Lire Muray pour ne pas mourir triste.


 J’avais écrit un article sur Philippe Muray, il y a de cela plusieurs mois, à une époque où Fabrice Lucchini, dans un théatre parisien, mettait son talent au service  de l’oeuvre  de cet auteur méconnu qui porte un regard oblique  sur une société abrutie par l’appétit de jouissance, par son goût pour la superficialité et l’insignifiance, qui s’enfonce lentement dans la décadence où l’entraîne un refus obstiné de l’effort et du sacrifice, l’obsession et la peur de la vieillesse, celle du vide sexuel dans lequel elle s’est enfermée, et au fond du quel elle se précipite à la manière des bestiaux de Panurge.

Philippe Muray prend régulièrement pour cible les nouvelles « ethnies » issues de la société petite-bourgeoise autosatisfaite de notre siècle, que les médias ont affublé de qualificatifs exotiques,tels que « bourgeois bohème ( bobos) », « élites urbaines », » libéraux libertaires », « classes aisées », « néo-bourgeois », ou héritiers du « soixante-huitisme ».

Ces nouvelles élites,qui se sentent « déclassées » depuis qu’elles sont considérées comme appartenant aux « classes moyennes », et que l’on trouve dans tous les combats menés par le quotidien « Libération » à la pointe du sexe (1), qui sont abonnées au « petites annonces coquines du NouvelObs », sont plus que « favorables » au mariage gay, sont souvent « sur-diplômées », elles sont « branchées nouvelles technologies », « sourcilleuses sur les questions d’environnement », se rencontrent et « s’entretiennent physiquement » sur des vélos et des rollers, veulent des « pistes cyclables et des crèches pour leurs enfants », des « espaces verts et des lieux géants de « consommation culturelle », à la taille du « Zénith », où elles viennent applaudir les chanteurs à petite voix de notre époque.

Sont embarqués sur le même radeau, la « consultante en stratégie », le vice-président de la dernière star-up à la mode, la « chargée  de communication »d’une star du porno, le « sociologue des mutations urbaines », la « thérapeute spécialisée en rééducation libidinale », l’animateur de quartier, qui tous se déplacent écologiquement en trottinette, « tandis que tintinnabulent leurs piercing, que gazouillent leurs portables, que protubèrent leurs implants »,… »et que la plupart « se demandent avec anxiété si, à la faveur de cette grande conquête sociale qu’ont été les trente-cinq heures, ils vont choisir, dans leur nouvelle vie, l’option sports ou l’option enfants….« (Philippe Muray. Préface de « Céline »).

Ces « élites » dont l’arrogance bon enfant n’a d’égal que l’aveuglement, sont prêtes à accorder leur admiration enthousiaste à des humoristes à deux balles qui, sans vergogne, se gaussent de leurs propres travers, dénigrent ceux qui leur ont offert une hospitalité généreuse et crachent dans la soupe de ceux qui les ont accueillis à leur table pour partager les agappes autour d’un menu préparé par les cuistres du fameux « modèle social français »…. 

Aucun programme politique qui négligerait les aspirations vertueuses de ces nouvelles couches sociales, qui ont grandi dans des couches culottes en papier de soie, n’a de chance d’être soutenu par ces élites là.

Car ces élites là ont des « valeurs » à défendre. Et quelles valeurs !!! Honteuses de vivre dans un si beau pays, un pays dont ils rejettent ce qui a pu faire sa grandeur passée, ces élites pratiquent une religion nouvelle, celle de la « repentance » et du « mea-culpa »

 » Ce sont des gens « festifs », à portable entre les oreilles, aux yeux de qui « la glisse est une idée neuve en Europe »…..Ils ont, comme on dit, puisque les mots n’ont plus de sens,  » fait tomber Paris à Gauche ». « Ils n’ont rien fait tomber du tout, d’abord parce qu’il n’y a presque plus rien qui tienne debout,….et aussi parce qu’il n’y a plus que les touristes qui croient que Paris existe encore »( Philippe Muray).

Ils mènent des « batailles postiches » pour la défense des « civilisations » menacées en haute Amazonie, mais considèrent que notre civilisation ne vaut plus la peine d’être défendue et rejettent toute notion d’identité nationale, soutiennent les amateurs de « raves sauvages », autrement appelées encore free-parties », qui constituent avec les gay-prides le summum de la festivité pour ces êtres qui ont quitté le cours de l’Histoire puisque pour eux, nous vivons depuis quelques années, « la fin de l’Histoire ».

Car pour ces êtres amputés de leur sens critique à la suite de graves intoxications idéologiques, il n’y a plus « d’Histoire », puisque depuis la déconfiture du Marxisme stalinien, il n’y a plus de « sens de l’Histoire », ce dont ils ont déduit stupidement que « l’Histoire » n’a plus aucun sens…..

