Big Brother is watching you !!!


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J’ai souvent évoqué Orwell dans certains de mes derniers billets. Car, j’ai relu, il y a peu de temps, 1984, cette oeuvre prémonitoire et méconnue d’Orwell. Je suis donc encore sous son influence….

En effet, le climat qui se développe actuellement, tant en France que dans le monde, fait irrésistiblement penser à l’atmosphère du célèbre roman d’anticipation d’Orwell, 1984, dans lequel il décrit la lente dérive d’une société « démocratique »vers une forme sournoise de totalitarisme dans lequel se mélangent curieusement des méthodes empruntées à l’ère stalinienne comme à celle de la « peste noire » de la parenthèse tragique du nazisme….

Il suffit de parcourir la Presse pour relever, jour après jour, des indices de cette « dérive » favorisée par les immenses progrès de la technologie du traitement digital de l’information.

Ainsi, j’ouvre « Le Monde » et je découvre:

« Aux Etats-Unis, une cybersurveillance digne d’un Etat policier »

LE MONDE | 25.06.2013 à 10h15• Mis à jour le26.06.2013 à 09h00, donne la parole à Daniel Ellsberg (Ancien haut fonctionnaire américain)

Extrait ( Je cite ) :

« A l’évidence, les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui un Etat policier. Mais, au regard de l’ampleur de cette invasion de la sphère privée, nous avons là l’infrastructure électronique et législative d’un tel Etat. Si une guerre devait éclater et conduire à l’apparition d’un mouvement pacifiste de très grande ampleur ou si nous devions être la cible d’une nouvelle attaque d’une gravité similaire à celle du 11-Septembre, je ne donne pas cher de l’avenir de notre démocratie. Ces pouvoirs sont extrêmement dangereux.

Il existe de nombreuses raisons justifiant légitimement le secret, en particulier pour tout ce qui relève de l’écoute des communications transitant par les ondes. C’est pourquoi Bradley Manning, l’auteur des fuites révélées par WikiLeaks, et moi-même – qui avions accès à de telles sources de renseignement parce que nous étions accrédités pour un niveau plus élevé encore que celui du top secret – avions choisi de ne divulguer aucune information ainsi classifiée. Et c’est pourquoi Edward Snowden s’est engagé à ne pas divulguer la plus grande partie de ce qu’il aurait pu révéler.

Mais, ce qui n’est pas légitime, c’est d’utiliser un système axé sur le secret pour dissimuler des programmes qui, de façon flagrante, sont anticonstitutionnels par leur ampleur et par les potentialités d’abus qu’ils recèlent. Ni le président ni le Congrès ne pourraient à eux seuls tirer un trait sur le quatrième amendement, portant sur le droit des citoyens d’être garantis dans leurs personne, domicile, papiers et effets, contre les perquisitions et saisies non motivées. C’est pourquoi ce qu’Edward Snowden a révélé jusqu’ici était tenu au secret, dissimulé au peuple américain.

En 1975, le sénateur Frank Church parla de l’Agence de sécurité américaine en ces termes : « Je sais qu’il y a là tout ce qu’il faut pour faire de l’Amérique une tyrannie accomplie, et nous devons veiller à ce que cette agence et toutes les agences qui disposent de cette technologie opèrent dans le cadre de la loi, et sous une supervision appropriée, de sorte que nous ne sombrions jamais dans ces ténèbres. Ce sont des ténèbres d’où l’on ne revient pas. »( Fin de citation).

On ne peut pas être plus explicite !!!

Il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne que la Chine soupçonne les Etats-Unis d’avoir un comportement de « Grands voyous », et qu’à l’inverse, les Etats-Unis accusent la Chine d’intrusion dans les systèmes d’information les plus protégés du mondes, et de se livrer sur une grande échelle, à un espionnage industriel systématique, de polluer, grâce à des « hackers » de génie, les bases de données du Pentagone.

L’Europe n’échappe pas à la surveillance de Big Brother.

Ainsi on sait maintenant que les révélations d’Edward Snowden continuent. Le «Guardian» a révélé mercredi soir comment les services de renseignements américains faisaient concrètement pour espionner les internautes du monde entier. Grâce à des documents confidentiels transmis par l’ancien analyste de la NSA, toujours bloqué à l’aéroport de Moscou et déjà à l’origine des révélations concernant le programme d’espionnage américain Prism, le journal britannique dresse le tableau du logiciel secret XKeyscore, qui permet de suivre «à peu près tout ce qu’un utilisateur lambda» fait sur le réseau.

Les Allemands en sont furieux: Espionnage : l’UE exige de Washington des explications, sur les révélations récentes de Der Spiegel, au sujet des soupçons d’espionnage attribués à Washington….

Plus près de nous, en France, nous apprenons, jour après jour, que les systèmes de surveillance les plus sophistiqués se mettent en place pour espionner, avec les meilleures intentions du monde, les moindres déplacements, les moindres gestes, les moindres communications de chaque Français.

Les caméras de surveillance se multiplient dans la plupart des grandes villes de France, les radars prolifèrent sur nos routes, et les « affaires judiciaires » permettent aux Juges d’accéder, grâce aux « fadettes »au détail de tous nos échanges téléphoniques. Les « investigations » des employeurs dans le gisement d’informations sur nos vies privées que recèle Facebook, peuvent ruiner une carrière professionnelle, et dans des cas extrêmes l’abus de l’usage des mêmes informations peuvent causer de graves dommages aux personnalités fragiles dont certaines ont été poussées jusqu’au suicide.

Dans le domaine de la lutte contre la fraude, l’Etat socialiste « prédateur et budgétivore » a prévu d’élargir le champ des procédures d’investigation en matière fiscale.

