Gueule de bois…


Valls triste mineLes soirs d’élections se ressemblent tous sur nos écrans télévisés.

La « langue de bois », devenue langue officielle des Partis politiques est devenue celle des débats. Mais hier soir, elle ne suffisait pas à masquer « la gueule de bois » d’une Gauche qui tombe de haut, même si sa chute était annoncée.

Un Gauche déboussolée, une Gauche qui ne sait plus qui elle est, et encore moins où elle va. Comment pourrait-elle le savoir alors que « La Martine », la reine des corons, vient de « perdre le Nord » ???

Les résultats détaillés de l’élection « départementale »sont maintenant connus. Laissons aux « analystes » et autres « commentateurs » le soin d’en tirer des conclusions….

Mais d’ores et déjà, nous pouvons, sans les attendre, en tirer quelques premiers enseignements.

Tout d’abord, le Parti qui sort grand vainqueur de ce scrutin, comme des précédents, c’est le Parti des abstentionnistes.

La « victoire » de l’UMP-UDI est néanmoins, démocratiquement incontestable. Il sera difficile d’empêcher Sarkozy d’en tirer profit.

Le Front National n’est pas, comme on a tenté de le faire croire, pour affoler l’électeur, le « premier Parti » de France. Mais sa poussée est également incontestable: son implantation témoigne de l’existence d’une France amère, qui se sent méprisée, flouée par une classe politique distante et enfermée dans un autisme généralisé. Une France bien décidée à peser sur le destin politique du pays.

La Gauche est en pleine décomposition.

Les résultats d’hier mettent en évidence l’insignifiance de courants politiques artificiellement gonflés par des médias devenus de plus en plus suspects de « manipulation » de l’opinion.

L’Extrême-Gauche, connue sous l’euphémisme de « la Gauche de la Gauche » représente 1% de l’électorat. Quand aux « écologistes », toujours aussi « verts dehors et rouges dedans », ne représentent rien, et seraient absents de la scène politique sans une magouille que l’on doit à « La Martine » du Nord, qui avait négocié un accord léonin à leur avantage, un accord qui leur a permis d’avoir une représentation disproportionnée à l’Assemblée Nationale et au Gouvernement.

RésultatsRésultats obtenus en nombre de voix par chaque Parti…

Le Parti Socialiste est ébranlé sur ses bases.

Il paie tragiquement l’erreur de ses choix stratégiques, inspirés par quelques « zélites », parmi lesquelles le « think-tank » Terra-Nova, dont j’ai souvent évoqué les travaux sur ce blog: la « bobocratie » devenue un courant dominant dans ce Parti, l’a détournée du peuple considéré comme « irrécupérable » et incapable d’accéder aux idées généreuses véhiculées par un projet de société soit-disant « avancée », « ouverte », métissée », et « libertaire » sur le plan des moeurs…L’idée selon laquelle l’électorat « issu de l’immigration » deviendrait un électorat de substitution à la Gauche populaire, a des conséquences ravageuses sur le Parti Socialiste.

Il faudra autre chose que les démonstrations d’énergie de façade d’un Valls impuissant à changer le monde et trop souvent tenté par des postures de « mini-Caudillo » catalan, pour redonner à « sa base » la perspective d’une réconciliation de ses idéaux avec la réalité….

Pour que le socialisme renaisse dans le pays, il lui faudrait « changer le peuple ». L’idée n’est pas neuve. Berthold Brecht disait déjà, au siècle dernier « Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »

Les Socialistes français qui n’ont pas su, lorsque Hollande était « Premier Secrétaire » du Parti, réaliser leur conversion à « l’économie de marché », vivent au 21ème siècle, sur un « logiciel » périmé, qui ne fonctionne plus dans un contexte de crise et de mondialisation. Pire encore, leurs « alliés », eux, n’ont rien changé dans leur système de pensée, depuis le XIXème siècle et raisonnent encore comme à l’époque de Proudhon et de Zola.

L’électorat de Gauche est désorienté par la violence du discours sur l’économie, et sent bien qu’ils n’est pas en phase avec l’évolution de la sphère qui l’entoure. Mélenchon n’existe que par son talent oratoire, mais le contenu de son discours « révolutionnaire » n’a aucune prise sur l’opinion, malgré les efforts médiatiques pour tenter de lui donner une audience….Le reste de « la gauche de la Gauche » n’existe que pour quelques « trous-du-culs » attardés et qui souffrent d’une sorte d’enfermement intellectuel qui les empêche de percevoir la réalité.

Il faudra que Hollande fasse des prodiges de synthèse pour raccommoder les débris de ce qu’il a lui-même engendré. Sa tentative, – sous la pression européenne -, de bâtir un « social libéralisme » de bric et de broc a des accents pathétiques, tant le fossé qui sépare cette ligne politique de celle attendue par son électorat est immense.

Quand à Juppé, que les médias, et une certaine Gauche voient comme une sorte de recours, pour éviter le retour d’un Sarkozy vengeur, il faudra qu’il trouve autre chose que le « libéralisme social » à la Chirac pour se distinguer du « social libéralisme » à la Hollande. Sa ligne « mi-chèvre, mi-chou » est bien trop molle pour séduire une France qui glisse progressivement à droite, n’en déplaise à une « bobocratie »aux idées généreuses mais qui reste attachée à son « train de vie » et à sa ration de caviar quotidien….

Il faudra attendre encore quelques mois pour mesurer l’ampleur des conséquences du vent nouveau qui souffle sur la France…

La « controverse » sur le 19 Mars.


Alger fusilladeJe peux comprendre que les jeunes générations soient étonnées par les affrontements qui renaissent, chaque année, depuis 1962, autour de cet anniversaire considéré par les uns comme une « victoire » et par les autres comme une date honteuse autour de laquelle tourbillonnent trahisons et mensonges d’Etat, qu’il fut longtemps interdit d’évoquer sous peine de subir les sarcasme accusateurs de ceux qui, à droite mais surtout à gauche, s’efforcent d’imposer une vérité historique contredite par des faits avérés mais longtemps masqués par l’omerta médiatique. Sans doute parce qu’ils sont révélateurs d’une mauvaise conscience refoulée….

Or, il ne s’agit pas de controverses et de contestations puériles sur des questions de dates. Le sujet est infiniment plus grave.

Aujourd’hui, et grâce à « Internet », les vérités refont surface. Les documents sortent, et les preuves deviennent accessibles à tous. Quelques jeunes historiens s’emparent du sujet sulfureux que constitue « la Guerre d’Algérie ».

