Marseillaise…


Barcelone

En cette fin d’après-midi d’un Dimanche caniculaire, je jette un dernier coup d’oeil, sur la télévision, aux épreuves finales des Mondiaux de Natation.

La natation n’est pas mon sport favori.

Ce n’est pas une raison pour ne pas partager la joie, que dis-je, l’enthousiasme, de ces supporters français, venus à Barcelone, manifester leur soutien à cette sympathique équipe de France.

Le « figaro.fr » s’en fait l’interprète, et je ne saurais mieux dire:

« Des drapeaux français aux quatre coins de la piscine, des «Allez les Bleus» descendant des gradins et deux « Marseillaise ». Le Palau Sant Jordi avait des allures de stade de foot, tendance Parc des Princes ou Stade Vélodrome plus que Stade de France au niveau de l’ambiance, dimanche soir. Et les nageurs français étaient clairement à domicile. Bredouilles depuis deux jours, les Bleus ont puisé dans ce soutien la force d’aller chercher trois nouvelles médailles, dont deux en or, pour conclure en beauté leurs championnats du monde. «Quand il y a tous les gradins qui chantent la Marseillaise, ça donne du baume au cœur, ça donne de l’énergie», avouait Camille Lacourt, héros de la dernière soirée catalane avec ses deux titres mondiaux décrochés en une heure. D’abord sur 50 m dos, puis sur le relais 4×100 m 4 nages, traditionnellement chasse gardée des Américains, vainqueurs de 11 des 14 titres décernés avant cette année mais disqualifiés pour relais illicite. »( Fin de citation).

A la fin de cette retransmission, éteignant ma télévision, je ne puis m’empêcher de penser, après ces quelques minutes d’euphorie, que, vraiment, la France est désormais coupée en deux.

Il y a cette France-là, celle que je viens de voir, qui rit ou qui pleure avec ses sportifs de haut-niveau, les encourage, applaudit leurs victoires, les célèbre dans de vibrantes Marseillaises qui donnent « la chair de poule ».

Cette France de toujours, que ces sportifs, au sourire si sympathique, illustrent et représentent, avec une simplicité saine et chaleureuse, avec une fierté joyeuse d’avoir été capables de porter haut nos couleurs, tout en respectant « l’esprit sportif » et en rendant un hommage fraternel à leurs adversaires .

Et puis, il y a « l’autre France ».

Celle que l’on rencontre de plus en plus souvent, sur certains stades de foot, où des supporters, venus là bien plus pour saisir la moindre occasion de « foutre la m..de », insulter les arbitres, déclencher des bagarres d’une violence inouïe, que pour encourager des joueurs pour qui le sport qu’ils pratiquent n’est qu’un exutoire à leur violence naturelle, et chez qui le résultat sportif est moins important que l’affrontement d’un « ennemi »de quartier : pour sauver leur « honneur », ces « primates » du Sport doivent absolument « niquer la mère » de l’adversaire…..

Plus rien à voir avec le Sport. 

Sur ces stades-là, on ne chante jamais « la Marseillaise ».

On la siffle.

Olympisme.


Les Jeux de Londres viennent de s’achever.

Nous étions encore sous le coup des désillusions causées par le spectacle désolant que nous avaient infligé des footballeurs « honorés » par une sélection nationale lors  de la Coupe du monde, puis de la Coupe d’Europe de football, et qui s’étaient comportés d’une manière indigne, incapables de respecter les couleurs qu’ils portaient, en ayant « tout donné » pour atteindre le but qui leur était fixé.

 « L’esprit sportif » c’est ce qui provoque cet élan qui permet à des champions, dans les grandes occasions,  de se « sublimer », et de « se dépasser ».

Les Français qui aiment le sport,  ne reprochaient pas à ces « footballeurs »d’avoir connu une défaite pardonnable devant  des équipes européennes qui appartiennent au « gratin » de ce sport.

Le reproche, depuis l’épisode européen – qui suivait celui encore plus déplorable de « l’autocar »lors du Mondial en Afrique du Sud-, s’est transformé en un profond ressentiment.

Ce ressentiment se nourrit essentiellement du comportement de quelques joueurs, sur leur dilettantisme prétentieux, leur grossièreté provocante, et sur la manifestation, chez certains, d’un égo surdimensionné, révélateur des effets néfastes de l’argent, lorsqu’il se déverse trop abondamment chez des « jeunes surmédiatisés » et en déficit d’éducation. 

 Ainsi Alain Feinkelkraut a pu enfin se défouler dans « Causeur », en exprimant ce que beaucoup de Français pensent tout haut et disent tout bas. Je le cite:

« Face à des comportements aussi bêtement égoïstes et inspirés par une idée aussi primaire du respect, face également au refus ostensible de certains joueurs de chanter La Marseillaise et à cette manie qu’ils ont de ne jamais se séparer de leur casque MP3, je ne me sens pas plus philosophe qu’un autre, je partage l’écœurement d’une majorité de Français. Je suis comme tout le monde : j’attends autre chose de ceux qui ont l’honneur de représenter la nation, je déteste cette équipe de France parce qu’elle est, à quelques valeureuses exceptions près, détestable. On espérait qu’elle allait enfin descendre du bus de Knysna : elle a juste fait monter de nouveaux passagers« .(Fin de citation).