Cet échantillon des banderilles que Philippe Muray plante dans le corps social, donnera peut-être à quelques uns de mes lecteurs, l’envie de découvrir cet auteur qui, à n’en pas douter restera parmi les esprits les plus décapants de ce siècle où la mièvrerie s’exprime partout, ce siècle qui n’a de respect et d’estime que pour les discours  » bisounours » pour adolescents suceurs de pouce attardés, angoissés par leur avenir, et qui ont fait de la France, le pays le plus pessimiste du monde.

Il donnera peut-être aussi envie de lire Philippe Muray, à ceux qui préfèrent encore les saines lectures aux émissions de télévisions destinées à faire le vide dans leur pensée, tout en captant l’attention des « ménagères de moins de cinquante ans », afin que « les idées nouvelles » portées par les messages publicitaires occupent toute leur place dans leur subconscient.

Je continuerai à évoquer Philippe Muray. Pour ne pas qu’on l’enterre tristement au Panthéon des gloires littéraires ignorées….

Le meilleur hommage que l’on puisse lui rendre, c’est de partager son hilarité, dans un immense éclat de rire empreint de goguenardise !!!!

(1) : http://next.liberation.fr/mode/06014774-zahia-le-making-of

PS: Les mots et expressions mis « entre guillemets »appartiennent à Philippe Muray.

Il y a des Djemila….


 ……qu’on aimerait entendre plus souvent chez nous….

http://www.youtube.com/watch?v=uuzC5ESEZ9Q&feature=youtube_gdata_playe

Ce lien vous donnera accès à une vidéo Québecquoise, qui vaut le détour….

Une femme courageuse, comme il en existe quelques unes également en France, mais qui n’ont jamais la parole sur les ondes de nos radios ou sur les écrans de nos télévisions, car chez nous, « les Chiens de Garde » veillent.

Née en Ukraine d’une mère chypriote et d’un père algérien, cette jeune essayiste, fonctionnaire du gouvernement fédéral canadien, a fait de la laïcité son combat.

Elle s’exprime, dans un Français parfait, avec des arguments et surtout avec un calme qui donne encore plus de poids à son discours.

Lire l’article que lui consacre l’hebdomadaire Jeune Afrique, sur jeuneafrique.com : Djemila Benhabib | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique

Il retrace le parcours de cette jeune femme, que les fondamentalistes algériens ont condamnée à mort.

Car, en Algérie comme partout, et avec la complicité des « Chiens de Garde » et de tous ceux qui rampent devant l’Islam, il est dangereux d’évoquer « l’islamisme rampant…. »

 

Avoir un bon copain….


… C’est la plus belle des choses au mon-on-de!!!!( Sur un air connu…).

Hollande, sous « l’aile » protectrice et « paternelle » de Ben Bella…

Fêtent-ils, avant l’heure, le 50ème anniversaire de l’Indépendance algérienne ???  Hollande est-il allé cirer les pompes de Ben Bella ???

En contrepartie de quoi ???

Outre la question du vote algérien en France, et du droit de vote accordé aux étrangers non-communautaires, de quoi ont-ils parlé ???

Serait-ce de la « repentance », le sujet favori de ceux dont la mémoire est « hémiplégique » ???

  A moins qu’ils n’aient évoqué la mémoire de François Mitterrand, et ses exploits de Ministre de l’Intérieur pendant la Guerre d’Algérie…

Entre le FLN et le Parti Socialiste,…ils on tant de souvenirs communs.

Contre l’Omerta….


Massacres de Hrkis

Massacres de Harkis

…….sur les circonstances de la fin de la Guerre d’Algérie.

L’année 2012 ne sera pas seulement l’année de l’élection Présidentielle, en France.

Elle sera également l’année de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie. C’est dire que les « combats mémoriels »sur cette période tragique de notre Histoire vont redoubler d’intensité.

Notre Parlement vient de s’illustrer en votant une Loi condamnant le « négationisme » concernant le « génocide » des Arméniens commis par les Turcs de l’Empire Ottoman.

J’ai eu l’occasion, dans un précédent billet, d’exprimer mon désaccord sur le principe des ces Lois dites « mémorielles », dont le but est de sanctionner des opinions, au mépris des valeurs républicaines parmi lesquelles la liberté de penser, qui fait partie du socle des principes démocratiques que la France a toujours défendus. 

Car la mémoire fait partie de l’intime de chaque individu. Elle n’appartient pas au domaine du débat politicien. Seuls les Historiens (les vrais ), sont habilités à en visiter les recoins les plus secrets, en les éclairant de leurs travaux, en les soumettant aux débats contradictoires et à la critique des autres Historiens.

Il faut donc laisser les Historiens faire leur métier, en toute conscience. Et quand il on fait leur travail, il convient de le respecter, même lorsqu’il choque certaines convictions, ou lorsqu’il bouscule certains préjugés.

