Islamophobie ??? Non!!!. Christianophobie ??? Oui!!!.


Dhimmis en terre d’Islam.

(Soumettez-vous, mais restez dignes…)

Alors qu’en France, la meute « généreuse » des « dhimmis » islamophiles de tous poils, défenseurs d’une liberté religieuse univoque, complices d’un détournement systématique de la laïcité, nous les gonfle-( les oreilles, bien sûr !!!)-, avec ses trépignements d’indignation contre les déclarations de ceux qui vitupérent contre les prières collectives de musulmans s’appropriant plusieurs fois par jour la chaussée dans certaines villes de France, je termine la lecture d’un article publié dans le numéro 2407-2408 du Nouvel Observateur du 23 décembre au 5 Janvier 2010 (sic!!!).Je pense que l’horloge de l’imprimeur du NouvelObs retardait d’un an !!!

Cet article, sous la signature de Jean-Paul Mari décrit de façon documentée, la situation de « Ces Chrétiens que l’on persécute » ( c’est le titre de l’article ), en Irak, en Egypte, en Turquie, en Algérie, en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Afghanistan, etc… et d’une manière générale en « Islamistan ».

Le Nouvel Observateur n’est pas, que je sache, un magazine d’extrême-droite.

Et pourtant….L’auteur de cet article décrit, mieux que quiconque, la situation de ces 20 millions de chrétiens qui vivent dans ces pays d’Orient, d’Asie, ou d’Afrique.

Humiliés, harcelés, parfois massacrés, presque toujours condamnés et poussés à l’exil, ces Chrétiens sont en voie de disparition sous la pression des fondamentalismes musulmans, mais pas seulement, car il s’y ajoute la pression sournoise et quotidienne de la rue, celles du voisinage, et même, celle des « amis »….

Je cite (extraits):

 » Imaginez une terre où un homme n’aurait pas le droit de prier son Dieu, ni de transporter sur lui des textes religieux, où ses voisins d’immeuble cracheraient au passage de sa femme, où personne ne lui dirait bonjour,détournant le regard, refusant de partager le même robinet d’eau potable, une eau « souillée » par l’intouchable.

Un homme qui devrait s’abstenir de boire, de manger et de fumer quand les autres jeûnent, de prier à voix haute et devrait se battre des années pour espérer l’autorisation de construire un lieu de culte.

 Son nom et sa confession suffiraient à l’écarter de la fonction publique et il n’aurait pas le droit d’enseigner la langue du pays, d’entrer dans la police ou l’armée, de devenir doyen de faculté, ambassadeur ou ministre.

Imaginez des familles entières obligées de se cacher pour assister à l’office, tremblant à l’idée qu’un commando terroriste interrompe la cérémonie, massacre indifféremment hommes, femmes, enfants à coups de fusils d’assaut et de grenades. Des croyants installés depuis deux mille ans sur leur terre, qui se feraient régulièrement insulter, humilier, suspecter, traiter d’étrangers, d’espions, de traîtres à leur pays. Imaginez des populations entières forcées de choisir entre la conversion ou la mort. Et qui n’auraient plus comme issue, après trop de sang, trop de larmes et de désespoir, que le chemin de l’exil. Imaginez…..etc…. » ( Fin de citation).

Une terre de cauchemar, non ???

C’est pourtant dans des pays semblables, entre l’Orient et l’Asie, et en Afrique, que vivent ainsi, vingt millions de Chrétiens.

En terre d’Islam !!!! QUOI !!! 

Si ce n’est pas de la « chrstianophobie », cela s’appelle comment ???

Les « traitements » infligés aux musulmans, en Europe, n’ont pas grand chose à voir avec ce que le « Nouvel Observateur » nous décrit.

Et pourtant !!!Il ne se passe pas un jour sans que l’on entende , ici ou là, les vociférations de ceux qui dénoncent avec l’aide des médias complaisants,  les manifestations d’islamophobie « présumée » dont sont victimes les musulmans qui viennent « à la soupe »et qui ont reçu,chez nous, une hospitalité, dont ils nous remercient en crachant dans la soupière, et qui, pourtant, n’ont pas la légitimité des Chrétiens d’Orient qui vivent sur ces terres saintes depuis plus de deux mille ans, et qui étaient là-bas, chez eux, bien avant l’invasion arabe.

