Cocasse…


Dans un article fort bien documenté, le Journal « Le Monde », dénonce avec une pointe d’humour, les pays dans lesquels se pratique une censure sur le net. Ces pays en tête desquels vient, bien évidemment, la Chine, sont situés, en général, en Asie ou en Afrique.

Même si quelques allusions perverses à la loi HADOPI évoquent le cas de la France, ce pays est écarté de la liste des pays suspects.

Et pourtant !!! Il existe, même au sein de la rédaction du Journal « Le Monde », un système de censure, pratiqué par ce que pudiquement on appelle « des modérateurs » qui veillent à ce que les blogueurs du « monde.fr » ne transgressent pas les règles impératives du langage « politiquement correct ».

J’en ai, personnellement fait l’expérience, ayant été radié de mon accès à « blog.lemonde.fr », pour avoir publié, sous ma signature, plusieurs billets traitant de l’insécurité liée aux problèmes posés par l’immigration incontrôlée en Europe . Le fait d’avoir montré que les problèmes rencontrés en France, dans les banlieues « sensibles », sont identiques à ceux rencontrés en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Hollande, au Danemark, en Suède,  en m’appuyant sur des articles extraits de la Presse de ces pays, a été considéré comme une forme « d’incitation à la haine raciale » .

D’autant que j’avais aggravé mon cas en évoquant, dans la même foulée, les « privilèges » exorbitants dont bénéficiait, en France, un Imam polygamme, père d’une douzaine d’enfants, dont les épouses « répudiées » selon la loi islamique, bénéficient, dans le droit français, des allocations attribuées au mères de famille élevant seules leurs enfants, sans parler des allocations familiales et autres allocations logement. Toutes allocations « récupérées » par le « chef de famille » qui redistribuait, ensuite, sur des critères dont il était le seul juge, une quote part aux femmes bénéficiaires….

Depuis, cet Imam ne résiderait plus en France d’où il a été expulsé, semble-t-il.

ll n’empêche que le fond du problème  subsiste.

Mais le fait de l’évoquer est considéré par la « censure » décrétée par ce quotidien aux idées larges et aux partis-pris bien connus, comme contraire à la Loi.

Je trouve cocasse que dans un article publié sous http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2009/05/29/les-censeurs-du-net_1199993_3236_1.html, ce journal s’érige en censeur des censeurs !!!!

Orange amère…


Orange et son directeur de la clientèle ont été condamnés jeudi 28 mai par le tribunal de police de Bordeaux à 500 euros d’amende et 8 000 euros de dommages-intérêts pour avoir attribué « salearabe » comme mot de passe à un client girondin, a-t-on appris auprès de l’avocat du plaignant.

En décembre 2007, Mohamed Zaïdi, un garagiste de Pessac, dans l’agglomération bordelaise, s’est vu attribuer le mot de passe « salearabe » par courrier après avoir rencontré des problèmes de connexion Internet et contacté à plusieurs reprises la hotline de son fournisseur d’accès, Orange. Choqué, l’homme d’une quarantaine d’années avait immédiatement porté plainte.

Orange aurait été mieux inspirée en attribuant« souschien »   comme mot de passe à ce « girondin ».

Cela aurait évité à Orange un procès, et une amende….amère .

PS: A ceux qui ignorent la signification du substantif « souschien », ou qui s’interrogent sur la caractère ambigu de son sens, je conseille d’aller se promener sur le site

Ce mot passé dans le langage courant des banlieues , ne choque plus que les chiens…..dont certains,  parmi les plus cultivés, se sentent stigmatisés par cet épithète dévalorisante…..

                          

PS: Pour ceux qui ignorent le sens ambigu du substantif souschien, je conseille la consultation du site:

http://www.indigenes-republique.org/spip.php?page=forum&id_article=920&id_forum=1765

Négativisme…..et puérilité.


La Gauche, en panne d’idées, en panne de projets, en panne de visibilité et de crédibilité, s’est enfermée dans une sorte de « négativisme », qui consiste à critiquer de façon systématique, tout projet, toute proposition, toute solution émanant du gouvernement. Cette sorte d’hystérie dans « l’antitoutisme »est devenue gênante même pour certains dirigeants socialistes comme Manuel Valls, qui semble avoir compris, et clâme sut tout les tons que « l’antisarkozisme primaire » ne constitue pas un programme.

