Sidération


Une fois de plus, Maxime Tandonnet exprime des sentiments que je partage au plus haut point.

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

Sincèrement, je ne trouve plus les mots pour décrire la honte que m’inspire le spectacle de ces élections présidentielles: trahisons, chantage, insultes, hystérie, manipulations, mensonges, calculs politiciens, bêtise. Jamais dans l’histoire, la France d’en haut, la France visible, médiatisée, n’avait atteint un tel niveau de déchéance. Aucun pays, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne s’est comporté aussi honteusement que la France d’aujourd’hui, j’entends la France apparente. Honte vis-à-vis de nos 27 partenaires européens, honte vis-à-vis du reste de la planète, de nos amis Africains, asiatiques, américains. Mais attention, les responsables de cette honte sont au nombre de 5000 à 10000, dans les médias et les plus hautes sphères des partis et des institutions de la France dite « d’en haut ». Je ne parle pas des Français de tous les jours, de vous et moi, qui sommes absolument révulsés par le spectacle en cours. Je le sais car je ne…

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Panique en « sociale-bobocratie »…


Onfray

A la veille de ce deuxième tour d’une élection présidentielle à nulle autre pareille, on sent bien, à l’écoute des médias, et à la lecture de la Presse, qu’un vent de panique s’est levé, en raison de la perspective d’une possible élection de Marine Le Pen.

Ma Grand-mère avait coutume de dire que, « dans la vie on récolte ce que l’on a semé »….

Voilà que soudain, la Gauche s’affole, elle qui, depuis Mitterrand, n’a cessé de « jouer avec le feu », un peu comme les enfants qui s’amusent avec des allumettes, en saisissant toutes les occasions de faire monter le Front National, dans le but de faire baisser la Droite Républicaine.

Cette Gauche magouilleuse et truqueuse, se voit confrontée au « monstre » qu’elle a contribué à enfanter, et ses tentatives puériles de diabolisation du Front National ne produisent plus aucun effet sur un électorat désabusé, qui se sait manipulé, et qui devient fataliste car envahi par un sentiment de frustration et de colère aggravé par le climat électoral délétère de ce dernières semaines….

Je ne saurais dire, mieux que ne le fait le philosophe Michel Onfray, dans le Figaro, à quel point est élevée la responsabilité des « zélites »de la sociale-bobocratie, la « classe des sachants » qui dans l’unique préoccupation de préserver ses « intérêts de classe » comme diraient les marxistes, a contribué , au nom de prétendues valeurs « universelles » qu’elle imagine supérieures à toutes les autres, à abimer l’idée de nation, à ridiculiser tout symbole de patriotisme, à combattre toute notion d’identité française, à bafouer la famille, à mépriser les « laissés pour compte » d’une mondialisation proclamée comme un culte dont les « infidèles » mériteraient l’exclusion absolue.

Je cite Michel Onfray :

« Marine Le Pen peut dire merci à nombre de gens qui l’ont rendue possible depuis si longtemps: à tout seigneur tout honneur, commençons par François Mitterrand qui, en renonçant à la gauche avec son tournant libéral en 1983 et en renonçant également à toute souveraineté, donc à toute possibilité de faire de la politique avec Maastricht en 1992, a vidé la gauche de sa substance et laissé les pleins pouvoirs aux marchés ; merci à tous les socialistes qui ont avalisé ce virage à droite de leur camp et voté «Oui» à Maastricht, dont un certain Jean-Luc Mélenchon ; merci au PCF qui , pour des raisons boutiquières (il lui fallait payer ses cadres et ses permanents…) s’est contenté d’une opposition verbale pendant qu’il collaborait la nuit à cette politique qu’il dénonçait le jour ; merci au même Mitterrand qui a promu comme nouveau modèle de gauche l’homme d’affaire bien connu des tribunaux et des gardiens de prison, Bernard Tapie, avec un message simple: l’argent est le dieu des temps moderne, le patron est son prophète et la gauche à son service ; merci à Serge July et, déjà, à Laurent Joffrin qui, en 1984, dans Libération , on fait une mémorable opération marketing et politique avec une «Une» intitulée: «Vive la crise!» dans laquelle Yves Montand, un ancien stalinien reconverti dans la gauche caviar, fustigeait les chômeurs coupables de ne pas créer leurs entreprises et morigénait ces salauds de pauvres coupables d’être des assistés ; merci à Terra Nova, le Think Tank de cette gauche de droite qui, en 2012, faisait circuler une note stipulant qu’il fallait abandonner les ouvriers, le prolétariat, les précaires au Front National, où ils étaient de toute façon déjà partis ( la faute à qui? A ces gens-là…) pour se concentrer sur un autre cœur de cible comme on dit: le peuple de substitution issu de la pensée structuraliste – homosexuels, LGBT, immigrés, fumeurs de pétards, les bobos contre les prolos ; merci à cette gauche qui, en bon soldat du capitalisme soucieuse de disposer d’une main d’œuvre bon marché , a adoubé l’immigration comme «une chance pour la France» et qui a généré cette hyper-prolétarisation d’un monde dont l’avant-garde a imaginé le salut dans un islam politique ennemi de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, de la laïcité, du féminisme ; merci à la gauche caviar et à la droite cassoulet, à l’époque Hollande et Chirac, puis Sarkozy, d’avoir méprisé le peuple quand, en 2005, il a voté «Non» à la formule libérale de l’Europe et qu’en 2008 ces branquignols lui ont tout de même imposé cette Europe en mobilisant les représentants du peuple contre le peuple, ce qui fut perçu par les nonistes comme un coup d’Etat, un véritable déni de démocratie ; merci aussi à tous les va-t-en guerre qui, derrière BHL, Kouchner, Pierre Bergé, Valls, tous ralliés à Macron, ont justifié et légitimé toutes les guerres qui ont détruit des Etats laïcs musulmans comme l’Irak et la Libye. Ces guerres ont généré une anarchie à l’origine des flux migratoires partout en Europe, de milliers de morts en méditerranée, et de quatre millions de morts musulmans sur la planète ; merci à Pierre Bergé qui a clairement dit que les femmes pauvres n’avaient qu’à louer leurs utérus aux riches qui voulaient acheter un enfant et qu’il s’agissait d’un progrès de gauche …

