Barbarie


Selon « Le Monde » de ce jour, » des affrontements ont opposé durant deux jours musulmans et chrétiens de deux ethnies à Jos, dans le centre du Nigeria, faisant plus de 300 morts, selon des témoins. « J’ai compté 218 corps sans vie à la (mosquée) Masalaci Jummaa. Il y en a beaucoup d’autres dans les rues », a déclaré sous le sceau de l’anonymat un responsable de la Croix-Rouge. L’imam de la principale mosquée a indiqué que plus de 300 corps y ont été amenés dans la seule journée de samedi 29 novembre, bilan qui ne prend pas en compte les morts côté chrétien. »

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Ben voyons !!! Est-ce que ça vaut vraiment la peine de les compter ???

Ceci dit, de massacres en massacres, d’épidémies en épidémies, on se demande combien il restera d’Africains sur ce malheureux continent, à la fin du siècle , à cette allure ??? Fort heureusement l’immigration Chinoise , silencieuse mais efficace, rétablira l’équilibre démographique….

Mais tout de même, cette « barbarie à visage humain », n’est pas pour rehausser l’image des Africains qu’ils soient de Côte d’Ivoire, du Congo, du Zimbabwé, de l’Angola, et maintenant du Nigeria….et j’en passe….

Après la crise, la crise….


Vous avez aimé le feuilleton de la crise financière ??? Vous allez adorer celui de la crise économique.

Cette crise,- pas la crise financière -, mais la crise de l’économie mondiale qui est devant nous, nous aurions dû la pressentir.

Voilà trop longtemps que les Etats Unis vivaient au dessus de leurs moyens. Le déficit abyssal de leurs finances publiques, financé par les pays dits « émergents », dont les excédents commerciaux sont investis en Bons du Trésor Américain, a permis à la première puissance économique mondiale de « vivre à crédit ». Une politique monétaire basée sur un dollar faible, leur a permis de donner aux entreprises américaines l’illusion d’une compétitivité artificiellement entretenue, en même temps qu’une politique de baisse systématique des taux par la Banque Fédérale a entretenu une croissance qui s’est nourrie du surendettement des ménages. Le laxisme des Banques a fait le reste, par la pratique d’une politique de ditribution du crédit à l’ habitat contraire aux lois les plus élémentaires de la Banque traditionnelle.

Mais il serait trop facile de se contenter d’accabler l’Amérique, sans balayer devant notre porte.

Voilà trop longtemps que l’économie européenne se contente d’être à la remorque de celle des Etats Unis d’Amérique. La croissance européenne est demeurée dépendante de celle du géant américain, et lorsque celui ci éternue, nous sommes au bord de l’infection pulmonaire.

La France, dont les gouvernements successifs ont pris également l’habitude de vivre à crédit, souffre, elle, d’un problème de compétitivité de ses entreprises et de la trop grande dépendance de sa balance commerciale à l’égard des performances de quelques grands secteurs tels que l’aéronautique, le nucléaire, les transports, et d’autres encore, ainsi que l’insuffisante présence de ses PME, sous-dimensionnées, sous-capitalisées, et trop frileuses, sur les marchés mondiaux. Un marché du travail plombé par des coûts sociaux excessifs et un manque de flexibilité, empêche les PME d’investir à la recherche d’une croissance devenue précaire parceque trop étroitement liée aux fluctuations des marchés, et pénalisée par un Euro trop fort par rapport au Dollar.

Voilà trop longtemps que, l’oeil fixé sur notre nombril, nous ne percevons plus les bouleversements de l’état du monde, dont les répercutions sur notre vie quotidienne vont aller en s’aggravant.

Jusqu’ici l’affrontement de la concurrence, était, dans l’Entreprise, le souci permanent du « patron », et le salarié ne se sentait concerné que par la préoccupation de maintenir la pérennité de l’Entreprise, dans le but de préserver la continuité de son emploi et de ses revenus salariaux. Il faut admettre que bien des patrons ont tendance à considérer que les Frais de Personnel sont devenus la principale » variable d’ajustement », dans les périodes de perte de compétitivité de l’Entreprise.

Les tentatives « d’associer » le « Travail » au Capital », malgrè quelques progrés du fait de l’intéressement aux résultats, n’ont pas réussi à faire du salarié un vrai partenaire du patronat.

Mais aujourd’hui, qui prendrait le risque d’expliquer aux « travailleurs » français qu’ils sont eux aussi, entrés dans la compétition mondiale, et que leurs performances de productivité, le coût de leur travail, sont désormais confrontés à celles et ceux des « travailleurs » pays émergents, et que les entreprises dont l’activité et les résultats sont trop dépendants du prix de la main-d’oeuvre sont soumises à l’irrésistible tentation de la « délocalisation », pour survivre ???