Les accords d’Evian,- les historiens honnêtes ( c’est à dire « non-engagés » ) le reconnaissent -, furent une énorme escroquerie , une sorte de mystification destinée à servir une gigantesque opération de manipulation de l’opinion. Pour en mesurer l’ampleur, il suffit de se reporter au texte original de ces « Accords »: 

http://www.exode1962.fr/exode1962/accords-evian/accords-evian.html

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19620320&pageDebut=03019&pageFin=&pageCourante=03020

De nombreuses émissions télévisées présentées sous forme de pseudo-documentaires, où des Historiens de pacotille étaient invités à distiller leur « vérité », – le plus médiatisé d’entre eux étant Benjamin Stora , »Historien Officiel »de la « Guerre d’Algérie » et porte-parole officieux du FLN – ont contribué à enfumer l’opinion pour tenter de dénaturer des faits historiques au profit d’une approche idéologique d’évènements sur lesquels toutes les vérités n’ont pas encore été dites.

Car, il faut le savoir, l’intégralité des Archives, tant du côté français que du côté algérien n’est toujours pas accessible aujourd’hui, et les Historiens, les vrais, se demandent toujours pourquoi, après plus d’un demi-siècle, ces Archives demeurent « Secrets d’Etat ».

C’est pourquoi j’ai été surpris de découvrir dernièrement, la vidéo d’un Journal télévisé de FR3 Nice, qui explique, avec, – pour la première fois à ma connaissance -, un étonnant et estimable souci d’objectivité, les raisons pour lesquelles les Pieds Noirs ne considéreront jamais le 19 Mars 1962, comme la date marquant réellement la fin de la guerre d’Algérie.

Le fait est assez rare pour mériter d’être signalé. Je vous engage à en prendre connaissance. Ainsi vous serez mieux éclairés que vous ne l’avez jamais été jusqu’ici :

http://www.wat.tv/video/apres-19-mars-1962-jt-fr3-3l8m3_2ibgz_.html

Dans la fusillade du 26 Mars, sur les escaliers de la Grande Poste d’Alger, un de mes bons camarades est mort d’une balle en pleine tête, tué par l’Armée Française. Il avait 23 ans….

Je n’oublierai jamais l’horreur du moment où, à la demande de ses parents qui n’en avaient pas la force tant leur chagrin était grand, j’ai dû aller reconnaître son corps à la Morgue sous une pile de cadavres jetés à même le sol dans une énorme bouillie de sang….

Alors, pour moi, quels que soient les vociférations de quelques « trous-du-cul » issus d’un « communisme résiduel » et de quelques vieux « porteurs de valises », le 19 Mars ne sera jamais la date de la Paix en Algérie.

Et je ne suis pas le seul dans ce cas…

Post-Scriptum : J’en suis désolé pour mes lecteurs, mais, curieusement, depuis ce matin, le lien sur cette vidéo exceptionnelle ne fonctionne plus….étonnant, non ???

A défaut, je compenserai par l’évocation de ces faits douloureux, mais historiquement incontestables, par des Historiens, des vrais, et non pas des « porte-paroles » d’une vérité bafouée. On comprendra, à la lecture de cette évocation, qu’il est difficile de concevoir que le 19 Mars 1962 soit célébré comme la date de « la Paix en Algérie ».

Détournées de la lutte contre le terrorisme pour se consacrer à celle contre l’ organisation armée secrète (O.A.S.) et les partisans de l’ Algérie française, les forces de l’ ordre assisteront, impuissantes, sous le regard d’ un exécutif provisoire sans autorité et d’ un gouvernement provisoire de la République algérienne (G.P.R.A.) incapable d’ assurer la relève de la France, à la mainmise sur le pays par des réseaux du F.L.N. qui, considérablement renforcés par une nouvelle libération de huit mille cinq cents fellagas et libres de toutes contraintes, sans se départir de leur logique révolutionnaire et de l’ usage de la terreur, se rendront coupables d’ assassinats de centaines de milliers de personnes et de l’ exode d’ un million d’ autres.

L’ historien Jean Monneret  analyse cette situation en ces termes:

« Dès lors qu’ une des parties était, non pas un état démocratique, mais un mouvement révolutionnaire, c’ était là parier sur une bien aléatoire métamorphose. […]
« En fait, dans les circonstances du moment, les autorités françaises se sont trouvées prises dans une contradiction. Elles ne pouvaient pas proclamer la valeur des Accords d’ Évian, les faire approuver par le peuple français, en faire le pivot de leur politique algérienne et prendre simultanément des mesures de défiance envers le FLN. Agir d’ une manière qui eût contredit les discours était politiquement intenable. »
Nos dirigeants sont informés de ces dérives criminelles, disposant en Algérie pour cela, outre des sources diplomatiques et médiatiques, de celles, très documentées et détaillées, de leurs services de renseignement qui, à la différence des formations du corps de bataille, sont restés pleinement opérationnels; disposant de moyens d’ investigation classiques, dont une flotte aérienne dotée d’ appareils de prises de vues performants, ces services fournissent des indications précises tant sur les conditions d’ arrestation que sur les lieux de détention des personnes enlevées.

Dans leurs ouvrages, Jean Monneret et Georges Fleury rapportent que le ministre des Armées, monsieur Pierre Messmer, au cours du conseil des ministres du 18 juillet 1962, rend compte de cet état de faits; ils notent que le président de la République, après avoir déclaré que « Ça se tassera » (Jean Monneret), menace les fonctionnaires, les enseignants et les médecins qui fuient l’ Algérie de révocation (Georges Fleury).

L’ historien Maurice Faivre cite les directives nouvelles que le chef de l’ État définit en matière de maintien de l’ ordre:
 » Il faut être maître de la situation, […], appliquer les accords… réserver le moins possible… Il ne s’ agit pas des Français, mais de la France… Sur le plan de la Justice, il n’ y a aucune sanction des crimes depuis avril « .

Sur le terrain, ces directives se traduisent par des consignes aux unités qui, comme le rapporte Jean Monneret , prescrivent ce qui suit:
 » […] il ne doit pas y avoir d’ incident avec le FLN. Il ne faut agir pour la protection des Européens qu’ à la condition expresse que ceci se passe « sans heurts et en douceur ».
 » […] le respect du cessez-le-feu doit primer. »

Jean Monneret cite  les paroles du commandant T  qui déclare que « le commandement minimisait les enlèvements  » et que  » le cessez-le-feu avait priorité sur la protection des nationaux. »
Cet auteur précise que les officiers et les soldats témoins de crimes de cette nature reçoivent la consigne de ne pas intervenir et de se taire; que les officiers qui prennent l’ initiative de passer outre sont sanctionnés et renvoyés en métropole; que le F.L.N. obtient des autorités françaises l’ éloignement d’ officiers et d’ unités (placés par lui sur une  » liste noire  » ) qui procèdent à des investigations sur ces crimes.