On comprend qu’aucun de ceux qui ont ainsi rendue possible Marine Le Pen ne puisse faire autre chose que la transformer en diable alors qu’ils ont nourri consciencieusement ce démon qu’ils prétendent haïr depuis un quart de siècle, mais qui leur est bien utile pour obtenir que la présidence de la république soit toujours assurée par l’un des leurs – un ami du capital… » ( Fin de citation ).

http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2017/04/23/31001-20170423ARTFIG00255-michel-onfray-rien-de-ce-qui-a-rendu-marine-le-pen-possible-n-a-ete-combattu.php

Les passages soulignés de cette citation aux quels j’adhère, hélas, depuis longtemps, ont inspiré bon nombre des billets publiés sur ce blog .

Si demain, la France sombrait dans l’abîme d’une aventure désastreuse, la Gauche, celle des « zintelligents », celle qui installée dans « la France d’en-haut » contemple avec une pointe de mépris la France d’en-bas, – celle des « sans-dents » -, la Gauche et ses escadrons de bobocrates ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même.

Je sais que mes prises de positions dans le contexte actuel peuvent heurter certains de mes proches. Je leur pardonne, car ils n’ont pas derrière eux, le même « vécu » que le mien, ils n’ont pas traversé les mêmes épreuves, et n’ont pas, accumulées dans leur mémoire, les cicatrices des mêmes blessures.

Quoi qu’ils en pensent, je le répète: si ma raison m’interdit d’apporter ma voix au Front National, mes sentiments et la fidélité que je dois à la mémoire de ceux qui ont traversé les mêmes épreuves que moi, et de ceux qui y ont laissé leur vie m’interdit d’apporter ma voix à ce Macron dont le parcours et l’arrogance et la superficialité ne m’inspirent rien de positif !!!

Si Marine Le Pen est élue, ce ne sera pas à cause de ceux qui, comme moi se seront abstenus, mais à cause de ceux qui, patiemment ont suscité, permis, encouragé en sous-main, et nourri de leurs invectives, un FN instrumentalisé par « la bien-pensance » afin de neutraliser la droite républicaine. Ainsi, ils seront parvenus à leurs fins et devront affronter l »épouvantail « monstrueux » qu’ils ont eux-mêmes enfanté. !!!!

« On achève bien les chevaux » (de M. Julien Aubert et quatre députés LR)


Ce point de vue de jeunes députés LR reproduit sur le blog de Maxime Tandonnet correspond assez bien à ce que je ressens moi-même. C’est pourquoi je l’ai « reblogué » !!!

Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

L’Histoire retiendra que la droite aura perdu la seule élection « imperdable », celle de 2017. Elle mérite l’oscar de la droite la plus bête du monde.

Va s’ouvrir une période de déchirements pour décider qui est responsable de ce terrible fiasco. François Fillon endossera sans doute le costume du coupable idéal pour une majorité de cadres pressée de tourner la page de ce chemin de croix. Vont s’affronter les tenants du ralliement à Emmanuel Macron et les partisans du ni-ni, avec en toile de fond un autre clivage : ceux restés fidèles jusqu’au bout au candidat et ceux qui avaient pronostiqué l’échec, et fait en sorte que leurs anticipations se réalisent.

Une fois la primaire en place, le piège s’est refermé sur nous. Les haines personnelles ont laissé des séquelles et les divergences d’analyse sur la société française ont été reléguées au second plan

Nous voilà revenus au même point qu’en 2012…

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Du Fouquet’s à la Rotonde….


Hollande

Les lendemains de défaites sont toujours amers. J’en ai vécu pas mal, tout au long de ma longue existence.

