Ils sont indignes.
Il ne faut pas ne faut pas les confondre avec « les Indignés », même si certains d’entre eux appartiennent au même Parti, « le Parti du Bien », celui qui, par la vindicte, condamne les « méchants », et désigne ceux qui sont « les gentils », ceux de la « société bisounours » qui nourrit leurs fantasmes…
Leurs indignations, à géométrie variable, s’expriment avec la complicité objective des médias….
Rien ne les arrête: pas même leurs scrupules lorsqu’ils amputent, manipulent, falsifient l’information, le tout au nom de la légitimité que leur confèrent leurs convictions et la haute idée qu’ils se font de la Démocratie, de la République, de la Liberté, y compris celle de penser, de croire ou de ne pas croire, et celle d’exprimer ses opinions…..
Bon nombre d’entre eux appartiennent à une catégorie que les archéologues du futur classeront parmi les « socialopithèques », lorsque les Archives de la Vème République seront enfin ouvertes aux archéologues et aux scientifiques…
Aux premiers rangs des ces « Indignes », figurent « les Artistocrates ».
Les « Artistocrates » appartiennent au panthéon de « l’imaginaire collectif » et sortent de leur silence chaque fois que selon eux, les faibles sont opprimés. Il y a chez chacun d’eux un Zola qui sommeille et qui se réveille dès lors qu’on « stigmatise » autour d’eux.
Nous en avons eu un échantillon récent dans Libération, qui, avec l’Obs, fait partie de leurs « porte-voix »: ils étaient 800, les signataires de « l’Appel de Calais ». Parmi eux, des « hautes consciences » appartenant à l’élite intellectuelle parisienne. On y trouve les noms de Joan Sfar ou Enki Bilal auteurs de bandes dessinées, des slammeurs comme Abd-Al Malik, des chanteurs de variétés comme Cali ou des actrices comme Josiane Balasko et Emmanuelle Béart, Sophie Aram, dont le « talent »et la valeur morale se pare d’une « légitimité » qui leur permet, au nom de « leurs convictions », de s’élever contre « la montée d’une pensée réactionnaire disséminée par une demi-douzaine d’intellectuels médiatiques”. Parmi leurs cibles favorites, les Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Éric Zemmour ou Michel Houellebecq, et tout ce qu’ils englobent, sur internet, dans une « fachosphère »d’où émanent, selon eux, des relents « nauséabonds ».
Selon Bernard Cazeneuve, notre sinistre Ministre de l’Intérieur “Ils sont la voix d’une France mobilisée, solidaire, généreuse, d’une France qui refuse le repli sur soi et le rejet”.
C’est à ce titre, et du haut de leur autorité morale, qu’ils ont pu, récemment, faire entendre leur voix pour protester contre les misérables conditions dans lesquelles les « migrants de Calais »sont condamnés à vivre…
A aucun moment, ils ont eu la moindre compassion pour les malheureux habitants de Calais auxquels on ne donne jamais la parole, et qui subissent les « nuisances » d’une invasion au proportions dantesques, qui ne peuvent plus sortir de chez eux, la nuit, dont les jardins, en plein jour, sont saccagés, les voitures brûlées, les femmes agressées, et les enfants terrorisés…
Plus récemment, les « indignes »ont donné de la voix, à propos des incidents qui se sont produits en Corse, à la suite de l’agression violente subie par un camion de Pompiers et par des Policiers venus assurer leur protection, au cours d’un guet-apens organisé, ainsi que le dérapage de manifestations de protestation suscitées par le raz-le-bol des habitants d’Ajaccio.
Leur déchaînements médiatisés s’en sont pris, non pas aux voyous qui à Ajaccio comme partout ailleurs, s’en prennent, en les caillassant, à tout ce qui représente l’ordre public dans des quartiers devenus des « zones de non-droit » aux cris de « barrez-vous, sales Corses, vous n’êtes pas chez-vous ici » !!! L’exacte reproduction du « barrez-vous, sales Français, vous n’êtes plus chez-vous ici !!! On nique la France!!! » que l’on entend partout ailleurs où la République a abandonné, grâce à la lâcheté de ses dirigeants, le terrain à des voyous, dijhadistes en puissance….