Dans ces mêmes pages, il cite le cas de deux bataillons qui, intervenant à trois reprises sur initiative de leurs chefs pour libérer des Français torturés et mettre des charniers à jour, sont pris à partie par des individus armés qui s’ y opposent; il ajoute qu’ au cours de l’ engagement dans lequel un officier français est tué, l’ une des deux formations est prise sous le feu d’ unités de la force locale et d’ auxiliaires temporaires occasionnels (A.T.O.).

À la suite de ces faits poursuit-il, les deux unités françaises sont sanctionnées: tandis que ses officiers sont consignés, l’ un des bataillons est relevé de son secteur dans les vingt-quatre heures et renvoyé en métropole pour y être dissous; l’ autre bataillon est également relevé de son secteur et son chef, après avoir été consigné, est interrogé  » sans aménité  » par la sécurité militaire (S.M.); il précise que deux de ces interventions ont été exécutées sur renseignements d’ autochtones francophiles – dont le courage est à citer en exemple.

Maurice Faivre précise que  » les A.T.O. s’ opposent aux opérations de recherche des unités françaises « , puis il décrit, à son tour, l’ affaire des deux bataillons cités plus haut par Jean Monneret:
« Deux bataillons français qui ont découvert des charniers près d’ Alger sont invités à la discrétion et déplacés, d’ autant plus rapidement que le colonel Rollet, commandant l’ un d’ eux, a rendu compte que les commanditaires des enlèvements appartenaient à l’ exécutif provisoire. »

Le nombre de Français assassinés ou disparus au cours de cette période varie de près de mille huit cents (chiffre certain cité par Jean Monneret ), à beaucoup plus, selon d’ autres sources. Dans l’ état actuel des connaissances des historiens, il n’ est pas possible de dresser un bilan plus précis.

Maurice Faivre révèle que l’ armée française, qui connaîtra également son lot de victimes, comptera cent quarante-sept tués et cent deux disparus entre le 19 mars (cessez-le-feu) et le 31 décembre 1962.

Cité par le Lt-Col. Armand BENESIS de ROTROU

Sources :

Jean Monneret, La phase finale de la guerre d’ Algérie, Paris, L’ Harmattan
Georges Fleury, Histoire secrète de l’ O.A.S., Paris, Grasset, 2002
Maurice Faivre, Les archives inédites de la politique algérienne – 1958-1962, Paris, L’Harmattan, 2003

Najat et la « berbéritude »….


BelkacemS’il est une femme, au demeurant Ministre de la République, en charge, de surcroît, de l’Education Nationale, qui devrait comprendre, mieux que quiconque, l’attachement de beaucoup de Français à leur « identité », à leurs traditions et à leur héritage culturel, c’est bien Madame Vallaud, pour les uns, et Belkacem, pour les autres.

A ceux qui en doutent, et chez qui les manifestations de « repli » identitaire de certains Français provoquent des réactions  de mépris dédaigneux, je dédie ce petit morceau d’anthologie : Madame Najat-Belkacem y manifeste son attachement à la culture berbère dont elle est issue, et à sa double nationalité . Consultez cette intéressante vidéo:

youtube.com/watch_popup?v=wdh1kUra4TE&feature=youtu.be

 Quand on entend ce « cri du coeur » de Madame la Ministre de l’Education Nationale, proclamant sa fidélité à ses origines, à sa culture et à la langue berbère qu’elle semble maîtriser parfaitement (mieux que le Grec ou le Latin probablement…), on comprend d’autant moins son acharnement à vouloir « détricoter » l’héritage identitaire et culturel des Français auquel elle semble s’être attelée avec une détermination sournoise et une obstination surprenante.

Elle rêve sans doute d’atteindre un jour les sommets de l’Etat, – in’Chalah – tout en se prévalant de sa « double culture » et nantie de sa double nationalité….

C’est à cela qu’on mesure à quel point ce pays, de renoncements en démissions, a perdu le contrôle de son destin en remettant « les clés du Royaume » dont il a hérité après 2.000 ans d’Histoire et de sacrifices humains, à des Français d’adoption, qui ne sont pas comme on voudrait nous le faire croire, tout à fait des « Français comme les autres »…..

Car il y a encore des Français, des « beaufs » ( disent-ils ), qu’ils soient de souche ou venus d’ailleurs, qui aiment leur pays, qui n’ont qu’un seul passeport, une seule identité, et qui sont viscéralement attachés à sa culture à ses traditions .

Ces Français-là sont prêts à défendre leur « singularité », le couteau entre les dents….

L’arroseur arrosé ( suite )…


ArrosuerC’est la Fable de « l’arroseur arrosé »qui illustre le mieux la situation politique qui découle des résultats du premier tour des élections « départementales ».

Il y a plus de six mois, déjà, je prévoyais la probabilité de la secousse sismique qui ébranle, durablement, le paysage politique français.

Dans un billet datant de Novembre 2014, paru sous : https://berdepas.wordpress.com/2014/11/10/le-parti-de-larroseur-arrose/ je décrivais l’éventualité qui est en train de devenir une réalité sous nos yeux:

« Au fur et à mesure que le temps passe et nous rapproche de la prochaine élection présidentielle, la perspective de voir la candidate du Front National arriver au deuxième tour se précise.
On atteint, avec cette perspective, le sommet de la stupidité de cette Gauche ringarde et moisie, au sein de laquelle s’agite une clique de tout petits apprentis sorciers, qui se sont crus – en dignes héritiers d’un Mitterrand machiavélique – capables d’affaiblir définitivement la Droite dite « parlementaire » en lui balançant dans les pattes un Front National « diabolisé » qui l’empêcherait durablement d’accéder au pouvoir.
Or, chacun s’accorde sur le constat du fait que le Front National en faisant plus que « mordre » sur l’électorat populaire de la Gauche, remplit désormais sa musette au sein de « la gauche de la Gauche »,où il ne reste plus que ce que l’on répugne à désigner comme « l’Extrême-Gauche ».
« Il séduit, en outre, un nombre chaque jour plus important d’électeurs des « classes dites populaires » qui se sont durablement détournées d’un Parti Socialiste devenu un Parti de « Bobos », parisien, xénophile et immigrationniste, et de Fonctionnaires cramponnés à leurs « privilèges ».
« Ainsi donc, la « machine de guerre » imaginée par Mitterrand pour affaiblir durablement la Droite, s’est retournée contre ses « héritiers » qui courent le danger de se voir réduits à une fraction minoritaire de l’électorat.
« C’est l’illustration parfaite du scénario de « l’arroseur arrosé ». Le scénario d’un petit film conçu pour faire sourire, mais qui s’est transformé en film d’épouvante pour le « socialisme à la française »…. »

Car sans attendre les résultats du deuxième tour de cette élection on peut tirer, d’ores et déjà, plusieurs leçons de ce scrutin:

– Tout d’abord, – on le savait déjà -, la Gauche est minoritaire en France. Elle ne parvient à « survivre » que grâce à la division de la Droite, entre la Droite dite « républicaine » et le Front National.