Mais toute défaite peut être surmontée, à condition de conserver la lucidité nécessaire pour en analyser les causes profondes et en tirer les leçons.

Ce lendemain d’une campagne électorale inouïe, qui se termine sur un résultat programmé par les sondeurs et les médias, ne met pas un point final aux incertitudes qui planent sur l’avenir de ce « vieux pays »…..

La France, déchirée, est un volcan que révèle un vote qui ne lève aucune des incertitudes qui pèsent sur son destin : nous restons le seul pays développé où l’extrême-gauche, – trotskystes compris -, compte près de 20%, et l’extrême-droite près de 22% d’électeurs, et où, en outre, une droite dite « républicaine », en colère parce que frustrée d’un scrutin qu’elle ne devait pas perdre, est considérée par tous les analystes politiques comme étant assez largement majoritaire dans le pays.

Le « rassemblement » dont rêvent les partisans du jeune Macron reste éminemment problématique.  

Le succès de Macron, – qui n’a réussi à convaincre que 23% d’électeurs au premier tour -, ne doit pas masquer le fait qu’il résulte d’une manipulation politique dont la Gauche française est coutumière. 

Chaque élection présidentielle, sous la Vème République a été marquée par des tentatives de déstabiliser le candidat de la Droite dite « républicaine » en lui jetant au visage des « affaires »dont on connaît l’issue: sous Pompidou, ce fut l’affaire Markovic, sous Giscard ce furent les « diamants de Bokassa », sous Chirac, j’aurais du mal à énumérer toutes les « affaires » dont la gauche, avant d’en faire son icône, l’aura crédité.

Je ne parle pas, évidemment, des innombrables affaires qui ont poursuivi Sarkozy, pendant et après son quinquennat, affaires dont on attend toujours, après plusieurs années, qu’elles aboutissent à une condamnation significative…..

Il est clair, à l’issue de cette élection, que l’élection de Marine Le Pen au second tour équivaudrait à un grand saut dans l’incertain, et je ne crois pas sérieusement que la République soit en danger nonobstant les gesticulations d’un Mélenchon. Mais je crois que la France, elle,  est en grave danger.

La Droite a sa part de responsabilité dans ce désastre. Traversée régulièrement par des courants centrifuges, en état de sidération permanente devant les accusations  d’une gauche culpabilisante, brandissant à tout propos le soupçon de « faire le jeu du Front National », elle n’a jamais eu le courage d’assumer pleinement ses valeurs , et de défendre une conception cohérente de la société à laquelle aspirent ceux qui la soutiennent.

Or, ces conceptions basées sur un mélange de pragmatisme et de libéralisme sur le plan économique, un retour à la rigueur et à la discipline sur le plan de la gestion financière du pays, une réduction drastique de la part des richesses nationales consacrées au train de vie de l’État, un retour à l’ordre et à l’autorité jusque dans les zones de non-droit de plus en plus nombreuses, la restauration de la fierté nationale, l’affrontement sans faiblesse d’un Islam envahissant – seraient plus que jamais nécessaires à la France dans les temps incertains qu’elle va devoir affronter.

Ces valeurs de Droite, n’ont pas totalement disparu à l’issue du tour de passe-passe électoral en cours. Ne nous y trompons pas: un homme a perdu, – il l’a reconnu lui-même avec honnêteté – victime de ses propres faiblesses, de ses énormes erreurs de communication, de l’acharnement de ses adversaires, de la vindicte des médias et des lâchetés de son camp.

Mais toutes les idées qu’il portait n’ont pas été disqualifiées pour autant.

C’est sur la base de ces idées que, sans se désunir, sans céder au découragement, la Droite doit repartir à la bataille, même si ces idées doivent souffrir de quelques infléchissements vers le Centre. Les législatives lui donnent l’occasion d’obliger le nouveau président à les prendre en compte, car elles sont quoi qu’en disent les médias, largement partagées par une France frustrée et en colère.

La Droite peut encore, si elle résiste aux lâchetés et aux appétits de ceux qui seraient déjà tentés « d’aller à la soupe », espérer retrouver sa place dans le paysage politique, à la faveur des élections législatives. Elle peut le faire en retrouvant son électorat de base et en jouant la carte d’une cohabitation, ou en créant un rapport de forces politique qui contraindra le courant « social-bobocrate » à ne pas l’ignorer….

Car, qu’on se le dise, ce courant entretenu par un parisianisme snobinard, et soutenu par des oligarchies aux objectifs et aux motivations obscures, ne représente pas la France des profondeurs. Celle que célèbre si bien l’écrivain Denis Tillinac dans excellent article du Figaro :

http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2017/04/21/31001-20170421ARTFIG00276-denis-tillinac-la-droite-est-majoritaire-dans-les-profondeurs-du-pays.php

La vraie question qui restera posée est la suivante : pendant combien de temps encore cette « sociale-bobocratie » que Christophe Guilluy, dans un ouvrage souvent cité sur ce blog, qualifie de « France d’en-haut », pourra-t-elle gouverner contre « la France ‘en-bas », celle des laissés pour compte et des méprisés, en ignorant une fracture que cette élection met à vif, dans un face à face que cette carte de la répartition des votes met en évidence ?

