La débacle des « Bleus ».


 Domenech ne restera pas dans nos mémoires : il ne sera pas  » l’homme du 18 Juin » du Football français !!!!!

 Nous sommes pressés de l’oublier.

Ce que tout ceux qui vivent les yeux ouverts prévoyaient s’est produit: « les Bleus » sont tombés dans « le trou noir » !!!!

 

La débacle de l’équipe de France devant des Mexicains « basanés », mais sympathiques, qui jouent pour défendre les couleurs de leur pays, s’est produite. Pour moi, la différence se faisait déjà au moment symbolique d’entendre les hymnes nationaux.

D’un coté des Mexicains, concentrés, la main sur le coeur le regard voilé par l’émotion, à l’unisson d’un  public enthousiaste et coloré , de l’autre des « bleus », absents, silencieux, le visage fermé, sauf pour deux ou trois d’entre eux, et quelques autres faisant mine de remuer les lèvres, comme s’ils chantaient « la Marseillaise ».

 En somme d’un côté, une équipe qui a une âme, et qui sait pour quoi elle est là, de l’autre une équipe sans âme, de soit-disant « stars » ( il y a longtemps que je dénonce ici « l’imposture » évoquée par certains journaux aujourd’hui ), venus là « pour se faire plaisir » (pour reprendre une de leurs expressions préférées ), pour soigner leur notoriété dont dépendent les contrats fabuleux qui leur donnent l’illusion d’appartenir à l’élite.

Il est intéressant de lire les revues de Presse du jour. La sévérité des jugements qui condamnent cette équipe et son « coach » n’a d’égale que la mansuétude dont elle a été gratifiée, tant nos journaleux sont prompt à monter au pinacle certains joueurs dont le profil se fond si bien dans « l’air du temps », et à les descendre  quand ils sentent que le vent tourne …..

Comme toujours, à l’heure de la débacle, les langues se délient, et on apprend sous forme de « révélations » des choses qui sautaient aux yeux de ceux qui vivent les yeux ouverts, depuis longtemps.

On suggère, ici et là, qu’il existe au sein de cette équipe des situations et des comportements aux relents de communautarisme évidents.

Mais en parler, n’était–ce pas tenir un discours « nauséabond » ???

 Déjà en 2008, un article que j’avais rédigé sur mon blog ouvert sur « lemonde.fr » avait été « modéré », coupable que j’étais d’avoir cité et reproduit un article paru dans un journal de sports espagnol, évoquant le fait que ce « sélectionneur » n’avait pas les mains libres pour constituer son équipe, car au sein de cette équipe sévissait un « poder negro » ( un pouvoir noir ), exercé par quelques joueurs dont les noms étaient cités, mais qu’il était sacrilège de prononcer tant ils étaient adulés par les médias français.

Ces joueurs refusaient de jouer avec certains autres, pour des raisons obscures. C’est ainsi que certains joueurs ont été définitivement écartés de la sélection, sans que l’on sache très bien pourquoi. Les Pirès, Trézéguet, Giuly et autres en ont fait les frais…..

Rien n’ayant été fait pour mettre fin à cette situation intolérable, la même situation s’est reproduite pendant la préparation de ce mondial. Il n’y a pas de « sélectionneur », pas plus que « d’entraineur » de l’équipe de France. La sélection de se fait par cooptation des joueurs entre eux, et si par malheur la notoriété acquise par l’un d’eux pousse le sélectionneur à le retenir dans son effectif, le « poder negro » se charge de le marginaliser sur le terrain.

Ainsi donc, nous apprenons ce matin, dans Marianne, que  » ce groupe aurait laissé place… à des clans. « Les Noirs d’origine antillaise, les Noirs d’origine africaine, les Blancs, les musulmans, ceux qui jouent à l’étranger, ceux qui sont restés en France, » écrit l’envoyé spécial (cliquer sur le lien ) du Monde à Knysna. Le capitaine Patrice Evra escamote donc la vérité lorsqu’il explique que le « groupe vit bien » et qu’il « y a une bonne ambiance ». L’équipe de France est divisée et malheureusement, cela lui porte préjudice. »

L’Editorial du Monde n’est guère plus flatteur: » …… mais, au-delà de ces considérations techniques, comment ne pas voir dans cette équipe, à l’inverse de celle de 1998, un miroir de la société française d’aujourd’hui. Dominé par des ego tourmentés et des salaires de stars, coupé de la réalité du pays et de ses supporteurs, fractionné en de multiples clans – Noirs d’origine antillaise, Noirs d’origine africaine, Blancs, musulmans, expatriés de luxe ou restés en France, issus des cités de banlieue et revanchards ou venus de la modeste province et « triquards » -, ce football épouse les contours du pays. Sans même y ajouter ce qui devrait, dès lors, en être le moteur : la performance et la culture du résultat ! »

