Les Mutins de Panurge ???


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Quarante-huit heures après le « Brexit », qui restera dans l’Histoire de l’Europe comme une amère victoire de la Démocratie, on assiste à un curieux spectacle sur la scène politique européenne.

Les mêmes qui hier prédisaient et souhaitaient « la victoire de la raison », celle du « Remain », sur le « Brexit » d’un « populisme »à courte vue, se dépêchent de mettre leur « logiciel » à jour …

Une fois encore, ils n’ont rien vu venir.Car comme le rappelle Alexis Brezet dans le Figaro : avant les Anglais, il y avait eu les Danois (en 1992 et 2000). Et les Irlandais (en 2001 et 2008). Et les Suédois (en 2003). Et les Français (en 2005). Et les Hollandais (en 2005 aussi). Et les Grecs (en 2015)… Au point qu’on se demande, après tant de rebuffades – il est vrai souvent, et en France même, superbement ignorées -, comment les dirigeants européens ont pu être surpris quand l’«impossible» est arrivé».

Perchés sur des hauteurs seulement accessibles aux « zélites », leur regard fixé sur cet horizon lointain qu’eux seuls peuvent apercevoir, leurs oreilles bouchées par les oreillettes qui leur diffusent une musique tranquillisante, conçue pour un confort intellectuel et moral qui sied à leur condition, ils n’ont rien entendu des voix qui s’élevaient venant de différentes couches de la société.

Leur suffisance les aveugle :

http://www.marianne.net/alain-minc-brexit-c-est-victoire-gens-peu-formes-les-gens-eduques-100244028.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1467187427

Et ils n’ont rien perçu de l’exaspération qui, partout en Europe s’est emparée de ceux qui agrippés à un solide bon sens populaire, pour dénoncer le détournement et la perversion d’un projet qui fit rêver la génération à laquelle j’appartiens.

Cette nouvelle forme d’autisme, qui s’est répandue dans les classes dirigeantes en Europe est devenue « le mal du Siècle » de nos Institutions.

Elle a entraîné, partout, en Europe le désaveu d’une Europe qui avance (???) à marche forcée, coups de directives, de règlements et de jurisprudences et de normes sans se préoccuper de sa perception par les couches populaires, de plus en plus sceptiques…

Le regretté Philippe Seguin avait bien perçu les dangers d’une Europe qui avance masquée face aux scepticisme des peuples méfiants à l’égard des oligarchies technocratiques . Souvenons-nous : « «la logique du processus de l’engrenage économique et politique mis au point à Maastricht est celle d’un fédéralisme au rabais fondamentalement anti-démocratique, faussement libéral et résolument technocratique. L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace». » 

Aux motifs d’exaspération accumulés au fil des années, sont venus s’ajouter plus récemment, les errements de la crise grecque, les initiatives personnelles de Mme Merkel,  ainsi que les injonctions de M. Juncker à propos de l’invasion migratoire – non prévue ni préparée au niveau européen – couronnée par les accords engageant toute l’Europe, avec la Turquie. Des accords  engageant l’avenir du continent dans le mépris le plus absolu des attentes et des inquiétudes des peuples, qui instinctivement ont compris qu’une fois de plus on allait leur forcer la main, alors que l’on sait que partout en Europe, il existe une prise de conscience du danger que représenterait l’entrée d’une Turquie aux attitudes ambigües vis-à-vis de l’intégrisme musulman.

Tout cela n’a fait qu’aggraver la méfiance envers Bruxelles et son gouvernement « technocratique » avide de pouvoir au détriment des souverainetés nationales, et d’extension du domaine géographique de ses pouvoirs. Une oligarchie sans légitimité populaire qui s’est convaincue que pour construire « son » Europe, il fallait détruire les nations qui la composent. Et pour enfoncer le clou, imposer aux peuples européens un modèle de société multiculturaliste dont ils ne veulent pas …

Le « Brexit », dont je ne me réjouis pas, car l’Européen convaincu que je suis ne conçoit pas à long terme, une Europe sans l’Angleterre, agit, dans tous les autres pays, comme un révélateur de la méfiance qui s’est installée dans l’Union européenne, à l’égard de ses Institutions, et même à l’égard de ses dirigeant.

Cette méfiance est devenue un sentiment beaucoup trop profond et répandu pour être traité avec légèreté par les Gouvernements des États européens.

La peur de la contagion du « Brexit » ne doit pas susciter des initiatives sans lendemain, destinées à calmer les « eurosceptiques ».

Il ne s’agit pas de se précipiter, tels les « Mutins de Panurge » chers au regretté Philippe Muray, pour colmater quelques brèches dans la coque du navire « Europe »!!! C’est une remise à plat de tout le projet européen, de ses finalités, de la méthode pour le faire avancer, en prenant, enfin, en considération les aspirations des peuples et pas seulement les velléités de puissance des « zélites »….