France

Le discours sans profondeur, sans consistance d’un Macron qui s’y voit déjà, au soir de son élection qui n’a rien de triomphante, devrait faire réfléchir sur la superficialité et du courant qu’il est censé inspirer, et dont on guettera très vite, les premiers signes d’effritement dès qu’il aura en main les rennes du pouvoir….

De même que l’on ne tardera pas à voir apparaître derrière cette marionnette la main habile d’un François Hollande dont on connaît les habiletés de magouilleur en politique…..Il se prépare sans doute à prendre le train « En Marche », et en passager clandestin.

Sus aux « réseaux sociaux » !!!


Aldous

Il est « de bon ton » de dire que dans les « démocraties » modernes, la Liberté de la Presse constitue un pilier de l’édifice institutionnel républicain.

Certes .

Mais ce que l’on oublie fréquemment de préciser, c’est que « liberté »ne signifie pas « indépendance », et encore moins « impartialité ».

Des épisodes électoraux récents viennent de porter un coup fatal à la crédibilité des analyses et des commentaires publiés dans une Presse dont seuls les imbéciles peuvent encore tenter de faire croire qu’elle est « indépendante » et que cette indépendance repose sur «  l’éthique «  et « la probité » des journalistes.

Autrefois,- je parle là pour les gens de ma génération finissante -, on avait ses repères dans la faune journalistique .

 Des éditorialistes de grand talent, d’une espèce qui a disparu aujourd’hui, à travers des prises de positions dont certaines devenaient de véritables pièces d’anthologie littéraire, avaient un impact puissant sur l’opinion .

Ils s’exprimaient sans masque, et l’on savait à quel courant politique les rattacher. On pouvait se trouver, parfois, en désaccord avec leurs prises de positions, mais leur talent les rendait respectables…. En écrivant cela, je pense à des Albert Camus dans Combat, au lendemain de la Libération, ou à Sartre dans « La Voix du Peuple », à Mauriac dans le Figaro, ou à Jean-François Revel dans l’Express, pour n’en citer que quelques uns….

La Télévision nous proposait, elle aussi, ses « grandes signatures », telle que Pierre Dumayet ou Pierre Desgraupes, et bien d’autres encore ….

On est confondu, aujourd’hui par la superficialité, la faiblesse argumentaire, l’absence de talent d’écriture, et pis encore, par la mauvaise foi, le parti pris sans justification, qui s’étale dans la Presse de notre Pays.

Il semblerait, me dit-on, que cela ne soit pas propre à notre pays, mais que ce mal aggravé par la nécessité de se conformer à la religion du politiquement correct, soit répandu dans la plupart des pays occidentaux .

La Presse ne remplit plus une fonction institutionnelle de diffusion de l’information objective. Elle est devenue un instrument de manipulation de l’opinion, et surtout, d’uniformisation de cette opinion, sur des critères censés s’appuyer sur « des valeurs »inspirées par des choix de société que l’on veut à tout prix imposer aux réfractaires ….

La Presse est devenue d’autant moins indépendante, qu’en raison de sa médiocre qualité, elle a du mal à survivre sans être soutenue par des intérêts financiers plus ou moins opaques, et sans être – ce qui est pire – subventionnée par l’Etat, ce qui veut dire que le contribuable paie , lui-même, le prix de sa désinformation…..

Les prédictions électorales sont devenues le talon d’Achille de la Presse. S’appuyant sur des sondages d’opinion, dont les méthodes à prétention scientifique sont plus ou moins controversées, elles s’introduisent dans le processus électoral dans le but de contribuer à façonner l’opinion, et parfois, à tromper l’électeur. Les sondages, qui ont longtemps régné en maîtres du domaine, ont plusieurs fois montré leurs faiblesses. Ceux-ci avaient notamment donné Hillary Clinton largement vainqueur contre Donald Trump. De même avaient-ils pronostiqué la défaite du « Brexit », ce qui n’a eu, en définitive, aucune incidence sur le résultat final de ces votes, avec sans doute, un effet contraire ; les électeurs se sentant « manipulés » ont sur-réagi  en allant voter plus nombreux que prévu, avec l’intention de faire mentir les sondages.

Même les « spécialistes » le reconnaissent : « les instituts de sondage ont quelques failles dans leurs approches, les enquêtes téléphoniques sont délaissées pour des enquêtes internet rémunérées sans pouvoir vérifier l’identité de l’administré, tant et si bien que certains mentent pour être sûrs d’être interrogés et percevoir la rémunération (voir Envoyé spécial du 13 avril 2017 sur France2). » ( Le Point Politique ) .