Dans son édito en une de L’Equipe ce jeudi, Fabrice Jouhaud (cliquer sur le lien ) va plus loin, « stigmatisant » Ribéry, qui « se comporte avec Gourcuff comme un caïd de cour de collège ». La principale victime des petites manœuvres est donc bien Yoann Gourcuff. Certes le Bordelais n’a pas fait la prestation qu’on est en droit d’attendre de lui lors du match contre l’Uruguay. Mais il n’a pas fait moins bien que Franck Ribéry (cliquer ) (je dribble dans mon coin), Nicolas Anelka (je ne sais pas me placer et je me promène au milieu du terrain, ce qui n’est pas la place d’un avant-centre) et Sydney Govou (je défend trop pour attaquer).

Ainsi donc, règne au sein de ce groupe, l’état d’esprit que les voyous de banlieues ont répandu dans les lycées et les collèges.

 Mort au « premier de la classe », à l’élève bien éduqué, qui n’insulte pas le prof, qui travaille, ne fréquente pas les dealers ( ou les putes, car il n’en éprouve pas besoin…), et ne participe pas aux activités des « bandes » au sein des quelles s’imposent des « caïds », qui viennent attendre « à la sortie » les « bons élèves » pour les racketter, voire les corriger et si possible, les terroriser.

On apprend que Gourcuff ferait l’objet d’une véritable « discrimination » sur le terrain.

 Les ballons, il n’a qu’à aller les chercher, on ne les lui « passera » pas. Ce qui probablement explique, qu’il s’épuise, dans des courses tous azimuts, pour tenter de remplir son rôle de milieu de terrain, et récupérer des ballons, pendant qu’un Anelka se promène, vient jouer jusqu’au milieu du terrain pour priver son équipier d’occasions, tout en jouant « perso »,  gâchant des ballons sans résultat.

Car selon nos journaleux, Gourcuff est un garçon timide, se mettant peu en avant, mais intelligent, ayant une vraie vision du jeu et préoccupé de stratégie, ce qui semble être le dernier souci de l’entraîneur et des joueurs qui comptent sur leur talent individuel pour se mettre en valeur plus que sur le jeu collectif.

Ce fils d’un prof de maths entraîneur de Lorient, – réputé pour ses qualités d’éducateur -, autant que pour sa compétence dans le football, est trop bien élevé pour être coopté par la petite « camarilla » de joueurs « bling bling » qui vivent entre eux, dans un monde fermé, dont ils ne sortent que pour se renfermer à nouveau, les écouteurs aux oreilles, pour écouter du rapp et cultiver leur « culture de banlieue »….

Le faible niveau intellectuel de cette équipe nous est apparu tout au long des jours qui ont précédé le début de ce « mondial », à l’occasion des « Conférences de Presse » quotidiennes au cours desquelles ces « stars du ballon rond » daignaient répondre à la Presse internationale : un discours creux, en forme de langue de bois, aussi ennuyeux que les déclamations en usage au Parti Communiste français…

On rougit pour eux, surtout lorsqu’on entend dans les minutes qui suivent, les commentaires d’un Lizarazzu, d’un Pirès, ou d’un Fabien Barthès ou d’un Dugary. Manifestement le niveau n’est pas le même.

Ce qui a manqué à cette équipe de France, c’est non seulement une âme, mais aussi , un brin d’intelligence et de modestie.

En outre, elle n’est absolument pas représentative du football français, ou du moins de celui qui se pratique en France.

 A titre d’exemple, les joueurs des équipes italienne, allemande, anglaise jouent dans leur championnat national, les 23 joueurs sélectionnés dans l’équipe de France jouent dans 5 championnats différents. 

Il était prévu qu’elle n’aille pas très loin dans cette compétition. Nous y sommes. Il vont quitter l’Afrique du Sud, sans avoir gagné un seul match, après avoir été ridiculisés par des équipes sans « stars »….

Bon débarras.

 Il reste au futur entraîneur, à donner un grand coup de balai dans cette pétaudière, et à repartir à zéro, à ouvrir, enfin, « une page blanche »  avec des joueurs jeunes, ambitieux, fiers d’être français et de représenter la France, et prêts à se défoncer, pour mériter le « statut » que l’opinion confère aux meilleurs d’entre eux.