Nous devons revendiquer la « réciprocité », dans ce domaine. Que les Chrétiens soient mieux tolérés que des « dhimmis » en terre d’Islam, et les musulmans d’Europe devraient être à la tête de ce combat. 

Dans le cas contraire, que les musulmans qui veulent vivre en Europe, se contentent, eux aussi, d’être traités comme des « sous-dhimmis ».

En silence.

Yade quoi s’étonner ???


Née à Dakar d’un couple d’enseignants proches de Léopold Sédar Senghor, Rama Yade est arrivée en France à l’âge de 11 ans. Elle est diplômée de Sciences Po, administratrice du Sénat, avant d’apparaître pour la première fois sous les projecteurs le jour de l’investiture de Nicolas Sarkozy comme candidat UMP à l’élection présidentielle en janvier 2007.

Battue aux municipales à Colombes en 2008, Rama Yade a tenu tête à deux reprises au chef de l’Etat et à l’UMP en refusant de se présenter aux élections européennes en 2009, puis en choisissant de se présenter dans les Hauts-de-Seine et non dans le Val-d’Oise aux régionales de 2010.

Elle a « tenu tête au Chef de l’Etat ». Un fait d’armes qui frise l’héroïsme, non ???

A part cela, elle s’est illustrée dans deux ou trois déclarations dont le caractère « tonitruant » a été fortement amplifié par des médias en quête permanente de nouvelles figures « people », la plus célèbre de ces déclarations ayant été prononcée à l’occasion de la venue aussi théâtrale qu’incongrue de Khadafi à Paris.

En dehors de cela, qu’a-t-elle à mettre à son actif, en tant que Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, puis aux Sports ????

Rien.

Cela ne l’a pas empêchée de figurer, pendant de long mois, en tête de tous les sondages sur la popularité du personnel politique auprès des Français. Un peu comme pour l’extrême popularité de personnages comme Zidane, Yannick Noah, ou Mimie Mathy, ou encore Dany Boon, je me suis toujours interrogé sur la valeur de ces sondages…..

Non pas que les « personnalités » citées ci-dessus soient antipathiques, mais tout de même…n’y a-t-il pas dans notre pays d’autres figures à offrir à l’adoration factice du peuple, que celles-ci ???? En cherchant bien….

En tout cas, grâce à sa belle frimousse de sénégalaise autant qu’en vertu de la notoriété de ses performances dans les sondages, Rama Yade a acquis un statut « d’icône de la diversité », qui lui a permis de jouer, avec succès, les « capricieuses ridicules » après son éviction du gouvernement.

 

Et à force de déclarations vaguement critiques ou menaçantes vis à vis de ceux qui l’ont portée au pinacle, elle vient d’obtenir, bien plus qu’un statut médiatique, un vrai statut parmi ceux qui détiennent de hautes fonctions dans cette République de plus en plus bananière.

Rama Yade vient d’être nommée Ambassadrice de la France auprès de l’UNESCO.

Rien que cela !!!

Yade quoi s‘étonner, non ???? 

En attendant Godot….


Je vous souhaite à tous, un

Dans la célèbre pièce de Samuel Becket deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, dans un non-lieu à la tombée de la nuit pour attendre « Godot ». Cet homme – qui ne viendra jamais – leur a promis qu’il viendrait au rendez-vous ; sans qu’on sache précisément ce qu’il est censé leur apporter, il représente un espoir de changement. En l’attendant, les deux amis tentent de trouver des occupations, des « distractions » pour que le temps passe.( Tempus Fugit….)

La Bombe.


C’est une bombe à retardement. Mais la mèche est allumée, et elle brûle, lentement….

Car on ne pourra pas continuer indéfiniment à compter sur la fausse alternance « droite-gauche » pour que ça change.