Tout cela fait qu’un « malaise » s’est installé dans l’opinion ébranlée par les attaques que subissent les journalistes et les sondeurs. Attaques qu’ils mettent sur le compte d’un prétendu « complotisme », ce qui les dispense, du moins le croient-ils, d’avoir à faire leur autocritique….

L’origine du « malaise » se trouverait,- disent-ils -,  dans les réseaux sociaux, censés répandre des « fake-news » et contribuer à « fausser » les analyses savantes de nos experts en manipulations.

Il est vrai que l’on trouve beaucoup d’âneries sur les réseaux sociaux, et que l’on doit se référer à ces sources avec une relative prudence. Mais il est vrai, aussi, que l’on y trouve des informations, des analyses, souvent des images que la Presse « institutionnelle » se refuse à publier car elles ne vont pas dans le « sens correct » et s’écartent des manifestations de la « pensée unique »…..

Mais cela ne justifie pas le discrédit que l’on cherche à installer sur les réseaux sociaux, car si l’on y rencontre des « âneries », on en rencontre aussi dans les médias traditionnels….

Car l’opinion qui s’exprime à travers les réseaux sociaux est assez généralement, celle du peuple, dans sa diversité et même dans ses contradictions. N’en déplaise à l’oligarchie de « la France d’en-haut », c’est cette opinion qui, en définitive fera la différence….

Bienvenue Place Beauvau (suite)


Livre Hollande

Une large part est faite, dans ce livre, à l’intensité de la lutte sourde qui – pendant le temps où il a exercé les fonctions de Premier Ministre – a opposé Valls au Président de la République. Ce dernier donne, dans cet affrontement, toute la mesure de sa perversité : il tisse autour de Valls un réseau d’informateurs qui guettent la moindre faiblesse et la moindre défaillance du Prmier Ministre.

On lit page 48,  » En quittant la place Beauvau pour Matignon, Manuel Valls s’est mis paradoxalement en danger, raconte un de ses amis parlementaires/ Il n’a pas su résister à la botte que lui proposait François Hollande. On lui avait conseillé de rester à l’Intérieur jusqu’aux Régionales de 2015″. Car être à l’Intérieur vous protège mieux qu’être aux commandes du Gouvernement.

 » En octobre 2016, alors que Manuel Valls caresse l’idée de se présenter aux Présidentielles, sort un livre qui déstabilise un de ses amis. Dans Nos très chers émirs consacré aux liens entre la France et les Monarchies du Golfe, le Secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen est accusé d’avoir reçu des pots de vins de l’Ambassade du Qatar. Le jour même de la publication, le chef du Gouvernement  dénonce sur les ondes de France-Inter une « campagne de déstabilisation » à son encontre. Dans sa tête les munitions contre Le Guen ont été, en partie fournies par le « Château » avec l’aide d’un dévoué artificier, Bernard Bajolet, le Directeur de la DGSE » ( page 49). Coup de semonce !!!

 » Privé de ses réseaux de Police, Manuel Valls qui se voyait déjà marcher sur les pas de Clemenceau, son modèle historique, n’es plus qu’un tigre de papier. La source de renseignements dont il profitait s’est asséchée. »

Or le renseignement, dans la guerre sourde qui se livre dans les allées du pouvoir est une arme absolue, dont Hollande est passé maître dans l’art de la manipuler pour détruire ses ennemis, en utilisant des complicités médiatiques dont il tire les ficelles.

« Troublante coïncidence, ce jour là, Jean Daubigny l’ancien Directeur de cabinet de Valls à Beauvau est placé en garde à vue pour fraude fiscale. Pourquoi donc le parquet de Paris, qui avait ouvert en Août une enquête préliminaire déclenche-t-il une garde à vue du Préfet au moment où Valls se prépare à se déclarer également candidat »( Page 52 ). 

Valls finira par nourrir une véritable paranoïa, se sachant dans le collimateur de Hollande. Une paranoïa qui finira de dégrader complètement les relations de confiance qu’avaient pu entretenir les deux hommes.

De la même manière, Laurent Fabius, considéré également comme un rival potentiel, et surtout comme l’auteur d’un qualificatif ( Fraise des Bois) qui a longtemps collé à Hollande comme un sparadrap fera à son tour les frais de la perversité de Hollande et de son art dans la manipulation des « affaires ».  » Tant que Laurent Fabius était utile à Hollande au Quai d’Orsay, les dossiers judiciaires du fils ont étrangement mijoté à feux doux, puis quand il a été sur le départ, après avoir bouclé la COP21, tout s’est accéléré…. » ( Page 53 ).

A la Place Beauvau, Alain Bauer sera pour son ami Valls, un discret et efficace ouvreur de portes. Il faut dire qu’il dispose à son trousseau la clefs trois points véritable passe partout dans ce ministère. Les policiers sont attirés par les lumières des temples franc-maçons tels des lucioles par des lanternes. De tous les Ministères, c’est la Place Beauvau qui compte le plus de « frères ». A tous les étages, dans tous les bureaux, et d’autant plus qu’on grimpe dans la hiérarchie. Près de dix pour cent des commisaires seraient maçons ». ( Page 58 ).