Dans le bras-de-fer qui nous opposera de plus en plus , sur le plan économique, à des pays qui sont devenus en une dizaine d’années de redoutables compétiteurs, qui se servent sans scrupule, de la faiblesse de leur niveau de vie, et d’une population salariée peu exigeante sur le plan social et pour qui le travail, même mal payé, est la seule solution pour échapper à la misère, l’Europe, et tout particulièrement la France sera de plus en plus vulnérable.

Demain, les « copies » d’Airbus, de TGV, et de nos centrales nucléaires seront fabriquées en Chine…..

Tous ces éléments font que nous ne sommes pas à la veille de cesser d’entendre la litanie des suppressions d’emplois.

En fait, et c’est ce qui caractérise la gravité de la crise économique dans laquelle nous sommes entrés, c’est un nouvel état du monde qui s’impose à nous.

Nous assistons, avec l’apparition des nouveaux compétiteurs que sont certains pays émergents, à une vaste redistribution des richesses, accompagnée d’une nouvelle division du travail et à une nouvelle répartition des capacités de création de richesses. C’est à un affrontement économique durable que nous allons devoir faire face. Car les richesses et la puissance qu’elles confèrent ne sont plus désormais concentrées dans les anciennes « grandes puissances ».

Ainsi, à l’heure où les hauts responsables mondiaux s’interrogent sur les moyens de sortie de crise et sur les possibilités de relance concertée de l’économie, on voit bien que les moyens d’action des anciennes puissances ne sont plus à la hauteur de l’influence qu’elles prétendent exercer sur le monde.

Le site « lemonde.fr »publiait dans on édition du 25 Novembre un tableau édifiant, ( source OCDE, Eurostat, FMI, données 2007 ) qui faisait ressortir les marges de manoeuvres respectives des Pays du G20, face à la crise.(http://abonnes.lemonde.fr/archives/infographie/2008/11/25/des-etats-inegaux-face-au-ralentissement-mondial_1122650_0.html:

On constate à travers cette infographie, que:

– seules la Russie et l’Arabie Saoudite ont des excédents budgétaires supérieurs à 5% de leur PIB.

– L’Australie et l’Afrique du Sud disposent d’excédents budgétaires compris entre 0 et 5% de leur PIB.

– Tous les autres Etats sont en situation de déficit qui vont de 0,1 à plus de 2% de leur PIB.

S’agissant des Réserves de Change, en milliards de dollars, ont constate que:

– La Chine avec  842,7 milliards vient largement en tête suivie du Japon avec 1 015,6 milliards, puis la Russie avec 533,9 milliards, l’Inde avec 313,3 milliards et la Corée du Sud loin derrière avec 264,3 milliards.

L’Allemagne avec 150,4 milliards et la France avec 121,3 milliards sont bien au dessous, sans parler des Etats-Unis qui figurent au tableau avec 69,7 milliards de Réserves de Change.

Ces chiffres, étonnants pour celui qui les découvre pour la première fois, traduisent le nouvel état du monde.

Ils montrent que face à la crise économique qui est devant nous, la disproportion des moyens d’intervention et donc de relance des économies nationales est impressionnante.

Ainsi, la Chine envisage-t-elle de consacrer 573 milliards de dollars à la relance de son économie, contre 260 milliards pour le Japon et 168 milliards pour les Etats Unis qui devront s’endetter un peu plus qu’ils ne le sont pour en trouver les ressources.

C’est ce nouvel état du monde que nous avons peine à assimiler et que nos élites hésitent à nous commenter car il traduit les formidables bouleversement dans les rapports de forces économiques, donc politiques auxquels les nouvelles générations devront faire face.

La crise financière vient de nous révéler que les Etats Unis d’Amérique ont perdu l’éclat de leur leadership, et que la puissance de leur économie s’est éffritée sous le règne de Bush. . Elle nous révèle également, la fragilité des équilibres sur lesquels le monde s’était reposé jusqu’ici.

Le monde « multipolaire » que l’on nous annonce depuis quelques années est là, sous nos yeux… Il suffit de les ouvrir.

La France doit sortir de son sommeil, et passer des rêves aux dures réalités de demain.

Retour à la « social-égocratie ».


Un vent de « rénovation » souffle sur le Parti Socialiste, après le congrès de Reims, qui restera dans les annales de l’histoire de la « gauche parlementaire »….

