encontre des fondements les plus importants de notre société Française : l’instruction, l’égalité et la laïcité. En faisant le choix d’éduquer vos garçons et pas vos filles vous faites une rupture d’égalité“. “Dans notre société il y a un programme scolaire à respecter et si cela ne vous plaît pas vous n’êtes pas à votre place en France” s’emporte la vice procureure en s’adressant à cette dame native de… Villeneuve-les-Avignon.

Il est demandé au terme d’un sévère réquisitoire une peine de “6 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de scolariser les enfants“. Pour sa défense Tebr qui “aimerait qu’on trouve une solution” assure que ses filles sont instruites. “Je ne suis pas la seule comme ça” conclut cette dame.

Après délibéré, le tribunal ordonne un supplément d’information afin d’entendre le père qui “à aucun moment n’a été entendu dans cette procédure. Il est important qu’il se positionne et s’exprime sur l’exercice de son autorité parentale et l’instruction de ses filles mineures. Des poursuites pourront éventuellement être engagées à son encontre” indique la présidente du tribunal.

Manifestement, il est des cas où les Lois de la République sont incompatibles avec la puberté des filles….

Le silence des « agneaux »…..


 

Selon l’Express.fr,

De retour de Libye, l’homme d’affaires Ziad Takieddine en garde à vue.

Par Jean-Marie Pontaut, publié le 07/03/2011 à 13:22, mis à jour à 14:09. A lire sous:

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/de-retour-de-libye-l-homme-d-affaires-ziad-takieddine-en-garde-a-vue_969481.html

 je cite:

« L’homme d’affaires libanais a été interpellé, le 5 mars, au Bourget, en provenance de Libye. Les douanes ont saisi 1,5 million d’euros en liquide dans l’avion privé affrété par Tripoli. Deux journalistes du Journal du Dimanche se trouvaient également à bord. »

Et plus loin:

« L’homme d’affaires Ziad Takieddine a été placé en garde à vue, le samedi 5 mars au soir, alors qu’il rentrait de Libye, dans un avion privé affrété par Tripoli. Peu après l’atterrissage, à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis), au nord de Paris, les douanes ont opéré un contrôle et découvert 1,5 million d’euros en liquide. 

Ziad Takieddine a été placé en garde à vue sous le contrôle du parquet de Bobigny. L’enquête, qui porte sur des « manquements aux obligations déclaratives » et une « suspicion de blanchiment », est désormais confiée au Service national de la douane judiciaire (SNDJ), dépendant de Bercy. Takieddine a été remis en liberté, dans la soirée de dimanche, sans faire, semble-t-il, l’objet de poursuites. Une enquête préliminaire a tout de même été ouverte pour vérifier ses déclarations. L’argent a été saisi. 

Deux journalistes du Journal du dimanche se trouvaient également à bord de cet appareil en provenance de Tripoli. Ils rentraient à Paris, après avoir réalisé, plus tôt dans l’après-midi, un entretien du leader libyen, le colonel Mouammar Kadhafi. Ils n’ont pas été inquiétés. » ( Fin de citation ).

Ainsi donc, deux journalistes français se rendent en Libye pour interviewer le dictateur psychopate que la planète entière condamne, et rentrent tranquilement en France, dans un avion privé affrété par la Libye, en compagnie d’un « porteur de valises ».

Et toute la presse trouve cela normal !!!! Pas une protestation, pas un cri d’indignation !!!! La « meute » des scribouillards se tait !!!!

Seul le NouvelObs se permet de s’interroger sur l’étrange interview réalisé par les deux journaleux, – étrange car ils ont omis de l’interroger sur ses relations avec Patrick Ollier ( ! ) – mais sans trouver scandaleux qu’ils aient pu rentrer en France dans cet avion privé au frais de Kadhafi, accompagnés d’un personnage sulfureux…. 

Comment prendre au sérieux « l’indépendance » de cette presse, qui de la main gauche écrit des articles incendiaires sur la situation en Libye et sur les responsabilités de Ghadafi, et lui tend ensuite la main doite pour le remercier pour son aimable attention,  et pour son élégance bienveillante…..

Moi qui avais cru comprendre qu’il était criminel de serrer la main d’un dictateur et pis encore de voyager dans un de ses avions privés !!!!

Manifestement, la notion déontologique de « conflit d’intérêt » n’existe pas dans le monde des médias…..

« Faisons table rase du passé »!!!


