Le Monde bling-bling…


Selon L’Express.fr, publié le 22/01/2011 à 19:00

Le Journal Le Monde, propriétaire d’un château !!!

Je cite:

 « Dans ses actifs, le quotidien vespéral compte un château classé.Le trio d’actionnaires du Monde (Bergé-Pigasse-Niel) est tombé des nues en découvrant que le quotidien était propriétaire d’un château classé situé près de Chantilly. Confidence amusée de l’un des trois actionnaires: « On cherche le yacht! »….(Fin de citation).

Tiens donc !!!

Le Presse est en crise.

Les sans-logis squattent des bâtiments inoccupés. Ces thèmes font parie des sujets favoris du quotidien de référence de la Gauche « bo-bo ».

 Sans complexe.

 Du fond de leurs demeures à l’ile de Ré ou dans le Luberon, quand ils ne sont pas dans leurs appartements des beaux quartiers parisiens, la Gauche bo-bo compatit…..

 
 
Qu’en pense le DAL , de ce château si longtemps ignoré, qui émerge des brumes ???? Que dalle, sans doute…

L’Algérie au bord du gouffre.


 

Beaucoup d’entre nous se souviennent de la phrase prémonitoire attribuée à Boumediene, au lendemain de l’Indépendance de ce beau pays.

 » La colonisation nous a placés au bord du gouffre. L’Indépendance nous a permis de faire un grand pas en avant…. »

L’Algérie de « Boutef », est bloquée par l’immobilisme d’un pouvoir corrompu, confisqué par ceux qui se sont approprié les richesses dont elle a hérité. Les « libérateurs » du pays ne lui ont pas permis d’accéder aux joies de la liberté, et quelques aparatchiks du Parti Unique en ont accaparé les richesses.

 L’Algérie est confrontée à une expansion démographique et à la jeunesse d’une population qui vit « pauvre, dans un pays riche », dont le seul espoir se trouve dans la fuite et l’émigration pour retrouver un peu de liberté et de joie de vivre. 

L’analyse éclairée de la situation algérienne par Abdelaziz Rahabi, Journaliste au quotidien « El Watan », suite aux « évènements » tunisiens, montre que ces « évènements » ont un retentissement profond dans l’opinion algérienne et rend l’évolution de la situation politique du pays, imprévisible.

Je cite:

« La tyrannie empêche les prières de monter vers le ciel et les bénédictions du ciel de descendre sur la terre.» Cette citation de Zamakhchari, un des esprits les plus libres de la pensée musulmane du XIIe siècle, résume, à elle seule, le drame du monde arabo-musulman.

Les Tunisiens viennent pourtant d’accélérer inéluctablement le rythme de l’histoire des peuples opprimés.

Ils sont servis par ce qui fait défaut à l’Algérie : un syndicat revendicatif qui est resté fidèle aux idéaux du mouvement national dont il était le socle principal ; une élite engagée qui tire sa légitimité exclusivement du savoir ; une classe moyenne prospère et formée et enfin la prise de conscience que la liberté est avant tout une demande interne.

C’est donc un processus historique construit dans la douleur, l’intelligence et la persévérance qui a favorisé la formation d’une opposition qui se distingue, dans notre région, pour avoir réussi à transcender les clivages idéologiques et former une sorte de sainte alliance contre le système Ben Ali.

 L’Algérie officielle, au mépris de sa propre doctrine en matière d’émancipation des peuples et en décalage avec ses propres citoyens qui projettent chez le voisin tunisien la frustration des révoltes avortées chez nous, a manqué de solidarité avec un peuple qui a pourtant partagé avec les Algériens les épreuves de la guerre de Libération et qui nous a ouvert les bras tout au long de ces vingt dernières années d‘isolement.

Alors, l’on se demande encore aujourd’hui quelle sera la réponse interne de l’Algérie officielle à l’onde de choc qui nous vient de Tunisie. Si nous excluons des mesures de nature cosmétique comme le changement de gouvernement, un aménagement de l’agenda électoral et un intermède distractif dans l’audiovisuel public, il est à craindre que les choses restent en l’état jusqu’à la prochaine grande crise. Pourquoi ?

La première raison est que nos décideurs n’ont presque pas de rapports avec le temps réel. Ils sont murés dans la logique de leurs certitudes, s’appuient sur une légitimité d’un passé révolutionnaire souvent recomposé pour une partie d’entre eux, ne traitent qu’avec ceux qui développent des capacités de nuisance et pensent que la paix sociale s’achète en faisant des Algériens des assistés pour mieux prolonger leur adolescence.