Car, les peuples, qui ne sont pas qu’un ramassis d’imbéciles, ont compris que l’Europe est devenue une nécessité vitale dans le monde d’aujourd’hui. Mais pas n’importe quelle Europe, et surtout pas une Europe soumise à une dictature bureaucratique irresponsable.

C’est un exercice difficile dont je ne suis pas certain qu’il soit à la portée des dirigeants actuels : ceux de Bruxelles habitués à passer par dessus les aspirations populaires, et ceux des Nations concernées dont « le souverainisme » masque mal le désir de se cramponner à des prérogatives nationales, et pour qui Bruxelles a été jusqu’ici  le bouc émissaire de toutes leurs insuffisances et de toutes leur lâchetés….

Ces trois-là ont en main le destin de l’Europe. C’est mal barré !!!

Europe mal barrée

Brexit : Hollande et Merkel en panne de projet pour l’Europe (Le Figaro).

La Gifle.


Europe

Ils sombrent dans le désarroi et la lamentation !!! Depuis qu’au lever du jour, les médias ont commencé à répandre la nouvelle de la décision du peuple britannique, tous ceux que nous avons coutume de voir « sauter comme des cabris sur leur chaise en criant l’Europe, l’Europe, l’Europe »sont saisis par l’angoisse .

Tous ceux qui, sourds et aveugles à la colère des peuples qui monte, partout en Europe ont cru, jusqu’à la dernière minute, que la rupture pourrait être évitée.

Mais les Britanniques, – ce grand peuple lui aussi -, viennent de leur donner une formidable leçon de démocratie. Et leur Premier Ministre nous donne ce matin une belle leçon d’honnêteté  politique, à défaut d’avoir fait preuve de lucidité face à la montée du « Brexit », sans doute parce qu’il était convaincu, lui aussi, que tout cela était un rêve de « populistes »….

Car c’est cela qui a perverti la classe politique européenne: le refus d’entendre la voix du peuple et le mépris manifesté vis-à-vis de tous ceux qui, taxés de »populisme »multipliaient les mises en garde devant la montée d’un phénomène de rejet d’une ampleur dont l’étendue est à la mesure des espoirs que que projet Européen avait suscité pour ceux de ma génération.

Le projet européen a été perverti. Notre rêve était celui d’une Europe forte, protectrice, fière de ses racines et de son passé, fière de son immense patrimoine culturel, fière de ses traditions, fière de son intelligence et de ses capacités d’innovation, de ses savoirs-faire, de ses capacités industrielles, fière de représenter à l’échelle d’un monde en mutation, un point d’ancrage pour la civilisation.

Cette Europe, qui voulait être un modèle de démocratie, une oligarchie de « petits marquis » bruxellois, trop petits pour porter un projet de l’ampleur de celui qui portait nos espoirs, l’a transformée en un « grand machin »sans âme, une bureaucratie peuplée d’un ramassis de fonctionnaires surpayés, qui ne sont responsables de rien, et qui, pour accroître leurs pouvoirs ont entraîné le projet européen dans une sorte de fuite en avant, à coups d’élargissement des frontières pour élargir le domaine d’exercice de leurs pouvoirs, au lieu de travailler à l’approfondissement de notre union, en favorisant les synergies, les échanges culturels en même temps que se développaient les échanges commerciaux. 

Cet échec a été aggravé par les insuffisances d’une génération de dirigeants politiques, qui n’a pas su faire émerger des élites visionnaires, capables de donner du souffle à ce projet en l’incarnant pour lui donner, aux yeux des peuples, la passion qu’il mérite.

Qui peut croire qu’un Junker peut incarner l’Europe ??? Qui sait le nom de la personne qui représente ce continent aux Affaires étrangères ??? Qui a la moindre idée de son action diplomatique ??? Mme Merkel aurait peut-être eu le charisme nécessaire, mais trop « allemande » pour être européenne elle a dilapidé le crédit qu’elle avait acquis en adoptant, sans aucune concertation avec ses partenaires, des positions généreuses, certes, mais totalement irréaliste dans le dossier de l’immigration sauvage que l’Europe subit actuellement.