Ainsi, j’ai lu dans « lemonde.fr » que « dans les cas de fraude aggravée, les enquêteurs pourront recourir aux « techniques spéciales d’enquête » que sont la surveillance, l’infiltration, la garde à vue de quatre jours,mais aussi  aux interceptions de communications téléphoniques , aux « sonorisations et fixations d’images » de certains lieux et véhicules, les captations de données informatiques et les saisies conservatoires, « à l’exclusion des perquisitions de nuit »……

Il s’agit là de « pouvoirs exorbitants », estime le Conseil national des barreaux, qui s’indigne que le fisc puisse par ailleurs utiliser tous modes de preuves, y compris litigieuses.

Le Pouvoir Politique affaibli par ses propres « turpitudes » a ouvert un boulevard à la « République des Juges », qui rappelons-le ne sont pas « élus », en France, contrairement aux Etats-Unis. Et quand la Justice jalouse, – à juste titre -, de son indépendance, devient partisane, on peut tout craindre, surtout dans une République où les Juges n’appliquent les Lois que lorsqu’elles ne heurtent pas leurs convictions personnelles…..

Dans de précédents billets, ont été évoqués sur ce blog, la tentation de plus en plus présente des pouvoirs publics, de s’immiscer dans la vie quotidienne du citoyen, dans ses habitudes, y compris dans ses habitudes de pensée et ses convictions intimes.

 La Loi multiplie les « délits » concernant l’opinion que l’on peut avoir sur l’Islam, sur l’homosexualité, sur les différences de races ou de couleurs,  et sur bien d’autres domaines, en limitant la liberté d’expression sur ces sujets sensibles, en s’approchant de plus en plus d’une atteinte aux libertés de conscience et de pensée.

Plus récemment, le Parlement a eu à se prononcer sur un projet de Loi, à l’initiative de Mr Valls, Ministre de l’Intérieur, prévoyant le filtrage d’Internet.Un projet de Loi fort heureusement rejeté, à l’unanimité, par les députés !!!

Les mêmes dispositions ont déclenché à l’étranger de graves dérives : des gouvernements démocratiques (Australie, États-Unis, Grande-Bretagne, Autriche, etc.) ont inclus dans leurs listes noires des sites ne correspondant pas aux objectifs des lois de censure. Par exemple, la liste noire australienne dévoilée par WikiLeaks contenait des sites politiques, médicaux et, évidemment, WikiLeaks. Et ce ne sont pas les scandales d’espionnage par les gouvernements dévoilés ces dernières semaines qui vont assainir le débat sur les libertés en ligne…

En France, le pouvoir socialiste obéit à des motivations inscrites dans l’ADN des « hommes de Gauche »: faute de pouvoir s’adapter aux réalités d’un monde ouvert auquel ils ne comprennent rien, ils sont obsédés par l’ambition illusoire de « changer le monde », pour préparer l’avènement d’un « Meilleur des Mondes », cher à Aldous Huxley….

Mais, pour « changer le monde », il faut réduire au silence, ceux qui par leurs idées, soulèvent des obstacles qui s’opposent à ces changements : ceux qui sont convaincus des menaces qui pèsent sur notre  société, sur ses traditions, sur son identité, sur sa culture, ceux qui s’opposent à une « confusion des sexes », ceux qui voient dans une immigration non maîtrisée un danger pour la paix sociale, ceux qui pensent que hors du travail, de l’effort et des sacrifices, il n’est point de salut, ceux qui considèrent que « l’Islam modéré » est un mythe, et d’une manière générale tous ceux qui s’opposent à une doxa (1) héritée des années « libertaires » qui ont suivi Mai 68, au nom du droit de « jouir sans entraves » etc…..

Nous sommes là, en pleine esquisse orwellienne d’une société totalitaire, avec ses dérives de langage qui interdisent l’utilisation de certains mots, et glissent insensiblement vers une » novlangue » de plus en plus proche de la langue de bois chère aux staliniens….Voir à ce sujet mon billet sur « les mots et les maux »:

https://berdepas.wordpress.com/2013/06/02/les-mots-et-les-maux/

Mon propos pourra paraître excessif à certains.

Mais il n’empêche que l’observation de certains comportements politiques incite irrésistiblement à la comparaison avec les réflexes totalitaires de ceux qui se heurtant à la résistance des faits, – car chacun sait que « les faits sont têtus -« , et s’enfermant dans l’aveuglement d’un déni permanent des réalités, sont tentés de briser ceux qui, par la parole, ou par leurs écrits leur opposent une contradiction devenue « politiquement incorrecte »et qu’il faut à tout prix réduire au silence.

L’omerta officielle recouvre des domaines entiers de notre Histoire que la censure du « politiquement correct » interdit d’évoquer sous peine d’être pointé du doigt accusateur de tous ceux qui, veillant au strict respect de « l’autocensure », manient avec habileté et sans retenue, la menace et les qualificatifs de « fasciste », de « raciste », « d’extrêmiste », ou de révisioniste.

cf. « https://berdepas.wordpress.com/2012/01/25/contre-lomerta/ » 

Lisez ou relisez « 1984 » et « la Ferme des Animaux ». C’est terrifiant !!!

Vous constaterez qu’il est question de tout cela dans ces oeuvres prémonitoires. Si Orwell était encore vivant, il trouverait dans les symptômes de nos société malades d’elles mêmes, une source inépuisable d’inspiration pour enrichir son oeuvre…..   

 (1): La doxa (du grec δόξα, doxa, « opinion », « conjecture ») est, dans la philosophie de Parménide, l’opinion confuse que l’on se fait sur quelqu’un ou sur un aspect de la réalité, par opposition au vrai chemin d’accès à la Vérité.

Les nouvelles aventures de Normal 1er ( suite )


2476598A quoi joue-t-il ??? Qui pourra me le dire ??? Essaie-t-il d’apprendre la nouvelle danse à la mode ??? . S’entraîne-t-il avec son coach, en vue d’une partie de jambes en l’air, sous le regard,- glacial -, de « Valoche », impénétrable ???