Ni à occulter les menaces qui pèsent sur l’avenir de nos enfants : un endettement colossal provoqué par un « modèle social » dont le coût est devenu exorbitant, une immigration massive et mal contrôlée, un code de la nationalité inadapté, une délinquance en constante augmentation, une démographie qui conduit au déclin, l’absence d’une vraie politique familiale inspirée par la volonté de freiner ce déclin démographique, l’effondrement de nos valeurs accéléré par le « métissage », par l’échec de « l’intégration », et par la déliquescence de notre système éducatif, le chômage des jeunes et celui des seniors, l’absence d’une vraie politique de réindustrialisation, des délocalisations qui ne peuvent que continuer à s’amplifier, l’islamisation rampante de pans entiers de notre société , des élites aveuglées, pétrifiées comme la souris face au serpent, devant la poussée d’un communautarisme musulman arrogant et dominateur, et surtout, la montée d’une sourde colère dans une partie du peuple, qui se sent méprisé, mais qui garde les yeux ouverts  et que l’on ne réussit pas à museler, malgré la pression constante qui s’exerce sur ceux qui refusent de se laisser enfermer dans la nouvelle « langue de bois » d’un discours prétendument « correct politiquement ».

Histoire andalouse.


 L’histoire se passe en Andalousie, vous savez, cette province d’Espagne, qui fut, sous la domination musulmane, un modèle de raffinement, de tolérance et de civilisation, que l’on nous assène chaque fois que l’on veut nous faire avaler la couleuvre de « l’Islam tolérant ».

 Recommandation, donc aux professeurs dans nos banlieues.

Eviter d’aborder les sujets qui évoquent un élément important de notre gastronomie: la charcuterie. Parler de jambons, de saucissons, et bien pire, de cochon, peut froisser la sensibilité de certains élèves…..

Par contre il est permis de parler de mouton !!! il est même autorisé de traiter, en sciences naturelles, de la méthode « hallal » pour égorger « la bête ».  

 

Mosquées. De qui se moque-t-on ???


A la suite de mon récent billet à propos du « populisme » sur lequel, avec habileté, Marine Le Pen surfe actuellement, et vient de se payer un petit succès médiatique en dénonçant les rues barrées dans plusieurs villes de France par des musulmans qui sacrifient, cinq fois par jour, au rite de la prière collective, j’ai reçu plusieurs commentaires de lecteurs « compréhensifs et tolérants », qui considèrent que ces prières sur la voie publique n’auraient pas lieu si les musulmans disposaient de mosquées leur permettant de pratiquer leur culte dans des conditions normales.

La petite vidéo qui suit, démontre qu’en silence, et avec la complicité active des élus de droite comme de gauche, obéissant, pour certains, à des motivation clientélistes, et pour d’autres à des sentiments « islamophiles »,  le nombre des mosquées n’en finit pas d’augmenter.

Au point qu’il faudra sans doute, un jour s’interroger: n’ya-t-il pas assez de mosquées en France, ou avons-nous trop de musulmans ???

http://www.youtube.com/watch?v=fA2YsjKlmAAature=player_embedded

Les mosquées que nous montre ce document, sans être des « cathédrales », sont loin d’être des constructions modestes. Et la France figure sans doute, au premier rang des nations musulmanes d’Europe, par le nombre de ses mosquées.

Si nos politiciens, par inconscience, par faiblesse, ou pour obéir à de médiocres calculs électoraux vont de concessions en concessions vis à vis d’une religion pour qui la laïcité est une coquetterie d’occidentaux naïfs, le peuple, lui s’en rend compte.

Pour ceux qui ont un semblant de culture historique parmi le bon peuple, les complaisances que rencontrent les provocations et les excès d’une partie de la communauté musulmane ont un léger parfum de « collaborationnisme ». 

Face à ces attitudes de complaisance, faussement naïves, il n’est pas inutile de rappeler que pendant la dernière guerre,  la plupart des « collaborationnistes » de la première heure venaient en grande majorité de la gauche : Déat, Doriot, Luchaire, Laval, Drieu, (et même le papa de Lionel, Robert Jospin, sans parler de Mitterrand bien sûr, la liste est trop longue.

A travers le livre de Simon Epstein  » Un paradoxe français: antiracistes dans la collaboration, antisémites dans la Résistance » on retrouve les itinéraires croisés de « progressistes », « antiracistes » qui à partir d’un certain moment, versèrent dans la collaboration par pacifisme ( on se souvient du « pacifisme bêlant » de certains Ministres), ou par antisémitisme comme Jacques Doriot .