Cette oligarchie n’a rien vu venir des menaces qui pèsent sur le destin de ce continent. Elle n’a pas su prévenir de la terrible crise financière des années 2008 et 2009. Elle s’est révélée impuissante devant la montée d’un chômage de masse devenu endémique, et incapable de concevoir une politique économique cohérente et attentive aux intérêts vitaux de notre continent. Elle a été incapable par méconnaissance de l’Histoire, aveuglée par de prétendues valeurs de générosité, de prévoir les réactions des peuples européens devant la poussée d’une immigration pourtant prévisible dans une Europe rendue vulnérable par l’absence de frontières…

Bruxelles et son Commissaire à la concurrence ont ruiné des pans entiers de notre industrie, interdisant, au nom d’un principe tabou de « libre concurrence », des regroupements d’Entreprises permettant de lutter contre la concurrence des groupes de taille mondiale, qui profitant de la mondialisation s’emparent des richesses sur la planète. Nous avons « grâce » à Bruxelles, perdu des « pépites » telles que Péchiney, Saint-Gobain, ou Alstom, et j’en passe….

Comment a-t-on pu ouvrir les portes de l’Europe à une Ukraine vérolée par la corruption de ses dirigeants au risque d’ouvrir un grave conflit avec la Russie, lui offrant un prétexte pour revenir aux pratiques de la guerre froide, sans aucune consultation des peuples européens ??? Comment a-t-on pu ouvrir les portes de l’Europe à la Turquie, alors que chacun sait qu’en Europe, les peuples sont réticents face aux risque de fournir à un Islam conquérant, les « clés » du continent ???

Nous pourrions multiplier les exemples de décisions lourdes prises à Bruxelles, sans le moindre souci de consultation des peuples européens de plus en plus persuadés que la voix des lobbies pèse plus lourd dans certaines décisions que la volonté populaire…

Nos « zélites » politiques, de surcroît, ne sont inspirées que par des vues à court terme, une absence de vision géopolitique, et par leur souci de clientélisme.Le peuple le ressent !!!

La victoire du Brexit est une réponse à l’aveuglement de ces « zélites » politiques, économiques, et médiatiques qui sont restées sourdes aux avertissements de ceux qui, tel Philippe Séguin en France s’étaient élevés contre l’adoption du traité de Maastricht, ou avaient manifesté, dès 2005, leur rejet d’une Constitution européenne… 

La seule réponse à toutes ce réticences a été plus d’Europe, toujours plus d’Europe, c’est-à-dire plus de fédéralisme, plus de bureaucratie bruxelloise, plus de majorité qualifiée, plus de directives et de règlements.

 Ce vote doit être compris comme un acte de refus d’un diktat et de condamnation du mépris permanent affiché par des « zélites » hors-sol, à l’égard d’un peuple européen exaspéré.

Plutôt que de proférer des menaces sur les conséquences économiques d’une dislocation de l’Europe qui menace, les dirigeants européens feraient bien de se remettre en question et de se remettre au travail, en revenant à l’écoute des vieux peuples européens conscients des menaces qui pèsent sur leur identité…

Car la menace subsiste d’un démembrement total de l’Europe : la poussée des partisans d’une consultation populaire va s’accentuer dans de nombreux pays, non seulement en France, mais au Danemark, en Hollande, en Autriche, en Hongrie, et en Allemagne même…

La crise de la Bastille….


Bastille

Il y a quelques années, je m’étais fendu d’un billet iconoclaste, prenant à rebrousse-poil, la légende révolutionnaire, qui, pour ceux qui comme moi se passionnaient, – non sans quelques réticences -, pour cette page symbolique de notre Histoire, avait fait de la prise de la Bastille le point de départ de la sanglante aventure révolutionnaire dont la France subit, encore aujourd’hui, les effets retardateurs….

J’avais intitulé ce billet « La Brise de la Pastille ». On le retrouvera sur ce blog à l’adresse: 

https://berdepas.wordpress.com/2009/02/16/la-brise-de-la-pastille/

Je ne résiste pas, aujourd’hui à la tentation de renouveler mon forfait, tant les circonstances, dans une actualité qui remet la Bastille au cœur du Roman révolutionnaire Français, se prêtent à tout esprit doté d’une once d’humour, à la caricature de ceux qui gouvernent (???) ce pauvre pays à la dérive.

Ainsi donc, le Syndicalisme révolutionnaire dont la France est affublée, vient de remporter une victoire symbolique qui, à son tour, trouvera, j’en suis sûr, sa place dans la légende révolutionnaire de notre époque.

Après des semaines de négociations rompues, d’échanges de propos définitifs immédiatement suivis de renversements de décisions, après un échange de tombereaux d’accusations et d’insultes entre « sociaux-traîtres » des deux bouts de l’omelette socialiste, l’homme aux moustaches staliniennes qui est à la manœuvre à la tête des armées révolutionnaires, – ou du moins ce qui en reste – , vient de remporter un victoire qui rappelle celle des glorieux vainqueurs de la Prise de la Bastille contre l’aristocratie de  Pieds Nickelés qui gouverne la France aujourd’hui .