En effet, à la question : comment faire du neuf avec du vieux ??? , les militants ont répondu, et sur un vote contesté pour « tricheries indignes » ( Manuel Valls ),ont donné la victoire à la jeune équipe formée autour de Martine Aubry.

C’est donc le retour en force des Jospin, Fabius, Emmanuelli, et autres jeunes éléphants, dont l’héroïne arriviste de la « trente cinquième heure »a recueilli volontiers les suffrages.

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Cette bataille d’égos laissera vraisemblablement des traces douloureuses.

Cette génération de politiciens et de politiciennes qui n’était pas dénuée de talent, et qui avaient goûté aux délices du Pouvoir et à la fréquentation des Palais Nationaux sous Mitterrand, ne s’en remet pas de n’avoir pu accéder aux responsabilités suprêmes en trois élections présidentielles. 

Cette génération là, a gâché toutes ses chances en s’épuisant dans des combats d’égos, chacun d’eux s’estimant plus « présidentiable »que les autres. Au lieu de se remettre au travail ( pardon pour cette grossièreté !!!) et de refonder ce parti en lui donnant les assises idéologiques et le programme qui lui font défaut depuis la disparition de Mitterrand.

Cette génération politique de pygmées a cru qu’en se contentant de la critique systématique de toutes les initiatives des partis au pouvoir, et en limitant son discours à l’incantation hargneuse d’un credo fondé sur une analyse de l’état du monde et de la société française qui remonte à la fin du XIXème siècle, elle arriverait à destination les doigts dans le nez et les pieds en éventail. 

La responsabilité de cette situation incombe en grande partie à François Hollande, qui, en bon « apparatchik » a sans cesse reculé devant la nécessité de remettre les choses à plat, et s’est contenté de « gérer » la situation et de maintenir « l’appareil » du parti en état de fonctionner. De toute évidence « l’appareil » avait depuis longtemps choisi le « Tout Sauf Ségolène ». Et dans cette élection, l’appareil du parti a bien fonctionné…..

Dommage pour la France, et pour la santé de la démocratie dans ce pays. Car la démocratie, contestée au sein même d’un Parti qui a en fait l’une de ses valeurs existentielles, a été mise à mal, au cours de ce congrès dont « le peuple de gauche » attendait tant….

Hier encore, « l’important…c’était la Rose »….La Rose serait-elle fanée ??? Apparement, il n’en reste plus que les épines….

                                 

Retour au calme et à la lucidité.


Ce qui m’apparait comme une évolution récente et positive de l’opinion française, c’est la chute, après l’éléction de Barak Obama, de la fièvre anti-américaine, maladie chronique d’une partie de la classe politique en France.

Cette fièvre qui avait atteint des niveaux pathologiques, s’accompagnait d’une fièvre anti-chinoise, à cause du Tibet, et d’une fièvre ant-russe, à cause de la tchétchénie. A cette allure nous étions partis pour faire la guerre à la planète entière.

Heureusement (???), quelques propos menaçants des Chinois, à l’égard de nos projets de contrats mirifiques et de leur incidence sur notre balance commerciale, et quelques signes d’énervement des Russes dont nous allons dépendre de plus en plus pour nos approvisionnements en énergie ont suffit pour calmer les ardeurs moralisatrices et combatives de notre petit pays qui non seulement n’a plus les moyens de faire la leçon aux monde entier,- car il faut être riche et puissant dans le monde d’aujourd’hui pour faire la pluie et le beau temps -, mais encore doit adapter sa diplomatie pour se mettre à l’abri des orages qui menacent la paix du monde.

Barakett …Obama.


J’ai attendu, un jour ou deux, avant d’évoquer l’élection du nouveau Président des Etats Unis, afin que le soufflet de l’hystérique Obamania retombe, et que l’on puisse émettre quelques réflexions qui pourront être interprétées comme iconoclastes par les adorateurs de la nouvelle icône.

En premier lieu, je salue l’extraordinaire charisme du candidat, son élégance, son discours creux, mais agréable à entendre, puisqu’il s’est efforcé de ne dire que des choses superficielles, en disant à chaque américain, ce qu’il avait envie d’entendre, et en évitant le piège des propos  » en noir et blanc »….

Je salue le parcours exceptionnel de l’homme, car on ne parvient pas à gagner une éléction présidentielle aux USA, sans posséder, non seulement des talents puissants d’orateur, mais également des talents de rassembleur, d’organisateur, et d’animateur.