A la veille de l’élection des parlementaires européens, la vacuité navrante du discours des principaux dirigeants de l’opposition leur fait perdre un terrain précieux dans les sondages: pour tenter de remonter la pente, ils s’efforcent de gommer leurs divisions, en affichant une unité de façade qui ne trompe personne.Le spectacle de Martine Aubry et Ségolène Royal, ouvrant, main dans la main, un meeting de la dernière chance pour remonter le score du PS dans les sondages, a quelque chose de pathétique.

Pour faire diversion, ils se livrent à leur sport favori: la dénonciation des « dérives sécuritaires » de Sarkozy et de son gouvernement, l’accusant de faire la pêche aux voix du Front National, lui même en plein naufrage.

Comme si ces « quadras », avaient perdu la mémoire de ce qui fut également le sport favori de leurs aînés lorsqu’ils étaient au pouvoir: l’agitation du chiffon rouge et la mise en exergue des thèmes classiquement mobilisateurs pour l’extrême droite, tels que le droit au vote des immigrés, et autres sornettes du même tonneau, histoire de donner au Front National l’occasion de se refaire une santé au détriment de la droite dite « parlementaire »……

Le dernier épisode de ce feuilleton surréaliste, concerne la sécurité dans les Etablissements d’Enseignement.

Chaque proposition avancée par le Ministre est tournée en ridicule: la mise place des « brigades » de surveillance à l’entrée des établissements « à risque », est considérée comme « traumatisante » pour les élèves ( comme si le fait d’assister à de sanglantes bagarres dans la cour des Lycées n’était pas encore plus traumatisant pour des jeunes ). Quant à la fouille des cartables à l’entrée des établissements, elle pose des montagnes de problèmes de tous ordres.

 Un concert organisé de protestations, mobilise le banc et l’arrière banc des enseignants, clientèle privilégiée du Parti Socialiste, protestations relayées et amplifiées par quelques dirigeants du Parti.

Le Ministre envisage-t-il d’installer des portiques dans certains établissements, ou des caméras de surveillance ??? Immédiatement le concert s’organise pour dénoncer l’inéfficacité de ces mesures.

                                         

 

Les caméras dans les écoles, une efficacité à démontrer ( Le Monde de ce jour ).

« Placées à l’entrée des lycées, les caméras n’empêchent pas les intrusions. Placées à l’intérieur elles n’empêchent pas les vols »….etc.etc…..

Ainsi, à écouter tous ces commentaires, le mieux encore serait de ne rien faire .

La seule proposition entendue sur tous les tons de la gamme, c’est : « il faut accroître les effectifs » afin que les enseignants puissent disposer de plus de temps pour dialoguer avec les élèves….Dialoguer!!!!

Comme si Sarkozy avait été élu pour entretenir le fonds de commerce du Parti Socialiste en augmentant les effectifs de fonctionnaires dans l’enseignement…..afin qu’ils puissent retrouver le temps de « dialoguer »…..

Puérilité !!!.

Desespoir social….


Dans le Nord, Marine Le Pen entend prospérer sur le désespoir social……

( selon LE MONDE | 27.05.09 | 14h44  •  Mis à jour le 27.05.09 | 14h44).

Les habitants du Nord de la France, sévèrement touchés par la crise et par le chômage ne savent plus à quel sein se vouer.

A Hénin-Beaumont, le concours est ouvert.

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 Comment choisir, en effet entre la poitrine généreuse de Marine Le Pen et celle , un peu plus étriquée de Besancenot ???

Ce dernier, accusé par les syndicats de faire de la récupération de votes, en jouant les charognards, là où la crise frappe le plus fort, n’a pas plus de solution  dans sa besace de facteur que sa concurrente .

 Aux « deux bouts de l’omelette », on s’efforce de séduire ceux qui ont renoncé à tout espoir.