Les Jeux de Londres viennent de mettre sous la lumière des médias, une nouvelle génération de sportifs: de jeunes nageurs, des judokas, des handballeurs, des basketteuses, des cyclistes, des kayakistes et j’oublie probablement d’autres disciplines. Des sportifs qui ne gagneront au mieux qu’une modeste prime et qui se donnent à fond pour le seul plaisir de participer, dans le pur esprit du baron de Coubertin.

Leur fraîcheur, leur spontanéité, leur combattivité nous ont inspiré une vraie sympathie si bien que nous avons partagé leurs decéptions, leurs tristesses et leurs chagrins, chaque fois que la défaite les a contraint à accepter la supériorité de leurs adversaires.

Nous étions tristes pour Camille Lacourt, après tant d’efforts si mal récompensés. Nous nous sommes réjouis pour Yannick Agnel, ce grand jeune homme qui a tout juste vingt ans, tout simple, aux propos si modestes que l’on a peine à imaginer qu’il venait dêtre sacré champion olympique.

A tel point que Yannick Agnel fait désormais figure de symbole. Symbole de « l’esprit sportif », du « mental » sain, le modèle de gendre idéal et bien élevé, au point d’avoir sérieusement énervé certains « journaleux ».

Car parmi nos  « journaleux », il en est qui ont un penchant naturel et une sorte d’attirance vers les « sportifs » qui singent les « bad boys », quasi analphabètes, et qui s’exhibent, suffisants,  mal rasés, les oreilles coincées entre deux écouteurs, et la casquette de travers.

Ces mêmes « journaleux » n’aiment guère les garçons bien élevés, et de surcroît, performants,  qui les irritent au plus haut point surtout quand ils se piquent, en outre, de culture littéraire. Ils sentent bien que chez ces jeunes-là, il y a de la graine de « bourges », et qu’il ne faudra pas compter sur eux pour aider les médias à véhiculer des idées « révolutionnaires »….

Ainsi, Marianne, en mal de tête de Turc, depuis que Sarkozy a disparu de la scène politique, est à la recherche de nouvelles cibles, de préférence chez les sportifs, plutôt que chez les « zintellectuels » de la gauche bobo dont cet hebdo veut être le porte-parole…

http://www.marianne2.fr/Les-JO-sont-termines-A-mort-le-sport-_a221517.html

http://www.marianne2.fr/Comment-Yannick-Agnel-a-vole-la-vedette-aux-footballeurs_a221339.html

Je cite Marianne: « Il lit Nabokov, fredonne Barbara avant de prendre le départ d’un 200 mètres nage libre et il est double médaillé olympique. La presse nationale s’est entichée du nageur Yannick Agnel qui, même s’il n’a pas remporté le 100 mètres, épreuve reine de sa discipline, est devenu le héros des pages sportives du Monde, de Libération ou du Figaro. A 20 ans, le nîmois des bassins a déjà fait la une de tous les journaux. Quelques mois après l’échec moral – et sportif – de l’équipe de France de football à l’Euro, la natation française est devenue la bouteille d’oxygène – un comble – des analystes soucieux de faire le récit de champions, grands et sympathiques, cultivés et polis. »(Fin de citation)

Une manière de nous dire, en creux, que les médias cités ont été injustement sévères à l’égard de sportifs moins cultivés et moins polis….

Marianne poursuit: 

« Yannick Agnel est celui qu’il fallait au sport français. Bien élevé, il l’est assurément. Lorsqu’il descend de son podium, après avoir remporté sa finale du 200 mètres, il s’excuse auprès de Nelson Monfort d’avoir « encore quelques trémolos dans la voix après avoir chanté la Marseillaise ». Lorsqu’il échoue– d’un bras – au pied du podium olympique sur 100 mètres, il rend hommage à ses concurrents valeureux et prend son insuccès avec légèreté, sans gravité, « qui est le bonheur des imbéciles » comme le rappelle parfois Agnel et tel que l’écrivait Montesquieu. Les références littéraires de ce dandy en maillot de bain et au visage d’enfant ont souvent étonné sur les plateaux de Stade 2, dans les colonnes de L’Equipe. »(Fin de citation).

Tout le contraire de certains de nos footballeurs, évidemment. Pas tous, car il y a quelque chose de Agnel chez un Hugo Lloris, par exemple….

Le Figaro en rajoute une couche:

« Car ici sont aussi les raisons du phénomène journalistique qu’est devenu le nageur. Il y a quelques semaines, trois joueurs de l’équipe de France de football étaient sanctionnés par leur fédération. Pendant le dernier championnat d’Europe, ils avaient insulté journalistes, arbitres et entraineurs. Le contraste entre les footballeurs, dont l’ensemble de la presse brocarde la non exemplarité depuis des années, et l’élève consciencieux et réfléchi qu’est Agnel a mis les journalistes en émoi. « (Fin de citation).