Ces « autorités morales » ont concentré leurs condamnations, – relayées par une Presse qui a perdu tout sens de l’objectivité -, sur des populations révoltées qui, dans leurs débordements s’en sont pris à ce que les « indignes »ont abusivement désigné comme une « salle de prière », alors qu’à Ajaccio, tout le monde sait qu’il s’agit d’une salle de sport agréée comme telle par la Mairie, et transformée, sans autorisation, en « salle de prière » non-déclarée. Mais ceci n’est qu’un détail pour ceux qui exercent leur autorité morale sur « l’opinion » telle qu’elle est tolérée par le Parti du Bien.
La méthode est toujours la même : elle consiste à faire passer les incendiaires pour des victimes d’un peuple imbécile et sans générosité, dont les frustrations, les humiliations, les colères sont systématiquement ignorées, de même que sont méprisées les opinions, surtout lorsqu’elles vont à l’encontre de celles de la classe indigne d’un microcosme politico-médiatique qui n’écoute que lui-même…
Le dernier avatar qui soulève les protestations des « indignes », toujours au nom de leurs « valeurs » et de leurs « convictions »concerne l’intention d’un Président Hollande tellement habile à manipuler l’opinion qu’il finit par se prendre les pieds dans le tapis qu’il tente de dérouler sous les pas d’une Droite en pleine déconfiture, en lui offrant, comme une sorte d’appât qu’elle s’apprêtait à mordre, la « déchéance de nationalité » pour les Français détenteurs d’une double nationalité, condamnés pour « terrorisme »et pour avoir pris les armes contre leur propre pays… ( Je n’utilise pas volontairement le terme de Patrie qui n’a aucun sens pour ces Français « comme les autres »….).
Voici soudain que « les indignes » sont « indignés », d’autant que, on l’aura deviné, la plupart des détenteurs d’une double nationalité sont des Maghrébins, que les indignes ont pris, depuis longtemps, sous leur protection, à des fins purement électorales…
Leur argumentation défie toutes les règles du bon sens: cette « déchéance », si elle était inscrite dans la Constitution, créerait deux catégories de Français !!! Comme si le fait, pour certains Français, de disposer à leur gré de deux passeports, ne créait pas, en soi, deux catégories de Français !!!
Dans une interview célèbre dont on trouvera facilement la trace sur internet, le défunt Roi du Maroc, Mohamed V déclarait à la journaliste Anne Sinclair, que la nationalité marocaine ne se perd jamais : elle se transmet par la filiation et rend illusoire la volonté de la France de vouloir « intégrer » des « sujets » du Roi du Maroc.
Mais de tout cela, les « indignes » ne veulent rien entendre !!! Ils ne retiennent qu’un fait : la « déchéance de nationalité » des terroristes condamnés par la Justice rappelle douloureusement « l’une des pages les plus tragiques de notre Histoire récente ».
Ils oublient, ou feignent d’oublier que la déchéance de la nationalité française est une invention républicaine, et fut pratiquée dès le XIXème siècle pour exclure de la Nation les coupables de pratiques esclavagistes. Elle est donc parfaitement concevable, s’agissant de ceux qui ont choisi de combattre dans les rangs de l’Etat Islamique….
Une question me vient à l’esprit devant autant de mauvaise foi, d’aveuglement et d’autisme à l’égard des attentes d’un peuple français qui, lui, – selon les sondages si habilement manipulés d’habitude, par les « zautorités morales »-, approuvent à 90 pour cent la déchéance de nationalité de ceux qui trahissent leur pays et attentent à la vie de leurs concitoyens.
Cette quesion est la suivante : ne peut-on légitimement se demander si ceux qui demain entreront dans la catégorie des « socialopithèques » sont encore, aujourd’hui, dignes d’être Français ????