Mais puisqu’il est question de ce sujet, je ne puis manquer au devoir d’ouvrir les pages de mon blog aux travaux récents d’un Historien ( un vrai ), dont les révélations sont susceptibles de nuire à la « vérité officielle », celle de la vulgate de ceux qui, dès lors qu’il s’agit de l’Algérie, se livrent à une manipulation cynique de l’Histoire, obéissant le plus souvent à des motivations idéologiques peu avouables….

Guy Pervillé  né en 1948 dans l’Oise, Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure, est un historien français, spécialiste de l’histoire de l´Algérie coloniale, du nationalisme algérien et de la guerre d’Algérie. Il enseigne l’Histoire Contemporaine à l’Université de Toulouse.

Il a été contacté depuis plus d’un an (novembre 2010) par le Directeur chargé des Archives de France, afin de rédiger un article, le plus objectif possible, sur la fin de la guerre d’Algérie dans la publication annuelle du Ministère de la culture et de la communication, intitulée « Commémorations nationales 2012 ».

Je le cite:

« J’ai envoyé cet article à la date prévue, et accepté quelques corrections mineures, avant d’envoyer mon texte définitif le 17 juin 2011. Puis j’ai appris, un peu avant Noël, que mon texte avait été amputé des quatre cinquièmes sans que je sois consulté, et qu’il paraîtrait sans ma signature. En effet, le texte publié à la page 56 tient en une vingtaine de lignes (la bibliographie que j’avais fournie se trouve néanmoins à la page 281). »

Il publie sur son site internet, le texte complet, pour que chacun puisse juger du procédé. C’est sa manière de dénoncer, selon ses propos, « ce qui s’avère être le premier acte de censure que j’aie subi en plus de quarante ans de carrière ».

Voici l’intégralité de ce texte:

 « La guerre d’Algérie se termina en 1962, puisque la France finit par reconnaître l’indépendance du pays revendiquée depuis le 1er novembre 1954 par le Front de libération nationale (FLN), mais on ne peut pas indiquer une date plus précise. En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d’un Etat algérien par la France ; la formation d’un gouvernement algérien capable d’incarner cet Etat.

 « La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d’Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

« Ces accords prévoyaient : la formation d’un Etat algérien au terme d’une période transitoire de trois à six mois (durant laquelle l’Algérie resterait gouvernée par le haut commissaire de France coopérant avec un exécutif provisoire franco-algérien désigné d’un commun accord) ; la formation du futur Etat par un processus démocratique d’autodétermination garantissant les droits de tous ses habitants ; et les principes des futures relations de coopération entre les deux Etats. Au terme de cette période, un référendum devait créer l’Etat algérien et ratifier en son nom les accords d’Evian.

« En conséquence, un cessez-le-feu devait entrer en vigueur le 19 mars à midi.

 « Le gouvernement français appliqua les accords. Le 8 avril 1962, il les soumit à un référendum en métropole, qui leur donna une ratification éclatante par une très grande majorité des électeurs (64,8% des inscrits et 90,6% des suffrages exprimés).

« Dès la proclamation officielle des résultats, le 13 avril, fut installé à Rocher Noir l’Exécutif provisoire franco-algérien présidé par Abderrahmane Farès ; et à Paris, le Premier ministre Michel Debré démissionna le 14 et fut remplacé par Georges Pompidou, alors considéré comme un simple exécutant de la politique du président Charles de Gaulle.

« Le 15 mai, la date du référendum algérien fut avancée au 1er juillet, et ses résultats, ratifiant massivement les accords d’Evian (par 91,23% des inscrits et 99,72% des suffrages exprimés, furent proclamés le 3 juillet.

 « Mais l’Organisation armée secrète (OAS) avait répondu à l’annonce du cessez-le-feu en intensifiant son action violente contre le FLN et contre les forces gouvernementales.

« Elle aboutit à un désastre pour la population française d’Algérie (fusillade sanglante de la rue d’Isly, commise par un barrage de tirailleurs contre la foule manifestant en faveur de la population de Bab-el-Oued le 26 mars à Alger), mais l’OAS, bien qu’affaiblie par plusieurs arrestations (dont celle de son chef le général Salan) intensifia son action terroriste jusqu’en juin.

« L’organisation d’Alger négocia des accords avec le président de l’Exécutif provisoire et le chef des ses membres FLN (accords Susini-MostefaI du 17 juin), mais celles d’Oranie et du Constantinois continuèrent leur action presque jusqu’à la veille du référendum.

 « Cependant le FLN profita des accords d’Evian pour reconstituer ses forces armées et pour étendre leur autorité sur une grande partie du pays et de sa population.

« L’armée française s’y opposa jusqu’au 8 mai, puis dut y renoncer. A partir du 17 avril 1962, le FLN déclencha une vague d’enlèvements contre la population française, supposée complice de l’OAS, dans les agglomérations d’Alger et d’Oran, mais aussi dans l’intérieur de ces régions.