Il n’est pas douteux que la parenthèse olympique laissera des traces dans notre « imaginaire collectif », dans notre perception du sport de haut niveau, et celle du comportement de ceux qui le pratiquent.

Bonne chance et bon vent à tous ces sportifs que nous ont révélés les Olympiades de Londres. Qu’ils aient été victorieux et couronnés, ou vaincus et sans médaille, notre sympathie, et notre respect les accompagne qu’il soient « sous-chiens », qu’ils soient « blacks » ou qu’ils soient « beurs »!!!

Ils ont mérité l’affection des Français, car ils ont redoré le blason d’une France sportive, courageuse, et qui se bat. Or, les sportifs, – cela fait partie de leurs qualités humaines et leur sensibilité -, ont besoin de se savoir aimés, pour endurer de durs sacrifices, sans lesquels le talent n’est rien.

Blanc 1, Médiapart 0.


Equipe de France « espoirs »….

 L’offensive de Médiapart contre la Fédération Française de Football, et à travers elle, contre le sélectionneur Laurent Blanc, a fait long feu. 

 La question qui était soulevée au cours de la fameuse réunion organisée à la Direction Technique Nationale était celle des « binationaux », c’est à dire, celle des « jeunes » africains ou maghrébins appartenant à des pays « dont on ne perd jamais la nationalité » , -j’ai déjà abordé ce sujet dans un billet précédent (1 )-, et qui une fois formés à grands frais en France, choisissent de faire profiter leur « pays d’origine » de leur talent.

Le seul fait de soulever cette question a été considéré par ceux qui alimentent la « paranoïa » anti-raciste ambiante comme une preuve de « racisme »pur. 

Au nom de « l’esprit universaliste de la République française » certains jugent qu’il « a toujours été dans notre tradition de former des joueurs pour d’autres pays. Cela participe au rayonnement de notre école de formation. »

Médiapart a focalisé l’objet de cette discussion sur les aspects évoqués ci-dessus.

Or l’analyse « non-orientée » du contenu de cette discussion montre que le véritable objet des échanges contestés concernait le style de  jeu et le profil des joueurs qui lui aussi, suscite la polémique. « On ne veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, a dit Laurent Blanc selon Mediapart, mais faire en sorte que les pôles espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d’autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes. […] On a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs : grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les Blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. » Et Mombaerts d’enchaîner : « Laurent, le phénomène que tu évoques, c’est tellement ancré chez nous que les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles espoirs, les clubs pros me les laissent sur les bras. Ils ne les prennent pas, même si c’est des bons joueurs ! »

Depuis, le sélectionneur a reconnu qu’il avait fait preuve de maladresse : « Que certains termes employés au cours d’une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l’admets, et si, pour ce qui me concerne, j’ai heurté certaines sensibilités, je m’en excuse. » Il a abondamment expliqué que son analyse procédait « de critères footballistiques et pas ethniques » : on a, selon lui, « trop privilégié l’aspect physique dans la détection et pas suffisamment la technique, le dribble. […] Je veux des joueurs différents dans le jeu, pas au niveau de la couleur de la peau ».

Mais dans le contexte paranoïaque entretenu par certains médias, qui servent de chambre d’écho à des officines dont le fond de commerce repose sur l’exploitation d’un climat délétère autour des questions ethniques aux quelles notre société est de plus en plus confrontée, le fait même de soulever certaines interrogations donne lieu à des réactions outragées et souvent disproportionnées.

Les exemples fournis par certaines équipes, – on pense au FC Barcelone, et à la sélection espagnole, mais pas seulement – incitent à s’interroger sur l’évolution récente du football moderne.

On vient d’en avoir deux illustrations à l’occasion des dernières sorties de l’équipe de France.

Que ce soit en match de qualification pour l’Euro 2012, contre la Biélorussie, ou en match amical contre l’Ukraine, le constat est troublant.

L’équipe de France, avec ses « grands dadais » athlétiques, trop lents, développant un jeu « téléphoné », ennuyeux, sans imagination, sans conviction, sans percussion, est rapidement mise en difficulté par des équipes ou des joueurs de taille moyenne,-quand ils ne sont pas de petite taille-, pratiquant un football « technique »,  imprévisible, fait de rapidité, de finesse, d’invention permanente.

Et chacun peut constater que ceux qui sont susceptibles d’apporter un « supplément d’âme » à cette équipe de France, ce sont de nouveaux sélectionnés, des  Cabaye, des Gameiro, des Valbuena, des Martin, dont le profil se rapproche de ceux des équipes italiennes, portugaises, ou espagnoles: petits gabarits, capables de jouer en « passant la vitesse supérieure », en inventant des situations de jeu inattendues, en prenant des initiatives imprévisibles, et….en marquant des buts, ce dont nos attaquants habituels, « style Hoaro », sont incapables, même devant des équipes considérées comme « inférieures ».

Alors ???