En tout cas, pour un Président de la République, quelle classe !!! Il est fin prêt pour le 110m haies de l’ Olympiade des « Nuls » !!! 

Ce Président que 26% des Français adorent encore, reste un mystère pour les autres, qui de plus en plus s’en moquent et le trouvent insignifiant…

Populisme…


La montée du Front National, dans la plupart des scrutins récents inquiète de plus en plus les observateurs de la vie politique française.

L’élection de Villeneuve-sur-Lot risque de confirmer la poussée spectaculaire de ce Parti malgré tout le mal que se donnent médias et politiciens de la « nomenklatura » française pour tenter d’enfermer ses électeurs dans un ghetto  politique, une sorte de « réserve » pour sous-citoyens débiles.

Car le paradoxe, c’est qu’à Villeneuve-sur-Lot, les Socialistes auraient intérêt, une fois de plus, à faire voter Front National, ne serait-ce que pour tenter de préserver leur courte majorité à l’Assemblée Nationale….

La sémantique utilisée pour évoquer ces « Français de seconde zone » que sont les électeurs du FN, est significative: quand on évoque les gesticulations idéologiques de la gauche de la Gauche, on parle avec complaisance de « mouvements populaires ». Mais quand il s’agit des mêmes gesticulations à la droite de la Droite, on évoque « la menace populiste »….

Or, ou bien le Front National est un Parti antirépublicain, et les arguments juridiques existent, sur le plan constitutionnel, pour l’interdire, et il faut l’interdire !!!.  

Ou bien ces arguments n’ont aucune valeur, et rien ne justifie le sectarisme médiatique qui entoure ce parti, et rejette, en marge de la vie politique nationale, un électorat qui représente désormais le quart des Français, dont les idées sont tout aussi respectables – même si on ne les approuve pas totalement – que celles des électeurs du Front de Gauche empêtré dans des utopies trotskystes-léninistes, qui bénéficient des indulgences d’une « intelligentsia » formée à l’école du marxisme=léninisme et d’un maoïsme d’opérette.

 La gauche, sous Mitterrand, avait réussi à faire du FN – avec les provocations complices de J-M Le Pen – une sorte de repoussoir destiné à neutraliser une « droite molle ». 
L’aveuglement de cette droite dite « parlementaire » a fait le reste: le résultat de toutes ces finasseries politiciennes, les déboires qui en ont résulté, ont préparé l’émergence une droite nouvelle et « décomplexée ».

L’électorat français de droite, – qui veut voir, aujourd’hui enfin, émerger une droite capable d’appliquer une politique de droite et non une politique d’opportunisme mi-chèvre-mi-chou, bien plus inspirée par le clientélisme électoral, ou pour répondre aux exigences de puissants lobbies minoritaires, que par le souci de représenter ceux qui l’ont élue -, est en train de devenir incontournable.
Il est injuste de traiter ce « peuple de Droite » de xénophobe et de raciste, simplement parce qu’il refuse le maintien sur le territoire national d’étrangers en situation irrégulière ou délinquants . Ou parce qu’il conteste certains avantages consentis , tels que des prestations vieillesse ou  une assistance médicale et les soins gratuits accordés à des intrus qui n’ont jamais travaillé ni cotisé à rien, avantages refusés à des citoyens français qui en auraient besoin…. 

 On peut être contre l’absence de politique pénale adaptée à une délinquance « d’importation », contre le verbiage compassionnel qui trouve explications et excuses à des comportements inqualifiables et, plus globalement, contre une forme chronique de « déni  de réalité » face à un « islamisme de conquête » qui refuse de respecter nos Lois, on peut être tout cela sans être un dangereux extrémiste.

On peut également être profondément attaché à l’identité de la France, telle que Fernand Braudel nous l’a enseignée, sans être hostile à une « France ouverte », – mais pas au point d’en perdre la maîtrise de son destin -, et en étant favorable à une réelle citoyenneté européenne, à condition qu’il s’agisse d’une « Europe des peuples » et non d’une « Europe des bureaucrates ».

 Mais on peut aussi partager toutes ces idées-là, et donc aimer passionnément la France, sans pour autant adhérer à un projet « bleu Marine » mal ficelé, qui nous isolerait en Europe, et qui, en faisant de la sortie de l’Euro la solution à tous nos problèmes de compétitivité, entraînerait la France sur la voie d’un déclin irréversible.

Le temps est venu pour les politologues sérieux, de procéder à analyse en profondeur de notre tissu républicain, et de s’intéresser aux attentes, aux inquiétudes et aux désespoirs du peuple, pour livrer, enfin, aux Français, un constat sans démagogie de leur réalité nationale, sans complaisance, mais aussi sans avoir recours aux artifices intellectuels aux quels nous sommes accoutumés.

De même qu’il est temps que la classe politique européenne, prenne conscience de tout ce qui nous éloigne d’une certaine Europe, dont plus personne ne se sent réellement citoyen.

Cette Europe « petit bras », qui a progressivement sombré dans une bureaucratie tatillonne et paralysante, qui a démontré son incapacité face à la crise que traversent tous les Etats de l’Union, et dont  l’impuissance frôle la paralysie face aux défis d’un monde émergeant qui au lieu d’être considéré comme une chance pour revitaliser nos économies, risque de devenir un danger mortel : cette Europe-là, a besoin d’être sérieusement dépoussiérée.

Mais ce n’est pas le personnel politique issu de la « génération Mai 68 », qui a montré les limites de ses « capacités » qui peut s’atteler à cette rude tâche.

La nouvelle Droite que beaucoup de Français appellent de leurs vœux, en même temps qu’une nouvelle génération de politiciens, a du pain sur la planche.

Normal 1er.


Quel est le pays du G8 qui a le « plus Grand Président », le plus élégant, celui qui par sa seule présence rehausse le prestige du pays qu’il représente ???