– Le « message » de la Gauche est devenu inaudible : le « social-libéralisme » prôné par Hollande et Valls est incompatible avec les attentes de « la gauche de la gauche » (doux euphémisme) imbibée d’une conception « marxiste » de la société devenue complètement obsolète.

– Il existe, au sein de la Droite « républicaine », une population d’électeurs attachés à un libéralisme régulé, à l’Euro, et à une Europe dont les Institutions peu démocratiques sont à réformer en profondeur. Cette population se différencie sur ce point des électeurs du Front National, mais elle partage pour l’essentiel, les thèses de ce dernier dans le domaine identitaire et sociétal.

En outre, il n’échappe pas à ceux qui, à droite, partagent certaines analyses de ce Parti sur les problèmes sociétaux et sur l’immigration musulmane, que le Front National a, sur le plan économique, des positions assez proches de celles de l’extrême-gauche….

 Ce qui n’empêche pas les « porosités » entre l’UMP-UDI et le Front National, qui nonobstant les prises de positions tranchées des « appareils » sur cette question, se traduisent « sur le terrain »- par des alliances que voudraient ignorer les Etats-Majors des Partis.

– On en mesurera probablement les conséquences au deuxième tour du scrutin en cours….

– Il faudra s’y habituer : le Front National qui, depuis quarante ans « pose de bonnes questions » ( selon un mot de Fabius ) apporte des réponses qui sont peu à peu devenues crédibles aux yeux d’un électorat populaire en colère. Il est désormais installé durablement dans le paysage politique de la « France profonde ».

– C’est un tournant dans la vie politique du pays car les Partis dits « républicains » ne pourront plus esquiver la réponse attendue par une large majorité du peuple français, qui se sent, sur ses sujets d’inquiétude, trahie par ses « zélites », sur les questions touchant à la maîtrise des flux d’immigration, au combat contre le communautarisme religieux, à l’insécurité et aux zones de non-droit, à la défense d’une identité française dont la seule évocation indispose une classe politique coupée du peuple qu’elle est censée représenter.

Car le Front National disposera, désormais, les moyens de faire entendre, partout ou presque, sa voix. Ce n’est que justice car comment une Démocratie qui se voit comme exemplaire, pouvait-elle continuer à ignorer, avec mépris, l’opinion d’un électeur français sur quatre ???

Car, chacun l’a compris : « la diabolisation », ça ne fonctionne plus. Bien au contraire : chaque attaque portée contre ce Parti et son électorat, dans des termes dont l’arrogance et le mépris sont ressentis par ses sympathisants comme autant d’injustes stigmatisations, devient improductive et ne fait que renforcer la détermination de ceux aux quels elle est destinée.

Cette élection marque, un tournant important dans la vie politique du pays, dans la mesure où son résultat traduit le début d’un réveil d’une fraction du peuple français fatiguée, exaspérée même, par des années pendant lesquels l’hypocrisie, le mensonge, l’arrogance, l’incompétence et l’impuissance de la classe politique ont atteint des sommets.

Il sera intéressant de suivre les développements qui en résulteront dans le futur….

 

Brouillon de Culture…


Bovary« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » Émile Henriot (1889-1961)

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. » André Malraux (1901-1976)

« Il n’y a pas d’hommes cultivés, il n’y a que des hommes qui se cultivent. » Ferdinand Foch (1851-1929)

« La culture est ce qui reste quand on ne sait rien faire. » Françoise Sagan (1935-2004)

La vraie culture apprend à être modeste et à ne pas se prendre trop au sérieux : Socrate disait déjà, en substance,   » Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »….( ou pas grand chose !!!).
C’est pour cela que, si les pédants sont ennuyeux, les gens cultivés sont souvent intéressants, surtout quand ils ont de l’humour et l’art de tourner en dérision les choses les plus sérieuses.
J’ai adoré cette tranche d’humour d’un acteur de talent, Jean Rochefort, qui en quelques minutes, nous offre un résumé hilarant de Madame Bovary, non pas dans la langue de Flaubert, mais dans celle de nos banlieues.
Je dédie ce morceau d’anthologie à tous les esthètes, amoureux de la « culture des banlieues », enrichie par le « métissage » et  la « diversité » !!!
C’est ainsi que, demain, seront « revisités » nos grands auteurs, par une jeunesse « formée » dans les écoles de la République par des enseignants au rabais, pour qui les concours sont devenus trop difficiles, une jeunesse qui « réinvente » la langue française en traduisant les oeuvres les plus subtiles dans une « novlangue » qu’ils seront, demain, les seuls à comprendre.
Mais s’exprimer dans une langue que seuls quelques uns comprennent, n’est-ce pas la définition même d’un « nouvel élitisme »???
Alors saluons ces nouvelles « zélites », celles qui transmettront aux générations « métissées » futures, une culture qu’elles pourront acquérir, sans trop d’efforts, en feuilletant des ouvrages adaptés aux « nouvelles pédagogies »: « La culture pour les nuls » est ainsi appelé à devenir un ouvrage de référence pour des générations d’illettrés.
Et remercions Jean Rochefort de nous offrir, avec l’humour froid que nous lui connaissons, un savoureux échantillon de cette « culture », à travers le résumé d’une oeuvre éternelle : Gustave Flaubert peut dormir tranquille. Sa postérité et celle de son oeuvre sont assurées…
Culture

Bon choix mesdames, bon choix mesdemoiselles, bon choix messieurs.


JuppéJe sais. Le titre est un peu long, mais je n’ai pas pu résister. C’est un « coup de chapeau » au regretté Thierry Le Luron…

Mais, plus sérieusement, il s’agit, ici, de la crédibilité de ceux qui, aujourd’hui, se démènent pour tenter d’endiguer la montée du Front National.

La vidéo qui suit, leur ôte tout crédit quand ils abordent le sujet sulfureux de l’immigration.

Elle montre, qu’en fait, il n’y a pas de « droitisation de l’électorat français », cette « fable » qui, pour certains,  expliquerait les choix de Sarkozy en 2012, mais bien un « gauchissement », une sorte de « ramollissement », si l’on peut dire, de la « Droite républicaine », et d’une « récupération », par le Front National, des thèses défendues par le RPR,  il y a seulement quelques années.

La Droite dite « républicaine »terrorisée par le discours culpabilisant de la Gauche, traquée par la Police de la Pensée, a fini par céder peu à peu,  au Front National, le terrain qu’elle occupait sur la défense de l’identité française face à une immigration dont on sait aujourd’hui que « l’intégration » est un fantasme, ainsi que sur les valeurs qui, traditionnellement, faisaient partie de son « patrimoine idéologique ».