Plutôt que d’aborder le problème sous l’angle des « quotas » de joueurs en fonction de leur couleur, ou de leur origine, ne faut-il pas comme Laurent Blanc voulait manifestement le suggérer au cours de cette réunion – (qui n’aurait pas eu un tel retentissement si une « taupe » n’avait fourni à Médiapart une nouvelle occasion de s’illustrer)- revoir le « dosage » entre des joueurs athlétiques certes, mais tactiquement « limités », et des joueurs de moindre gabarit mais plus créatifs, plus rapides, et plus « percutants » contre les défenses adverses ????

Les résultats à venir apporteront vraisemblablement, la réponse à cette question.

(1)https://berdepas.wordpress.com/wp-admin/post.php post=6968&action=edit

Les Taupes.


 

Les taupes sont, -vous le savez sans doute si dans votre jeunesse vous avez joué au foot-, ces petites bestioles au museau pointu, qui creusent des galeries sous les pelouses, et multiplient les petits monticules de terre qui leur servent à « prendre des respirations ». 

Elles pourrissent la vie des footballeurs, car le ballon déteste circuler d’un joueur à l’autre en passant sur des bosses et sur des trous…..

Difficile de les combattre et encore moins de les supprimer, malgré l’existence de pièges anti-taupes, rarement efficaces, car elles savent se planquer dans les galeries souterraines qu’elles creusent avec leurs pattes en s’aidant de leur petit museau…. 

La prolifération de ces petites bestioles est devenue un problème pour le football français.

Les terrains de foot leur offrant un espace insuffisant pour développer leurs activités sournoises, voici qu’après avoir envahi les vestiaires des l’équipe de France, ce qui, vous vous en souvenez sans doute, a provoqué le scandale à l’origine de la déconfiture des « Bleus » en Afrique du Sud, elles se sont répandues, jusque dans les couloirs puis dans les salles de réunion de la Fédération Française de Football.

En effet, on vient de découvrir la « taupe » qui a révélé à Médiapart- dont les méthodes n’ont rien à envier à celles de la STASI dans l’ex- Allemagne de l’Est-, le contenu mot à mot de discussions au cours d’une réunion des membres de la Direction Technique Nationale.

Les imbéciles participant à cette réunion se sont fait piéger par une taupe !!! C’est un comble !!!

Si encore ils avaient eu comme sujet de réflexion, l’éventualité de créer des quotas de joueurs de couleur blanche dans les sélections nationales, afin d’en limiter le nombre à 30% une fois pour toute, et de faire toute la place aux « minorités visibles » !!!! Le piège n’aurait certainement pas fonctionné !!!

Mais ils ont envisagé le contraire.

Impardonnable !!!

Ce ne sont donc pas les « taupes » qu’il faut détruire, car elles sont nécessaires au bon équilibre de la nature sur nos stades……

Le football français est sur une mauvaise pente. Un jour, il ne restera plus que des taupes pour fréquenter les terrains de foot……

La France est également sur la mauvaise pente: les méthodes de délation expérimentées avant la chute du rideau de fer en Europe de l’Est, tendent à se développer dans notre cher et beau pays……

 

 

Histoires de Foot…


« Les Bleus » vus d’Espagne.

 

Histoires de Foot ou « histoire de fous » ???

Médiapart, qui construit son petit business à coup de « buzz », élaborés à partir d’écoutes clandestines, d’enregistrements cachés, et de documents ramassés dans les poubelles, vient de frapper une nouvelle fois.

Toute la Presse reprend les dernières révélations de ce journalisme de caniveau, dont les arrières pensées douteuses, et les objectifs subversifs sont connus, tant ils s’identifient à ceux d’Edwy Plenel, ce journaliste à la moustache et aux talents staliniens, ancien ( ???) trotskyste et en lutte ouverte contre tout ce qui symbolise une société qu’il déteste, parce que insuffisamment « métissée »à son goût….

Tous les moyens sont bons pour Médiapart, qui dispose partout où il y a matière à « scandale », de taupes opérant avec les méthodes de la STASI, en toute quiétude puisque pas un seul journaliste n’a soulevé la question de savoir qui est « la taupe » au sein de la FFF.

Le quotidien l’Equipe » publie aujourd’hui quelques extraits du « verbatim »que Médiapart s’apprête à diffuser, à partir d’enregistrements (!!!) effectués au cours de la réunion qui s’est tenue en 2010 à la Fédération Française de Football, et au cours de laquelle les propos attribués, – avec une malveillance évidente -, notamment à Laurent Blanc, ont été prononcés.

Ces propos, reproduits ci-après, – sauf à leur attribuer une signification raciste que de toute évidence ils n’ont pas -, n’ont rien de choquant pour qui est amateur de ce sport, et s’intéresse aux pratiques de jeu, au style des différentes équipes nationales, et à leurs résultats.

Je cite:

« A la question d’Erick Mombarts, «est-ce qu’on s’attelle au problème et on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité?», Laurent Blanc se lance : «Moi j’y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup […] A mon avis, il faut essayer de l’éradiquer. Et ça n’a aucune connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l’équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu’après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément.»