« Le 14 mai la Zone autonome d’Alger, dirigée par Si Azzedine, rompit ouvertement le cessez-le-feu en déclenchant une série d’attentats.

« C’est alors que le président de Gaulle, tout en demandant au GPRA de les désavouer, accepta l’avancement de la date du référendum algérien au 1er juillet proposé par l’Exécutif provisoire.

« D’autre part, des enlèvements et des massacres avaient été commis après le 18 mars contre d’anciens « harkis », en violation flagrante des clauses d’amnistie des accords d’Evian ; des tracts de l’ALN saisis par l’armée française faisaient craindre qu’une épuration systématique soit déclenchée après le référendum.

« Le respect de ces accords par le FLN semblait de moins en moins assuré, car le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), réuni à Tripoli en mai et juin, les avait qualifiés de « plateforme néo-colonialiste », puis s’était divisé entre les partisans du GPRA présidé par Ben Khedda et ceux de ses opposants rassemblés dans un « Bureau politique » par Ben Bella. Mais pourtant le référendum du 1er juillet eut lieu dans l’enthousiasme avec la participation du FLN faisant campagne pour le oui.

 « Le 3 juillet, la France reconnut l’indépendance de l’Algérie sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui devait organiser au plus vite l’élection d’une assemblée constituante souveraine ; mais cet exécutif ne pouvait fonctionner sans l’accord du FLN, lui-même divisé depuis l’échec du CNRA de Tripoli.

« Le 27 juin, les membres du groupe FLN de l’Exécutif provisoire avaient remis leur démission au GPRA, et le président Farès avait remis sa démission au président Ben Khedda le 3 juillet à Alger, mais il dut rester en place pour assurer la continuité de l’administration.

« En même temps une lutte pour le pouvoir, jusqu’au bord de la guerre civile, se déclencha entre deux coalitions issues du FLN, reconnaissant l’une le GPRA, l’autre le Bureau politique de Ben Bella soutenu par l’Etat-major général de l’ALN (Armée de libération nationale) du colonel Boumedienne (destitué par le GPRA le 30 juin).

 » Absence d’autorité incontestée et compétition pour le pouvoir déclenchèrent de nouvelles vagues d’enlèvements et de violences meurtrières contre des Français d’Algérie (notamment des centaines d’enlèvements à oran le 5 juillet) et contre d’anciens « harkis ». Les troupes françaises accueillirent et transférèrent en France les fugitifs, mais le gouvernement leur interdit de les rechercher sans l’accord des autorités algériennes.

 « Cette période d’anarchie prit fin à partir de septembre, avec l’élection d’une Assemblée constituante composée de membres du parti unique FLN, qui reçut le 25 les pouvoirs de l’Exécutif provisoire et du GPRA, et qui investit le 26 un gouvernement présidé par Ahmed Ben Bella. Les enlèvements de Français diminuèrent alors, et les enlevés furent recherchés, mais les massacres d’anciens « harkis » durèrent encore plusieurs mois, et leur emprisonnement, sous prétexte d’assurer leur sécurité, près de dix ans.

 « Les accords d’Evian, voulus par le gouvernement français comme la « solution du bon sens », se révélèrent donc une utopie, qui échoua à ramener une vraie paix en Algérie. Le « rapatriement » des Français d’Algérie, et celui de « Français musulmans » (que le général de Gaulle ne considérait pas comme de vrais Français) s’imposèrent comme des nécessités. De Gaulle maintint aussi longtemps que possible ce qui restait de la politique de coopération pour éviter la faillite de l’indépendance algérienne, en espérant que la France finirait par en bénéficier un jour. »

 Guy Pervillé.

 PS de l’historien : « Je ne suis pas à plaindre, puisque mon site me permet de m’exprimer en toute liberté. Le sont bien davantage les responsables de cette publication officielle qui s’efforcent de la réaliser honnêtement, de façon à lui donner un réel intérêt. Je ne les confond pas avec ceux qui leur ont imposé cette décision inepte, laquelle ne peut que discréditer injustement leur travail en gâchant une très bonne occasion de tenir un langage de vérité sur un sujet encore douloureux, un demi-siècle après les faits. »

 » J’aurais apprécié que le ou les responsables de cette décision aient eu l’honnêteté et la simple courtoisie de m’informer de leurs raisons, mais il n’en a rien été. « 

« C’est donc à ces derniers que je m’adresse pour leur dire à mon tour (comme Maurice Clavel à la télévision le 13 décembre 1971) : « Messieurs les censeurs, bonsoir ! »

Guy Pervillé.