Cette victoire, fruit des « sacrifices et des luttes populaires »est, en quelque sorte,  si on en croit les médias,  celle du taureau castillan Martinez, sur le matador catalan Valls,  abandonné en rase campagne, depuis que le Ribouldingue qui occupe l’Elysée s’est retiré dans ses appartements, laissant son Filochard de Premier Ministre toréer, droit dans ses bottes et le dos au mur, indifférent au sacrifice politique de celui qui en tant que « Sinistre de l’Intérieur » tentait, dans le rôle du « picador » de service, à affaiblir le taureau….

Grâce à cette victoire les hordes révolutionnaires syndicales – ou du moins ce qui en reste – ont obtenu le droit de faire symboliquement,  un kilomètre six cent à pied autour de la Place de la Bastille, à condition de ne pas dégrader les lieux….

Gageons que cet épisode de notre Histoire inspirera les historiens du futur, qui y puiseront l’inspiration pour rédiger une nouvelle « Histoire de France pour les Nuls » !!! 

Valeurs morales (suite).


Dans un précédent billet je m’efforce de démontrer que les Valeurs morales qui sont les nôtres sont totalement incompatibles avec celles de l’immense majorité des Musulmans.

Certains m’accuseront, surtout en France, de « xénophobie », de « racisme »et de toute une panoplie de qualificatifs, qui ne changeront rien à la réalité à laquelle les Occidentaux que nous sommes sont confrontés.

Partout, en Europe, des religieux – que certains, pour tenter de rassurer les peuples européens chercheront à faire passer pour des « Musulmans radicaux », dont le discours ne doit pas être considéré comme représentatif de la majorité silencieuse des Musulmans -parcourent les quartiers à forte densité d’immigration maghrébine, pour porter « la bonne parole » tels nos missionnaires chrétiens des siècles derniers. 

La vidéo qui suit, enregistrée en Norvège, montre un échantillon du discours type que ces religieux répandent avec une force de conviction et des arguments qui font mouche auprès des populations en quête de repères au sein d’une société dont les mœurs les déconcertent, et parfois les incitent à la révolte et au mépris….

Certes le discours de l’orateur, prononcé en Anglais, est sous-titré en Espagnol, mais il est, à mon sens, parfaitement intelligible par des Francophones.

Il illustre sans ambiguïté ce que beaucoup de musulmans entendent dans les cercles religieux qui répandent « la parole sacrée »…

La densité de l’auditoire, en Espagne où l’islamisme conquérant est infiniment moins agressif qu’en France, son « unanimisme »,montre que l’argument du « padamalgam » n’a que très peu de poids, lorsqu’il s’agit de s’interroger sur « dans quel camp sont les xénophobes » ???

Car, le discours xénophobe que tient, en creux, cet Imam « norvégien », s’adresse à des « norvégiens comme les autres »qui ne laissent aucun doute sur ce que pensent ces Musulmans « modérés », à propos de l’homosexualité, de la place de la femme dans la société et sur les sujets qui exprime un refus de nos mœurs et des règles qui régissent la vie dans nos sociétés.

Rien, dans ce discours n’inspire l’envie de « vivre ensemble »….

L’Histoire au bac…


Echo d'Alger

La Guerre d’Algérie continue, à travers l’Éducation Nationale, à faire l’objet, jusqu’au Bac, d’une manipulation historique sournoise à laquelle nous sommes accoutumés depuis un demi-siècle…

Je ne reviens pas sur la manière dont elle est enseignée dans les Manuels d’Histoire qui, transmettent une « vérité » historique contestable et fermant la porte à toute possibilité  de discussion sur la version « officielle » de cette histoire tragique et douloureuse.

Les références universitaires sur lesquelles s’appuient les textes qui sont proposés aux élèves sont celles des historiens connus parce qu’ayant monopolisé les apparitions médiatiques, et dont on connaît depuis toujours les étiquettes politiques : ils sont tous d’éminents historiens dont les attaches avec les socialo-communistes ( Pierre Vidal-Naquet ), quand ils ne sont pas issus de la mouvance trotskyste ( Benjamin Stora, dont on connaît les vieilles attaches avec des « personnalités » du FLN ).

Tombant, par hasard, sur le texte des épreuves du Bac 2016 en Histoire-Géographie je constate que les élèves confrontés à cette épreuve sont invités à se « couler dans le moule » en évitant d’aborder ce sujet difficile sous des angles « non conformes ».

On en trouvera ici la preuve:

http://www.youscribe.com/catalogue/tous/education/annales-d-examens-et-concours/baccalaureat-histoire-geographie-2016-serie-es-et-l-corrrige-2738876

On relève à la lecture de ce document les recommandations aux élèves auxquels il est conseillé de respecter une « stricte neutralité », en avançant la référence historique qui leur permettra d’échapper à un « dérapage »….