Outre la franc-maçonerie, Bauer et Valls ont en commun d’avoir effectué leurs classes politiques près de Michel Rocard. Cette amitié vaudra à Alain Bauer, d’être à son tour l’objet d’une surveillance constante de Hollande qui soupçonne  également Bauer d’avoir été, à une certaine époque, grâce à sa fortune personnelle, un des financiers des campagnes de…Sarkozy ( Page 63 ).

Il faut arriver à la page 111 pour découvrir un fait anecdotique, occulté par les médias, mais qui dénote la dose de puérilité de ce Président pourtant capable d’une perversité hors-pair.

 » Ce 6 Avril 2014, jour du Marathon de Paris, la voiture du Président de la République est bloquée porte d’Auteuil? Un des gardes du corps appelle en catastrophe la Préfecture de police. Dans la salle de commandement de la Direction de l’ordre public et de la circulation le permanencier comprend tout de suite que la demande est prioritaire. A peine a-t-il répercuté l’information à son chef  que dans la salle où une vingtaine de fonctionnaires veillent en permanence sur les 000 caméras vidéo de la Police parisienne, c’est le branle-bas de combat. Ordre est donné de zoomer avec l’une des caméras de la porte d’Auteuil. Sur le mur vidéo apparaît alors en grand format le cortège présidentiel ) l’arrêt, et soudain, …. sortant d’un buisson, François Hollande et…. une jeune femme que le Président va ensuite prendre en photo avec son iPhone. Ce dimanche François Hollande et Julie Gayet se rendent  à la Lanterne, l’ancien pavillon de chasse du Château de Versailles devenu résidence secondaire des Présidents…. ». ( Page 111 ).

J’aurais pu allonger la liste des anecdotes dont fourmille ce livre passionnant qui nous en apprend plus sur la personnalité de ce ‘Président Normal » que tous les propos de commentateurs dont il est décrit. On découvre avec quelle habileté, il manipule tout ce qui paraît sur lui dans les médias.

On referme ce livre avec un sentiment de tristesse, car il soulève le coin d’un voile qui jusqu’ici, pour moi du moins, masquait la véritable situation de décrépitude de notre démocratie.

Après cela, on n’est plus du tout surpris de ce qui est advenu à un François Fillon, sans doute trop naïf et qui est tombé dans les filets de la « petite entreprise » élyséenne qui agit « en bande organisée ». Et, sans aucun doute, fort bien organisée.

« Bienvenue Place Beauvau » !!!


J’ai enfin terminé la lecture de ce brûlot, dont les auteurs sont deux journaleux du Canard Enchaîné, avec le renfort d’une journaliste « d’investigation »….

Ce livre est déprimant. Je pense que tous ceux qui, comme moi, ne se sont pas contentés des commentaires soigneusement sélectionnés et publiés, sous contrôle, dans les médias, et se sont plongés dans les 245 pages de l’ouvrage, en sortent écœurés, Et se posent une douloureuse question : comment la France a-t-elle pu devenir une telle République bananière ????

J’avais promis à mes lecteurs de faire une petite exégèse de ce livre, ce qui n’aura pas été un exercice facile tant la richesse et la densité des informations que contient cet ouvrage rend sa synthèse difficile.

Je puis néanmoins affirmer qu’à peine arrivé à la moitié de la lecture de cet ouvrage, que mon opinion était faite ; il n’y a pas, certes, un « Cabinet Noir » à l’Elysée, mais Hollande, en digne « héritier » de Mitterrand, a su constituer un tel réseau de complicités s’appuyant sur des « camarades » de l’ENA, sur de vieilles amitiés rocardiennes, sur l’omniprésence à des postes clés de membres du Syndicat de la Magistrature, même si ce Syndicat est loin d’y être majoritaire, sans parler des intrigues des survivants de la chiraquie, qu’il n’était pas nécessaire d’installer à l’Elysée, dans un bureau caché, une équipe de « surveillance » qui aurait accrédité le soupçon d’un « cabinet noir ».

Et la pratique des écoutes téléphoniques discrètes ayant été élevée à un tel niveau d’efficacité et de vigilance omnidirectionnelle, que nul n’y échappe, et pas seulement les adversaires politiques dont Sarkozy est celui sur lequel se concentrent toutes les haines de la Gauche, mais aussi, les « amis », les comparses, les proches collaborateurs et même le Premier Ministre Valls : ce qui est probablement à l’origine de l’atmosphère de défiance et même de haine qui s’est peu à peu installée entre ces deux hommes !!!!

On apprend, dès la page 15 du livre que  »  seize mois après avoir quitté l’Elysée, Nicolas Sarkozy a été placé sous écoute. Pendant près d’un an, la police judiciaire a espionné ses conversations. Une première dans les annales de la République. » Et à la page 16 : » En 2017, cinq ans après se défaite électorale, c’est pas moins de treize affaires judiciaires qui empoisonnent Nicolas Sarkozy et son entourage »….