 La seconde est une conséquence de la première. Ils ne réalisent pas encore que leurs recettes ne constituent plus des stratégies porteuses et ne mobilisent que leurs propres concepteurs. C’est pourquoi ils continuent à recourir à l’antinomie supposée entre Islam et démocratie, à monter les régions les unes contre les autres, à instrumentaliser «le Berbère contre le non-Berbère» et à expérimenter d’autres survivances de l’anthropologie coloniale.

Il en résulte qu’ils ne peuvent pas percevoir la déroutante accélération de l’histoire du monde, ces vingt dernières années, ni mesurer la qualitative évolution dans la culture politique des Algériens. Enfin, paradoxalement, ce sont ces politiques-là qui vont produire le contraire de l’effet escompté par le pouvoir politique. En effet, les deux dernières décades ont été marquées pour la première par une violence terroriste d’un autre âge, et l’autre, par l’institutionnalisation de la corruption à tous les niveaux de l’Etat vont probablement clôturer le cycle d’un parcours fait de crises, de ruptures violentes et d’espoirs déçus.

Les enseignements tirés ont nourri les premières convergences des Algériens, toutes tendances confondues, sur les questions des libertés, de la gouvernance et de la justice sociale. C’est le grand acquis depuis la libération du pays qui aura apporté l’indépendance sans garantir toutes les libertés. On aura mis plus de temps et de sacrifices que nos voisins tunisiens pour le comprendre. A. R.( Fin de citation ).

A Tunis, Besancenot fait le plein de vide…


…. à défaut de pouvoir faire le plein de couscouss…

Selon le quotidien « les Echos », le « petit facteur », s’inspirant sans doute, d’un célèbre « petit télégraphiste », apporte son soutien à la « Révolution tunisienne », et considère qu’elle pourrait inspirer les « révolutionnaires » français….

Je cite Besancenot:

 « Cela prouve qu’une révolution est possible. J’appartiens à une génération qui militait jusque-là dans un monde où il n’y avait pas de révolution en cours. Et bien là, il y en a une, cela prouve que la révolution est crédible », a poursuivi Olivier Besancenot.

Accompagné d’une délégation du NPA et du responsable du Parti socialiste des travailleurs d’Algérie Chawki Salhi, Olivier Besancenot a rencontré mardi et mercredi syndicalistes, étudiants et militants de partis politiques de l’opposition au régime du président déchu Ben Ali, qui a fui la Tunisie le 14 janvier, chassé par la « révolution de jasmin ».

« J’ai un message personnel pour la classe politique française, qui dit qu’il y a un risque de vide politique en Tunisie. Je n’ai jamais vu un vide aussi plein à craquer: il y a des meetings partout, les gens parlent politique au bon sens du terme.

« Quand on voit le vide de la classe politique française, on devrait avoir un peu d’humilité », a souligné Olivier Besancenot.

« Si on pouvait avoir une place de la Kasbah pleine à craquer devant l’Elysée de Sarkozy, j’en serai jour et nuit ! », a-t-il ajouté en souriant, en référence aux milliers de manifestants qui campent depuis trois jours sous les fenêtres des bureaux du Premier ministre tunisien de transition, demandant la démission de son gouvernement, dominé par des caciques du régime de Ben Ali.

« Cela redonne beaucoup d’énergie en France pour ceux qui suivent le même combat contre la dictature, on n’a pas Ben Ali, mais on a la dictature de la finance et du capitalisme », a estimé Olivier Besancenot.( Fin de citation).

Avec « humilité », notre petit facteur, révolté par « le vide de la classe politique française », déçu de ne pouvoir remplir à lui tout seul la place de la Kasbah qu’il rêve d’occuper, un jour prochain, devant l’Elysée,  instruit du fait que la nature a horreur du vide, est donc allé faire la leçon aux Tunisiens, sur l’art de combler le vide par du vide.

Nul n’en doute: la leçon aura été retenue….

De retour à Paris, le temps de « faire le plein », le petit facteur reprendra la route du Caire, où il est attendu avec curiosité .

Il s’adressera au peuple égyptien du haut….des Pyramides. 

Le choc des cultures en images….


Des images qui se passent de tout commentaire !!!

Et mieux encore !!! Les islamophiles, futurs dhimmis d’une Europe islamisée sont-ils prêts à changer de vie ???

        

 

   

  

  

   

  

  

  

  

  

  

  

Il n’est pas nécessaire d’ ajouter de longs commentaires: il suffit de contempler ces images pour comprendre que nous sommes placés en Europe, devant un vrai choix de civilisation.