Pingoin

C’est la France !!!

N’a-t-il pas de l’allure notre pingouin ??? Juste un peu bedonnant, mais bon….ses « ailes » sont courtes et il ne risque pas de s’envoler !!! Même dans les sondages…. 

Valoche n’a pas encore eu le temps d’apprendre à lui raccourcir les bas de pantalons. Mais ça viendra : Première Dame, c’est un métier qui s’apprend…

Tous pourris ????


NON !!! …Mais tous impuissants, … OUI !!!

La moitié des hommes politiques sont des « bons à riens ».
L’autre moitié est prête à tout. ( Coluche ).

pingouin

C’est le sentiment que j’éprouvais à la fin de l’émission d’hier soir sur M6, où Hollande s’est efforcé, laborieusement, de convaincre les Français de la « justesse » de sa politique, faute de pouvoir démontrer, par des résultats concrets, son efficacité.

C’est le sentiment partagé par la plupart des commentateurs professionnels, depuis ce matin.

Le Journaliste qui animait l’émission a été à la hauteur, même s’il a hésité à user du « droit de suite », sur des réponses à des questions précises, auxquelles notre Pingouin répondait par des pirouettes verbales….

Mais celui qui, manifestement n’était pas à la hauteur, c’est Hollande lui-même. Manque de hauteur de vue, manque de prestance, le contraire d’un visionnaire capable de regonfler le moral d’un pays en pleine déconfiture. Un petit gestionnaire des affaires courantes: tout au plus au niveau d’un Premier Ministre. Et encore…. On imagine un Raymond Barre à sa place: un tout autre calibre.

Un récital d’incantations, une illustration magistrale… de la méthode Coué. Une incapacité de convaincre qu’il s’exprimait en « Président de tous les Français ». Un socialiste parlant avant tout à sa clientèle électorale à laquelle il tente de faire avaler des couleuvres, tout en essayant de ne pas l’effaroucher.

Le sommet a été atteint lors de l’évocation de la réforme des retraites en gestation: les fonctionnaires et les régimes spéciaux seront épargnés, et en tout cas, ne seront pas placés sur la même ligne de sacrifices que les autres catégories. C’est ce qu’il appelle « réformer dans la Justice »….

Il sait, pardessus tout que l’électorat, et la représentation nationale socialistes sont composés en majorité de fonctionnaires vigilants sur leurs « avantages acquis »….

En un mot, cet homme n’incarne aucun espoir, n’est porteur d’aucun projet si ce n’est celui de tenter de se maintenir au pouvoir pendant les quatre prochaines années, et, avec un peu de chance, si la croissance mondiale repartait ( il est le seul à y croire ), retrouver, comme l’avait fait avant lui Lionel Jospin, l’oxygène nécessaire à un redémarrage de l’économie nationale, entraînant une inversion de la courbe du chômage, en contournant l’obstacle des réformes de structure indispensables.

Chimère. 

En un mot, je n’ai pas vu, hier soir, la prestation d’un « Homme d’Etat », mais regardé un « politicien carriériste », qui par moment donne le sentiment d’être le premier étonné de se trouver là où il est…. 

Je me surprenais à espérer, en l’écoutant, qu’attendu au G8 en Irlande, il ne confondra pas lors de sa conférence de Presse, l’Irlande avec l’Islande, après avoir confondu – c’est confondant !!! – le peuple Japonais et le peuple Chinois, deux peuples qui, en l’écoutant ont dû « rire jaune »……

Fort heureusement, ils ne l’ont pas entendu….car qui, en Asie, écoute notre pingouin ??? Les Français l’écoutent à peine….

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Debbouze: ça pédale dans la bouse….


Ce « bouffon » qui ne rate pas une occasion de faire le « mariolle », vient de se signaler auprès des médias en lançant, lors d’une cérémonie de remise de décorations à l’Elysée, une plaisanterie du plus mauvais goût sur l’ancien Président. Cette flagornerie a suscité un gros rire de notre Pingouin, mais elle a été diversement appréciée dans « la France Profonde »…..

Bouse

Ce n’est pas la première fois que ce comique de bas étage se signale par un humour douteux, et j’ai eu plus d’une fois l’occasion sur ce blog, de lui botter les fesses….mes billets sur ce personnage ayant suscité de larges controverses parmi ses « admirateurs »….

Ainsi, au Festival de Cannes devant une Presse Internationale ahurie il lançait une apostrophe dont le but apparent était de montrer sa solidarité avec un metteur en scène accusé de viol, une apostrophe que j’avais signalée avec une ironie caustique, et une forme d’humour qui n’avait rien à envier à l’humour que reflète la « culture » des banlieues….

https://berdepas.wordpress.com/2010/05/30/jamel-debbouze/

Ce Debbouze, dont le nom évoque l’humour d’inspiration « racaille », peut ainsi traiter Sarkozy de « Dalton excité », un jour, et lui sauter au cou, un autre jour, comme le montre cette image prise à l’occasion d’un match du PSG au Parc des Princes.

Une image qui montre que l’on peut être à la fois « un enculé »(1) et un faux-cul !!!!

DebbouzeSarkozy devrait faire preuve de beaucoup plus de prudence et de circonspection dans le choix de ses « amis »….

(1). Pardon pour ce vocabulaire de « racaille » !!!

Vallaud ou Belkacem ???


Belkacem

Ceux qui suivent ce blog savent que j’ai la sale manie de fouiner dans des articles de la presse étrangère, et particulièrement dans celle du Maghreb, pour y détecter des « perles », des informations plus ou moins « sulfureuses », que nos médias, paralysés par la crainte de représailles de la « Police de la Pensée », ont tendance à occulter à leur public français.

Ma dernière trouvaille ne provient pas, cette fois, de la Presse maghrébine.