Sauf pour les « gogos » qui pensent que la France, y compris celle du Football, est une vache à lait que l’on peut traire sans retenue, il n’y a rien qui, de mon point de vue, soit choquant dans les propos de Laurent Blanc.

La France est en droit d’espérer un « retour d’investissement » lorsqu’elle « investit » dans la formation – très coûteuse – de jeunes footballeurs qu’elle hisse au niveau de l’élite mondiale, grâce à la qualité de ses éducateurs.

L’exemple d’Anelka que j’évoquais dans de précédents billets est éloquent. Ce joueur devenu une star en Angleterre n’a pas de mots assez nauséabonds pour s’exprimer lorsqu’il parle de la France, grâce à laquelle son talent a pu s’épanouir….

https://berdepas.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=7954&action=edit

Par contre ce qui me paraît choquant, et ce que j’ai dénoncé plus d’une fois sur ce blog, c’est que la France rêvée par ces faux « angélistes », soit désormais peuplée par un nombre croissant de « citoyens » bénéficiant d’une double nationalité.

Ce fait, qui tend à passer inaperçu dans l’opinion, explique que la moindre allusion à l’évocation d’une « identité française » devienne choquante pour des générations entières d’immigrés, et que chez certains la « Marseillaise » soit un chant qui écorche leurs oreilles….

Car c’est là que se trouve le vrai scandale.

Un peu plus loin, selon les propos reproduits par l’Equipe:

« Laurent Blanc intervient de nouveau : «On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d’autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes (…) Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup (…) Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture (…) Les Espagnols, ils m’ont dit: « Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas »

Là encore, tout observateur de l’évolution de ce sport, sur le plan international, sera d’accord pour admettre que les techniques, les styles de jeu ont évolué, et que les équipes les plus performantes ne sont plus celles qui disposent de joueurs aux carrures athlétiques et au Q.I de moule, qui s’imposent par la virilité de leur jeu, quand ce n’est pas par sa brutalité, qui réussissent le mieux.

Le dernier Mondial nous en a offert la démonstration, et le succès de la sélection espagnole Championne du Monde est éloquent, de même que le prestige dont jouit l’une des équipes les plus appréciées dans le monde et les plus titrées, en l’occurrence le « BARSA ».

Les meilleurs joueurs du monde aujourd’hui s’appellent Messi, Xavi, ou Iniesta, et l’on prête, toujours à Laurent Blanc, un propos selon lequel ce type de joueurs, en raison de leur petite taille, ne serait pas retenu dans nos écoles de foot, sur la base des critères de sélection en vigueur à la Direction Technique Nationale de la Fédération Française.

Trop intelligents, sans doute ????

Dans un article rédigé au lendemain de la finale du Mondial de 2010, je relevais déjà la différence de classe qui séparait notre équipe de « Bleus »aux qualités athlétiques indiscutables, de la sélection espagnole, composée de petits gabarits, doués d’une parfaite maîtrise technique, d’une vivacité et d’une intelligence du jeu qui semblait faire défaut à la sélection française qui jouait un football stéréotypé, totalement prévisible, peu offensif et inefficace.

https://berdepas.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=5708&action=edit

A l’étranger, et notamment en Espagne, l’équipe de France est souvent la risée des journalistes amateurs d’humour noir….

C’est dire à quel point je partage le point de vue de Laurent Blanc, n’en déplaise au camarade Edwy  , et combien je trouve que la polémique engagée par Médiapart, d’une paranoïa et d’une  mauvaise foi évidentes,  est totalement incongrue, et surdimensionnée par ce « média indépendant » qui cherche à faire du fric, quitte à  fabriquer de faux coupables.

Sans doute pour éviter de pointer du doigt les vrais coupables, ceux qui ont fait de la France une « vache à lait »que l’on vient traire de partout….

Il faudra bien qu’un jour, la « culpabilisation » change de camp.

Discrimination. La FFF broie du Noir ????


Selon le site de Médiapart, « les dirigeants du Foot français veulent moins de noirs et d’arabes.

 Selon Médiapart, « Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, début 2011, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays« , selon cette enquête. « D’après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l’Institut national français (INF), à Clairefontaine« , poursuit Mediapart. « Le chiffre de 30% a même été avancé, le 18 janvier 2011, par le directeur technique lors d’une réunion de la DTN. ‘Mais il ne faut pas que cela soit dit’, a bien pris soin de préciser M. (François) Blaquart », développe Mediapart.

Laurent Blanc, le sélectionneur de l’équipe de France de football, a déclaré, vendredi à Bordeaux, n’avoir « pas entendu un tel projet » sur la mise en place de « quotas discriminatoires » raciaux par la Fédération française, une information évoquée jeudi par le site Mediapart.

Le sélectionneur a insisté sur l’absence « de projet auquel [il aurait] participé, qui impose des quotas ». « En ce moment, les ‘petits’ [gabarits] sont pénalisés, ce qui est discriminatoire », a-t-il remarqué en faisant une analyse des pôles Espoirs et des centres de pré-formation. « Je veux permettre à ces jeunes joueurs qu’on ne soit pas radical », a-t-il ajouté. « Ce qui me dérange le plus, c’est qu’on y ajoute des couleurs. Qu’on me reproche ce type de discrimination, ça me dérange », a-t-il souligné.