Au contraire de ceux qui, en sens inverse, sont passés d’une Droite nationaliste revendiquée,  à la Résistance, tels Pierre de Bénouville, Honoré d’Estienne d’Orves… et combien d’autres anonymes parmi lesquels un Hélie de Saint Marc, ce héros, indignement traité par le pouvoir gaulliste,  dont  je  recommande, au passage, le petit livre de souvenirs (Toute une vie ou Paroles d’Hélie de Saint Marc écrit en collaboration avec Laurent Beccaria) .

L’angélisme et le pacifisme ont toujours trouvé refuge en France, habitant de « beaux esprits », habitués à regarder de haut tout ceux qui, ne pensant pas comme eux, dégagent un parfum « nauséabond ».


Mais, dans le cas qui nous occupe, les « angélistes » « n’iront pas tous au paradis »pour une raison simple: le Coran ne reconnaît pas les anges qui sont une pure construction intellectuelle de « mécréants »….

Quand aux « populistes », ils s’expriment, de façon non équivoque, dans un sondage proposé récemment par « le quotidien de référence », Le Monde:

Sondage

Sur la question de la prière des musulmans en France, laquelle de ces trois façons de voir faut-il privilégier selon vous: 

La construction de mosquées :25.4 %
La transformation de lieux clos (grandes salles par exemple) en lieux de prière :23.7 %
L’interdiction absolue de prières collectives dans la rue :48.2 %
Sans opinion :2.6 %

Sans commentaire ????

Le combat.


Les affaires judiciaires de ces derniers jours mettent en évidence l’éternel combat, qui, au sein de la République sépare la Droite de la Gauche. Ce combat approche du paroxysme.

En effet, depuis toujours, la Droite est le Parti de l’Ordre.

Celui des citoyens qui sont attachés au respect rigoureux de la Loi. Celui des citoyens qui font confiance à la Police pour faire respecter l’ordre.

Celui des citoyens qui souffrent lorsque des policiers trahissent les valeurs de la République en se livrant à des actes indignes de la haute mission de protection des citoyens qui est la leur, mais qui souffrent tout autant lorsque ceux-ci sont accusés injustement de faire usage de la force pour faire respecter l’ordre face à des enragés, ou lorsque face à des voyous qui les provoquent ostensiblement ils réagissent avec maladresse et commettent des « bavures ».

Depuis toujours la Gauche veut être le Parti de la Justice.

Celui des citoyens qui font confiance aux juges pour appliquer la Loi. Et qui acceptent avec indulgence des décisions de justice parfois surprenantes, sachant que dans un Etat de Droit, il existe toujours un recours contre un jugement considéré comme inéquitable. 

Des citoyens qui sont prêts à fermer les yeux lorsque, de façon manifeste, un jugement semble bien plus motivé par des considérations idéologiques que par un souci d’équité et de respect envers la douleur des victimes. La Gauche, confiante dans un corps judiciaire qui penche volontiers de son côté pousse à la « judiciarisation » des problèmes de société. 

L’actualité d’un certain nombre d’affaires, celle des policiers falsificateurs de procès-verbaux lourdement condamnés par les juges, celles de policiers furieux de se voir narguer, par des voyous qu’ils ont eu du mal à inculper, deux jours après être passées en jugement, la multiplication des affaires de libérations anticipées ayant donné lieu à de tragiques de récidives, les prises de positions ministérielles partisanes, ont enflammé les relations entre la Police et la Justice.

Le combat entre l’ordre et la justice est en train de devenir l’un des enjeux de la prochaine élection présidentielle….De son issue dépendra, en partie l’issue de cette élection.

A moins que n’émerge dans le peuple, l’exigence simultanée de la Justice et de l’Ordre. Car pour les Républicains, ce n’est pas l’une ou l’autre mais les deux  qui sont nécessaires, car l’Ordre est inséparable de la Justice et vis et versa.

Car il n’y a pas de Justice où règne le désordre.

Et là où règne l’injustice le désordre s’installe, sans bruit…..