Page 21 : « Pour placer des hommes fiables à des postes clefs de l’appareil sécuritaire, des « flics » chiraquiens sont appelés à la rescousse. » Parmi eux,un certain Philippe Klayman qui deviendra « patron » des CRS. « Un poste ultra sensible parce que le maintien de l’ordre est une matière politiquement explosive, encore plus sous la gauche. Et puis les CRS ont une autre mission, plus confidentielle, celle de protéger en deuxième rideau, l’intimité du Président et des membres du gouvernement ».

Pour « orchestrer » les affaires judiciaires, « il existe une mécanique complexe aussi efficace que redoutable. Hollande a su en tirer profit. D’abord, il y a Tracfin, le service de renseignement financier de Bercy, le Ministère piloté durant tout le quinquennat par Michel Sapin, un ami de quarante ans du Président. La plupart des affaires judiciaires qui ont empoisonné Sarko et les siens ont trouvé leurs racines ici, dans cet immeuble ultra-sécurisé du 9ème arrondissement de Paris, entièrement classé secret-défense. » ( Page 24).

« Une fois la mécanique lancée, le dossier emprunte un alambic judiciaire, sous le regard d’un autre ami du Président, le Directeur des Affaires Criminelles et des Grâces, Robert Galli; qui a partagé la même chambrée que François Hollande et Michel Sapin lors de leur service militaire. Après l’élection de 2012, cet ancien Conseiller de Jospin à Matignon est tout de suite promu chef du parquet de Nanterre, dans les Hauts de Seine. D’où il dégoupille quelques grenades contre Patrick Balkany, le copain d’enfance de Sarkozy. » (Page 25).

 » Sarko, je le surveille, je sais tout ce qu’il fait » fanfaronne le Président devant dix-neuf députés socialistes qu’il reçoit, le 17 Février 2014, à l’Elysée.

Et toutes les pages suivantes en apportent la démonstration. Dans le détail.  » Le Château est passé maître dans l’art de pousser ou de ralentir le feu sous les casseroles judiciaires. Pour enterrer sans classer, il suffit de donner consigne de continuer à creuser en préliminaire ad vitam æternam. »

Mais Sarkozy n’est pas seul dans le viseur de l’Elysée. Manuel Valls, vu très vite comme un ambitieux et un dangereux concurrent potentiel sera l’objet des attentions particulières du Président. On apprend ainsi, entre autres, que la DGSE a chargé une société d’intelligence économique de s’occuper du cas de Mme Valls, née Anne Gravoin. Dès lors, paraît dans l’Obs, un journal « aux ordres », un article qui décrit dans le menu comment se finance l’orchestre dirigé par cette violoncelliste émérite. « Cet orchestre bénéficie des largesses d’un mystérieux homme d’affaires algérien, représentant en France un puissant conglomérat kowéïtien, un marchand d’armes Sud-Africain, qui préside le plus grand groupe d’armement du continent, et l’homme de confiance du Président congolais Denis Sassou-Nguesso, un ancien de la France Afrique décoré en catimini de la Légion d’Honneur par Manuel Valls  » ( Page 43 ).

Mais Valls à son tour, n’est pas « blanc comme neige ». Avec la complicité active de son copain de la Faculté de Droit, « l’ami Fouks », l’un des dirigeants les plus influents de Havas Worldwide, il a infiltré tous les services de communication des Ministères du Gouvernement.

Sa toile d’araignée d’informateurs au cœur de L’État traverse Bercy, Matignon, mais aussi le Ministère de la Défense, de la Culture ou des Affaires étrangères. C’est une conseillère formée chez Havas qui se « décarcassera » pour récupérer des photos compromettantes de Macron en promenade intime avec son petit ami qui dirige la Télévision d’Etat, pour étouffer – provisoirement – une rumeur qui commençait à se répandre. On se doute bien que ces photos sont en sécurité quelque part, … à toutes fins utiles. ( page 45 ).  » Tout comme Ayrault, Hollande déteste le patron de Havas Worldwide? Au début de son mandat il donne consigne de « purger les cabinets » des réseaux Fouks » ( Page 46 ). 

Car Hollande adore « espionner » mais déteste être espionné….

Mais « l’espionnite » va assez rapidement gagner l’ensemble des rangs de la Police. Véritable instrument au service du pouvoir, l’IGPN dirigée par Marie-France Monéger, va au gré de ses enquêtes, non seulement servir à virer les « brebis galeuses » mais aussi aboutir à mettre hors d’état de nuire les gêneurs. Plus que jamais, sous la gauche, la police des polices est devenue une police politique. ( Page 92 ).

Arrivé à ce stade de la lecture on est tenté de pouffer de rire à l’écoute de ceux qui  ironisent à propos de ceux qui fantasment sur les « théories du complot »….Le complot est partout et tout le temps !!!

( à suivre )

L’autre escroquerie.