Tous ceux qui ont encore quelques réminiscences scolaires se souviennent de de cette expression rendue célèbre par les révolutionnaires français lors de la « nuit du 4 Août », la nuit historique de « l’abolition des privilèges » : « faisons table rase du passé » !!!!

Cette expression qui fait partie depuis lors du verbiage révolutionnaire, traduit, chez eux, une obsession persistante depuis plus de deux siècles .

 On la retrouve dans le plus célèbre des chants révolutionnaires, celui de l’Internationale, qui, comme on le sait, a eu l’ambition de « changer le genre humain »:

Du passé faisons table rase
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
 

 (Eugène Pottier, L’Internationale, 1871)

On en connaît la suite….

La suite on peut en juger en se reportant à la lecture d’un ouvrage dont j’ai retrouvé la trace dans ma bibliothèque où il figure aux côtés du « Livre Noir du Communisme », sous la signature de Stéphane Courtois et d’un certain nombre d’historiens:

Cette obsession n’a jamais quitté la Gauche française et le Parti Socialiste n’y a pas échappé. Dès 1977, au Congrès de Nantes, il se dote d’un hymne nouveau composé par Mikis Théodorakis, paroles d’un certain Herbert Pagani, intitulé « Changer la vie » ».

 » Les voix des femmes, et les voix des hommes
Ont dû se taire beaucoup trop longtemps
Ne croyons plus aux lendemains qui chantent
Changeons la vie ici et maintenant
C’est aujourd’hui que l’avenir s’invente
Changeons la vie ici et maintenantPrendre la parole
Décider nous-mêmes
Libérer nos vies des chaînes de l’argent
Écrire notre histoire à la première personne
Être enfin des hommes et non des instrumentsFrance socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

 « Changer la Vie », deviendra le slogan de la campagne présidentielle de François Mitterrand.

On en connaît la suite…..

Le mythe de l’émergence d’un « Homme Nouveau », bâtisseur d’une société nouvelle, a toujours fait partie de la vulgate révolutionnaire, et l’expérience de ceux qui s’y sont essayés, malgré leurs échecs douloureux, n’ont jamais dissuadé les générations suivantes de « remettre les plats réchauffés sur la table »….

C’est ce qui explique, sans doute la difficulté, pour la Gauche française, à considérer, par exemple, le révolutionnaire Fidel Castro comme un dictateur, qui après avoir réussi à « libérer » Cuba « des chaînes de l’argent » l’a plongée dans la misère la plus triste et la privation des libertés les plus élémentaires.

Le Parti Socialiste français, fidèle à des traditions fortement inscrites dans son ADN, nous remet ça !!!

Dans un livre qui vient de sortir, longuement préfacé par « La Martine », il expose, sous la forme d’un long poème, ce qui semble devoir lui servir de programme éléctoral, sous le titre de  » Pour Changer de Civilisation« .

J’en cite un extrait:

 » Les intellectuels, comme la gauche, auraient renoncé à transformer le monde, et même à le comprendre ? Je n’en crois rien. Encore faut-il secouer les catéchismes paresseux. Le monde a changé autour de nous, et souvent sans nous. Je sais possible de démentir les prophéties qui anticipent la fin du progrès ou le crépuscule de la pensée qui, des Lumières jusqu’à Jaurès, a fondé notre République. Je réfute tout autant les affirmations qui décrètent la mort du socialisme démocratique, qui serait incapable, dit-on, d’inventer des réponses adaptées aux temps nouveaux. »

Et rebelotte !!!

Et surtout, vaste programme !!!! Car, à la lecture du premier chapitre de ce livre ennuyeux (il est impossible d’aller plus loin !!!) on comprend que la priorité pour nos socialistes, c’est de « secouer leur propre catéchisme » !!!!

On a envie de leur dire: avant de « changer de civilisation », essayez de changer de siècle !!!

On imagine mal un Strauss-Kahn, un des rares politiciens compétent en économie que possède la Gauche à l’heure actuelle, s’emparer de ce livre-programme, pour en faire son credo, et son programme de campagne aux futures « primaires » du Parti Socialiste….

Au fond, ce qui manque au Parti Socialiste, c’est une réelle ouverture sur le monde. On sent bien que tous ces gens n’ont pas beaucoup voyagé ces dernières années…. Si ce n’est pour rendre des visites protocolaires à d’autres dirigeants socialistes ( ce qui, déjà, aurait dû leur ouvrir les yeux ) ou pour participer à de grandes messes conclues par les chants de « l’Internationale », dont on attend toujours qu’elle sauve le genre humain…..