Je l’ai détectée par hasard dans « lemonde.fr », où un certain Ali Amar publie un  blog intéressant, dont la spécialité est de révéler des informations « croustillantes » sur le Maroc, sur le Maghzen – qui est en quelque sorte, au Maroc, ce qu’était  « La Cour » du temps de Louis XIV – et qui tient une rubrique « France-Maroc » dans laquelle on trouve, de temps à autres, des « indiscrétions » qui n’ont pas retenu l’attention de nos « journalistes d’investigation ».

On y trouvera, entre autres, un article intéressant qui est à rapprocher à celui que j’ai publié il y a quelques jours sur Madame Vallaud-Belkacem, dans lequel j’insinuais perfidement que sous son joli petit minois se cachait une sorte de « Janus« , qui lui permettait d’être tantôt Vallaud, en France, tantôt Belkacem au Maroc.

Cet article mérite un détour, en allant sur:

http://voxmaroc.blog.lemonde.fr/2012/02/10/najat-belkacem-l%E2%80%99espionne-du-roi-qui-se-reve-a-l%E2%80%99elysee/

On peut avoir la tentation de mettre en doute ce qu’écrit ce journaliste marocain.

Pour ma part je lui accorde un certain crédit, car si son article n’a pas été « modéré » par « lemonde.fr », dont les « modérateurs » sont d’une « vigilance » redoutable, c’est qu’il n’est pas diffamatoire….

Quand « les extrêmes » se touchent….


 Extrait du Kybalion:

Kybalion« Le froid peut bruler comme le chaud. De même on a vu souvent la haine se changer en amour ou le contraire. Les extrêmes se touchent et se confondent. »

Et quand les extrêmes « se touchent », ça peut faire mal…..

Le malheureux Clément Méric vient d’en faire la fatale expérience.

Cette tragique, mais banale histoire de bagarre entre jeunes, intoxiqués par les idées utopiques et révolutionnaires qui ont cours, autant à l’extrême-droite qu’à l’extrême-gauche est révélatrice du malaise qui s’est emparé d’une fraction de la Société française.

Il y a une proportion importante de citoyens français qui considèrent, à tort ou à raison, que le jeu démocratique est totalement faussé, en raison de l’emprise, sur l’opinion, d’une oligarchie qui , tout en ânonnant son refrain sur le combat à mener contre toute forme d’exclusion, a réussi à marginaliser et à ostraciser  des courants d’opinion qui ne trouvent plus aucun moyen de s’exprimer par les voies normales, et légales, à travers les grands médias ou dans les Institutions de la République.

La négation de ces courants d’opinion entraîne  un « repli sur soi »de catégories entières de la population, dont les frustrations s’expriment à travers un abstentionnisme croissant, lors des élections nationales.

A droite, ce sentiment « d’exclusion », – pour reprendre le vocabulaire à la mode chez les ayatollahs de la « pensée correcte »- , s’est exprimé notamment lors des manifestations contre le « mariage pour tous » qui a cristallisé une fracture profonde. 

Un mur sépare désormais ceux qui veulent défendre ce qu’ils considèrent comme des valeurs essentielles à la préservation du modèle de société que leurs ancêtres leur ont légué, et qu’aucun discours « progressiste » ne saurait escamoter, et ceux qui, pour répondre au mal-être de toutes sortes de catégories marginales de citoyens, sont prêts à imposer à tous les autres,- au nom d’une conception du progrès qu’ils sont les seuls à « partager »- , le renoncement à des convictions ancrées au plus profond de leur être.

Le nombre et la force de conviction de ceux qui se sont exprimés lors de ces défilés, que le pouvoir en place a eu le tort de traiter avec une sorte de morgue arrogante,  a déstabilisé la Droite dite « parlementaire » qui redoute, désormais, le danger de se voir dépasser par un courant populaire qu’elle ne maîtrise plus.

Cette même arrogance a réveillé chez ceux que l’on a rassemblés sous le vocable de « groupuscules »,- qui sont extrêmement minoritaires – une colère sourde, qui s’est exprimée dans des débordements excessifs, mais qui restent bien en-deça des débordements auxquels les Français sont habitués quand ce sont « les jeunes sauvageons » de nos banlieues qui « expriment leurs frustrations »…..

A gauche, la victoire de Hollande à l’élection présidentielle, a fait naître, en raison des « promesses » ambigües du candidat, des espoirs démesurés quand aux perspectives de changements radicaux, qui, pour certains, vont jusqu’à la remise en question de l’existence même de la Vème République.

Elle a encouragé des crispations qui agitent de plus en plus d’autres « groupuscules », dont on feint d’ignorer l’existence, imbibés d’un marxisme ringard, et bien pis encore d’un trotskysme romantique, et qui ne rêvent que d’abattre nos Institutions jugées incompatibles avec l’idéologie qu’ils cultivent à l’intérieur du microcosme à l’intérieur duquel ils s’agitent. 

Cette conjugaison de « fractures » est révélatrice de l’échec d’un Président enfermé dans sa « normalitude », et aveuglé par un entourage, que dis-je, une « camarilla » de courtisans choisis parmi les plus « arrivistes » de ses « camarades » de la promotion Voltaire (qui doit se retourner dans sa tombe !!!) , tous plus sectaires les uns que les autres . 

Les mêmes qui jugeaient qu’il fallait, – avant qu’il ne soit trop tard -, se « débarrasser » d’un Sarkozy jugé beaucoup trop « clivant » pour la société française, ont beaucoup de mal à ouvrir les yeux sur les dangers que la fracture actuelle de la Nation fait courir à son avenir.

Celui qui « rêvait » de rassembler les Français, a beaucoup de mal à devenir le « Président de tous les Français ». Il arrive à peine à demeurer le Président de tous les Socialistes. Et il n’est déjà plus le Président de toute la Gauche.