La video ci-dessous, illustre parfaitement cette dérive et confronte Juppé à ses contradictions…

Au passage, notez la mine déconfite de Juppé, qui illustre parfaitement l’affirmation ci-dessus, quand on lui rappelle ce que furent ses positions, à l’époque où, au RPR, il était, en devenir, « le meilleur de tous les siens »…..

https://www.facebook.com/video.php?v=10204969617670901

« Les Français ont la mémoire courte », disait Pétain de sa voix chevrotante de vieillard déjà sénile….. Leurs politiciens l’ont encore plus courte.

A la veille d’une échéance électorale, – c’est toujours une bonne occasion de « faire le ménage » – il est bon de rafraîchir les mémoires …. et de montrer à nos « zélites » que « les blaireaux » ne sont pas des billes….

L’Honneur de Denoix de Saint-Marc.


Le fait que le Maire de Béziers ait décidé de donner à une place de cette ville le nom de Denoix de Saint-Marc , pour remplacer la date du 19 Mars , date de signature des accords d’Evian considérés comme une victoire pour les uns, et comme un renoncement indigne par les autres, a une haute valeur symbolique.

Je veux seulement dire ici, à tout les petits journaleux, qui, en plumitifs asservis tentent de salir la mémoire du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, qu’il y a un mot qui a disparu de leur pauvre vocabulaire: c’est le mot « Honneur ».

Aucun d’entre eux n’arrivera jamais à la cheville d’un homme dont ils feignent d’ignorer le parcours, qui fut un pur héros, un de ceux  dont le courage, le sens de l’honneur, et le respect de la parole donnée n’ont rien à envier à ceux d’un de Gaulle, qui fut, lui-même, un rebelle refusant une paix indigne.

A noter que Denoix de Saint-Marc n’a jamais été décoré de la Francisque, lui….

Pour ceux qui l’ont oublié, rappelons qu’il fut mis au ban de la société en 1962, mais gracié en 1966 par de Gaulle, amnistié en 1968, réintégré dans son grade de Commandant, puis élevé à la dignité de « Grand Officier de la Légion d’Honneur »à titre militaire et au titre de la Guerre d’Algérie. Ses obsèques furent un grand moment d’émotion et de solidarité entre ceux qui ont vécu cette guerre atroce.

Obsèques DenoixObsèques d’Hélie Denoix de Saint-Marc.

Pour ceux qui connaissent mal ce personnage que l’on devrait proposer en exemple à une jeunesse dont le courage et le sens de l’honneur ne sont plus parmi les vertus les plus répandues, je propose le texte dont il fit la lecture, au garde-à-vous, devant le Tribunal Militaire qui le jugeait pour sa participation au « Putsch des Généraux »

Déclaration d’Hélie Denoix de Saint Marc

devant le Haut Tribunal Militaire, le 5 juin 1961.

« Ce que j’ai à dire sera simple et sera court. Depuis mon âge d’homme, Monsieur le Président, j’ai vécu pas mal d’épreuves : la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d’Algérie, Suez, et puis encore la guerre d’Algérie…« En Algérie, après bien des équivoques, après bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire : vaincre l’adversaire, maintenir l’intégrité du patrimoine national, y promouvoir la justice raciale, l’égalité politique.

« On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers, parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis dans l’accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y avons laissé le meilleur de nous-mêmes.

Nous y avons gagné l’indifférence, l’incompréhension de beaucoup, les injures de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant cette mission.

Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances, nos espoirs, nos craintes. Nombreux sontceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours. « Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu’il fallait apprendre à envisager l’abandon possible de l’Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d’un cœur léger.

Alors nous avons pleuré. L’angoisse a fait place en nos cœurs au désespoir.« Nous nous souvenons de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d’abus de confiance et de reniement.

Nous nous souvenions de l’évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l’entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin.

Nous nous souvenions des village abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français.

« Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d’Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d’Algérie :

« “ L’Armée nous protégera, l’armée restera “. Nous pensions à notre honneur perdu.

« Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en Indochine, avait su nous donner l’espoir et la victoire. « Le général Challe m’a vu. Il m’a rappelé la situation militaire. Il m’a dit qu’il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu’il était venu pour cela. Il m’a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s’étaient engagées à nos côtés. Que nous devions sauver notre honneur. « Alors j’ai suivi le général Challe. Et aujourd’hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres.

« Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh ! je sais, Monsieur le président, il y a l’obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d’officiers qui nous a précédés, par nos aînés.

Nous-mêmes l’avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint-Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin de l’Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales.

« Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France.

Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.

Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé.

« C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix.

« Terminé, Monsieur le président. »
 
Le jour où la France, déchue par la médiocrité de ceux qui auront eu son destin entre les mains, ne comptera plus parmi ses enfants, des hommes de cette trempe, alors les générations futures pourront tout craindre, jusqu’à l’asservissement et la honte.
Il se trouve que dans mon parcours, j’ai rencontré, une seule fois, par hasard, le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc.
C’était à Alger, quelques jours avant le « putsch des Généraux ». Le Lieutenant de la Bigne sous les ordres duquel j’avais servi, – qui fut gravement blessé dans un accrochage que j’ai relaté dans un billet antérieur (1), avait été affecté au 1er REP.
J’étais « libéré de mes obligations militaires », et, revenu à « la vie civile », le hasard me fait croiser, un soir, rue Michelet, celui dont j’avait été le compagnon d’armes.
Il était en compagnie de Saint-Marc. Nous sommes allés manger un couscous ensemble dans un restaurant que je connaissais, à l’El Baçour.
Je me souviendrai toujours de ce moment. Avec de la Bigne, nous avons évoqué nos souvenirs, les bons et …les moins bons !!!… Le Commandant était silencieux. Il a très peu parlé pendant ce repas. Il écoutait avec une attention intense, son officier évoquant nos souvenirs communs de l’époque où il était encore Chasseur Alpin à la 2ème Compagnie du 25 ème BCA. Sa présence était intimidante, malgré sa discrétion. Il paraissait soucieux. Je me souviens de sa poignée de main, énergique, et de son regard qui en disaient long sur le caractère de l’homme.
Quelques jours plus tard, c’était le Putsch.
De la Bigne s’engagera dans l’OAS. Il s’enfuira, ensuite en Espagne où je perdrai sa trace. Denoix de Saint-Marc, sera jugé et emprisonné comme tant « d’Officier perdus ».
Ils étaient pourtant des « Hommes d’Honneurs ».
Broyés par le destin tragique de ceux qui refusent d’être humiliés par ceux auxquels l’Histoire conserve le beau rôle par une de ces mystifications dont les politiciens savent user avec un art consommé, avec la complicité des médias ….
Post-Scriptum:  ceux qui vocifèrent contre la décision du Maire  de Béziers, n’ont-ils pas eu honte lorsque le Maire Communiste de St-Ouen a donné à une rue de cette ville le nom d’une terroriste poseuse de bombes criminelles, pendant la bataille d’Alger ???Dont une bombe au « Milk Bar », qui fit plusieurs morts innocentes sans parler de ceux qui furent défigurés ou perdirent un bras ou une jambe…..
Gendouze
 Post-Scriptum : Hypocrites ou « manipulateurs » d’opinion ???Denoix

Au Loup !!!