Vaincre, dans un combat singulièrement difficile, une Hilary Clinton coriace, qui n’est pas de la dernière couvée en politique, et s’imposer comme candidat du Parti Démocrate, nécessitait déja une ardeur combative et une capacité à encaisser des coups indispensables lorsqu’on veut accéder aux responsabilités suprêmes.

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Je salue l’habileté efficace avec laquelle il a réussi à « ringardiser » son concurrent Mc Cain, desservi, il faut bien le dire, à la fois par l’héritage de W.Bush, et par la « droitisation » progressive de son discours, alors que cette éléction devait se gagner au centre. Desservi, également, par une certaine ressemblance physique avec Charlie Chaplin, qui retirait à son discours le pesant de gravité et de sérieux, nécessaires à sa crédibilité.

Mon propos n’a donc pas pour but de jetter une ombre sur le succès qu’a été cette éléction, succès illustré par la participation exceptionnelle de l’éléctorat et in fine, par l’écart en nombre de délégués obtenus, y compris dans les fiefs du Parti Républicain.

Mais un certain nombre de remarques s’imposent à mon esprit.

La première concerne l’extraordinaire « Obamania » qui s’est emparée de la planète, et qui a trouvé en France un écho surprenant.

Certes, on peut comprendre que l’éléction d’un homme de couleur à la Maison Blanche puisse mettre du beaume au coeur de tous ceux qui, dans ce pays cultivent depuis toujours un penchant pour le « métissage » de la Société française et qui rêvent de l’accession, un jour ou l’autre, d’un produit de ce métissage à des responsabilités élevées dans la hirarchie politique.

Ce rêve n’est pas irréalisable. Onpeut concevoir un rêve français qui serait le pendant du rêve américain. D’ailleurs Sarkozy et d’autres avant lui ont su lui donner une consistance. Cette éléction a une valeur symbolique et le « YES WE CAN » permet à ceux qui, jusqu’ici, n’ont pas trouvé la place qu’ils estiment mériter dans la Société, d’espérer y parvenir un jour.

Mais combien sont ceux qui démontrent jour après jour leur talent et sont prêts à accepter les durs sacrifices à consentir pour atteindre ce rêve ??? Pas assez nombreux, sans doute, car trop nombreux sont ceux qui pensent que cela doit venir du ciel, ou de l’effet d’une quelconque « discrimination positive » ???

En outre, on est frappé, à l’écoute de tous ceux qui, appartenant à la communauté noire américaine, se sont exprimé à la télévision, de l’impressionant patriotisme dont ils font preuve à l’égard d’un pays qui ne leur avait  épargné ni les douleurs, ni les humiliations, et auquel ils sont pourtant fiers d’appartenir…. Ils font partie de ceux qui, lors des grandes épreuves sportives, chantent les yeux brillants de larmes et la main sur le coeur, l’hymne de la banière étoilée. Ils sont américains avant d’être de couleur noire ou jaune ou blanche, et avant d’appartenir à une communauté et d’être de confession catholique, protestante, évangéliste, musulmane ou autre .

Cela devrait faire réfléchir, car nous sommes loin du jour où s’exprimera, en France, parmi la population immigrée, une telle dévotion envers la Patrie qui les a accueillis. Cela provient sans doute de ce que que le climat ambiant dans ces communautés fait qu’avant de donner à leur pays d’accueil, ils veulent recevoir ….

Un récent sondage effectué après l’épisode du Stade de France ou la Marseillaise a été sifflée est significatif. L’immense majorité des Tunisiens vivant en France et ayant acquis la nationalité française, se sentent plus Tunisiens que Français.

Ainsi donc Barak Obama,s’est présenté au suffrage de ses compatriotes, non comme un homme de couleur, ou un métis, mais comme un AMERICAIN. Ce qui lui a permis de ratisser large, sans jamais s’aventurer sur le terrain du communautarisme.

Autre remarque. Bien naïfs sont ceux qui pensent qu’Obama sera plus ouvert, plus généreux, plus coopératif avec le reste du monde, et qu’il sera prêt à sacrifier, au nom de cette générosité, les intérêts stratégiques fondamentaux de son pays. Certes, on s’éloignera de la conception cynique, hautaine, égoïste, et belliqueuse de W. Bush. Mais pour l’essentiel, l’Amérique restera l’Amérique. Le « partenariat » souhaité par les Européens n’ira pas au-delà des limites compatibles avec la défense des intérêts américains.