A ce propos, il serait intéressant que l’un des valeureux journalistes d’investigation que compte la Presse française enquête sut « Médiapart » et aille demander à l’incontournable « Edwy Plenel, dont la paranoïa l’a converti à une profonde détestation de tout ce qui est « Blanc », combien « l’équipe de Médiapart » compte de journalistes noirs ou arabes…..

Escalettes


Le Président Escalettes annonce sa prochaine démission de la Présidence de la Fédération Française de Football.

Cette démission évoquée dans le communiqué ci-après, était considérée comme souhaitable par tous ceux qui suivent et qui aiment le Football, afin de permettre un vrai renouvellement de ses Institutions. Elle était considérée comme inéluctable par une Ministre trop bavarde, qui a reçu un carton jaune de la Fédération Internationale.

Le communiqué de Jean-Pierre Escalettes

« Après un week-end de réflexion durant lequel j’ai consulté mes collègues élus, mes collaborateurs et mes proches, je considère qu’il est de mon devoir de démissionner de ma fonction de Président de la Fédération Française de Football. J’assume avec lucidité ma part de responsabilité. Ma décision est essentiellement dictée par la volonté de préserver et de faciliter l’évolution d’une institution que je sers avec passion depuis plusieurs décennies. Je remettrai ma démission à l’issue du Conseil Fédéral du 2 juillet prochain. Je resterai à la disposition de tous pour analyser sans complaisance les raisons du fiasco de l’Equipe de France en Afrique du Sud. Je développerai ces divers points vendredi devant mes collègues du Conseil Fédéral. Dans l’intervalle, je ne répondrai à aucune sollicitation des médias. »

J’avoue que ce communiqué ne manque pas de panache.

Football en crise.


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Ils sont définitivement brouillés.

Et pourtant, entre Domenech et Anelka, c’était le “grand amour”. Il aura fallu beaucoup d’indulgence au sélectionneur pour pardonner au fantasque Anelka, ses déclarations stupides ( cf mon billet “Anelka quitter la France »), ses foucades multiples et surtout ses prestations médiocres en équipe de France.

Se faire traiter d’enculé dans les vestiaires, à la mi-temps d’un match perdu d’avance, c’était le pompon !!!.

Cette insulte, prononcée devant un parterre de joueurs « à poil » sortant de leur douche, ça fait désordre…Et ça a servi de détonateur à une situation devenue explosive, largement commentée dans la Presse et sur internet. Je n’y reviens pas.

La question qui fait débat est: comment en est-on arrivé là ???

Qu’est-ce qui est à l’origine d’une telle dégradation du climat des relations entre le sélectionneur et des joueurs qu’il n’a pas cessé de protéger en justifiant, à l’aide d’une argumentation qui n’a jamais convaincu personne, les performances minables de cette équipe, performances sans rapport avec la valeur individuelle de ceux qui la composent ???

Les réponses sont multiples et varient selon le milieu dont elles émanent. Les spécialistes du football ont la leur et mettent en avant l’incurie de la Fédération et de son Président, ainsi que l’incompétence du sélectionneur. D’autres mettent en avant la faible motivation des joueurs pour défendre les couleurs de l’équipe de France, alors que les revenus que leur assurent les clubs dans lesquels ils jouent habituellement leur assurent une indépendance et des situations de « milliardaires ». Il y a probablement un peu de tout cela.

Mais comme en France, toute situation complexe que traverse le pays donne lieu à une analyse d’un point de vue « sociétal », la parole est donnée aux « zintellectuels » de tout poil qui s’en donnent à coeur- joie….

J’en profite, évidemment, car cela me permet d’alimenter mes chroniques sur l’actualité du moment….et d’émettre sur les positions des uns et des autres, des point de vue qui fâchent, juste pour le plaisir.

Ainsi donc, la crise du football français a inspiré, ces derniers jours, une avalanche de réactions auxquelles des « zintellectuels » de tout bord ont apporté leur contribution : le philosophe Finkielkraut y est allé de son rapprochement entre les troubles qui se sont produits au sein de l’équipe de France et  les comportements des bandes mafieuses et des caïds qui agitent les banlieues . Il voit dans le comportement immature de ces joueurs, un reflet des faiblesses d’une certaine France:  règne des « égos » hypertrophiés, de l’argent roi, primant sur toutes ces valeurs que l’on espérait encore françaises : patriotisme, bravoure, panache, jusque dans la défaite. Mais aussi culture de la défausse, de la triche, vulgarité érigée en modèle « bling bling » d’originalité.

Le géopoliticien Boniface , grand amateur de foot, a cherché à relativiser les évènements qui ont détruit l’image du football français. Il est vrai qu’à l’échelle des problèmes que rencontre la planète, les « chicayas » qui agitent le foot français paraissent dérisoires.