LoupsQuand j’étais petit, à l’école primaire, au « Cours élémentaire et moyen », j’avais un livre de Lectures. Car certains jours, en classe, – souvent dans l’après-midi -, nous avions « lecture ». Un exercice que nous préférions à celui de « la Dictée », car moins stressant, et beaucoup plus divertissant…

Ce livre, que je possède encore, ma mère l’avait recouverte d’un papier bleu sur lequel elle avait collé une étiquette, sur laquelle, de sa belle écriture, elle avait marqué : « Livre de Lecture », puis mes « nom et prénom ». C’est ainsi qu’il est inscrit dans ma mémoire.

Certains chapitres de ce livre sont restés, eux aussi, gravés pour toujours dans ma mémoire.

Il y avait l’histoire ridicule de « Gribouille », ce petit garçon qui, dès les premières gouttes de pluie, se jetait dans la rivière pour ne pas être mouillé !!!

Il y avait l’histoire émouvante de ce petit garçon pauvre, qui faisait chaque jour, plusieurs kilomètres, seul dans la campagne, par tous les temps, pour se rendre à l’école, et qui, le soir, faisait ses devoirs en s’éclairant à la bougie dans la pièce unique où vivait toute sa famille….

Enfin, il y avait l’histoire tragique de ce petit garçon qui, avec quelques camarades, avait inventé un jeu qui affolait tout le village, en criant « au loup, au loup, au loup !!! », alors que le loup imaginaire n’avait jusque-là, jamais existé.

Jusqu’au jour où, alors qu’il s’amusait à dénicher des oiseaux avec un camarade, à la périphérie du village, il aperçoit une meute de loups. Des vrais loups, qui sortant du bois voisin s’approchaient du village en trottinant. Une fois de plus il donne l’alerte en criant, une fois de plus, « au loup, au loup, au loup !!! ».

Mais les villageois, habitués à cette farce, n’y prêtent aucune attention, et continuent à vaquer à leurs occupations en négligeant de se protéger en rentrant chez eux.

Le résultat qui affecta beaucoup nos sensibilités enfantine, fut que l’enfant fut dévoré ainsi que son petit camarade et quelques uns des imprudents du village assaillis par le meute, avant même d’avoir compris que, cette fois-là, ce n’était pas une farce.

La panique qui s’est emparée des socialistes au pouvoir, et qui s’exprime par la voix d’un Manuel Valls qui, – le regard noir, les mâchoires serrées, et le menton en avant, dans une posture de « petit Caudillo » qu’il affectionne -, crie sur tous les toits qu’il craint que « son »(!!!) pays ne se fracasse contre le Front National.

Valls mauvaisAinsi donc, après avoir pendant des années, joué,  pour obéir à de sordides calculs politiciens, à faire peur au Français, avec le spectre d’un Le Pen diabolisé pour ses écarts sémantiques provocateurs, et après avoir abusé de ce petit jeu, en espérant que la victime en serait la Droite dite « républicaine », voilà que nos socialistes affolés, entrevoient la perspective d’être, eux-mêmes,  dévorés électoralement, par une meute d’électeurs furieux de la surdité de la classe politique au pouvoir, insensible à leurs appels à l’aide. 

Car, ces électeurs ont compris que la Gauche a tourné le dos aux classes populaires, et n’a d’yeux que pour les « immigrés musulmans » pour lesquels  Valls et sa clique ont désormais « les yeux de Chimène »…

Il y a longtemps que beaucoup d’entre eux ruminent en silence leur vengeance. L’échéance électorale qui approche risque d’être le moment choisi par ceux qui ont envie de montrer aux yeux du monde, qu’ils existent encore….

Délit de fuite devant la réalité.


FuyonsLe refus de regarder la réalité des menaces qui pèsent désormais sur la France et même sur l’Europe, n’a jamais été aussi aveuglément obstiné. Il ressemble fort à ce que nos parents ont connu, alors que l’Allemagne nazie fourbissait ses armes et que des beaux esprits parmi nos « zintellectuels » de la gauche éternelle, traitaient de haut ceux qui ne partageaient pas leurs « pacifisme ».

L’esprit munichois s’est emparé d’une bonne partie de la classe politique, soutenue par des « zozos » qui voient dans l’islamisation de la France – dont depuis trente ans ils nient le processus, après avoir nié l’intensité du phénomène d’immigration, nié l’insécurité qu’il générait, et les dangers qu’il faisait courir à la cohésion nationale -, l’opportunité de vivre dans un « monde nouveau » aux charmes d’un exotisme discret, décrit avec talent par Houellebecq dans « Soumission », une société où le métissage culturel serait la norme comme c’est déjà le cas dans le « show business »: il suffit pour cela d’allumer sa télévision pour en mesurer les effets : peu à peu l’humour des « Debbouze » a remplacé celui des Jacques Martin et des Desproges…..

Ce « penchant », répandu dans la « Gauche Caviar », a été dénoncé par un intellectuel de gauche, Hervé Algalarrondo, dans son livre « La gauche et la préférence immigrée » (2011). Le Think Tank Terra Nova, en particulier, a théorisé cela, au travers d’une sorte de remplacement.

Lire à ce sujet : https://berdepas.wordpress.com/2011/11/28/les-socialistes-et-le-peuple/,et mieux encore: http://www.tnova.fr/note/pour-un-parti-socialiste-vraiment-repr-sentatif,  ou pire : http://www.tnova.fr/note/france-m-tiss-e-2012-lappel-aux-candidats-16-propositions-pour-faire-bouger-la-r-publique

Non pas le « grand remplacement » dont parle Renaud Camus souvent évoqué avec une ironie teintée de mépris par la « pensée correcte », mais une sorte de remplacement politique. L’intelligentsia de gauche,  considère désormais, que des couches entières de la population française sont des « has been » où pullulent les « beaufs », irrécupérables car imperméables aux « idées neuves » : les ouvriers, les agriculteurs, les petits artisans et petits commerçants. Il ne faut donc pas s’étonner du transfert massif de voix de ces catégories de Français vers le FN .

La gauche libérale libertaire qui tient le haut du pavé intellectuel a donc fait le choix d’une vision multicultiraliste, antiraciste, jeuniste et vaguement féministe. Dans ce processus, « l’homme blanc hétérosexuel » attaché à une conception « occidentale » de la société serait, en quelque sorte « ringardisé par l’histoire »….