Pour revenir à la tragédie qui a coûté la vie au jeune Clément Méric, on a frôlé, dans cette lamentable affaire, l’hystérie du fameux « syndrome de Carpentras », tant on a vu les politiciens de tous bords se précipiter pour tenter, dans une agitation pathétique, chacun pour leur compte, de récupérer l’évènement.

On a tenté de nous faire croire que ce jeune homme était une sorte d’agneau innocent, victime de la sauvagerie barbare de quelques nazillons. C’est ce qui a alimenté le phénomène de consternation générale et vaguement consensuelle.

En fait, si on en croit « Libération », peu suspect d’antipathie pour l’extrême gauche, que je cite : 

« Clément Méric était membre du mouvement Action antifasciste Paris-Banlieue qui fonde son action sur un principe : ne pas laisser la rue à l’extrême droite. Ce qui se traduit régulièrement par des bastons éclairs en marge de rassemblements d’extrême droite. «Cette partie des antifas aime se battre, ils se cognent environ une fois par mois», confie Thomas, 22 ans, membre des Skins Sharp, l’une des multiples mouvances des redskins (des skinheads de gauche). Selon Thomas, «avec une petite centaine de membres à tout casser, Action antifasciste Paris-Banlieue est le groupe qui compte le plus de militants à Paris, avec beaucoup d’anciens de la tribune Auteuil du Parc des princes». »( Fin de citation).

http://www.liberation.fr/politiques/2013/06/06/les-antifascistes-des-survivants-des-annees-90_909009 

On apprend, en outre, à condition de tendre l’oreille aux interprétations contradictoires de ce « fait-divers », dans les médias, que ce jeune homme avait provoqué ses « agresseurs » avec une violence verbale qui ne pouvait que susciter la colère de ces derniers.

C’était donc un « agneau », avec des dents de loup….

Certes cela n’exonère pas  de leurs responsabilités ceux qui l’ont frappé avec une violence ayant entraîné la mort:  ils auront à en répondre devant la Justice.

Mais ces précisions permettent de poser un bémol, sur le discours de ceux qui tentent d’agiter le danger que représenterait l’extrême-droite pour la société française, pour masquer d’autres dangers tout aussi préoccupants pour l’unité de la Nation….

Car l’envie de frapper et de se battre crée entre les « extrêmismes » des liens
 qui les unissent dans la haine.

Et quand les extrêmes se touchent, on vient de le voir, cela peut faire très mal.

  

La Mer


Ma Mer (2)Chaque soir, avant que le soleil ne se couche, nous nous imposons un rituel: marcher le long de la mer, d’un pas vif, mais en prenant le temps de faire quelques haltes pour observer les baigneurs attardés qui profitent des pâles rayons du soleil couchant pour se laisser caresser paresseusement par une douce chaleur de fin d’après-midi.

Notre promenade se termine toujours par une halte à la terrasse d’un bar, face à « la mer ».

C’est l’instant où, attablés devant une bière bien fraîche, qui récompense l’effort -modeste – consenti pour la marche, je m’abandonne à quelques rêveries, inspirées par la vue du large.

Je ne puis m’empêcher d’avoir une pensée pour cette terre qui se trouve de l’autre côté de l’horizon, où reposent mon père et sa famille.

J’ai toujours entretenu une relation sentimentale avec cette Méditerranée qui m’a vu naître, à laquelle sont rattachés mes plus beaux souvenirs d’enfance. Il est impossible de faire mieux que Camus pour parler de ces choses…., Lorsque je relis « Noces », et « L’été à Alger » j’ai l’impression qu’il a trempé sa plume dans un rayon de soleil. J’aime les passages où il évoque le goût, sur ses lèvres, du sel de la mer….

Je fais partie des survivants de ceux qui, comme lui, ont eu le privilège de vivre les meilleures années d’une jeunesse encore insouciante en communion avec cette mer généreuse. Nous étions pauvres, mais heureux, car le soleil et la mer suffisaient à notre bonheur.

Dans mes veines coulent du sang espagnol, italien,  maltais, et si je suis profondément attaché à la France, à son Histoire, à sa culture et à ses valeurs, j’ai souvent été tenté de répondre à ceux qui essayaient de percer le secret de mes origines,et à qui je n’avais aucune envie de raconter ma vie, que j’étais, pardessus tout,…..un « méditerranéen ».

Je me suis toujours senti plus proche, intellectuellement, de ceux qui sont imprégnés de culture latine ou grecque que de ceux pour qui Goethe symbolise l’alpha et l’oméga de la pensée européenne.

J’appartiens à une culture qui préfère l’huile d’olive au beurre, qui cuisine avec de l’ail, du thym et du laurier, et plus volontiers des tomates, des poivrons, des courgettes et des aubergines que des patates…

Pour moi les états d’âme d’un Werther reflètent un romantisme étrange et pathétique, et s’il m’est arrivé, comme Camus,  de trouver dans le « Zarathoustra » de Nietzsche des accents inspirés par la « mort de Dieu » et par la « beauté du Monde », je n’ai, le plus souvent, retrouvé l’apaisement qu’en revenant aux sources de mes lectures de jeunesse, qui me ramènent invariablement vers Homère pour l’Aventure, Virgile pour la Poésie, et les grands philosophes de notre antiquité qui sont à la racine de toute culture européenne: Socrate, Platon, Esope, et surtout Plutarque dont je ne me lasse jamais de relire les « Vies des Hommes Illustres »….

En vieillissant, je n’échappe pas au besoin de m’accrocher encore plus, à ce qui est éternel…..

Mais cela m’éloigne de mon propos.

Car ce soir, j’avais envie de parler de la mer.

Celle dont Charles Trenet a fait un petit chef-d’oeuvre de poésie populaire, celle « qu’on voit danser le long des golfes clairs, celle qui a des reflets d’argent, etc » »…..