Des écrivains, des historiens, des sociologues se sont également penchés sur ce « désastre ».

Et l’on découvre des points de vue ahurissants qui témoignent du « génie » de la classe intellectuelle française.

Ainsi, l’écrivain François Bégaudeau qui tient au journal Le Monde une chronique titrée “Viril mais correct” estime que les causes de ce désastre doivent être recherchées dans   » la non-adaptabilité  de l’encadrement du foot français » à des joueurs issus de mondes socio-culturels différents !!!

Elle n’est pas belle cette formule ??? Des générations d’entraîneurs se sont adaptés aux talentueux joueurs que nous a procuré l’immigration polonaise, italienne, espagnole, et même nord-africaine. Mais la génération actuelle est devenue inapte à encadrer les nouvelles couches d’immigration qui « enrichissent » la France depuis les années soixante.

Si on suit le raisonnement de cet esprit subtil, il conviendrait peut-être de « changer la couleur » du sélectionneur pour le rendre apte à discourir avec l’élite du football national, et du même coup le former à l’apprentissage du langage châtié de joueurs qui s’expriment dans un vocabulaire imagé et sans prétention littéraire.

Il faut donc cesser d’accabler les joueurs et de laisser entendre que c’est la mentalité d’une certaine jeunesse des banlieues qui a corrompu les « Bleus ».

Car le problème, c’est « la vieille France ».

On connait le refrain sur la « France rancie », cette France qui s’accroche à son passé, à ses traditions, à ses valeurs et qui refuse de s’adapter aux bouleversements que connaît notre société, sous la pression des minorités de tout poil qui profitent de l’absence de réaction, voire de la complaisance d’une partie de la population pour nous imposer de nouvelles règles de « vivre ensemble ».

Cette France là, a tort de voir dans les réflexes d’omerta qui ont marqué les prises de parole, à la télévision, des « cadres » de l’équipe de France, une similitude avec les silences des accusés au procès des « tontons flingueurs » de policiers de Villiers-le-Bel, et avec les risques que prennent les éventuels témoins à charge dans ce procès qui ne sont rien moins que des « traîtres » qu’il faudra bien « éliminer »pour que l’ordre mafieux puisse continuer à régner.

Cette France là dégage un parfum « nauséabond »…..

Pour cet écrivain génial, qui grâce à ce diagnostic, espère avoir quelques chances de passer à la postérité:

“Depuis vingt ans, la baguette a été confiée à des quinquagénaires comme Aimé (Jacquet), Roger(Lemaire), Jacques (Santini), Raymond  (Domenech) ou encore Robert( Duverne), tous rejetons d’une France ouvrière et rurale dont la nostalgie se donne aujourd’hui de Gaulle pour nom de code. Très clairement, ceux-là ne savent pas faire avec le prolétariat de banlieue qui peuple aujourd’hui les clubs.”

Ainsi donc, de même que , dans la société du « melting pot » qui fait tant rêver les « zozos », les profs doivent s’adapter continuellement aux élèves et non le contraire.,  les entraîneurs doivent aussi s’adapter aux incivilités chroniques de joueurs grossiers…mais mieux payés qu’eux ?

Gageons que ,  la présence à la tête de l’équipe de France d’un entraîneur « face-de-craie » en la personne de Laurent Blanc, successeur désigné de Raymond Domenech, constituera un traumatisme pour une génération de joueurs éduqués ( ??? ) dans les « quartiers défavorisés » .

L’idéologie qui s’est appuyée sur le succès de l’équipe « black-blanc-beur » des 1998, est en train d’en prendre un sacré coup de vieux.

Mais le « pompon » revient à notre « historien » de pacotille, porte-parole officieux du FLN en France, théoricien de de la décolonisation de l’Algérie, et ancien trotskyste vaguement repenti, en la personne de Benjamin Stora, qui s’exprime dans Mariane.

Pour lui, comme pour Bégaudeau,- sans doute formé à la même école -,  «  on ne peut relever ce défi en se bornant à déplorer la nouvelle époque, ou en stigmatisant ceux qui vivent et « regardent » de tous les côtés en même temps. Il faut trouver les mots pour de nouvelles intégrations politiques. La France, autrement dit, est devenue une société multiculturelle, mais sans que cela soit dit, et assumé. Son équipe nationale l’est, mais pas sa classe politique. Ce qui est apparu ces derniers jours, c’est la profondeur de l’écart entre de nouvelles générations, portées par le vent de la mondialisation culturelle et économique, et les élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles. L’incroyable débat autour de l’affaire de la sélection nationale aura au moins permis de faire émerger la seule question qui vaille : comment parler aux nouvelles générations ? « 

Ainsi donc, cette France des caïds, des bandes de voyous, de l’omerta sanglante, se sent « portée par le vent de la mondialisation culturelle et économique »: c’est ce qui l’éloigne des « élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles ». Un délire d’historien de pacotille.

Ainsi donc, dans  cette France « multiculturelle » dont ces « zintellectuels » se font les chantres, il doit être proclamé haut et fort, que ce ne sont pas les « nouveaux arrivants » qui doivent s’adapter aux traditions, aux valeurs morales, aux règles du « vivre ensemble » de leur pays d’accueil, mais que c’est le contraire !!!