Ainsi ce texte, destiné à figurer dans un document officiel dont la « sortie » est prévue au moment des commémorations de la fin de la Guerre d’Algérie, que les « chiens de garde » de la vérité falsifiée ont réussi à faire censurer, pour occulter le non-respect par les autorités algériennes, des accords de « cessez-le-feu », et continuer à passer sous silence, les crimes abominables commis par le FLN au mépris des « lois de la guerre » les plus élémentaires, ce texte donc ne restera pas complètement occulté.

 Harkis massacrés.

Mais cette censure illustre, ce que sur ce blog, j’ai plus d’une fois dénoncé: l’omerta appliquée par tous ceux,- et ils appartiennent à toutes sortes d’horizons politiques ( Gaullistes, Communistes, Socialistes, et autres « porteurs de valises » ) – qui veillent à ce qu’il n’y ait qu’une seule vérité historique: la leur !!! 

Au mépris de la mémoire de ceux qui ont été livrés pieds et poings liés, au massacre: les Harkis, et les civils Pieds Noirs qui n’avaient pu regagner la France.

Ainsi, les médias se sont imposé une loi du silence hermétique sur des faits reconnus:  il y aurait eu environ 70 000 harkis assassinés, selon notre actuel secrétaire d’État aux Anciens Combattants et aussi aux « rapatriés » (en réalité, les historiens le situent entre 80 000 et 100 000), et pour les pieds-noirs, le chiffre varie entre 1 500 et 4 000 tués.

Seddouk: familles massacrées

 Certaines familles entières ont  disparu. Deux plaintes contre X pour crimes contre l’humanité ont été déposées en 2001 par les harkis et, en 2002, par les pieds-noirs, qui portent sur 43 familles disparues.

 On sait, par ailleurs que 1 300 dossiers ont été classés « secret-défense », concernant des témoignages de harkis qui ont réussi à s’échapper et à rentrer en France entre 1963 et 1975.

 « Secret défense » parce que ces harkis, échappés des tueries du FLN, ont confirmé, dans leurs dépositions que les filles pieds-noirs avaient été réduites à la prostitution et que les hommes étaient astreints au travail dans les mines jusqu’en 1965, date à laquelle ils ont été supprimés. 

Autre  exemple du comportement indigne de la France, celui du sort des harkis du camp de Bias, dans le Lot-et-Garonne. Des associations, en 1963, s’étaient émues des conditions de vie dans ce qui était un véritable mouroir. Un rapport gouvernemental avait répondu : « Ce résidu disparaîtra par voie d’extinction naturelle. »

Est-ce une manière de traiter (sur son territoire) dans le pays des Droits de l’Homme ceux qui avaient combattu pour la France , et dont la mémoire mérite le même respect que celle des autres combattants.

Ces faits auraient dû, depuis longtemps, révolter les consciences de ceux qui ne ratent pas une occasion pour pleurer sur le sort que subissent les immigrés maghrébins , dès lors qu’ils mettent un pied en France, avec ou sans papiers…..

 Cet exemple devrait suffire à expliquer les raisons pour lesquelles je m’oppose avec les faibles moyens dont je dispose, à toute tentative de spéculation et de manipulation sur la mémoire, de même que j’exprime ma défiance à l’égard de tous ceux, de quelque bord qu’ils viennent, qui se servent d’une Histoire falsifiée, à des fins sectaires et idéologiques.

Et pour comprendre le ressentiment des « survivants » de la période évoquée par l’Historien Guy Pervillé, lire intégralement ces articles de l’hebdomadaire « Le Point »de cette semaine:

http://www.lepoint.fr/societe/les-pieds-noirs-ont-ils-ete-abandonnes-par-la-france-25-01-2012-1423454_23.php

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/les-harkis-montrent-les-dents-24-01-2012-1423117_324.php

Sarkozy pourrait bien devoir « payer le prix fort » pour tant d’années de silence et de lâchetés: les siennes, et celles de ceux qui l’ont précédé…..

Quand Martine pédale…dans la semoule.


Martine Aubry n’a jamais caché ses sympathies pour l’Islam: elle entretient avec ses « leaders » des relations suivies. Quelles sont ses motivations ??? Electoralistes ??? Sentimentales ??? Est-elle sous l’influence de son mari Me Brochen, connu à Lille pour ses affinités??? Difficile de répondre, comme il est difficile de répondre à la question que suscite les penchants socialistes pour cette religion. Des socialistes qui appartiennent à une longue tradition républicaine, laïque, marxiste, même: « la religion c’est l’opium du Peuple » etc…

Cliquez sur ce lien :                 

A l’issue de cette sympathique réunion, Martine a été invitée à un « Couscous » géant. Que ne ferait-on pas pour un plat de couscous !!! Et pour gagner quelques voix…..

On comprend mieux pourquoi, et comment Martine est réélue confortablement à la Mairie de Lille. Avec un tel « matelas de voix », elle peut dormir tranquille.

Complaisance??? dhimitude ??? inconscience ??? aveuglement idéologique ??? ou tout simplement « stupiditude » ???