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En outre, comment s’enthousiasmer, alors qu’Obama a été plébiscité par la planète entière, sans que personne n’ait la moindre idée de son programme ??? Le peu que nous en savons, ne fera qu’aggraver le déficit budgétaire américain, maintenir le dollar à un niveau qui pénalise les exportateurs européens. De même qu’il faut s’attendre à ce que ce Président ait un regard plus facilement tourné vers l’Asie, ou l’Afrique – ne serait-ce que pour contenir la poussée Chinoise – que vers l’Europe qui ne peut espérer qu’une amélioration dans le domaine du dialogue, c’est à dire des mots….

Cet homme aux multiples facettes, qui saura être noir avec les Africains, métis de mère blanche avec les européens, n’a pas fini de nous surprendre, et sans doute de nous décevoir…..

PS: Barakett en Arabe, signifie, « c’est assez »…..Et baraka signifie « la chance » !!! Je ne connais pas la signification de Barak !!!

Journaleux…


Le langage journalistique s’est adapté à la nouvelle langue de bois qui use de ses subtilités pour échapper aux critiques et autres anathèmes des vigiles, gardiens du politiquement correct.

Petite illustration, à travers les commentaires entendus ce matin en regardant une chaîne d’information continue: à Rouen, une vieille dame de 90 ans a été tuée, et la personne qui l’accompagnait gravement blessée, par un jeune conducteur « connu des services de police », conduisant sans permis, qui après avoir provoqué cet « accident » à la suite d’une perte de contrôle de son véhicule, a arraché les plaques d’immatriculation , mis le feu à ce véhicule, et pris la fuite.

Et cette journaliste scrupuleuse, et soucieuse de ne pas commettre un délit de « discrimination »,et de « non présomption d’innocence » nous apprend en termes choisis, que « le chauffard présumé s’est présenté de lui-même à la Police » et a déclaré avoir mis le feu au véhicule et pris la fuite, par peur des conséquences de son acte.

N’est-ce pas une preuve sympathique de l’honnêteté professionnelle d’une journaliste bien « formatée », que cette manière scrupuleuse de désigner un coupable qui n’a rien de présumé, puisqu’il vient, de lui même, et avec un gand courage s’accuser en assumant les faits, auprès de la Police ????

FOUS FOUS…


OUI, « le Pouvoir les rend fous » !!!

Lu sur un blog que j’apprécie, pour la qualité de son écriture, et l’originalité de ses propos, un texte inspiré par la mésaventure de DSK, et qui en dit long sur les dérives de nos donneurs de leçons de morale attitrés, lorsqu’ils accèdent à un quelconque pouvoir….

Savourez !!!! http://danielattias.blog.lemonde.fr/2008/10/22/le-pouvoir-les-rend-fous/#comments

Comment est-ce possible ???


Retrouvés par hasard sur le web, l’intégrale des billets que j’avais publié sur mon blog « lemonde.fr », et qui m’ont valu d’être excommunié par les censeurs de ce vénérable quotidien !!! On peut y accéder via :http://berdepas.blog.lemonde.fr/feed/

Rien ne se perd, rien ne se crée sur le web (… d’après Lavoisier ) !!! Comme chacun sait, tout corps plongé dans l’eau reçoit de bas en haut une poussée égale au volume d’eau qu’il déplace …( d’après Archimède ) !!! C’est, sans doute, ce qui permet aux textes « perdus en mer » de remonter à la surface ????

Je prends, donc, le risque d’une nouvelle excommunication ????

Je crois savoir qu’en droit canonique on ne peut pas être excommunié deux fois ???

Chars d’Afrique….


 Arrêt sur image

Après le Rwanda, la Côte d’Ivoire, et bien d’autres encore (la liste est si longue !!!), voici le Congo, à son tour, et à nouveau, plongé dans l’horreur d’une guerre civile meurtrière.

Quel paradoxe !!! Et quel contraste sur cette seule image !!! Au premier plan la détresse de ceux qui doivent fuir en abandonnant tout, c’est à dire pas grand chose.

Au second plan des chars d’assaut menaçants.

Le drame de l’Afrique résumé en une image.

Des populations misérables qui tentent de survivre, une classe politique de roitelets insignifiants, belliqueux et sanguinaires, et pour couronner le tout, une classe militaire imbécile, surarmée, aux moyens disproportionnés par rapport aux menaces qui pèsent sur chacun des pays. La force militaire sert surtout à « faire régner l’ordre », à mater les populations qui tentent de timides révoltes, et à réduire les conflits sanglants entre ethnies ou tribus rivales.

Un continent dont les richesses sont soit pillées avec la complicité des dirigeants politiques locaux, soit sous-exploitées ou laissées en friches, une population qui crève de misère, une jeunesse desepérée, et dont l’unique espoir est de fuir pour atteindre , au péril de sa vie, l’el dorado européen.