Démocrates de tous les pays….


Selon « les Echos » du 24/01/11 | 14:07

Olivier Besancenot en Tunisie mardi et mercredi

Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste, se rendra en Tunisie mardi et mercredi pour y « soutenir le processus révolutionnaire » après la chute du régime de l’ex-président Ben Ali, a annoncé le NPA lundi dans un communiqué.

« Une petite délégation du NPA avec Olivier Besancenot, porte-parole, se rendra en Tunisie mardi 25 et mercredi 26 janvier pour soutenir le processus révolutionnaire en cours », indique le parti d’extrême gauche.

« Elle sera reçue par les organisations de la plate-forme du 14 janvier, regroupement unitaire de la gauche récemment constitué » en Tunisie, ajoute-t-on.

Selon le NPA, « des rencontres sont prévues avec Hamma Hammami, dirigeant du PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie), des dirigeants de la Ligue de gauche travailliste, des syndicalistes des postes et télécommunications, et des associations des droits de l’Homme ».

Quand je vous dis que pour la vraie Démocratie, c’est pas gagné, en Tunisie …..

Dictatures et complaisances…


J’ai éprouvé, comme beaucoup de Français, une gêne instantanée, en entendant les propos de MAM à l’occasion des émeutes populaires en Tunisie.

Il est clair que MAM, s’exprimant en tant que Ministre des Affaires étrangères était la mieux placée pour être informée de la situation explosive dans laquelle se trouvait ce pays. Or, elle n’a rien vu venir, pas plus que le reste du Gouvernement et que l’Elysée.

C’est navrant, mais c’est ainsi.

J’ajouterai que Ben Ali, lui non plus, n’a rien vu venir!!! Sinon, il aurait pris certaines précautions….

C’est pourquoi, je trouve que les réactions véhémentes de l’opposition, tant au Parlement que dans les médias sont excessives et et s’apparentent à de la basse politique.

Car à vrai dire, entendre la Gauche reprocher à la Droite son manque de lucidité, et donner, urbi et orbi, des leçons en matière de complaisance à l’égard de régimes dictatoriaux, revêt un caractère surréaliste, surtout quand on sait quelles sont les relations qu’entretiennent, à titre personnel, ou à d’autres titres, de nombreux dirigeants de l’opposition, avec des dictateurs patentés.

Il n’est pas nécessaire d’ouvrir les plaies d’une triste période, au cours de laquelle quelques notables  dirigeants  de la Gauche ont fermé les yeux sur la tragédie vécue à l’abri du rideau de fer par les victimes d’un système politique criminel, dont l’oeuvre était considérée à l’époque comme « globalement positive ».

Il suffit de se référer à la liste de ceux qui, depuis toujours bénéficient d’un statut d’hôtes privilégiés, non seulement en Tunisie, mais au Maroc pays de rencontre de la « jet-bobo society », où dans l’ambiance de luxueux riads on oublie pour quelques jours de dénoncer la misère des peuples opprimés….

…… et, enfin, à Cuba,…….. pour ne pas allonger la liste des destinations touristiques appréciées de la Gauche « bobo »….

 

Alors, un peu de retenue, et un peu plus de décence ne nuirait pas à l’image de la France que tous ces moralistes borgnes projettent dans le monde, à coups de petites crises de démagogie. 

Réforme de la fiscalité….


Extrait d’une conversation entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV.

 COLBERT:

 Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou.

 MAZARIN:

Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat. L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

COLBERT:

 Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

 MAZARIN:

On en crée d’autres.

COLBERT:

Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

MAZARIN:

Oui, c’est impossible.

 COLBERT:

Alors, les riches ?

MAZARIN:

Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

COLBERT:

 Alors, comment fait-on ?

MAZARIN:

Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux- là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C’est un réservoir inépuisable.

Extrait du  » Diable Rouge « , une pièce de Rault, mise en scène de Christophe Lidon, avec Claude Rich dans le rôle de Mazarin, Geneviève Casile, Bernard Malaka, Adrien Melin, Denis Berner.

La pièce a été jouée avec succès au Théâtre Montparnasse – Paris  du 5 Septembre 2008 au 27 Mars 2010

Le sujet :
Au sommet de son pouvoir mais à la fin de sa vie, le Cardinal Mazarin achève l’éducation du jeune roi Louis XIV, sous le regard de la reine-mère Anne d’Autriche et d’un Colbert qui attend son heure.
Tous ces personnages, leurs calculs et leurs rivalités ne sont pas sans rappeler les jeux du pouvoir et ces liens étroits entre affaires publiques et vie privée dont nous sommes témoins aujourd’hui sur la scène politique. Tant il est vrai que les régimes changent mais que les motivations des restent les mêmes…

Fin de la récréation…


 Hier, au cours de la « séance des questions » à l’Assemblée Nationale,François Fillon a sifflé la fin de la récréation.