Roubaix est déjà une ville à majorité « musulmane », et Lille est en train de prendre le même chemin. A quand la « charia » à Lille ???

Vous pensez que je « charge la mule » ??? Que j’en rajoute et que j’exagère ???  Pas tant que ça !!! Cliquez sur le lien:

Les « zozos » qui batifolent dans la « tolérance » et « l’ambiguïté », eux, n’ont pas peur!!!

En tout cas, ils ne pourront pas dire, le jour venu: on ne savait pas….

Pour Sinclair, c’est clair….


« Monstre sacré » du petit écran, elle était superbe, à cette époque. Et si sûre d’elle même. Elle ne devait sa réussite et son succès qu’à son talent. Tous les grands noms de la classe politique française sont passés sous le feu de ses questions, scrutés par le regard glacé de ses yeux bleus d’où émerge tout son charme.

A l’heure où elle prépare son retour sur la scène médiatique, balayant d’un revers toutes les allusions, les murmures et les critiques sur « sa » vie privée et sur son couple avec DSK, je ne résiste pas au plaisir de reproduire les images de l’une de ses « interviews » les plus saisissantes.

Face au Roi du Maroc, imperturbable, elle tente de plaider en faveur d’une intégration des immigrés marocains. 

La fermeté, la franchise et la lucidité du Roi défunt HassanII, ne laissent place à aucune interprétation: les Marocains, – mais cela est vrai pour la plupart des Arabes -, ne s’intègreront jamais à notre « société ».

Au mieux, ils feront semblant, afin de profiter des « bénéfices » d’une intégration apparente, de prendre chez nous, ce qu’il y a de mieux que chez eux, mais pour le reste et au fond d’eux-mêmes, ils resteront marocains, même si on ne peut pas nier, chez certains d’entre eux, un attachement et une pointe d’affection envers la France.

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’ex-Roi du Maroc. Ecoutez-le, et en passant plongez votre regard dans les beaux yeux d’Anne Sinclair….

http://youtu.be/WX8MSLCgFb0

Hassan II a disparu. Mais depuis rien n’a changé.

Un grand moment de télévision.

Social illusionnisme.


François Hollande se livre, depuis quelques semaines à un exercice d’illusionnisme étonnant.

L’enchanteur Merlin, celui qui voulait « réenchanter la France », découvre au fil des jours que même avec un bon sac de poudre de « Perlin-pinpin », il aura du mal à échapper aux réalités devant lesquelles les assauts successifs des « agences de notation » nous ont placés.

L’artiste, expert en tours de « passe-passe » sémantique qui, en octobre voulait « réenchanter le rêve français » est devenu depuis peu, le candidat de « l’espérance lucide ».

Appréciez la belle formule, aussi creuse que subtile.

Car en accolant au substantif « espérance » l’adjectif « lucide », Hollande nous laisse entendre que les Français ont le droit d’espérer que « demain on rasera », mais que ça ne sera pas « gratis »….

Et pour faire durer le plaisir d’espérer, Hollande se fait tirer l’oreille pour dévoiler les détails de son programme qui risque fort d’être raboté au point de tenir sur une demi-feuille de papier.

Car, même en tendant l’oreille, on n’entend plus parler des 300.000 « emplois d’avenir » promis par Martine Aubry, sans parler des belles promesses que nous avait distillées Benoït Hamon, au moment des « primaires ». Quand à la retraite à 60 ans …… 

S’agissant des 60.000 créations d’ emplois  dans l’enseignement, promis par le candidat, on ne sait plus très bien si ce sont des emplois nouveaux, – ce que laissaient entendre ses premiers propos  -, ou s’ils seront pourvus par redéploiement d’effectifs, comme l’indique un de ses proches…..

Ce qui ne manque pas de nous inciter un peu plus au rêve: car il faut une grande baguette magique et beaucoup de poudre de « perlin-pinpin »pour « redéployer » dans l’Enseignement, des policiers, des infirmières, ou des magistrats, dont on entend déjà les cris d’orfraies, tant on est habitué à leurs revendications pour « toujours plus » d’effectifs, et de moyens….

D’ailleurs les divergences de vues n’ont pas tardé à s’afficher publiquement  au sein du PS dès l’annonce de cette « mesure phare ». Des membres de l’aile gauche du PS, dont Benoît Hamon, son porte-parole, avaient estimé que la création de 60.000 postes dans l’éducation, qui pourrait figurer au programme de François Hollande, ne devait pas être menée « par redéploiements ».

La veille sur France 2, le député Jérôme Cahuzac, chargé des finances au sein de l’équipe de François Hollande, avait affirmé qu’« il n’y (aurait) pas de postes supplémentaires créés dans la fonction publique d’Etat, pour une raison assez simple, c’est que la France n’en a tout simplement pas les moyens ».

