Langue de bois.


http://www.lexpress.fr/actualite/sport/henry-abidal-et-evra-levent-a-peine-le-voile-sur-le-fiasco_902003.html?xtor=x

Henry, Abidal et Evra lèvent à peine le voile sur le fiasco.

C’est évident. Il sera très difficile de connaître la vérité sur les causes de la faillite de l’équipe de France. Pour paraphraser Jacques Brel, « chez ces gens-là,… » on ne parle pas. Ou du moins, on parle, mais pour ne rien dire. C’est ce qui s’appelle « faire de la communication ». On sent que les conseillers en communication sont passés par là et ont pris les choses en main.

Il faudra attendre encore un peu pour que « d’autres langues » se délient….

En attendant, à retenir le témoignage sans langue de bois du cinéaste Claude Lanzmann, dans Marianne:

Claude Lanzmann : Ni l’Uruguay, ni le Mexique, ni l’Argentine ne se sont posé la question de leur identité nationale comme cela a été fait cette dernière année ad nauseam en France. Or, regardant jouer les Uruguayens, les Mexicains, et même les Sud-Africains, opposés aux Français, on avait immédiatement l’évidence d’avoir affaire à des équipes nationales. Ils incarnaient leur nation, dans leur réactivité, leur vivacité, leur jeunesse, le plaisir manifeste qu’ils prenaient à jouer, sans complexes, sans vanité, ne donnant à aucun moment l’impression de porter sur leurs épaules quelque chose de trop lourd pour eux. Au contraire des Français, désignés par des médias marchands et irresponsables comme dépositaires du plus fol orgueil national, du plus vide aussi. Nos vainqueurs se moquaient des symboles. Tandis que la défaite honteuse de l’équipe de France doit être considérée comme le symptôme d’une grave crise de cette identité nationale dont on se gargarise. C’est le lien national qui est désormais en question.

Rien à ajouter.

L’imposture « multiculturaliste »


Un sociologue canadien s’exprime, sur un des sujets « tarte à la crème » favori d’une partie de la « classe intellectuelle » française : cliquez sur le lien qui suit, pour entendre une analyse  qui rebroussera le poil de bien des promoteurs de la « pensée unique ».

 Certes, il s’exprime dans un débit un peu rapide, et avec l’accent savoureux de nos amis québecquois.

 Mais il mérite d’être entendu:

http://www.youtube.com/watch?v=3Nh4UjRjOiY&feature=player_embedded

 Il démonte avec beaucoup d’éloquence le mécanisme de « culpabilisation » de la culture majoritaire dans son pays au profit des « cultures importées » qui refusant de s’adapter à la culture du pays d’accueil, « instrumentalisent certaines élites pour appuyer leur démarche, qui consiste à s’imposer dans le paysage, au mépris de l’identité de ceux qui leur offrent l’hospitalité. 
Au fond, vous m’invitez à diner, vous le nanti qui mange chaque jour à sa faim,et moi, je crache dans votre soupe, je renverse la soupière, je casse les assiettes et je mets le feu à la nappe !!!!
Et vous, vous n’avez plus qu’à vous excuser, car vous êtes le coupable, puisque je crève de faim chez moi, et que vous voulez m’obliger chez vous, à manger avec une fourchette et un couteau, alors que chez moi, le couteau sert à toute autre chose!!!!

Mais, pour être plus sérieux: cette vidéo montre que la France n’a pas le « monopole » des difficultés d’intégration de son immigration. Et que ceux qui s’acharnent à nous culpabiliser en permanence, cherchent à nous enfermer dans une repentance éternelle, ce qui fait partie de « l’imposture intellectuelle »dont quelques uns se sont fait la spécialité…

Partout, on constate les mêmes difficultés, et partout on voit surgir cette interrogation devenue source d’inquiétude pour les peuples qui ne veulent en rien renoncer à leur identité, et aux symboles auxquels ils sont attachés car il sentent que ce sont ces symbôles qui sont le ciment de leur unité, et ils pressentent que la disparition de ces symbôles les entraînera sur une voie dangereuse.

Après tout, on nous montre si souvent, dans des documentaires télévisés passionnants, des groupes humains qui se sentent menacés, dans le tréfond de l’Amazonie ou ailleurs et qui se battent avec un courage pathétique, que l’on trouve légitime, pour éviter de disparaître sous la poussée de ceux qui sont convaincus de leur apporter les bienfaits de la civilisation.