 Il a imposé le silence dans les rangs en mettant fin à la polémique d’une opportunité douteuse soulevée par l’opposition, suite aux déclarations incongrues de MAM, proposant aux autorités tunisiennes le concours de la France dans la formation de policiers anti-émeutes.

Ces déclarations, surprenantes dans la bouche de la Ministre des Affaires étrangères, personnalité politique pourtant chevronnée, ont eu, grâce à l’agitation de l’opposition de gauche, bien plus de retentissement en France, que dans le pays concerné. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’opposition, en France, dessert bien plus l’image du pays, en exploitant outrageusement les défaillances du pouvoir, que les défaillances elles-mêmes.

 Les plaidoyers de l’opposition en faveur de la démocratie en Tunisie sont d’autant plus vibrants aujourd’hui qu’ils s’expriment tardivement.

Le « silence assourdissant » pointé par Martine Aubry n’est-il pas aussi celui des partis politiques de tous bords, à commencer par celui du Parti Socialiste, alors que les partis d’opposition ne sont  soumis à aucune des contraintes officielles et diplomatiques qui s’imposent au gouvernement ? Tout cela, c’est de la politique au raz des pâquerettes…

Mais François Fillon fait lui aussi de la politique.

L’allusion à l’accueil de Ben Ali à Matignon par Lionel Jospin ou à la distinction reçue par Dominique Strauss-Kahn, décoré grand officier de l’ordre de la République tunisienne par Ben Ali lui-même,et auteur d’un discours gratifiant pour celui qu’on ne désigne plus que sous le vocable de « dictateur », vise à dissuader la gauche de trop s’aventurer sur le terrain de l’indignation qui est en train, grâce à Stephane Hessel, de devenir un sentiment à la mode…

 

D’autant que l’Internationale socialiste, dont Ségolène Royal est une des vice-présidentes, a attendu lundi pour exclure de ses rangs le parti de l’ex-président tunisien.

 Fillon y est allé de son allusion aux compromissions douteuses de nombreuses personnalités du Parti Socialiste français avec le « Président »auto-désigné de la Côte d’Ivoire, qui ont calmé le petit jeu des déclarations tonitruantes de tous ceux qui volent au secours d’une victoire populaire qui est loin d’être acquise, en Tunisie.

Il était amusant de voir le sieur Emmanuelli se trémousser sur son banc pendant la « mise au point » du Premier Ministre.

 

Les « donneurs de leçons » vont avoir du pain sur la planche : car, pour la Tunisie, c’est maintenant que les difficultés commencent….

Reste pour la France, à trouver la solution élégante pour « revenir dans le jeu » et retrouver sa place aux côtés de ceux qui, dans ce sympathique petit pays, vont devoir se battre pour préserver les espoirs que cette « révolution » spontanée a fait naître chez les démocrates tunisiens…

Le syndrome de Mitterrand…


Face au soulèvement populaire qui a provoqué le départ puis la destitution de Ben Ali en Tunisie, Sarkozy a été victime du même réflexe de prudence attentiste et cynique que Mitterrand au moment où le mur de Berlin allait s’effondrer sous la pression du peuple est-allemand.

Tout comme Mitterrand, qui se rendait en Allemagne de l’Est pour y embrasser Walter Ulricht sur la bouche, selon le rituel à la mode dans les relations entre chefs d’Etats des Pays Communistes, sans comprendre ce qui se passait réellement dans ce pays, Sarkozy n’a pas vu venir le coup.

 Alors que les carottes étaient déjà cuites à Tunis, alors que le sort de l’oligarchie mafieuse dirigée par l’épouse de Ben Ali, qui en contrôlait les richesses, était déjà condamnée par le peuple, à s’enfuir ou a être jugée sur place, Sarkozy attendait de voir la suite des évènements avant d’agir.

 

Pis encore, notre Ministre des Affaires Etrangères allait jusqu’à proposer à Ben Ali de mettre à sa disposition le savoir faire de la Police française en matière de répression d’émeutes !!!

