« Alger la Blanche »

On s’étonne parfois, dans le microcosme du « politiquement correct », de la violence qui s’exprime dans les « quartiers » où la population immigrée majoritaire tend à imposer, peu à peu, ses moeurs et ses lois, poussant les « sous-chiens », autochtones, à fuir un environnement qui ne correspond plus à leur éducation et à leur culture.
J’ai, plus d’une fois, plaidé, sur ce blog, le point de vue qui choque les « grandes consciences », à savoir que cette violence n’est, le plus souvent, que l’expression de moeurs importées, et venus de pays où elle fait partie du quotidien.
Les revues de Presse étrangère publiées dans les grands médias français, évitent soigneusement de reproduire les articles parus dans des journaux étrangers, dont le contenu effarant, pourrait influer sur l’opinion française que l’on cherche à endormir par des flots de propos lénifiants.
Je consulte régulièrement la Presse algérienne, car rien de ce qui se passe dans ce pays auquel des liens sentimentaux très forts me rattachent, ne me laisse indifférent.
Ainsi, en ces temps de Ramadan, où les croyants sont incités à faire preuve, non seulement d’abstinence s’agissant des « nourritures terrestres », mais également de respect, sur le plan « spirituel » des préceptes d’un Coran qui prêche la générosité et la tolérance vis à vis des autres musulmans, il est intéressant de parcourir certains journaux algériens, qui traduisent, sans doute involontairement, l’état d’esprit d’une population pour qui la violence est une compagne quotidienne et s’exprime dans tous les actes de la vie courante.
Ainsi, on peut lire, dans :
http://www.lexpressiondz.com/actualite/138000-plus-de-80-consultations-par-jour.html
un point de vue, on ne peut plus pertinent, exprimé par un Médecin, sur la violence qui s’installe jusque dans les hôpitaux algériens, et dont les excès sont devenus insupportables pour le citoyen ordinaire qui, pourtant, aspire à vivre en paix.
Je cite:
« Chaque jour de ce mois de piété qui tire bientôt à sa fin, pas moins de 80 personnes défilent au niveau des services de médecine légale pour l’obtention d’un certificat d’invalidité suite à des coups et blessures volontaires.
Ce chiffre communiqué à L’Expression par le service de médecine légale et de dommages corporels du CHU Frantz-Fanon de Blida, donne froid au dos.
L’Algérien est-il devenu à ce point irritable, à bout de nerfs, et agressif pour un rien? «On le voit chaque minute, l’Algérien a adopté, ces dernières années, des réactions inadaptées. Il agresse un concitoyen dans le marché pour une poignée de persil ou coriandre, mais ne réagit jamais lorsqu’une femme se fait agresser dans la rue et sous ses yeux», a constaté un jeune Blidéen rencontré au niveau du quartier Ben Boulaïd, témoin d’une bagarre entre deux jeunes avant-hier.
Un constat amer où l’on peut facilement déceler une violence verbale ou physique dans tous les échanges de la vie quotidienne. «On a un rush de victimes de violence depuis le début du mois sacré. Il nous est arrivé de faire jusqu’à 120 consultations par jour et dont la majorité est due à des bagarres sur la voie publique.
Des actes qui vont de la violence urbaine à la violence intra-familiale.
Statistiquement parlant, on passe du simple au double durant ce mois de Ramadhan», a indiqué hier, le Pr Keltoum Messahli, chef de service médecine légale, CHU Frantz-Fanon, Blida.
A 9h du matin, ils étaient environs 30 personnes à attendre devant la porte du service en question. Nous nous sommes rapprochés d’un jeune homme avec un bandage à la tête et qui a accepté de témoigner.
«En tant qu’employés de l’APC on a été chargés hier, mon collègue et moi, de remplacer les lampes d’éclairage public dans le quartier de Kamarize.
A notre grande surprise, un habitant du quartier est venu nous ordonner de partir sous prétexte qu’une fois montés sur l’échelle, on risquait de croiser le regard de sa femme ou de sa soeur.
Il n’a pas hésité un moment à aller chercher une hache pour donner un coup au bras de mon collègue», a raconté le jeune homme qui s’excusa avec amabilité parce que c’était son tour de consultation.
Ceux qui s’étonnent des la violence des réactions qui se produisent dans les hôpitaux français, pour des motifs prétendument religieux, mais le plus souvent futiles trouveront ici une explication « nauséabonde » et pourtant réelle.
Un peu plus loin dans l’article, le Professeur Messhali ajoute:
«Ce qui nous laisse perplexes, ce sont plutôt les motifs de ces bagarres et ces agressions par rapport à la gravité des conséquences», souligne le Pr Messahli.
«Pour une poignée de coriandre ou un regard douteux ou de travers, et c’est le couteau qui sort», note encore le professeur, ajoutant que les conséquences sont graves.
«Les blessures sont très graves, allant de traumatismes crâniens suite à un coup par une barre de fer ou encore des ecchymoses, les fractures au nez suite à des coups de poing reçus en pleine figure ou carrément la perte de la vie».