On peut, sans se tromper, prédire que les débats contradictoires au sein même du Parti Socialiste, qui se déchaîneront dés que la campagne électorale sera officiellement ouverte, donneront lieu à des échanges très durs.

Ce que ne manqueront pas d’exploiter les adversaires du « funambule à la rose »….

Car les réalités qui sont devant nous, la rudesse de la crise, les sacrifices à accepter, ne laissent pas beaucoup de place à « l’illusionnisme ». 

Michel Rocard avait eu l’outrecuidance de prédire que la mise en oeuvre du « Programme Commun » de Mitterrand, en 1981, se heurterait  à la réalité, et qu’il faudrait « en rabattre », car, selon Rocard, « les faits sont têtus », ce qu’avait refusé d’entendre Mauroy.

On connaît la suite…..

Football « Hallal »..


L’Islam s’infiltre partout…

Le monde du football est devenu la cible d’une « offensive » de l’islam  qui a choisi quelques unes des « stars »du « ballon rond », comme support de son prosélytisme.

Profitant de la fragilité psychologique de certains footballeurs, il infiltre ce microcosme, qui, bénéficiant d’une couverture médiatique importante,  ouvre à cette religion, l’accès à une visibilité de plus en plus large.

Ainsi, il n’est pas rare de voir, les soirs de grandes rencontres, retransmises par les grandes chaînes télévisées, des joueurs manifestant publiquement leur soumission à cette religion, en accomplissant des gestes rituels peu discrets….

La fragilité de beaucoup de footballeurs est probablement due à une notoriété souvent acquise trop rapidement, et entretenue de manière démesurée par les médias sportifs. Cette notoriété a paradoxalement tendance à les couper rapidement du « monde réel », et parfois de leur famille et de leurs proches, car, grisés par la fortune et par le déversement d’argent qu’ils suscitent, ils perdent tous leurs repaires, et deviennent vulnérables.

Et manifestement, ce sport en voie de décomposition, où les valeurs et les repaires traditionnels du monde sportif sont de plus en plus pervertis, ne favorise pas, chez les plus fragiles de ses vedettes, la recherche d’un équilibre dans leur vie personnelle : les exemples sont nombreux d’anciennes « stars du ballon rond » qui, un jour ou l’autre, « pètent les plombs » et finissent par « faire des bêtises »et même pour certaines terminent leur carrière en tôle….

On a ainsi pu assister, au cours de ces dernières années, à l’évolution « religieuse » de certains joueurs, parmi les plus exposés médiatiquement, tels que Anelka, Ribery, Abidal, Benzema, ou plus récemment Thierry Henry, dont « le look »s’est adapté à ses convictions….

Certes tous les musulmans de l’équipe de France, devenue un authentique « reflet de ce qu’est devenue la France », ne sont pas des « Soufistes » !!!

C’est la cas de Adel Rami, de Sissoko, de Malouda, ou de Nasri, qui sont restés relativement discrets sur leurs convictions religieuses. 

L’Islam peut se prévaloir, par ailleurs, jusqu’en Espagne, d’une fort « belle prise », puisqu’on apprenait récemment que Lionel Messi, triple Ballon d’Or , s’était, à son tour converti, comme le montre cette vidéo :

 http://youtu.be/Jp-7xLiBTpU

La polémique, évoquée par « lemonde.fr », entre le Footballeur Hatem Ben Arfa, et le « chanteur Abd El Malik, est significative.

Ben Arfa a toujours été considéré comme un joueur de grand talent, mais trop fragile psychologiquement. La proie rêvée pour des prosélytes de banlieues, qui sont à l’affût de ce profil de joueur.

http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/01/17/le-chanteur-abd-al-malik-dement-avoir-endoctrine-le-footballeur-ben-arfa_1630539_3242.html

Je cite Ben Arfa :

Ben Arfa raconte qu »‘à l’époque, [il était] mal ». « Je lisais beaucoup d’ouvrages sur le soufisme, de belles choses qui m’attiraient. Et comme Abd al Malik s’y intéressait, je l’avais contacté. On s’était rencontrés, mais très vite je suis rentré là-dedans. »

Le footballeur poursuit : « C’était au Maroc, à Oujda. Je faisais partie d’un mouvement avec un chef spirituel, un cheikh. C’était un système comme dans une secte. Quand je suis entré dans la salle de prières, ce maître, il fallait que je lui baise les pieds ( !!!). C’était obligatoire. Heureusement, ce jour-là, mon ego m’a sauvé : je ne pouvais pas accepter ça. »

Toutes ces considérations vont compliquer de plus en plus, la tâche de Laurent Blanc, Sélectionneur de l’Equipe de France.

Son prédécesseur, Domenech avait, dans le passé, baissé les bras, sans pour autant avoir réussi à « se faire baiser les pieds », sous la pression qu’il subissait de la part de ceux qui, avec des méthodes inspirées de celles que l’on rencontre dans les « banlieues », ont tenté d’imposer leur loi au sein d’une équipe déstabilisée par des dissensions internes, qu’il n’a pas su, ou voulu faire cesser.

