Levons le voile sur un sujet qui semble enveloppé de mystère.
Depuis quelques semaines, certains organes de Presse font écho à des informations faisant état de l’existence d’un réseau de prostitution inspiré par des organisations salafistes, destiné à fournir aux combattants du Djihad en Syrie, de la « chair fraîche » pour leur permettre de satisfaire leurs besoins sexuels décuplés par l’odeur de la poudre….
Ainsi, on pouvait lire, il y a encore quelques jours sur le site de « mariane.fr », un article que je cite:
http://www.marianne.net/De-Tunisie-en-Syrie-le-djihadisme-sexuel_a232489.html
« La première partie de l’histoire, hallucinante, est connue depuis plusieurs mois: des Tunisiennes (la plus jeune a 13 ans) ont été enrôlées dans un djihad sexuel vers la Syrie. Manipulées par les salafistes, détournées de leur famille comme le fait une secte, elles sont conduites vers les camps rebelles syriens, bénies par des fatwas de cheikhs saoudiens, tunisiens, syriens qui leur promettent le paradis d’Allah une fois atteint le septième ciel dans les bras de valeureux guerriers assoiffés de repos charnel.
Des parents désespérés, des jeunes filles revenues de l’horreur ont témoigné à plusieurs reprises.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a confirmé la véracité des faitset précise, depuis quelques semaines, que nombre des candidates sont revenues au bercail enceintes de pères multiples et inconnus. Les fatwas de ces ébats stipulaient que le mariage était prononcé avant l’acte sexuel et dissous après, ce qui permettait à la femme d’être immédiatement remariée à un nouveau partenaire, et ainsi de suite.
La sexualité délirante, codifiée par la barbarie, ayant toujours été associée à l’intégrisme, et autres salafismes ( se souvenir des souffrances des Algériennes kidnappées et violées dans les maquis ds Groupes islamiques armés entre 1992 et 1999), cette affaire est logique. Son côté spectaculaire ne fera du reste pas bouger d’un iota les positions également délirantes de nos braves bellicistes français prêts à livrer des armes à ces brigades du pire.
La seconde partie de cette affreuse saga, ce sont les enfants, nés ou à naitre des petites Tunisiennes revenues de cet enfer dépeint auparavant par les rabatteurs aux couleurs de Dieu et de l’argent. La prostitution, les mafias et les grosses primes jouent évidemment un rôle majeur dans ce business sacré. Le ministre tunisien de l’Intérieur vient d’en évoquer les conséquences. Depuis le 20 septembre, un député d’Ennahda, Habib Ellouze, qui s’était distingué naguère par ses appels au châtiment des impies, notamment de Chokri Belaid, le député de l’opposition laïque assassiné le 6 février 2013, propose d’adopter les enfants nés du pieux combat sexuel. Selon des informations du site islamiste tunisien Binanews, reprises par le site Kapitalis, il veut être le premier à leur donner son propre nom. ( !!!!!).
Cette histoire et ces déclarations recèlent, dans leur effroi, leur outrance, leur obscénité, le malheur des femmes, le malheur des enfants, l’horreur des bourreaux, l’hypocrisie puante des islamistes prétendument « modérés », l’intégralité de l’intégrisme. »( Fin de citation ).
De quoi faire pâlir de honte tous ceux qui font profession de nous vendre l’image d’un Islam vertueux, moralisant et rigoureux, par opposition aux moeurs perverses de nos sociétés occidentales en pleine décadence.
On comprend que rien ne peut être plus motivant pour un Djihadiste, auquel le Coran promet le « Paradis »en récompense de l’acceptation de la mort au service d’Allah, que de rencontrer « le Paradis sur Terre », et sans attendre les vertes prairies et les torrents de miel, de se voir offrir de jeunes vierges tunisiennes pour recevoir « un peu de douceur dans le monde de brutes » du djihadisme…
Ces informations ont provoqué de nombreuses réactions dans les pays musulmans, alors qu’en France, où il n’est pas recommandé de « stigmatiser » les islamistes sous peine d’être suspecté d’islamophobie, les médias sont restés relativement discrets face à ces entorses aux sacro-saint respect des « Droits de l’Homme » …et de la Femme !!!