Macron

Cette élection présidentielle, à nulle autre pareille, aura été marquée par une nouvelle tentative d’escroquerie électorale dont la France sera, in fine, et une fois de plus, la réelle victime.

Nous avions eu, pendant des décennies l’escroquerie qui consistait à faire passer un Chirac dont les coups de mentons pouvaient faire illusion et donner aux Français le sentiment d’élire un Président de droite, alors que Chirac n’a jamais été que l’héritier  d’un « radical-socialisme » modernisé, certes, mais fidèle à la ligne de cette vieille famille politique issue des tréfonds de la troisième république et qui avait fait de la quatrième son tombeau provisoire….

La droite chiraquienne n’a jamais été qu’une fausse droite subissant les pressions d’une gauche intellectuellement dominante depuis l’époque gaullienne, et qui a fait de la culpabilisation de tous ceux qui ne partageaient pas ses prétendues valeurs, l’essentiel de son « fonds de commerce ».

L’irruption de Macron dans le paysage politique français, n’est qu’une nouvelle tentative de cette gauche à bout de souffle et en fin de parcours, pour se survivre en tentant de faire oublier ses échecs ruineux pour la France, en lançant ce leurre, au cœur de la bataille politique qu’elle savait perdue car tout concordait à démontrer que la France, dans ses profondeurs, avait basculé durablement à droite.

Car il faut une sacrée dose de perversité et de cynisme pour tenter de faire croire aux Français – écœurés par les turpitudes et le mépris des promesse électorales du personnel politique, toutes familles confondues -, que celui qui, après avoir été le principal conseiller de François Hollande, au cours de sa campagne électorale, et donc, avoir contribué à le faire élire sur un programme dont la démagogie s’est vite heurtée aux réalités, puis avoir été son proche conseiller à l’Elysée, avant de devenir son Ministre des Finances, serait un personnage politique tout neuf, vierge de tout passé, et innocent de toute participation au bilan désastreux du quinquennat qui s’achève !!!

Tenter de faire croire que le salut du pays viendrait d’une politique qui serait tout l’inverse de celle pratiquée par François Hollande est une nouvelle escroquerie dont les objectifs se révèlent jour après jour, au fur et à mesure que l’on approche de la date de l’élection.

La mise sur orbite, – après une exploitation, sans vergogne, des prétendues turpitudes d’un candidat de droite bénéficiant jusqu’à nouvel ordre de la présomption d’innocence, auquel la victoire semblait ne pas pouvoir échapper -, d’un jeune éphèbe, en comédien doué, issu du monde opaque de la « Banque d’Affaires », mais vierge de tout soupçon car son image est protégée par une conspiration politico-médiatique,  ne trompe que ceux qui étaient prêts à avaler la couleuvre….

Macron, c’est le « Raminagrobis » de la farce qui se présente sous les traits d’un gentil petit minet rassurant.

Cette tentative ressemble à une initiative désespérée pour tenter de faire barrage au retour de la Droite sur la scène politique, et pour empêcher toute éventualité d’alternance.

Le candidat Macron rassemble, certes !!!

Il rassemble tout ce qui trainait dans les fonds de tiroirs de la vie politique, tous les déçus, les balafrés par les échecs, ceux qui étaient en train de sombrer dans l’oubli, et surtout ceux qui viennent « à la soupe » en espérant retrouver les gamelles pleines dans les cuisines du pouvoir….

Mais qui peut sérieusement croire que l’on peut gouverner la France avec une majorité qui va du Communiste Robert Hue au Libéral Alain Madelin ???

Il suffit de voir avec quel empressement l’entourage proche de Hollande se précipite dans le soutien à ce candidat sorti d’une boîte de Pandore !!! Et de constater avec quelle hypocrisie, ceux qui, à droite ne croient plus en la victoire de leur camp, sont prêts à « prendre le train En Marche » et à se ranger derrière celui qui leur apparaît comme la bouée de secours qui sauvera leur « carrière » !!!

La « sociale-bobocratie » a, elle aussi retrouvé l’espoir de pouvoir continuer grâce à une forme snobinarde de gauchisme à toiser un peuple qu’elle méprise…. Car ce Macron la rassure: il donne à la « Gauche caviar »le sentiment d’une légitimité qui se passe de la légitimité populaire, puisqu’il dispose de la légitimité médiatique prête à absoudre la Gauche de toutes ses turpitudes et à se prêter au jeu de massacre destiné à abattre le candidat de la Droite….

Un contexte qui ressemble fort à celui des récentes élections américaines, et qui peut, à son tour, provoquer la surprise, si « le peuple de droite », qui existe lui aussi, se réveille et prend conscience de l’énorme manipulation dont il serait, une fois de plus, la victime.

Dans quinze jours, les choses seront plus claires….surtout si le bon sens l’emporte.

Dans le cas contraire, voici ce qui nous pend au nez :

Escroquerie

 Le « peuple de droite » attendra son tour….