Tels le pître qui fait la Pub de « Free » à la Télévision, » ils ont tout compris »….

Nous devons nous habituer à manger hallal (cf. mon billet intitulé « Pour les Bleus, l’Hallal-i ne date pas d’hier) , nous devons nous habituer à vivre au milieu de gens qui n’ont pas les mêmes valeurs morales que nous,  nous plier aux règles claniques de l’omerta qui règne déjà dans nos banlieues, nous accoutumer à la violence physique ou verbale, à la vulgarité, aux moeurs et coutumes ancestrales d’un autre âge qui sont autant de nouvelles « richesses pour la France ».

C’est donc dans un monde « à l’envers » que nous devons nous préparer à vivre désormais.

Et pour en revenir à cette malheureuse équipe de France, dont les « difficultés » sont effectivement le reflet des problèmes que rencontre notre société, son nouvel entraîneur devrait se poser sérieusement la question de savoir s’il ne doit pas changer de nom.

Car lorsqu’on s’appelle Laurent Blanc, peut-on acquérir le langage, trouver les mots qui conviennent pour communiquer avec les nouvelles générations de footballeurs, et surtout, faire abstraction de sa couleur« face de craie, comme ils disent, pour s’adapter à l’imposture multiculturaliste dont quelques « zintellectuels » égarés s’évertuent à faire la promotion ???

Laurent Blanc ??? Encore un « sous-chien »??? Tout Blanc ??? Même pas musulman ???  Même pas converti ??? Bonjour la haine !!! ( QUOI!!!).

Pour les « Bleus », l’Hallal(i) ne date pas d’hier….


Vikash Dorasso, qui a appartenu aux « Bleus » connaît bien l’ambiance qui règne dans ce monde fermé. Il en a été évincé,  car on ne lui a jamais pardonné d’avoir réalisé un film « pirate » sur la vie interne de l’équipe de France en 2006 et de l’avoir diffusé sous le titre de « Substitute ». Car nul ne doit savoir ce qui se passe dans les vestiaires, après chaque match.

 Son témoignage  sur les » effets gastronomiques » de l’influence du « groupe de pression » le mieux représenté dans cette équipe est édifiant.

 Encore plus édifiant, le silence de ceux qui font acte de soumission à des règles imposées par le sélectionneur au nom de ce groupe de pression. La Loi du silence permet de conserver le secret sur ces curieuses pratiques.

Mais comment s’étonner de ces pratiques, lorsque l’on voit le joueur le plus « classe » et le plus sympathique de l’équipe faire la publicité du Hamgurger Hallal de Quick ?????

 

Un petit coup d’oeil sur cette vidéo, juste pour vous marrer. Car, encore une fois, il vaut mieux en rire.

http://www.dailymotion.com/video/xdsuwd_buffet-halal-pour-tout-le-monde_news

Après cela « ils » viendront nous expliquer que ce groupe est uni, ( autour de quoi et de qui ???), qu’il n’y a pas de « clans » qui imposent leur loi, etc…etc….

Colonisation…..


Les Espagnols se marrent depuis pas mal de temps déjà, à chaque apparition de l’équipe de France de Football.

Certes,  leur  » humour noir » n’est pas du meilleur goût car il est assaisonné d’une pointe de mauvaise foi…..

Mais depuis 2008, « les Bleus » ne nous ont-ils pas appris à » rire jaune » ???…

 Les Espagnols mettent les malheurs de l’équipe des « Bleus » sur le compte des « changements climatiques ».

 Il est vrai qu’une terrible tempête « tropicale » a soufflé sur l’équipe de France.

C’est le point de vue de beaucoup d’Espagnols !!!

 Je ferai observer toutefois, à propos de ces photos parues dans un hebdomadaire sportif, qu’en 1959, la « décolonisation » n’était pas encore achevée, alors qu’en 2008…..

 Ceci-dit nos « malheurs » ne serait-ils pas plutôt la conséquence lointaine de la « colonisation » du football français ???? Une « colonisation » à la Française, c’est à dire une « colonisation » de peuplement à rebours …..

Pour être un peu plus sérieux, les états d’âme de la France, sur son identité, vus d’Espagne, paraissent totalement surréalistes.

 On est en train de faire tout un plat de l’échec des « Bleus », dû à leur comportement insupportable pour les Français.

 Mais nous n’en serions pas là, si on ne nous avait pas fait tout un plat avec l’identité « black, blanc, beur » de l’équipe victorieuse du Mondial 1998, dont on a fait la nouvelle identité de la France, ce qui était une imposture intellectuelle, et une construction de l’esprit conçue pour valoriser les « minorités visibles », ce qui a conduit à les « survaloriser » au point d’en faire le nombril de notre société.

La France a ainsi vécu pendant quelques années, sous une « fausse identité ». On ne peut pas tromper longtemps la vérité. Comme le disait fort justement Michel Rocard, « les faits sont têtus ».