Composition – Sujet 1b « L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie »

Difficulté du sujet. Ce thème, qui est au choix dans les programmes, est souvent moins étudié que celui sur la Seconde Guerre mondiale, parce que la mémoire en est encore conflictuelle. Il faut ici veiller à ne jamais prendre parti. Introduction.

On peut commencer par une accroche liée à un travail d’historien. Par exemple, en 1991, Benjamin Stora, fils d’immigrés algériens, publie « La gangrène et l’oubli » où il s’interroge sur les faiblesses de la mémoire officielle liée à la guerre d’Algérie !!!

On ne sait trop ce que Stora entend par « les faiblesses de la mémoire officielle liée à la guerre d’Algérie »…

Notions attendues.

Décolonisation. Harki. Pied-noir. Porteur de mémoire. Nostalgérie. Reconnaissance. Mémorial de la guerre d’Algérie. Noms d’historiens attendus. Pierre Vidal-Naquet. Benjamin Stora. Raphaëlle Branche.

On notera que les examinateurs de cette épreuve attendent des élèves qu’ils n’échappent pas à un couplet sur la repentance nommée ici, avec une pudeur exquise  » Reconnaissance« …

Enfin il est recommandé aux élèves de ne pas oublier de citer leurs « références »:

Noms d’historiens attendus.

Pierre Vidal-Naquet. Benjamin Stora. Raphaëlle Branche.

On ne peut guère faire mieux dans le choix « orienté » des historiens auxquels les candidats doivent faire référence !!! Il est recommandé de ne pas se référer à des Historiens « révisionnistes » tels que Jean-Jacques Jordi, ou Daniel Lefeuvre , sous peine de ne pas « avoir la moyenne » !!!

Il restera encore beaucoup de chemin à parcourir pour qu’enfin, l’histoire de cette colonisation et de sa fin tragique puisse être enfin abordée par des Universitaires sans parti-pris, sans préjugés, et surtout sans intention d’instrumentaliser cette page noire de notre Histoire pour légitimer des approches idéologiques suspectes….

Valeurs morales…


Révolution sexuelle

Cette expression est devenue taboue, depuis que l’on considère que la « défense des valeurs morales » appartient à un courant de la Droite française qu’un demi siècle de matraquage médiatique a vainement tenté de « ringardiser ».

Cette expression exprime pourtant ce qui se situe au cœur même du conflit asymétrique que l’Occident est condamné à affronter.

Tout ceux qui connaissent le monde arabe, non pas seulement parce qu’ils ont lu quelques livres, parce qu’ils y ont quelques amis avec lesquels ils ont partagé la convivialité d’un couscous, ou plus simplement parce que l’épicier du coin de la rue est devenu leur copain, savent que celui-ci est traversé, dans ses profondeurs, par des courants contradictoires concernant leur perception de l’Occident judéo-chrétien.

Au centre de ces contradictions persiste, depuis toujours, le sentiment que le monde musulman possède grâce au message diffusé par le Coran, un substrat de valeurs morales qui le place au-dessus de l’Occident judéo-chrétien.

Cela a incrusté dans l’inconscient de chaque musulman, la conviction que seuls les musulmans vertueux car respectueux de la charia iront au « Paradis »dont les portes seront fermées aux mécréants accusés de perversion, d’impureté, y compris dans leur façon de se nourrir.

Ce que nous considérons comme appartenant à notre patrimoine de libertés, dans tous les domaines de la vie, entretient, en outre,  dans l’imaginaire des arabes, la conviction que nous sommes des peuples aux valeurs morales décadentes.

Ce monde en état de décomposition, que décrit avec talent un Michel Houellebeq, ou que dénonce Eric Zemmour, tous deux violemment contestés par une intelligentsia « hors-sol », ce monde est celui sur lequel une fraction du monde arabe rêve d’établir sa domination, car il le juge incapable de se défendre .

Michel Houellebecq qui a tout compris, et qui dans Soumission décrit le processus de « dhimisation » d’une société qui sombre lentement dans l’impasse du matérialisme libertaire et des illusions de la révolution sexuelle, ou dans la fuite en avant de la mondialisation ouverte, l’effacement des frontières et la circulation sans contrôle des capitaux, des personnes et des biens, ou sombre dans les délires de la spiritualité New Age, une société qui se satisfait des faux-semblants de la démocratie représentative qui va de pair avec la lâcheté de ses élites devant la montée de l’islam…

Ce Houellebecq-là dérange l’aristocratie de la bien-pensance dont il bouscule les idoles  avec une cruauté jubilatoire, un humour d’autant plus ravageur qu’il se dissimule derrière la silhouette d’un clochard….