Mais que dire à ceux qui ont perdu confiance dans le discours des Partis traditionnels ???  A part qu’ils sont condamnés à travailler de moins en moins….. pour gagner encore moins……

PS: on s’étonne de l’absence et du silence de Martine Aubry dont la poitrine n’offre pas plus d’espoir aux habitants de Hénin-beaumont, que celle du petit facteur…..

Kosovo : l’imposture.


http://www.minorityrights.org/1072/reports/minority-rights-in-kosovo-under-international-rule.html
Un silence assourdissant.
Celui des « grandes âmes » qui, dans un élan d’unanimité et de conformisme, ont approuvé l’accession du Kosovo à l’indépendance, sous pretexte que cette ancienne partie de la Serbie, peuplée majoritairement de musulmans, avait vocation à devenir un Etat « multiethnique », où les minorités – et particulièrement les Serbes qui y vivent depuis toujours- seraient traitées avec « tolérance » et pourraient continuer à y vivre paisiblement, bénéficiant des préceptes protecteurs du Coran .

 Un rapport du Minority right group, (consulter les liens ci-dessus pour accéder au rapport )basé à Londres, indique que les minorités vivant dans l’ancienne province serbe, devenue indépendante en 2008 sous la pression d’une population devenue majoritairement musulmane, sont forcées d’abandonner le Kosovo.

Le communiqué du groupe explique : « De nombreux membres des minorités Ashkali, Bosniaque, Croate, Gorani, Rome, Serbe et Turque abandonnent le Kosovo car ils font face à une exclusion de la société et à des discriminations à de nombreux niveaux ». « Les restrictions à la liberté de mouvement, l’exclusion de la vie politique économique et sociale sont particulièrement ressenties par les petites communautés ethniques »,  précise à l’Agence France Presse un responsable de ce groupe, Mark Lattimer. Cette réelle épuration, menée sous les yeux de la communauté internationale, est un scandale qui laisse les « grandes consciences »  indifférentes…ou sans voix …

 Le moment est venu de récolter les fruits de l’ imposture politique, ayant fait du peuple Serbe, qui depuis toujours, avait été un allié fidèle de la France, et fut un héroïque combattant du nazisme durant la seconde guerre mondiale, l’unique responsable du chaos balkanique.

Une fois de plus, les faits démontrent que la société multi-éthnique et multiculturelle dont on nous rabat les oreilles depuis quelques décennies est un leurre, surtout dans les pays musulmans qui la réclament à grands cris et vociférations dans les pays où ils sont minoritaires.

L’Occident finira par payer très cher sa soumission à des idées, qui, sous couvert de générosité et de conformité à l’esprit de « tolérance »de nos « Lumières », conduisent, lentement mais sûrement,  des pans entiers de nos sociétés vers l’obscurantisme.

Violences à l’école…


Le Monde publie actuellement une enquête basée sur le point de vue d’enseignants « de terrain », à propos des solutions évoquées par le Ministre DARCOS, consistant à mettre en place des « brigades mobiles », chargées de la fouille des élèves à l’entrée des établissements. La réponse du corps enseignant, est en général défavorable à ce type de solution. La réponse qui revient le plus souvent dans cette enquête, c’est celle, bien connue, du « manque de moyens » et de « l’insuffisance des effectifs ».

Cependant, parmi les témoignages publiés, on constate des divergences profondes, qui reflètent, chez les enseignants, des conceptions opposées en matière de méthodes éducatives. Les uns sont favorables à « plus d’empathie » envers les élèves, à plus d’écoute, les autres à plus de fermeté, et à des mesures favorisant la restauration de l’autorité du corps enseignant.

Quelques échantillons extraits de cette enquête:

« J’ai cru que c’était une blague.., par Julien De F.

« Je suis assistant d’éducation (AED) dans une ZEP de la région parisienne et cette annonce m’a tellement surpris que j’ai cru que c’était une blague. On voit que le ministère est à des années-lumière de la réalité du terrain. Ce dont ont besoin les établissements difficiles, c’est avant tout un personnel pédagogique qualifié et mieux formé, et surtout plus disponible. Dans mon travail quotidien, j’ai largement eu l’occasion de constater qu’un accompagnement plus proche de l’élève était bien plus à même de calmer ceux-ci que des mesures répressives.