Pas un seul cri de colère, dans nos médias, de la part des « belles âmes ». Aucune manifestation de révolte, chez nos habituels ayatollahs des « Droits de l’Homme »devant le traitement infligé, au nom du Saint Islam, à ces pauvres filles…
Comme très souvent, lorsque j’ai le sentiment que nos médias « escamotent » des sujets brûlants par souci de « correction politique », je me suis tourné vers la Presse internationale, et particulièrement vers la Presse de Maghreb moins prisonnière des « tabous » que la nôtre, qui redoute les vociférations des ayatollahs de la bien-pensance.
Ainsi, on peut lire, à condition de montrer quelque curiosité à l’égard de ce sujet scabreux, l »aventure hallucinante vécue par une jeune djihadiste tunisienne sur:
Courrier international a, de son côté, sélectionné un article intéressant que je cite:
http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/24/le-sexe-au-service-des-djihadistes-en-syrie
« Des filles tunisiennes sont retournées en Tunisie enceintes, œuvre de combattants salafistes qui ont mis la Syrie à feu et à sang. Après avoir servi au « repos du guerrier », désormais légitimé par quelques cheikhs wahhabites, elles se retrouvent avec des enfants à charge, nés de pères inconnus [le djihad de ces jeunes filles consiste à coucher avec autant de djihadistes qu’elles le peuvent].
Le ministre de l’Intérieur tunisien lui-même, Lotfi Ben Jeddou, a publiquement affirmé le 19 septembre que près d’une centaine de djihadistes leur passaient dessus sur leur chemin de Damas. Et les voici aujourd’hui à rentrer avec le fruit de ce djihad al-nikah, cette sorte de prostitution aux accents religieux.
Quel sera le sort de ces nouveau-nés, dans un contexte social où les mères célibataires sont durement stigmatisées ? A ce sujet, Lina Ben Mhenni, blogueuse engagée, a interpellé la ministre de la Femme, Sihem Badi, par l’intermédiaire de Facebook : « Quel sera votre programme pour les encadrer et pour sauver leurs enfants ? »
« Faudrait-il les jeter à la mer ? »
Lina questionne également Souad Abderrahim, l’élue du parti Ennahda à l’Assemblée nationale constituante, qui s’était illustrée en novembre 2011 en affirmant que « les mères célibataires ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits ». Pour rappel, Mme Abderrahim n’avait pas hésité à déclarer que ces filles mères constituaient « une infamie pour la société tunisienne ».
Ben Mhenni apostrophe la députée et lui demande s’il convient de qualifier ces jeunes femmes de retour de Syrie de « mères célibataires », dans la mesure où il s’agit de « moudjahidates » ? Lina martèle : « Faudrait-il les honorer, les encadrer, et protéger leurs enfants, ou les jeter à la mer ? »
Des questions d’une brûlante actualité, qui soulèvent un pan du voile sacré qui tend à les escamoter. Comble du paradoxe, ce seront les fatwas de cheikhs salafistes, appelant au djihad al-nikah, qui permet des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, qui mettront cette fois-ci sur le tapis un sujet de société considéré comme un tabou. Même si, selon les chiffres divulgués en 2010 par des associations de protection de l’enfance, pas moins de quatre bébés naissent chaque jour, en Tunisie, hors du cadre du mariage. Et il aura donc fallu attendre le retour des « djihadistes sexuelles », pour exhumer le sujet. Provoquera-t-il une nouvelle fois l’opprobre des extrémistes religieux alors qu’ils sont pour le moins coupables de complicité ? » (Fin de citation ).
Courrier international aurait tout aussi bien pu reprendre l’article paru dans « Algérie-focus », que l’on peut lire sur le site de:
X0NBTVBBSUdOIiwidWlkIjoiMGFjYWIwNzRkNmI5NDI4NjkzNTc3MTEwZSJ9
Pardon si l’adresse du site est un peu longue, mais la lecture de l’article vaut le détour….
Dans tous les articles parcourus, je n’ai trouvé aucune précision sur un point important, soulevé par toutes celles qui revendiquent par le port du voile, leur appartenance à un islam de combat: ces jeunes vierges qui chez nous protègent leur pureté du regard concupiscent de l’homme occidental en s’abritant derrière un voile, sont elles tenues de « baisser les voiles » lorsqu’elles sont livrées aux appétits « naturels » des combattants du Djihad ????
Mystère.
Eternel mystère de la femme « musulmane »qui fait tant « rêver » les « zozos »…. ???