Post-Scriptum: 

Un article paru dans « Valeurs Actuelles », sous la signature de François d’Orcival montre que ce » combat » ne fait que commencer.

Tout comme l’auteur de cet article, je me pose la question: à quoi jouent les Juges ???

http://www.valeursactuelles.com/notre-opinion/notre-opinion/provocations20101216.html  

Cent mille !!!


Un évènement s’est produit, dans la nuit du 14 au Décembre sur mon blog : le chiffre des 100.000 visiteurs a été dépassé !!!!

Je suis, chaque jour surpris de constater l’intérêt que suscitent mes humeurs, mes coups de gueule, inspirés le plus souvent par l’actualité, par la manière dont les médias en rendent compte, par les inerties, ou les réactions d’un monde politique dont la crédibilité s’effrite au fil du temps, érodée par la crise, certes, mais aussi par sa routine, par la pusillanimité de ses comportements et son éloignement des préoccupations du peuple.

Curieusement, celui de mes billets qui a reçu le plus grand nombre de visites ( 7043 à ce jour) c’est celui que j’ai commis sur Jamel Debbouzze !!!https://berdepas.wordpress.com/2010/05/30/jamel-debbouze/

 Les « consultants » de ce billet, qui sont d’un peu partout, se connectent souvent à partir de sites situés dans le Maghreb. Ils ne doivent pas être déçus de cette caricature de leur idole…..

Mais les 537 articles ( à ce jour ) de ce blog, qui ont suscité 1357 commentaires, ne se contentent pas d’ironiser sur des humoristes plus habitués à ridiculiser les autres qu’à rire d’eux-même.

 Si mes billets contribuent à un peu de bonne humeur, tout en traitant, au second degré de sujets parfois sérieux, je m’en réjouis.

En outre, je persiste et signe !!!

Angélisme ou aveuglement….


  » La mise à l’écart des perturbateurs scolaires est inefficace ».

Lemonde.fr de ce soir, publie la transcription d’un « chat » dont l’intitulé en dit long sur le degré d’angélisme complaisant de ceux qui ont en charge les problèmes de délinquance scolaire.

Dans ce chat, Maria Ines, éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse, prône la suspension des établissements de réinsertion scolaire, expérimentés depuis cette rentrée.

Quelques extraits de ces échanges donnent un aperçu du gouffre qui sépare la perception des problèmes engendrés par ces « perturbateurs » par les « éducateurs » et celle des parents des « bons élèves » confrontés à la cohabitation entre ceux qui sont souvent de la « graine de voyou » et ceux qui vont en classe pour s’instruire et travailler à se faire une place dans la » société »

Pol : Qu’appelle-t-on précisément des élèves « perturbateurs » ? Comment sont-ils « gérés » en général par les proviseurs et principaux de lycée et collège ?

Maria Ines : Cette appellation recouvre plusieurs situations. Chacun de ces élèves a des difficultés différentes. Ce sont les élèves qui font des bêtises en classe, empêchent qu’une classe tourne bien, perturbent la vie scolaire en général. Mais on ne peut pas mettre tous les « perturbateurs » dans le même sac.

 Quelles sont les raisons du décrochement ?

Les raisons du décrochement sont différentes, là aussi. Mais il y a des choses qui les rassemblent : en général, ce sont des situations familiales très dégradées – séparation des parents, père au chômage, alcoolisme.

Quand un élève décroche, cela veut dire que les parents sont trop démunis pour le stimuler. Mais les problèmes familiaux sont différents pour chacun, il faut donc trouver des solutions différentes, voir comment on peut aider les parents.

Rivalpo : Comment redonner le goût des études à des jeunes qui ont totalement rejeté le système scolaire et qui sont à la limite de la désocialisation?

On redonne le goût de l’école à un jeune en difficulté en essayant de comprendre précisément quels sont ses problèmes. Qu’est-ce qui le fait souffrir ? Qu’est-ce qui fait qu’il n’a pas envie d’aller à l’école ?

En général, ils ont un profond sentiment d’insécurité, ils ont peur de ne pas réussir. Pour leur redonner confiance, il faut d’abord comprendre ce qui se passe et mettre en place tout un accompagnement social et éducatif qui aide les parents et redonne confiance aux jeunes en essayant de déceler ses qualités, afin de faire émerger ce qu’il a en lui de meilleur.