Une discussion d’une quinzaine de minutes en tête à tête est bien souvent plus à même d’instaurer une écoute entre les enseignants ou les AED et nos élèves qu’une exclusion ou l’acte humiliant que constituerait une fouille. Une discipline bête et bornée (ndlr. la discipline , c’est toujours un oeu « bête et borné ) ne vaudra jamais l’instauration du respect mutuel permettant le travail commun. Quant aux élèves en grande difficulté, c’est d’abord en améliorant le rapport avec les parents et les structures alternatives d’accompagnement qu’on pourra mieux les encadrer. Plus généralement, c’est en donnant une réelle perspective d’avenir aux élèves des quartiers défavorisées qu’on combattra efficacement échec scolaire et délinquance. »

 « Un plus, mais cela ne suffira pas par Bernard S.

« Je suis chef d’établissement d’un collège de quartier difficile. On parle de ces problèmes depuis trop longtemps, et il est un peu désespérant de voir que les solutions ne sont envisagées ni dans leur globalité ni avec une suffisante volonté. Plusieurs choses manquent. Ce que propose le ministre est un plus, mais cela ne suffira pas. Deux axes doivent être menées de front : une politique de la « porte ouverte » qui ne laisse aucun doute dans l’esprit des élèves sur le fait que l’institution est à même de les aider sérieusement, l’organisation actuelle des collèges (en terme de moyens et de contenus) est très loin du compte actuellement. Et une réflexion sérieuse sur la sanction : l’impunité (ou le sentiment d’impunité) sont évidents. Comme ces deux aspects sont tous deux traités de façon insuffisante, se développe chez les élèves de ces quartiers le double sentiments de n’être pas « aidés » et de pouvoir faire sans réelle crainte ce qu’ils veulent. Ce cocktail est évidemment créateur de violence. Il faut former les enseignants sérieusement à la gestion de conflit pour éviter les conflits inutiles et faire descendre au maximum la pression, mettre en place des structures ambitieuses de remédiation dans ou à côté des établissements et, enfin, ne pas oublier que sur 300 élèves, 10 ou 20 empêchent les 280 autres de travailler faute de solutions, cela est indigne du service public… « 

« Soutenons Darcos, par Françoise L.

« Prof de Lettres, depuis peu en retraite, je ne regrette pas d’avoir moi-même, après dénonciation par un élève, fouillé le cartable d’un garçon de 4ème qui contenait tout un arsenal : six ou sept armes blanches, couteaux, tiges métalliques, grattoir et outils de jardinage bien affûtés et destinés à épicer une guerre entre clans dans la cour de récréation, conflit qui se développait depuis plusieurs jours, ayant pris son origine ailleurs, dans un lotissement voisin. Le guerrier en question, envoyé au bureau du principal a été dûment puni (sans qu’on daigne me dire si ça avait apaisé les ardeurs combatives des élèves, mais bon).

A la différence de ce que racontent certains leaders syndicaux ou politiques, j’ai vu que la violence est souvent importée dans les établissements et je crois bien entendu à l’action pédagogique et à la politique mais aussi aux mesures proposées par M. Darcos : comme il faut deux jambes pour marcher, il faut de la pédagogie et de la surveillance. Je me mets à la place des jeunes profs de banlieue et je maudis les imbéciles bien pensants qui refusent à l’école les moyens d’assurer la sécurité des élèves comme celle des personnels. »

On retrouve des éléments de l’éternel débat, qui depuis les années soixante, hante toutes les confrontations entre partisans d’une éducation basée sur l’écoute et le dialogue, et une éducation basée sur  la fermeté et l’autorité.

Tout ces palabres ne tiennent aucun compte d’un fait qu’ils ignorent, à savoir que chez les enfants, – comme chez les adultes sur qui ils prennent exemple -, dans certaines « minorités », le fait d’avoir un couteau (al mouss) dans sa poche, fait partie des attributs de la « virilité », et peut servir dans les circonstances où l’on estime avoir été bafoué dans son « honneur »,ou plus simplement quand on s’estime « victime » d’un « manque de respect ».Ces moeurs importées par l’immigration maghrébine, sont fortement ancrées dans les familles et se transmettent par tradition, un peu comme dans certains pays du moyen orient où il est dans les usages de porter, à la ceinture, un poignard destiné à montrer que l’on est un homme, un vrai ….