Celle dont un auteur aujourd’hui oublié, Gabriel Audisio, a écrit, dans « Héliotrope »: « Il n’y a qu’une seule mer: la Méditerranée. Après cela il y a des mers, des océans, de l’eau. Mais moi, je parle de « la Mer », l’Unique, la mienne. »….

Tous deux parlent de cette mer dans laquelle j’ai si souvent plongé, que j’ai partout explorée, au cours de somptueuses baignades ou de parties de chasse sous-marine, à la recherche d’un mérou mythique. J’ai été émerveillé par la beauté de ses profondeurs, fasciné par l’ombre féline d’une ombrine se réfugiant entre deux roches, par l’éclat métallique d’un sar ou d’une oublade, par les nuages de girelles aux couleurs d’arc en ciel quand elles traversent un rayon de soleil, par le poulpe au regard interrogateur, ou par la murène aux dents acérées prêtes à saisir leur proie….

Car en effet, cette mer je l’ai explorée sur de nombreux rivages : en Algérie, bien sûr, mais aussi, en Corse, en Tunisie au large de Tabarka, au Maroc, en Espagne, en Grèce, en Turquie.

Sorti de l’eau, en promenant mon regard, les yeux brûlés par le sel, j’ai éprouvé partout le même émerveillement devant la beauté du monde, et celle de ces paysages lumineux,  avec leur végétation si particulière, où règnent le pin, l’olivier, le citronnier, l’oranger, le palmier , le laurier rose, les bougainvillées, le thym sauvage, le romarin, la menthe, l’absinthe, l’héliotrope ou le cactus…

Et les gens,- issus d’un brassage de races inoui – , ne sont différents qu’en apparence,   dans leurs traditions, leurs langues, leurs habitudes de vie. Ils ont en commun cette chaleur humaine, qui confine à l’exubérance tapageuse et qui contraste avec la « retenue » des gens du Nord, qui, pourtant, – comme chacun sait -, « ont dans le coeur, le soleil qu’ils n’ont pas dehors »….

Mais sous la surface de l’eau, la Méditerranée est partout semblable à elle même. 

C’est ce qui m’a toujours fait penser qu’autour de « la Mer », les différences ne sont que superficielles….Il suffit de se promener dans les ports pour en faire le constat: les pêcheurs ont tous, plus ou moins la même allure, leurs bateaux se ressemblent, la même odeur iodée se dégage des filets qui sèchent au soleil, et la même odeur de friture de poisson « embaume » les ruelles étroites et ombragées….

C’est tout cela qui fait que « ma » mer, je la reconnais partout, au seul goût salé du vent chargé d’embruns, je la devine, au loin, derrière les collines, ou, dès qu’elle réapparaît, à l’éclat métallique et lointain de la vague qui brille au soleil.

Je connais sa musique lorsque la vague se brise contre un rocher, ou lorsqu’elle vient mourir dans un chuchotement sur le sable de la plage. Je connais son odeur chaude, où l’iode se mélange au parfum des algues. Je connais ses couleurs qui épousent celles du ciel, son bleu laiteux du matin au lever du soleil, puis son bleu cobalt au soleil de midi, et ses couleurs turquoise quand la vague passe au dessus de fonds sableux….

Chaque soir, en buvant à petites gorgées, ma bière bien fraîche, je l’observe amoureusement, un peu triste de savoir dans quel état elle se trouve aujourd’hui à cause de la pollution humaine.

Et je l’observe en  sachant aussi, qu’un jour elle me prendra dans ses bras, elle m’enveloppera et m’emportera pour un dernier voyage, vers l’inconnu d’une destination où la mer rencontre peut-être le ciel.

Sait-on jamais ???, car de cette destination-là, personne n’est jamais revenu pour raconter son voyage …..

Les mots et les maux….


J’ai souvent ironisé dans les pages de ce blog, sur une tendance puérile de notre époque: celle qui consiste à se voiler la face devant des réalités qui dérangent.

Le « déni de réalité » est devenu une sorte de « sport national » entretenu, voire encouragé, par nos élites en politique.

Jouer sur les mots, en détourner le sens, remplacer des mots durs à entendre par des mots plus doux à prononcer, diaboliser l’usage de certains mots sous prétexte qu’ils véhiculent un contenu « discriminatoire »ou « stigmatisant », tout cela est devenu pratique courante, une pratique dans laquelle excellent certains journaleux.

J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer la disparition, – grâce à un tour de « passe-passe »sémantique -,  des pauvres, des vagabonds, des aveugles, des infirmes, des sourds, des balayeurs, des prostituées, avantageusement remplacés, dans notre société au verbe généreux, par « les catégories défavorisées », les « sans domicile fixe ou SDF », les « non-voyants », les « handicapés », les « mal-entendants », les « techniciens de surface » ou les « travailleuses du sexe ».

Je ne m’étendrai pas sur les catégories régulièrement classées par les « médias », sous la rubrique des « jeunes », au risque de me voir reprocher une « stigmatisation »qui frôle un délit puni par la Loi, plus sévèrement que les « incivilités » auxquelles, ces mêmes jeunes ont coutume de se livrer, à l’occasion de « festivités »que les « bonnes âmes » comparent volontiers aux « Feux de la Saint-Jean »lors du solstice d’été….

Grâce à cet exercice de substitution, les citoyens de ce pays, ont avec une bonne conscience naïve, le sentiment de réparer des injustices, et de soulager notre société des « maux »dont elle souffre.

Cette dérive se poursuit, grâce à l’arrivée de la Gauche au pouvoir.

On apprend ainsi, à la lecture de la Presse, que notre Grand Président, dans une de ses crises de « normalité »compulsive, aurait décidé de modifier la Constitution de la République, afin d’en faire disparaître le mot « Race ».

Cette trouvaille géniale aurait pour but de faire disparaître toute trace de « racisme » dans la Loi républicaine, et de supprimer les « racistes »par le même artifice que celui qui a permis de supprimer, les aveugles, les sourds, et les infirmes…..