« La gent féminine n’est guère à l’abri de ces comportements. «Pendant la première semaine du mois sacré, nous avons délivré un certificat d’invalidité à une dame, victime d’un acte barbare de la part de son conjoint. Parce que le deuxième plat n’était pas à son goût, monsieur n’a pas hésité une seconde à verser un bol de chorba brûlante sur le visage de son épouse», raconte le Pr K.Messahli, soulignant que c’est classique durant ce mois de jeûne où le phénomène connait une recrudescence sans précédent. »Fin de citation.
Un autre article témoigne de cette « violence collective ». Il est extrait du même quotidien algérien et repris sur un blog qui mérite d’être visité de temps à autres car il exprime le point de vue d’un Musulman dont la lucidité et l’esprit critique n’épargne pas ses compatriotes.
http://blog.sami-aldeeb.com/
Source: Par Karim AIMEUR – Lundi 29 Aout 2011
http://www.lexpressiondz.com/actualite/138122-le-short-interdit-aux-filles-a-alger.html
Je cite:
« La jeune fille porte une tenue vestimentaire légère: un short court et c’est l’ire des passants…
En cette soirée du 27e jour de Ramadhan, Alger-centre est noir de monde. Chacun vaque à ses occupations, profitant des dernières soirées mouvementées de cette année.
Les terrasses des cafétérias de la place Audin sont pleines à craquer. Impossible de trouver une place pour s’attabler. L’ambiance était à son comble et tout le monde semble satisfait.
Mais subitement, tout a failli basculer et l’ambiance festive gâchée. Un couple de jeunes atterrit à la place Audin. Il est 23h40. La jeune fille porte une tenue vestimentaire légère: un short court.
Cette tenue a aussitôt provoqué l’ire des passants.
Le couple est d’abord, chahuté, puis une meute de plus de 60 personnes s’est formée derrière lui. Le malheureux couple presse le pas. Mais mal lui en prit. La foule suit le couple et prend de l’ampleur au fil des mètres. Arrivé en face de la Fac centrale, le couple est totalement assiégé.
Après avoir essuyé les insultes des mécontents de cette tenue vestimentaire, il a frôlé le passage à tabac et le lynchage. Il n’a dû son salut qu’à l’intervention rapide des policiers.
«Qu’est-ce qui se passe ici?», s’interroge un passant. «Tu ne vois pas ce qu’elle porte?», lui répond un autre. Cette foule était constituée pour la majorité, de jeunes et d’adolescents dont la moyenne d’âge ne dépassait pas la vingtaine. Aucun parmi eux ne porte une barbe ou un quelconque signe ostentatoire d’ordre religieux. Mieux, certains portaient des shorts courts comme celui de la jeune fille.
«Ils sont en train d’exprimer une frustration, car ne supportant pas de voir une fille porter une telle tenue», estime un curieux.
Entre-temps, le couple toujours assiégé a été sauvé in extremis par les agents de l’ordre.
Ces derniers ont installé le jeune homme dont l’âge ne dépasse pas 20 ans et la jeune fille, environ 17 ans, à l’intérieur du fourgon de la police, posté au niveau de la place Audin, en face du siège d’Air Algérie. Les policiers, pour la plupart en civil, ont intimé l’ordre aux «protestataires» de se disperser. Peine perdue, puisque ces derniers sont toujours aux aguets.
En premier lieu, on a donné un pantalon à la jeune fille, à l’intérieur même du fourgon. Mais le pire était à craindre. Finalement, on a dépêché un autre véhicule de la police qui a procédé à l’évacuation du couple, sifflé par la foule. Il est minuit. Le couple a été transporté au commissariat de police du 8e arrondissement, sis rue Didouche-Mourad.
Quelques minutes plus tard, un couple, certainement européen, a échangé un baiser, publiquement sans s’attirer la foudre des passants. Comme si de rien n’était. Certains mécontents, devinant la destination du couple évacué par la police, se sont déplacés sur ce commissariat, attendant la sortie du couple qui aurait trop tardé.
A minuit donc, alors que le 28e jour du mois sacré venait juste de commencer, le pire a été évité de justesse à la place Audin, au coeur d’Alger. »
Fin de citation.
Voilà, donc, comment « le pire » peut vous arriver, à Alger, à 2heures de vol de chez nous: une juppe trop courte et vous voilà lynchée par une foule en délire.
Post-Scriptum:
Petite précision pour ceux qui ne connaissent que superficiellement l’Histoire de l’Algérie.
La « Place Audin » est une place du centre-ville, à proximité de l’Université, à laquelle les autorités algériennes ont donné le nom d’un communiste français, qui pendant la guerre d’Algérie, avait choisi de trahir son camp et de fournir des armes à ceux qui combattaient la France.
A chacun ses « héros »…..
- Sur cette « place Maurice Audin » se trouve, notamment, le siège d’Air Algérie. Par extension, tout le quartier allant de la Grande Poste à l’avenue Didouche Mourad est désormais appelé « Audin » par les jeunes algérois.
- La 38ème promotion de l’École Nationale d’Administration d’Alger, sortant en juin 2005, porte le nom de Maurice Audin.
Ce qui explique, sans doute, que, par réciprocité, certaines municipalités communistes, en France, aient donné à des rues ou des places, le nom d’Algériennes, poseuses de bombes aux arrêts d’autobus et auteures de massacres d’ innocents, considérées comme des héroïnes, par ceux dont le sectarisme n’a d’égal que l’instinct de trahison.
Car, un « innocent », c’est quoi pour ces gens-là ???
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