Question posée par « Le Monde »:

Le ministre de l’éducation propose une série de mesures pour lutter contre la violence en milieu scolaire (fouilles, détecteurs de métaux, « équipes mobiles d’agents »). Y a-t-il des violences dans votre établissement ? Si oui, lesquelles ? Estimez-vous que les propositions du gouvernement sont adaptées et suffisantes ?  

Sarkophobie virale….


Lu dans le dernier numéro de l’EXPRESS:

« Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, estime que la Fédération française de football a tout fait pour que l’image du président de la République n’apparaisse pas sur les écrans du Stade de France, lors de la finale de la coupe entre Guingamp et Rennes, le 9 mai. « Le speaker a même annoncé que le trophée serait remis par les plus hautes autorités, de façon à ne pas citer le nom de Sarkozy et à lui éviter ainsi les sifflets », remarque-t-il.

Ce Sarko, il m’épate. Il a la France à ses pieds : la Presse écrite est à sa botte, la Télévision n’obéit qu’à lui, la Police est aux ordres, la Justice marche au pas, et voici que même la Fédération Française de Football, en signe d’allégeance, lui épargne les sifflets du public sportif….

Et pourtant, il est condamné à raser les murs du Stade de France pour échapper aux quolibets.

Après tout, on siffle bien la Marseillaise, au Stade de France. Pourquoi ne sifflerait-on pas le Président de la République ?????

                                 

Les Renseignements Généraux ont dû faire leur travail, ce jour là, et prévenir : le soir du match entre Rennes et Guingamp, le public était composé en majorité, de Professeurs d’Université en grêve, de Chercheurs du CNRS venus manifester contre la réforme de leur statut de « Chercheurs à vie », de Médecins et de membres du personnel hospitalier protestant contre les réductions d’effectifs, de Lycéens et d’étudiants en panne d’examens, d’agents de la SNCF venus en nombre pour défendre le Service Public….tous Bretons !!!!

C’est sans doute pourquoi Sarkozy n’a fait qu’une courte apparition au Stade, et s’en est allé….. en rasant les murs.

Rien de tout cela n’avait échappé au subtil Benoît Hamon !!! Benoît ou Benêt  ????

France, terre d’asile…(suite).


Le Monde publie ce soir, une interview de Lakdar Boumediene, cet algérien transfuge de Guantanamo, que la France vient d’accueillir sur son sol.

                                         

Quelle complaisance !!!!

L’entretien est orienté : il s’agit plus,pour celui qui pose les questions, de susciter une révolte contre l’absence d’humanité des géoliers américains, que d’essayer de comprendre comment cet algérien s’est trouvé embarqué dans cette galère.

Aucune question pointue sur l’itinéraire de cette «  »victime collatérale » de la lutte anti-terroriste. Aucun étonnement de la part du journaleu qui interroge, quant à cet itinéraire qui l’a conduit du Yémen au Pakistan, du Pakistan en Albanie, puis en Algérie, son pays d’origine, où il a été traité comme un suspect, avant de repartir pour la Bosnie où les musulmans en lutte contre « l’occupant serbe » ont toujours été considéré par nos medias comme des « victimes innocentes et opprimées », dont le combat était parfaitement légitime…..

Cet itinéraire « touristique », c’est au fond, un vrai « parcours du combattant ».

Quand on a une famille,- une femme et deux filles-, prend – on, innocemment, le risque de partir voyager (seul?) dans des pays aussi instables ???? 

En outre, ce journaliste complaisant aurait pu s’étonner de ce que le « Croissant Rouge », par lequel il justifie sa présence en Bosnie, ne se soit jamais « défoncé » pour obtenir sa libération, et que l’Algérie, qui lui avait, selon lui, confisqué son passeport pour un temps ( sans doute en raison des soupçons suscités par cet itinéraire curieux ? ), se soit montrée bien silencieuse pendant sa détention à Guantanamo….

On comprend qu’il ait préféré profiter de sa libération en France, plutôt que dans son pays d’origine, et que l’Algérie dont les dirigeants sont si susceptibles, ne se soit pas sentie humiliée par ce choix…..