Ayant fréquenté les Arabes pendant toute ma jeunesse, ayant pénétré l’intimité de leurs familles, connaissant le poids du « grand-frère » dans la hiérarchie familiale, ayant été amené à travailler avec des Musulmans, dans de nombreux pays arabes pendant ma carrière, je sais dans quel mépris beaucoup de ces Musulmans tiennent nos mœurs jugées trop conciliantes avec ce que nous considérons comme du simple libertinage.

Bien plus ils ont vis-à-vis de la femme occidentale l’opinion d’une femme libre et facile, préparée dès le début de son éducation, à susciter le désir des hommes…

Il n’est pas surprenant pour qui connaît l’état d’esprit de nombreux musulmans d’entendre le directeur du Centre islamique de Genève, frère du non moins controversé Tariq Ramadan, expliquer aux collégiens qu’une femme non voilée était « comme une pièce de deux euros ». « Visible pour tous, elle passe d’une main à l’autre », a-t-il ajouté.

Vis-à-vis de l’homme occidental , ils entretiennent le même mépris: ils se gaussent de sa perte de virilité, de la perte des valeurs de fierté et de courage physique. L’homme occidental, à leurs yeux, a pratiquement renoncé à son autorité paternelle, ce qui pour des peuples qui vivent depuis toujours dans une société patriarcale est une tare. Combien de fois ai-je entendu cette remarque : « chez nous on ne met pas les vieux dans des asiles, on les respecte jusqu’à leur mort »….

L’homosexualité, pourtant largement répandue dans le monde musulman, fait l’objet d’une aversion profonde qui interdit à l’homosexuel de faire son « outing » devenu à la mode en Occident, et à vivre sa sexualité ouvertement, sauf à accepter de vivre dans le mépris, voir le rejet d’une société qui vit dans tous les domaines de la sexualité, dans l’hypocrisie et le mensonge.

Combien de Français savent qu’en Algérie, par exemple,  on utilise le même mot, en arabe, pour désigner les homosexuels et les prostituées ???

Il n’est donc pas surprenant que Daech ait fait de l’élimination des homosexuels un axe obsessionnel de son combat contre l’Occident: Orlando n’est qu’un avatar de cette obsession. Les hadiths et l’ouvrage de référence « La Voie du musulman » ne laissent pas de place au doute : la loi musulmane condamne très durement l’homosexualité.  Dans « La Voie du musulman », depuis des années le best-seller toutes catégories de l’islam salafiste, le théologien de Médine, Abou Bakr al-Djazaïri, donne le mode d’emploi : « Les compagnons du Prophète l’avaient fait de différentes façons. Les uns les ont tués avec du feu, les autres les ont lapidés jusqu’à la mort. Quant à Ibnou Abbès, il dit : on cherche la plus haute construction d’où on les jette de la terrasse, tête en bas, puis on les achève avec des pierres. »

Mais mettre l’accent sur l’homophobie des meurtriers d’Orlando c’est passer à côté du caractère universel de leur haine.

Cette haine a en réalité une cible unique : nos valeurs morales et la liberté individuelle et de comportement qui en découlent et qui vont à l’encontre de la charia.

Il n’est donc pas surprenant que des « réfugiés » venant de pays musulmans, découvrant une liberté de mœurs à laquelle ils ne sont pas préparés, livrés à eux-mêmes dans une foule euphorique, un soir de Noël, à Cologne, se livrent à des actes que nos valeurs morales réprouvent au nom de la liberté et de la dignité de la femme, car pour eux, ces femmes sont « à prendre » car disponibles, alors même qu’elles ne sont pas consentantes….

Le combat auquel nous sommes confrontés est un combat mortel. Ceux qui nous combattent sont prêts à lui sacrifier leur vie dans l’espoir d’en être récompensés dans l’Éternité. Or, on ne peut pas grand chose contre celui qui a décidé de mourir en martyr!!!

Nous vivons sur un continent où l’affaiblissement des valeurs morales est perçu par ceux qui nous combattent, comme un signe de faiblesse caractérisé: notre sens de l’honneur s’est effrité, le courage n’est plus une vertu valorisée et il laisse peu à peu la place à la mièvrerie.La réponse des Français aux attentats sanglants consistant à allumer des bougies et à organiser des « marches blanches »illustre la mièvrerie d’une société qui a baissé les bras….

Nos valeurs familiales se sont effritées, battues en brèche au nom d’une « modernité »puérile, alors que ces valeurs sont, avec l’appartenance à l’Oumma, le socle des valeurs de ceux qui nous combattent. Il n’est donc pas surprenant que le « djihad » soit si souvent pratiqué en famille, où des fratries entières se lancent dans l’action terroriste avec la complicité plus ou moins tacite de leur entourage…

Parmi nous, nombreux, en outre,  sont ceux qui ont tourné le dos à toute spiritualité et renié toute transcendance, envoutés par le désir de jouissance d’une vie qui, depuis plus d’un demi-siècle, offre aux Occidentaux l’espoir d’une vie éternelle…

Or même les Civilisations les plus brillantes ne sont pas éternelles !!!