Comment expliquer un tel aveuglement, quand on connaît la proximité des relations entre la France et la Tunisie, et la multiplicité des sources de renseignements dont dispose le gouvernement français ??? A quoi jouait l’Ambassadeur de France à Tunis, pendant que l’émeute grondait dans les quartiers populaires ??? Et les services de renseignements extérieurs, qui n’ont rien vu venir, à quoi servent-ils ???

Assez pitoyable, tout cela ??? Sans doute.

Mais quand on sait que Ben Ali, lui même, n’a pas vu venir la vague qui allait l’emporter, lui et les siens, et croyait encore pouvoir reprendre la main en allant rendre visite à ce malheureux jeune tunisien qui s’est immolé pour crier à la face de cette dictature, son désespoir et celui de tout un peuple, on peut comprendre que nos « élites », parfois trop bavardes, à droite comme à gauche aient été surprises, voire dépassées par la rapidité de ce bouleversement, aient été tentées pour une fois de demeurer silencieuses….

Mais que dire, au passage, de l’attitude de ceux qui, « gayement », entretiennent depuis longtemps, avec la Tunisie, des liens profonds et  » charnels », et qui se sont accommodés pendant si longtemps de la situation de ce pays, dont ils n’ont pas senti à quel point sa jeunesse souffrait ??? Lire à ce sujet le billet ironique publié sur le site « Minorités »:

http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/960-deux-folles-et-ben-ali-en-tunisie.html

La révolte tunisienne donne déjà à réfléchir à ce qui pourrait se passer dans d’autres pays du Maghreb, dont les peuples harassés par le poids de dictatures qui les étouffent, et qui les ruinent, enragés par les comportements mafieux et rapaces de ceux qui se sont substitués aux anciens « colonisateurs », saisiront l’exemple de la Tunisie pour se donner du courage en s’inspirant du premier et du seul peuple d’Afrique dont la jeunesse, depuis la décolonisation, ait accompli une révolution pacifique et résolue, quitte à en payer le prix en vies humaines, à renverser l’appareil d’oppression qui s’est mis en place dans ces pays, depuis qu’ils ont accédé à « l’indépendance ».

Car en Tunisie, contrairement à ce qui continue à se passer en Algérie, il n’est plus question, et depuis longtemps, de mettre la misère du peuple sur le compte de la colonisation….

Mais une révolution peut en cacher une autre.

Car le séisme tunisien peut provoquer des répliques dans des pays soumis aux même méthodes de gouvernance mafieuse….

En outre, une dictature religieuse peut succéder à une situation de chaos si elle n’est pas rapidement maîtrisée.

L’exemple de l’Iran devrait faire réfléchir nos « élites »…… et inciter les « angélistes » de tout poil qui gouvernent l’opinion, en France, à la retenue et à la prudence, dans l’analyse et l’interprétation de situations aussi complexes que dangereuses.

Car de toute évidence, en Tunisie, la Démocratie est loin d’avoir partie gagnée….. 

L’Europe et l’Immigration…


 

Graphique, source:

http://strasbourg.cafebabel.com/fr/post/2009/03/17/Le-Conseil-de-lEurope-integre-la-societe-civile-pour-accelerer-les-initiatives-sur-une-politique-commune-dimmigration

Extrait de l’éditorial de Claude Imbert dans un récent numéro du Point.

Je cite:

« L’immigration, enfin, devient dans toute l’Europe l’arène des droites radicalisées. Elles progressent partout, jusque dans les démocraties nordiques, jusqu’aux Pays-Bas ou en Suisse, patries de la tolérance. Ces droites populistes et xénophobes s’écartent de l’ancien nationalisme réactionnaire pour faire de la résistance à l’islamisme, voire à l’islam, leur point de ralliement. Leur doctrine, c’est le refus de l’immigration extraeuropéenne et du multiculturalisme.

Pour nos pouvoirs, l’affaire de l’immigration, ce sera la croix et la bannière ! Contre les séductions populaires d’une résistance, disons plus  » ethnoculturelle  » que raciste, les droites de gouvernement doivent défendre l’identité évolutive d’une nation ouverte à ceux qui en acceptent les lois et les moeurs. Elles doivent accepter l’islam sans l’islamisation. Pas facile ! Que nos pouvoirs cèdent au multiculturalisme, que notre vigilance laïque se relâche, que le communautarisme s’étale, sans frein, chez les apprentis sorciers de la bien-pensance, alors Marine Le Pen ramassera la mise. »( Fin de citation).

Du Claude Imbert. Rien que du bon sens.

Au moment où « la Marine » reçoit, en héritage, la Présidence du Front National,….à bon entendeur, salut !!!