Testament de Capet.


La Révolution française avait des idées généreuses, mais des moeurs qui n’avaient rien à envier à celles des barbares de notre époque.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

Louis XVI aimait la France et les Français à en perdre la tête….

Il n’était pas plus despote ni corrompu que bien des Chefs d’Etat que la France a connu par la suite…..

Mais les révolutionnaires de 1793 étaient assoiffés de sang royal.

Avant de fuir en juin 1791, le roi de France avait rédigé un texte pour se justifier. Le manuscrit, qui avait disparu, a été découvert aux États-Unis et racheté par un collectionneur français.

Son contenu n’était pas ignoré, dans la mesure où le texte a été reproduit dans de nombreux documents, mais l’original avait disparu. Dans ce texte, il juge que les réformes de l’Assemblée et l’attitude des clubs, «calomniateurs et incendiaires», ont porté atteinte à «la dignité de la Couronne de France». Il s’en prend notamment au poids excessif des comités de la Constituante, notamment le Comité des recherches qui exerce «un véritable despotisme plus barbare et plus insupportable qu’aucun de ceux dont l’histoire ait jamais fait mention».

A la dernière page du manuscrit, qui en compte seize en tout,  Louis XVI termine son message par ces mots : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d’une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n’aura-t-il pas d’oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu’une Constitution qu’il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l’état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu’enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis.» (DR)

Le Roi de France était donc prêt à accepter un Régime fondé sur une Monarchie Constitutionnelle, tel que celui qui fut adopté par une majorité de pays européens. Ce qui ne les a pas empêchés d’évoluer plus tard vers un système démocratique qui vaut bien le nôtre.

Un peu moins d’hystérie dans certains milieux proches des « Lumières », et un peu plus de pondération au sein des nombreux « comités Théodule » qui s’acharnaient à manipuler l’opinion, auraient évité à la France et à l’Europe, bien des malheurs …..

On mesurera, par la suite, la justesse des propos de NapoléonIII ( » le petit ») :  » De même qu’une république sage et démocratique peut-être le meilleur des gouvernements, une république tyrannique est le pire de tous, car il est plus facile de s’affranchir du joug d’un seul que de celui de plusieurs »…..

Négritude….et stupiditude.


Selon « lemonde.fr » de ce jour, Ségolène en remet une couche.

Certains prétendront sans doute « qu’elle s’en tient une grave » !!!

 En effet, « entourée d’intellectuels français et africains ayant pour la plupart répliqué sans ambages au discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, l’ex-candidate socialiste à la présidentielle a délivré un message calibré, comme d’habitude, pour faire jaser. On se gaussait de sa façon de demander pardon à l’Afrique ? Ségolène Royal en rajoute. « Pardon pour l’esclavage et la colonisation, merci pour tout ce que l’Afrique a apporté à l’Histoire et pour sa participation à la Libération de la France et s’il vous plaît, construisons ensemble notre avenir commun » a-t-elle lancé. Ceux qui adorent vont adorer, ceux qui détestent vont détester, »  nous avertit « Le Monde ». 

                                                  

Je ne vais pas , une nouvelle fois, m’attarder sur le « PARDON, MERCI, S’IL VOUS PLAÎT » de la nunuche de service au Parti Socialiste. Il y aura bien suffisamment de chroniqueurs, de chansonniers et d’humoristes de talent pour le faire.

Je me contenterai de cette remarque, ou plutôt de ce conseil, à l’adresse de notre Président.

Quand on ne veut pas devenir la cible de celles et ceux qui ont pour l’Afrique et pour les Africains, une sensibilité et une tendresse à fleur de peau, il vaut mieux , quand on s’exprime à propos de ce continent, éviter d’émettre des idées noires, et pardessus tout, éviter de confier la rédaction de son discours à un nègre.

Quand on veut tenir son rang, il faut savoir tenir sa plume….

J’ajoute que Fouquier-Tinville, accusateur public du Tribunal révolutionnaire, aurait dit: “donnez moi une phrase de n’importe qui et je me charge de le faire pendre”.

A bon entendeur,…..