Cette mesure radicale me paraît d’autant plus nécessaire que j’apprends en parcourant, cette semaine, le site d’Algérie-Focus, que la France figure, en bonne compagnie, aux côtés de l’Algérie, parmi les pays les plus racistes de la planète !!!!

http://www.algerie-focus.com/blog/2013/05/16/lalgerie-lun-des-pays-les-plus-racistes-au-monde/

Je cite cet article stupéfiant:

« Quels sont les pays les plus racistes de la planète? Et, a contrario, quels sont ceux où la population est la plus ouverte d’esprit ? C’est à cette question que tente de répondre une étude suédoise, publiée mardi 15 mai. Et l’Algérie compte parmi les mauvais élèves.

Suit une carte édifiante:

racismeCarte accompagnée du commentaire qui suit:

« Seriez-vous gênés de vivre aux côtés d’une personne de race différente de la vôtre ? C’est en somme la question posée aux habitants de 80 pays sondés retenue par deux économistes suédois pour déterminer le niveau de racisme de ces populations

Après avoir rassemblé l’ensemble des données recueillies par le World Values Survey, un institut de mesure des opinions internationales, le quotidien américain The Washington Post a publié hier une carte dessinant les contours de la tolérance dans le monde. En bleu, les pays considérés comme les plus tolérants de la planète ; en rouge, ceux supposés être moins ouverts à la différence.

Les Algériens aussi racistes que les Français

Et, en rose pâle sur la carte, l’Algérie apparaît comme aussi peu tolérante que la France. En effet, avec un Français sur cinq ayant répondu ne pas apprécier résider près d’une personne de race différente, l’Hexagone se distingue comme l’un des pays le moins tolérants d’Europe.

Mais les champions mondiaux de l’intolérance sont la Jordanie, l’Inde, Hong Kong et le Bangladesh. Ainsi, 43,5% des Indiens, 51,4% des Jordaniens, 71,8% des Hong Kongais et 71,7% des Bangladais ont répondu ne pas supporter avoir pour voisin une personne étrangère à leur race. »( Fin de citation).

La Presse française s’est bien gardée de commenter les « révélations » de cette étude suédoise, pour éviter, sans doute de « stigmatiser » les Algériens vivant en France, et pour nous épargner une nouvelle cure de « repentance »…..

Car comme on peut le constater ci-dessus, ce n’est pas demain que le « racisme » sera éliminé de la planète, et notre Président risque fort d’isoler la France parmi les pays les plus racistes du monde, car elle serait la seule à en avoir supprimé « le mot », à défaut d’en supprimer « les maux » qui en résultent….

A ce propos, je ne resiste pas au plaisir de citer Alain Finkelkhraut, dans l’excellente revue « Causeur », à propos du racisme:

« Dans son livre Limonov, Emmanuel Carrère cite le grand historien Martin Malia : « Le socialisme intégral n’est pas une attaque contre des abus spécifiques du capitalisme mais contre la réalité. C’est une tentative pour abroger le monde réel. » De même, l’antiracisme intégral sous lequel nous vivons n’est pas une attaque contre les abus spécifiques du racisme, mais contre la réalité. Cette idéologie mobilise tous ses experts, tous ses chercheurs, tous ses sociologues pour récuser les données de l’expérience. Ce qui ne veut pas dire que le racisme a cessé d’exister. Nous sommes voués à nous battre constamment sur deux fronts, contre l’abrogation antiraciste du monde réel et contre le déchaînement raciste des bas instincts. Et ce n’est pas une pétition de principe : ceux qui choisissent la voie de l’intégration, qui font de bonnes études, qui obtiennent un diplôme, sont souvent au chômage parce qu’ils payent pour les autres. Ils payent pour ceux qui ont un tout autre agenda, qui se considèrent comme des ayants droit voire comme des conquérants. »( Fin de citation ).

A méditer….

Dans le même temps, la « rumeur » prête, à certains membres de la secte des « pédagogistes » de notre Education Nationale, l’intention de s’attaquer à un mal qui ronge nos société depuis la plus haute antiquité, à savoir le « sexisme ».

Pour respecter la « Loi du Genre », nos élites, faute de pouvoir nier ce que j’ai appris quand j’étais tout petit, à savoir que j’étais un garçon, -car comme disait ma mère -, j’avais une « zigounette », à la différence de ma petite soeur qui, elle, n’en avait pas, nos élites donc, nous concocteraient une nouvelle révolution sémantique, destinée à purger les manuels scolaires de toute trace de différenciation entre les sexes.

Le mariage « pour tous » constitue une « avancée » dans cette direction: il n’y a plus de différence, désormais, entre un homosexuel et un hétérosexuel, quel qu’en soit le sexe. 

L’arme absolue, en quelque sorte, pour éradiquer, une fois pour toutes, le sexisme.

L’obsession éradicatrice et un tantinet « orwellienne » de nos dirigeants actuels impressionne. Ils finiront bien, à force d’éradiquer, par faire de la Langue française, une monstrueuse « langue de bois »…. Mais parviendront-ils à contrôler nos pensées, et à éradiquer nos pulsions, nos sentiments, nos goûts et nos dégoûts ???

Orwell(1), un auteur de plus en plus actuel, doit se trémousser dans sa tombe…..

(1) George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, est un écrivain anglais né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde britannique, aujourd’hui en Inde) et mort le 21 janvier 1950 à Londres.

Témoin de son époque, Orwell est dans les années 1930 et 1940 chroniqueur, critique littéraire et romancier. De cette production variée, les deux œuvres au succès le plus durable sont deux textes publiés après la Seconde Guerre mondiale : La Ferme des animaux et surtout 1984, roman dans lequel il crée le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance.

L’adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l’univers totalitaire imaginé par l’écrivain anglais.