Même les élèves les plus en difficulté ont quelque chose de bien en eux. Il faut aller le chercher. Il faut pour cela des professionnels qui ont un intérêt pour ces jeunes, de façon à mettre de côté provisoirement ce qu’ils font de mal.

Petit à petit, on arrive à ce que ces jeunes reprennent confiance en eux et retrouvent le goût d’aller à l’école. Même si ces jeunes font des bêtises, ils aimeraient être comme les autres mais n’y arrivent pas à cause d’une souffrance psychologique très forte.

Manola : Que pensez-vous des établissements de réinsertion scolaire voulus par Nicolas Sarkozy au printemps et dont une dizaine a ouvert depuis cette rentrée ? Ne constituent-ils pas un recul plutôt qu’une avancée ?

C’est un véritable recul. Je crois vraiment qu’il faut trouver des solutions pour ces jeunes. Ils se font du mal et en font aux autres. Ces établissements ont été annoncés au printemps. Le président a fait un discours disant qu’il fallait écarter du milieu scolaire ces jeunes qui perturbent l’école et dont personne ne veut et créer des établissements spécialisés pour eux.

Quelques mois après, il a donné l’injonction à l’éducation nationale de créer ces internats. Ce discours voulait dire qu’il fallait les séparer radicalement des autres jeunes. Donc, c’est parti sur de mauvais rails. Car s’il faut trouver des solutions adaptées pour ces jeunes, la séparation radicale du système scolaire et des autres élèves n’est pas la bonne solution.

Ni les enseignants ni les travailleurs sociaux n’ont été consultés. Il a fallu, en quelques mois, que les professionnels puissent imaginer quelque chose qui ait un peu de sens pour ces élèves, mais à l’intérieur d’une demande politique qui, dès le départ, hypothéquait les chances de réussite de ces établissements. En effet, il fallait séparer ces élèves des autres, et de plus, les mettre ensemble.

Les professionnels – enseignants et travailleurs sociaux – savent que quand on sépare ces jeunes de leur famille, de leur quartier, et qu’on les met tous ensemble, les choses deviennent explosives, car ils endossent l’étiquette de perturbateurs.

Rivalpo : N’est-il pas un peu utopique de vouloir mettre ensemble des élèves en décrochage, parfois issus de quartiers où la violence est banalisée, avec des élèves considérés « normaux » ?

Encore une fois, on ne peut pas globaliser les choses. C’est une stigmatisation. Chacun de ces jeunes est différent. Je pense, et je parle d’expérience, que la meilleure chose pour ces jeunes est de les mélanger avec les autres. Il faut de la mixité. Sinon, ils endossent une étiquette négative, l’assument et peuvent aller très loin dans leur révolte.

Mais il faut les accompagner pour qu’ils arrêtent leurs « bêtises ». Je sais que ce qui est efficace pour ces jeunes, c’est ce qui va à l’encontre de la mise à l’écart.

Delly : N’est-il pas compréhensible que les élèves et les parents, inquiets pour l’avenir de leurs enfants, refusent de payer le prix de soucis sociaux et familiaux dont ils ne sont pas responsables et préfèrent donc que ces enfants très difficiles soient séparés des autres ?

Je comprends l’inquiétude des parents. Mais ce qu’il faudrait que les pouvoirs publics leur expliquent, c’est que la séparation de ces élèves des autres est inefficace. Pour rassurer ces parents, il faut qu’on trouve les bonnes solutions. Ces jeunes ont déjà un sentiment d’exclusion intérieur, à cause de leurs problèmes. Si on les exclut de tous les systèmes « normaux », ce sentiment d’exclusion va être plus fort, ils vont se révolter et être violents.

Parent délève : Pouvez-vous m’expliquer l’intérêt scolaire pour mes enfants de côtoyer des délinquants dans leurs classes ? Savez-vous quelle sera la reconnaissance de la société envers mes enfants pour avoir vécu des problèmes qu’une volonté politique leur aura imposés ?