Les résistances d’une partie de la France, rebelle à ce processus, énervent considérablement les « beaux esprits », ce qui a amené notre Premier Ministre, regard noir, mâchoires serrées et menton en avant, dans une de ses postures d’apprenti « caudillo », à dénoncer « l’apartheid » qui freine le phénomène recherché de mixage des populations. Il n’hésite pas utiliser un terme qui aurait pu faire partie du vocabulaire du XIXème siècle celui des beaux jours de la politique coloniale: il envisage une « politique de peuplement » basée sur des déplacements de populations, de manière à accélérer le « mélange »…

Il s’agit rien moins que d’ignorer le fait que des gens qui n’ont pas envie de vivre ensemble parce qu’ils ne partagent pas les mêmes moeurs, et n’ont pas donné à leurs enfants la même éducation, y soient pourtant contraints au nom d’une nouvelle conception du « vivre ensemble ».

Un déni de réalité qui feint d’ignorer les résultats des travaux de chercheurs pourtant dépourvus d’arrières pensées politiques tels que le géographe Christophe Guilluy ( « La France périphèrique » ou comment on a abandonné les classes populaires. Flamarion 2014 ) qui a montré que là où le communautarisme se met en place, il devient assez vite dominant et ceux qui se sentent tout à coup minoritaires en éprouvent un malaise qui les incite à quitter le quartier, laissant vivre « entre eux », ceux qui dans leurs coutumes, tant vestimentaires qu’alimentaires, accentuent le sentiment des « indigènes » qu’ils sont devenus des étrangers dans leur propre pays.  Cela relève des lois de l’anthropologie : quand on se sent étranger dans la ville où l’on est né, on fait son possible pour la quitter, le coeur serré et plein d’amertume.

Le déni de réalité s’est répandu à tous les domaines de la vie quotidienne, là où se produit  ce que l’on refuse de nommer selon une expression devenue taboue, « le choc des cultures ».

Ainsi, aujourd’hui tous les Français ont appris à décoder même les silences des organes d’information : ils ont compris que lorsque l’on dit que des « jeunes » ont caillassé un voiture de police, il s’agit de « jeunes » appartenant à des populations qu’il est interdit de nommer pour ne pas les « stigmatiser », au nom du « padamalgame ».

Cette attitude malsaine de non-dit, répandue dans presque tous les médias,  ne fait qu’accroître la suspicion et alimente une forme sournoise de racisme . D’autant que, lorsque des « incivilités » sont commises par des jeunes n’appartenant pas aux communautés « protégées », on n’hésite pas à jeter leur identité en pâture au public….

Quand on ne peut plus dire les choses, le refoulé devient plus violent.

Le discours de la « pensée correcte » est entendu comme une « novlangue » destinée à occulter le réel. Il ne faut alors pas s’étonner qu’ il n’y ait plus que le Front National qui soit crédible, car il passe pour le seul parti ayant fait preuve avec une lucidité perçue par tous, depuis plus de trente ans, que cette évolution serait fatale. ( La popularité de Mme Lepen n’est pas étrangère au fait qu’elle s’exprime dans une langue simple et directe que tout le monde comprend, sauf les « zintellectuels »)….

Une évolution fatale, car annonciatrice de tous les dangers.

Car si la communauté musulmane souffre de frustrations inguérissables, ce n’est pas du fait de son « exclusion » mais d’un sentiment d’infériorité entretenu par la « culture victimaire »qu’elle développe avec l’aide d’une « bien-pensance » non dépourvue d’arrières-pensées.

Les jeunes qui ont grandi dans cette « culture », plus ils sont aidés, plus ils haïssent la France et les Français, se plaignent et revendiquent « toujours plus », soutenus par des Associations qui prospèrent sur ce « fonds de commerce » , avec l’argent des contribuables.

À leur ressentiment se mêle un désir  de revanche et de conquête . Ces frustrations se traduisent notamment par les viols répétés, les agressions sexuelles dont le nombre a cru exponentiellement avec l’arrivée de populations immigrées, qui croient pouvoir se comporter vis à vis des femmes, en France, comme ils le feraient en Algérie ou au Sénégal…(1). Le phénomène n’est pas propre à la France : dans les pays nordiques il a pris des proportions critiques.

Car on glose énormément sur les angoisses identitaires des « Français de souche », mais on nie le redoutable désarroi identitaire de jeunes « issus de l’immigration », projetés dans une société libre pour ne pas dire « libertaire », qui ressemble en rien à celle dont ils sont issus. Or, leurs parents, pas plus que l’école n’ont su leur enseigner les codes de bonne conduite en vigueur dans une société moderne.

ArabitéCette fracture est ingérable. Il est trop tard pour envisager la moindre intégration ou la moindre assimilation. Toute cohabitation pacifique est devenue impossible.

Le mythe du ”vivre ensemble” est forgé par des élites urbaines (politiciennes et journalistiques) qui vivent entre elles et n’ont jamais vécu au contact de « ces réalités »…. On ne peut plus ignorer, en outre, qu’une partie notable de la jeune population immigrée musulmane – on l’a vu en France et au Danemark – soutient implicitement ou explicitement les assassins djihadistes considérés comme des « chouadas », c’est à dire des martyrs . Ceux qui paraissent parfaitement calmes et intégrés nourrissent des sentiments identiques mais refoulés pour préserver la réputation d’un « islam modéré », et se barricadent derrière le « padamalgame ».

Alors, « apartheid », « politique de peuplement », et tous ces mots qui cachent de sombres arrières-pensées, ne sont que des mots, juste destinés à nous enfumer : mais les maux finiront par prendre le dessus. D’autant que les Socialistes en font l’amère expérience, il ne suffit pas de supprimer ou d’interdire les mots pour faire disparaitre les maux….

Tout cela finira mal. Hélas.

(1).-http://www.algerie-focus.com/blog/2014/11/video-le-voile-permet-il-de-moins-se-faire-harceler-a-alger/

A propos de cet article d’Algérie-focus, je conseille vivement de lire les commentaires des lecteurs. Ils sont édifiants et illustrent parfaitement le degré de frustration de la jeunesse algérienne, et l’écart qui existe entre notre perception « occidentale » des femmes et la leur….

« Padamalgam »….


Amalgames

Mais, surtout, « padamalgam » !!!

Bien évidemment, « l’Islam modéré » n’a rien à voir avec l’horrible description synthétique que nous en fait Plantu. Il suffit d’écouter les prêches de Tariq Ramadan et les professions de foi de Edwy Plenel et de tant d’autres parmi les « idiots utiles » qui par calcul ou par naïveté favorisent la progression de l’Islam, par tous les orifices de notre société sourde et aveugle, enfermée dans un déni de réalité obstiné.

Peu à peu le « padamalgame »s’impose dans nos médias domestiqués, et dans une classe politique fascinée et partiellement corrompue par les dollars du Qatar et de l’Arabie saoudite.