On connaît la suite et le résultat final « du match »au Mondial d’ Afrique du Sud…

Mais la partie n’est pas terminée….. Elle sera longue.

 Et pour l’instant, le résultat à la mi-temps, c’est :

 Islam 1- Laïcité 0.

Les « chiens » aboient….


 

    Sortie en salle le 11 janvier 2012

La « caravane » passe….

Les « chiens », ce qualificatif méprisant dont François Mitterrand avait fustigé les médias,dans son discours funèbre, à l’occasion des obsèques de Pierre Bérégovoy est remis au goût du jour, à l’occasion de la sortie d’un film qui ne manquera pas de soulever quelques vagues dans le microcosme médiatique.

L’Express évoque la sortie de ce film dans ces termes:

 http://culture.lexpress.fr/film/les-nouveaux-chiens-de-garde_892681

« Les médias se proclament « contre-pouvoir ».

« Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir.

« Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur.

« En 1932, Paul Nizan publiait « Les Chiens de garde » pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s’imposaient en gardiens de l’ordre établi.

« Aujourd’hui, les chiens de garde, ce sont ces journalistes, éditorialistes et experts médiatiques devenus évangélistes du marché et gardiens de l’ordre social.

« Sur le mode sardonique, « Les Nouveaux chiens de garde » dresse l’état des lieux d’une presse volontiers oublieuse des valeurs de pluralisme, d’indépendance et d’objectivité qu’elle prétend incarner. Avec force et précision, le film pointe la menace croissante d’une information pervertie en marchandise. »

Un film à voir, sans aucun doute. 

Ce sujet , je l’ai fréquemment évoqué dans quelques billets de ce blog.

En regrettant l’abaissement du niveau de la Presse française, plus soucieuse de « coups » médiatiques destinés à gonfler le tirages ou les audiences, que de remplir un rôle utile et nécessaire dans l’information du Public, dans le respect de celui-ci.

J’ai souvent dénoncé ici, la surexploitation des « petites phrases », le manque de profondeur des analyses sur les sujets d’actualité, l’absence d’évocation des grandes questions auxquelles notre société est confrontée, dans un monde qui change, jour après jour, alors qu’aucun effort n’est fait pour nous en montrer les métamorphoses, alors qu’elle affectent de plus en plus notre quotidien.

Le « journalisme d’information » s’efface, jour après jour, pour laisser place au « journalisme d’opinion », qui permet à des « journaleux » du haut de la position que leur confère la possession d’une carte de « JOURNALISTE », de « faire l’opinion », de nous asséner « leur vérité »,de s’ériger en « arbitres » des célébrités, de monter au pinacle des bouffons, et de descendre en flamme ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire.

Le journalisme, qui au début du siècle précédent, s’était illustré, à travers ses grands reporters, ses correspondants de guerre, ses chroniqueurs et ses éditorialistes, est devenu, au fil des années, un refuge pour toutes sortes de « plumitifs », dont l’écriture laborieuse démasque le manque de culture, quand ce n’est pas l’absence de maîtrise de l’orthographe et de la grammaire élémentaires.

La télévision nous découvre de temps à autres quelques spécimens de sa nouvelle génération de « reporters », ébouriffés et mal rasés, dont les commentaires dénués de recul et de maturité sont truffés de « liaisons mal-t-à-propos »….Je ne parle pas des « journaleux » qui confondent un « oxymore », qu’ils prennent pour un insecte, avec un « doryphore »…

Combien de fois me suis-je posé la question: que sont les Lazareff, les Kessel, les Desgraupes, les Dumayet, les Mauriac, les Aron, ou les Camus devenus ????

Camus précisément, sur lequel je reviendrai dans quelques jours, lorsque j’aurai terminé de lire le « gros pavé » que constitue le dernier ouvrage de Michel Onfray, « L’ordre libertaire » ou « la vie philosophique d’Albert Camus ».

Camus qui fut, au cours de son passage dans le journalisme de la Résistance, à « Combat », un défenseur rigoureux de la justice, mais également de l’objectivité et de la morale, dans l’exercice de son métier, autant qu’en politique, en prenant, notamment, à contre-courant du « politiquement correct »(!!!) du moment, la défense de causes perdues …..

La morale. Encore un « gros mot », à notre époque. Un mot que beaucoup de nos journaleux se paient le luxe de tourner en dérision…..Tout en dénonçant le rôle de « l’argent qui pervertit tout » dans notre société.

On aurait trop souvent envie de renvoyer ces aboyeurs à la niche.

« Les nouveaux chiens-de-garde ». Retenez bien le titre de ce film. Les médias ne lui feront sans doute pas « bonne Presse »…