Il nous faut nous départir d’un angélisme dangereux et puéril pour regarder en face une réalité que nous cherchons à fuir: nous n’avons pas les mêmes valeurs morales et il est illusoire de croire que dans leur majorité les musulmans se rallieront aux nôtres pour aboutir au « vivre ensemble »dont rêvent quelques dangereux « zozos » !!!

 PS: Parmi les valeurs qui nous différencient, et qui sont des marqueurs de nos différences culturelles, il en est un qui est trop souvent sous-estimé en Occident: c’est l’art du mensonge et de la dissimulation, pratiqué couramment par le Musulman. Pour les Chrétiens, le mensonge est un pêché. Pour un Musulman, la « Taquya »fait partie des recommandations coraniques lorsqu’il s’agit de berner un « mécréant ».

Il est souvent difficile pour un Occidental, d’interpréter les silences d’un Musulman, car nul ne sait ce qu’ils peuvent dissimuler….

La culture de l’oubli….


« Les Français ont la mémoire courte »….Cette apostrophe attribuée au Maréchal Pétain n’a pas perdu sa valeur symbolique aujourd’hui, à une époque où tout est conçu pour « déconstruire » la mémoire des Français pour tenter, sans doute, d’accentuer leur désarroi et de les priver de leurs repères historiques…

Peu de gens sont capables, – et l’on fait tout pour cela -, de discerner dans la stratégie et les méthodes des djihadistes, ce que ce « terrorisme » doit à l’expérience acquise par les combattants algériens pendant la « Guerre d’Algérie ».

Car tout se passe comme si l’on voulait effacer de la mémoire des Français les horreurs de cette guerre en ne conservant que ce qui est destiné à alimenter, sur ce sujet, un discours « politiquement correct »dont le seul objet est de discréditer la France à travers son armée et de l’acculer à l’humiliation d’une repentance unilatérale…..

Cette tendance a été « cultivée » pendant le demi-siècle qui vient de s’écouler; avec la complicité active d’une génération d’historiens gauchisants dont le moteur idéologique a été l’abaissement et la culpabilisation d’une France qu’ils exècrent car elle se refuse à entrer dans leurs schémas mondialistes, voire universaliste et à partager leurs utopies moralisantes.

Fort heureusement, émerge peu à peu, aujourd’hui une nouvelle génération d’historiens « post-soixantehuitards »beaucoup plus motivés par la recherche d’une vérité historique fondée sur l’analyse des faits réels de tous les faits et non d’une sélection partiale de faits choisis pour leur compatibilité avec le schéma qu’ils s’efforcent d’imposer -et qui s’intéressent à une forme de continuité dans la chaîne des évènements qui ponctuent notre Histoire.

Dans un livre paru récemment intitulé « Le choc des décolonisations. De la guerre d’Algérie aux printemps arabes » Pierre Vermeren se  livre à une analyse documentée et charpenté  de la décolonisation française, une analyse dont une brillante exégèse nous est proposée par Eric Zemmour dans le Figaro.

Une analyse qui jette un éclairage intéressant, qui permet de mieux comprendre les enjeux des printemps arabes – sur lesquels beaucoup d’âneries ont été dites dans des médias « pré-conditionnés » – et sur le mode opératoire des attentats de Paris et Bruxelles.

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L’auteur se penche sur les « refoulés » qui traversent l’opinion concernant la guerre d’Algérie et la décolonisation. « Quand on cherchait à se souvenir, à comprendre, on était pris en mains par les professionnels de la culpabilisation et de la déconstruction ».(Zemmour).

Mais peu à peu, d’autres voix parviennent à se faire entendre. Pierre Vermeren est de celles-ci. Le récit de l’historien va de la fin de l’Empire français aux printemps arabes. Cinquante ans d’une décolonisation ratée,encore inachevée à ce jour…

Dans un style clair, explicatif, précis, Pierre Vermen nous arrache au politiquement correct culpabilisateur, en échappant aux analyses simplistes. Ainsi, selon cet auteur, les printemps arabes de 2011 ont été exaltés par des élites occidentales qui y ont vu l’émergence de la Liberté dans des sociétés dont ils ignorent tout, comme ils ont voulu ignorer les réalités d’une colonisation dont ils se sont faits les descripteurs à coup de fausses images d’Épinal….Le tout pour servir leurs rêves utopistes, et nous faire partager une vision du monde totalement éloignée des réalités.