Je comprends l’inquiétude des parents pour leurs enfants. Mais d’abord, l’effet pervers de toutes ces annonces et de tous ces programmes mis en place à la va-vite est là : les élèves perturbateurs peuvent être assimilés à des délinquants. Or ce n’est pas vrai. Il peut y avoir des jeunes qui ont commis des délits, mais les élèves perturbateurs ne sont pas tous des délinquants. S’ils l’étaient, ils seraient dans d’autres lieux.

D’autre part, des élèves qui ne perturbent pas peuvent commettre des délits. C’est donc toute une éducation à faire pour informer le public, pour ne pas qu’il y ait de tels amalgames. La jeunesse ne se divise pas aussi facilement entre les délinquants et les non-délinquants, entre les élèves normaux et les élèves pas normaux. Ce que j’aurais envie de dire avec beaucoup de force, car dans mon métier, je suis amenée à connaître ces jeunes, à rencontrer leur famille, c’est que tout le monde, toute la société, aurait à gagner à comprendre d’abord que ces jeunes, dont certains peuvent faire peur à certains moments, sont d’abord des jeunes en très, très grande souffrance.

Sidérant, non ??? 

On retrouve dans les réponses de cette « éducatrice »  les poncifs rémanents cultivés par une certaine gauche française qui croit (ou fait semblant de croire) que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », et que les « méchants » ne le sont pas vraiment, et que s’ils le sont c’est la « société » qui est coupable….

Ce gouffre, c’est aussi ce qui sépare ceux qui ont une perception « de droite » de ces phénomènes de ceux qui en ont une perception « de gauche ».

Cela me rappelle ce que nous enseignait ce bon professeur de philo du Lycée Bugeaud dont j’ai déjà évoqué le souvenir dans de précédents billets.

Alors que du haut de mes 16 ans, avec une vision de la « société » éloignée de tout à-priori politique ( je n’étais pas le seul dans ce cas, dans la classe de Math Elem), je lui posais une question qui le déconcertait, sur ce qui différencie la Droite de la Gauche, Mr Alavoine me répondit:

« Un homme de Gauche c’est quelqu’un qui croit, en héritier de Jean-Jacques Rousseau, que l’Homme est bon et que c’est la « Société » qui le corrompt, et qu’il est illusoire de vouloir bonifier l’homme sans « changer la société ». Alors qu’un homme de Droite, c’est quelqu’un qui pense que l’Homme est parfois mauvais et que c’est la « Société » qui a le devoir de le rendre bon, en l’obligeant à faire effort sur lui même pour se bonifier et à respecter la Loi.

Depuis, cela fait partie de mon credo.

On devrait obliger les « éducateurs » à lire, ou à relire « l’Emile ou l’Education » de Jean-Jacques Rousseau et en parallèle l »Esprit des Lois » de Montesquieu…..

Car, hélas, pour bien éduquer les autres, encore faut-il être « éduqué » soi-même….. 

Dhimmitude….


 

Chiens et sous-chiens

Source Wikipedia:

Un dhimmi est, selon le droit musulman, un non-musulman ayant conclu, avec les musulmans, un traité de reddition (dhimma) déterminant ses droits et devoirs.

Le terme dhimmi s’applique essentiellement aux « gens du livre » (Ahl al-kitâb), qui, dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l’acquittement d’un impôt de capitation (jizya), d’un impôt foncier (kharâj), d’une certaine incapacité juridique et du respect de certaines règles édictées dans un « pacte » conclu avec les autorités, se voient accorder une liberté de culte restreinte, une dispense de certaines obligations que les musulmans sont tenus de faire (comme l’aumône obligatoire zakât ou servir dans l’armée) ainsi que la garantie de sécurité pour leur personne et pour leurs biens. En échange, certaines contraintes sont imposées, comme l’interdiction de construire de nouveaux lieux de culte ou l’interdiction du prosélytisme. L’ensemble de ces règles théoriques sera mis en œuvre de façon plus ou moins stricte selon les périodes et les lieux.

Commentaire: Pour les pratiquants de l’Islam, les « gens du livre », c’est à dire les juifs et les chrétiens sont considérés comme des dhimmis. C’est sous cette forme là que le Coran conçoit la « liberté religieuse »….