Ras-le-bol.


Violences à Paris après la défaite de l’Algérie

LEMONDE.FR avec AFP | 23.06.10 | 20h48  •  Mis à jour le 23.06.10 | 22h35

« Des incidents « brefs mais graves », selon un policier, ont éclaté mercredi 23 juin autour du stade Charléty, dans le 13e arrondissement de Paris, après la défaite de l’Algérie face aux Etats-Unis (0-1) à laquelle des spectateurs ont assisté sur un écran géant installé dans le stade. Une vingtaine de voitures ont été renversées ou brûlées, notamment rue Cacheux, et des vitrines brisées, tandis que d’autres violences ont éclaté près de la Cité universitaire, à proximité. »

La France fait une fois de plus les frais des « frustrations » algériennes.

Car bien entendu, si l’Algérie a été éliminée du Mondial , à la suite de sa défaite devant les Etats Unis, c’est la conséquence des discriminations dont souffrent ces jeunes gens, qui ne quittent les réserves dans lesquelles la République les a parqués, que pour s’illustrer dans d’héroïques exploits ( un peu comme les indiens des westerns de notre jeunesse ) dont le caractère répétitif, pour ne pas dire systématique, commence à fatiguer sérieusement les Français.

Après cela, il y aura encore et toujours quelques belles âmes pour expliquer, voire justifier ces exploits, et s’étonner de voir s’exprimer un ras-le-bol grandissant dans l’opinion, imputant cette évolution à « la montée d’un racisme en cours de banalisation »……

Ces actes sont d’autant plus stupides que l’on n’a cessé de nous expliquer, tout au long de ce Mondial, et des exploits de l’équipe algérienne, que la majeure partie de joueurs qui constituaient cette sélection, était des Français, ayant la double nationalité franco-algérienne, formés en France, et jouant pour la majorité d’entre eux, dans des clubs français.

On est saisi d’effroi à l’idée que, si l’équipe de France ne s’était pas ridiculisée (hypothèse d’école ) et  avait franchi le premier tour, de même que l’Algérie, un match aurait pu opposer les deux équipes.

 L’expérience nous a montré que si la France avait battu l’Algérie ( hypothèse d’école) le nombre de voitures brûlées aurait pu être proportionnel au nombre de buts encaissés par les Algériens.

 Dans le cas inverse, où l’Algérie aurait battu la France, on peut par un calcul mathématique assez simple, évaluer le nombre de drapeaux français arrachés des frontons des Mairies, et brûlés sur la place publique. 

Mafieux, sous le maillot « bleu ».


Au moment où s’élèvent les premiers contre-feux pour tenter  d’évacuer l’explication « ethnique »du malaise qui a conduit au désastre annoncé, sous le regard complaisant de Domenech, pour qui « diviser, c’est régner », reportez-vous à l’information distillée par le « NouvelObs.fr ».

http://tempsreel.nouvelobs.com/dossier/foot-le-mondial-2010/20100623.OBS6014/info-obs-dimanche-les-bleus-ont-failli-en-venir-aux-mains.html

C’est une excellente illustration de la manière dont ce groupe a fonctionné, sous « la botte » de quelques joueurs appliquant à leurs camarades, les méthodes d’intimidation, allant jusqu’aux menaces physiques, inspirées du fonctionnement des « bandes » décrit dans un de mes précédents billets….

« Ce jour-là, les joueurs ont refusé de s’entraîner pour protester contre l’exclusion du groupe de Nicolas Anelka. Ils sont donc remontés dans le bus.

Et c’est là que les choses ont dégénéré: dans le bus de la « prise d’otages », le ton est vite monté entre certains joueurs emmenés par Hugo Lloris, Bacary Sagna et Yoann Gourcuff, qui ont voulu descendre et retourner à l’entraînement, et les cadres de l’équipe, Franck Ribéry, Eric Abidal et Patrice Evra, qui les en ont empêchés. Ces derniers ont même menacé physiquement les premiers et le tout a failli tourner à la bagarre générale.

Finalement, les cadres ont obtenu gain de cause, ce qui a donné lieu au communiqué surréaliste lu par Raymond Domenech: « Tous les joueurs de l’équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération Française de Football d’exclure Nicolas Anelka ». « En conséquence, et pour marquer leur opposition à l’attitude adoptée par les plus hautes instances, l’ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd’hui ».

Ajoutons à cela, que Domenech a été prié, par les mêmes, de descendre du car et de rentrer à l’hôtel par d’autres moyens…..

Les révélations n’en sont qu’à leurs débuts après la défaite des » bleus », et leurs supporters n’ont pas fini d’en apprendre ….sur les moeurs de ces « milliardaires des banlieues »…..

 Mais il faut être prudents. Car ils ne sont pas tous à « mettre dans le même sac ».