Ce catéchisme nous enseigne que, parmi les Français, il y a, et il y aura toujours ceux qui se mobilisent pour défendre notre civilisation, notre Histoire, notre culture, nos traditions, et ceux qui sont prêts à tout renier pour, soit-disant, « changer de civilisation ».

Comme disait ma grand-mère, « dans le changement, on sait ce que l’on perd, mais on ne sait pas toujours ce que l’on gagne…. » 

Sauf pour ceux qui n’ont rien à perdre, peut-être ????

Et encore… rien n’est moins sûr, car lorsqu’on a plus rien, on peut encore perdre la liberté, y compris celle que l’on a au plus profond de soi: la liberté de penser, et d’écrire ce que l’on pense !!!

Stupiditude….


L’allusion de Sarkozy à « l’héritage culturel chrétien de la France » a, une fois de plus, ému toutes nos « grandes consciences ».

Car il ne faut surtout pas blesser nos compatriotes musulmans : toute célébration du passé prestigieux de ce pays leur porte ombrage.

 

De même qu’il a été jugé incongru de rappeler les racines judéo-chrétiennes de l' »Europe, dans le préambule du projet de Constitution Européenne, il devient de plus en plus difficile d’évoquer, s’agissant de la France, 2.000 ans d’une histoire marquée par l’empreinte de la chrétienté.

 Alors, de même que dans les écoles, il faut, aujourd’hui, clouer le bec des bons élèves pour les empêcher de montrer ce qu’ils savent, de crainte que cela ne blesse les cancres et les condamne à la stigmatisation, la mode est aujourd’hui à la critique, au dénigrement, à l’abaissement de la France et plus spécialement, de tout ce qui a pu contribuer à sa grandeur passée, afin de ne pas « stigmatiser » ceux qui ne se vivent pas comme les héritiers de ce passé.

Au fond, c’était déjà pour moi un sujet de révolte, alors que je n’étais encore qu’un jeune lycéen : j’ écoutais avec une pointe de scepticisme le prof d’Histoire ( je n’étais pas encore assez éveillé politiquement pour discerner de quel côté il était « engagé » ) nous raconter à sa manière l’Histoire de notre pays, comme si elle avait pris naissance au lendemain de la Révolution Française, et comme si les « Lumières » avaient effacé un long passé fait de misères, certes, mais aussi de moments glorieux.

Je me souviens même d’une verte « remise à ma place » de mon prof, alors que, à l’occasion d’un cours qui traitait de la Révolution, j’avais timidement fait observer que si la France n’avait pas eu de Rois, de Ducs, de Comtes, et de gentilshommes de tout poil, nous n’aurions pas hérité de Versailles et des superbes châteaux de la Loire, dont les parents imposaient la visite ennuyeuse à leurs enfants, à l’occasion des vacances scolaires….Le prof en question n’a pas manqué de me rappeler « les souffrances » du peuple qui en ont payé le prix…..

C’est une vieille sornette dont la Gauche est familière, en France.

Et je me souviens des déclarations enflammées de socialistes enthousiastes, au lendemain de la victoire de Mitterrand en 1981, qui avec emphase et sans retenue, célébraient le passage de la France, de la « Nuit à la Lumière » !!!!!

Pour revenir aux réactions puériles, consécutives à la déclaration de Sarkozy, elles révèlent un conformisme intellectuel, et une sorte d’aveuglement qui confine à la « stupiditude ».

Car en effet, il suffit de sortir du quartier Latin, et de rouler quelque peu sa bosse dans la « France profonde », pour relever partout, dans chaque village, dans les régions les plus reculées, l’empreinte évidente du passé chrétien de ce pays, même si en un siècle, nos traditions religieuses ont eu tendance à s’évaporer….

Quand aux traces que nous ont laissées les invasions arabes, il faut les chercher à la loupe !!!

Et celui qui affirme à travers ces lignes, que la culture héritée de la chrétienté est présente partout en France, n’est rien moins qu’un agnostique incurable.

Hélas, peut-être, pensez-vous ????

Rappel:

L’ agnosticisme est la position philosophique selon laquelle la vérité de certaines propositions, le plus souvent théologiques, concernant l’existence de Dieu ou des dieux est inconnaissable. En d’autres termes, être agnostique consiste à croire qu’une force divine peut exister, et peut ne pas exister.

C’est une pensée fondée sur le doute tant qu’il n’existe pas de vérité scientifique établie. Cela consiste en une approche rationnelle et empirique des choses. La vérité parfaite et absolue, par définition fondée sur le dogme, ne peut être certaine.