Le site « Kabyle.com » publie, sous la plume de Lucien SA Oulahbib, un texte qui en dit long sur les moeurs de ceux pour qui le Coran et l’exemple de Mohamed sont « paroles divines ». « Egorger », imiter Mohamed est au coeur de l’Islam tel que le Coran l’enseigne.

Les « idiots utiles » ont décidé, pour ne pas choquer, d’éviter de parler d’égorgement, sans doute en raison de la signification bestiale de ce mot, et de n’évoquer que des « décapitations », un mot moins brutal, plus proche de nos moeurs, pas si lointaines, à l’époque où la furie révolutionnaire ensanglantait notre pays.

https://www.kabyle.com/revue-de-presse/egorger-imiter-mahomet-au-coeur-du-djihadisme-23779

Je cite:

« Plus les attentats et les assassinats s’intensifient en Irak, au Sri Lanka, en Afghanistan, allant toujours plus loin dans l’horreur, plus le voile d’un islam doux s’étant installé autrefois gentiment se déchire, (même si ici et là quelques populations ont pu espéré dans le changement d’oppresseur, du moins les premiers temps…); apparaît plutôt à la place une certaine ressemblance avec ce qui a du se passer à l’époque de Mahomet.

En effet, si l’on s’en tient par exemple à un abrégé de la biographie de Mahomet telle qu’elle a été définie par Ibn Hichâm (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah), -et que Louis Chagnon m’avait conseillé de lire parce que ce livre fut à la base de son cours incriminé- on peut y lire ceci (p. 232):

«Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l’emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l’ordre de leur trancher la gorge».

Page 277, ( Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois fut égorgé par le Prophète lui-même :«(…) Il alla (…) sur la place du marché de Médine (…) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (…) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (…) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale».

On est loin du « aimez vous les uns les autres » … ( n.d.l.r). Suite de la citation :

« On le voit, Mahomet sème la terreur, il est d’ailleurs incroyable d’observer en quoi son aspect guerrier est souvent excusé («il a été attaqué donc il s’est défendu») alors qu’il fut en réalité le premier agresseur des Coreishites qui étaient les gardiens de la Ka’aba d’Abraham et de l’ancestrale Pierre Noire, objets de piété religieuse bien avant l’Islam au sein d’une société cosmopolite et tolérante puisque toutes les religions pouvaient avoir des représentations à la Ka’aba, il y avait même une statue de Marie.

« Les musulmans peuvent-ils rompre avec cette tradition d’imitation de Mahomet qui ne peut que mener à ce que l’on voit ces temps-ci (1) ? Rien n’est moins sûr, strictement, car personne ne peut reprocher aux dits « islamistes » de n’avoir pas bien lu « le Coran » puisqu’il ne s’agit pas de son interprétation mais de son application, ce qui est tout autre chose, et rien de tel en effet que d’imiter Mahomet à la lettre.

« Or, même à l’époque de l’Age d’Or, qu’il s’agisse de la première Andalousie, ou de l’époque faste de Bagdad, la qualité culturelle qui y existât ne dut son existence qu’à son caractère cosmopolite et libre, point du tout grâce à une « pureté islamique » (formelle en réalité, hypocrite), tout au contraire : lorsque celle-ci apparût elle ferma en effet les portes et enferma les esprits et les chairs.

« Certes, il peut être rétorqué que tôt ou tard ces temps d’Inquisition disparaîtront comme ils le firent en Europe ; sauf que cela n’en prend guère le chemin, bien au contraire, sans qu’on puisse l’expliquer par les effets négatifs d’un colonialisme qui a déjà bien quarante ans derrière lui et n’a pas apporté que des choses inavouables comme il est prétendu.

« Il y a donc quelque chose d’intrinsèque à l’Islam qui l’empêche de s’ouvrir à la réflexion rationnelle et poétique autonome, à savoir l’imitation de Mahomet, et l’adoration d’un livre qui est devenu paradoxalement une idole, un veau d’or, devant lequel l’on se soumet et ce pour ceux-là mêmes qui dénonçaient cette gestuelle chez les Juifs et les Chrétiens, répétant ainsi le proverbe ancestral : fais ce que je te dis mais ne fais pas ce que je fais; ou encore enlève la paille qui est dans ton oeil, même si j’ai une poutre dans le mien ; toutes choses qui font que l’Islam, loin d’être le prolongement du judaïsme et du christanisme, en est l’opposé, ce qui créé une option inédite, celle d’une totale disjonction entre eux, l’Islam choisissant une toute autre voie basée sur la soumission et la crainte, choses qui n’ ont jamais existé de façon uniforme et unilatérale chez les Juifs et les chrétiens pour qui Adam nomme les animaux et ne récite pas (Gen, II, 19), ce qui implique qu’il ait été fait libre, jusqu’à cueillir le fruit de la Connaissance de la différence entre le Bien et le Mal, cette Parabole, fondatrice, passe quasiment inaperçue dans le Coran (II, 35-36).

« Est-ce à dire, maintenant, que c’est cette séparation même qui fonda les destinées de plus en plus éloignées du judéo-christianisme d’un côté (et en passe de surmonter leur différend tout en gardant leur différence) et l’Islam de l’autre côté ? Il n’est guère possible de répondre par un oui simple tant d’autres facteurs entrent en ligne de compte, dont la ville, la nature humaine, les accidents de l’Histoire. Il est néanmoins admissible de constater en tout cas qu’un retour à une lecture littérale des actes mêmes qui fondent un discours se disant divin se prend automatiquement pour celui-ci et donc blasphème, tout en immobilisant dans la mort ce qui vit et donc change.

« C’est cette suprématie donnée à la mort qui est inhumaine puisque le propre de l’humain consiste à (se) transformer (dans) le monde, c’est sa liberté aujourd’hui de plus en plus reconnue alors que déjà ce message était présent dans le recueil Juif.

« C’est cette discussion théo-cosmo-psycho-logique qu’il faut aussi avoir, au lieu de seulement en appeler au « respect » ou à la lutte contre la »barbarie », car au nom de quoi, sinon de celui de la vie, humaine, pouvons-nous décider ce qui « est » barbare de ce qui ne l’est pas. Et discuter de ce qu’est la vie, humaine, voilà bien un propos qui s’éloigne de toute parole qui la nierait, puisqu’il a été donné à l’humain de la créer par lui-même, sa vie, et non d’en réciter ou d’en imiter le contenu. C’est cette liberté que ne comprennent pas les coupeurs de tête, croyant ainsi en arrêter le mouvement alors qu’ils ne font que l’amplifier. »

Les Kabyles qui appartiennent au peuple berbère, « soumis » par les hordes venues d’Arabie et « islamisé » par la force, savent mieux que quiconque de quoi on parle quand il s’agit de l’Islam….