Vermeren fait, entre autres, le lien entre une actualité explosive et un passé encore brûlant: il démontre, dans les faits,  que « les assassinats de Charlie et de l’Hyper Cacher de Vincennes, les massacres du Bataclan s’inspirent directement des méthodes terroristes qui ont ensanglanté la bataille d’Alger.  De même, que Mohamed Merah a assassiné des enfants juifs à Toulouse le 19 mars 2012 pour fêter dignement les accords d’Evian.

Vermeren est le premier à noter que tous les djihadistes franco-belges qui ont frappé à Paris et Bruxelles venaient de la région marocaine du Rif, grande pourvoyeuse de haschich. Et de rebelles. « Que la guerre du Rif fut la première révolte anticoloniale du XXe siècle, en 1925 : elle fut gagnée par… le maréchal Pétain ».( citation).

Ils existe bien une filiation directe entre les évènements sanglants qui viennent de frapper la France, et ceux qui ont marqué des pages d’Histoire douloureuses que l’on cherche à effacer de nos mémoires, mais qui n’ont pas fini de hanter notre futur.

L’Histoire bégaïe…


A la veille de l’Euro 2016, la France semble enlisée dans une processus « pré-révolutionnaire ».

Hollande dont l’élection a bénéficié, en partie, de l’accusation dont Sarkozy était affublé, celle d’avoir été « un Président clivant », laissera derrière lui, une France déchirée : jamais, sous la cinquième République un Président n’avait autant réussi à faire descendre le peuple dans la rue !!!

Le contraire de la France apaisée que « moi Président » nous avait promise ….

Ont successivement occupé la rue, les familles opposées au mariage pour tous, les agriculteurs bloquant les autoroutes, les médecins opposés aux « réformes » d’une Ministre de la Santé sectaire, les parents et les enseignants opposés à des réformes ubuesques et notamment au « collège unique », les amateurs de « Nuits debout » sur la Place de la République, les syndicalistes opposés à la Loi El Khomri bloquant la distribution de carburants, les agents « privilégiés » de la SNCF, les éboueurs, et probablement, sous peu, les pilotes de lignes….et j’en passe !!!

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir accepté des concessions à sa clientèle électorale. Des concessions qui coûteront cher à un État au bord de la faillite.

Rien n’y fait. Ce Président dont la popularité rase le sol aura même réussi à faire sortir le loup du bois.

Ainsi, la France, sidérée a assisté à la réapparition d’un extrémisme de Gauche habilement dissimulé jusqu’ici sous le vocable plus rassurant de « Gauche de la Gauche », qui retrouve ses vieux réflexes inspirés par ses vieilles lunes révolutionnaires, des réflexes faisant la part belle à la violence des « casseurs »qui semblait jusque -là appartenir aux méthodes d’une extrême-droite fantomatique, dont on nous ressortait la menace, comme un vieil épouvantail poussiéreux….

Bien pire, on aura vu se dresser contre les velléités sociales-démocrates d’un Gouvernement qui aura vainement tenté de jouer la carte « réformiste », un syndicat minoritaire, aux méthodes archaïques héritées de l’époque où le Parti Communiste pouvait encore dicter sa Loi dans notre pays, en le menaçant de paralysie….

Cet épisode de la vie politique française évoquera à ceux qui, comme moi, sont férus d’Histoire, quelques ressemblances avec des situations pré-révolutionnaires qui appartiennent à un passé lointain pour les générations actuelles, et qui semblait avoir sombré dans l’oubli…

Il fut un temps où, en Russie « les bolcheviks » se refusaient résolument à reconnaître que la bourgeoisie  fût capable de mener à bien sa propre révolution.

À l’opposé, les mencheviks, pour qui le socialisme devait être atteint de manière progressive et par « étapes », voulaient préparer la révolution démocratique bourgeoise, qui permettrait selon eux l’élévation du niveau de vie des masses, condition nécessaire à une révolution socialiste ultérieure. Or, la bourgeoisie tenait elle-même à faire alliance avec la monarchie « ( d’après Wikipédia ).

Remplacez « la bourgeoisie » par la bobocratie, et « la monarchie » par le grand patronat, vous aurez un aperçu de similitudes qui illustrent la situation bloquée d’une France – noyée sous un déluge de pluie -, sous les regards éberlués des observateurs étrangers qui se demandent pendant combien de temps durera encore cette bataille d’égos entre deux Français dans les veines desquels coule  un sang d’espagnols orgueilleux jusqu’à l’aveuglement ….

Valls colère

Pendant combien de temps « Valls le réformiste Catalan » résistera-t-il à « Martinez le bolchevique Castillan » dont la ressemblance avec Staline est surprenante ????

MartinezStaline

 

Racisme, disent-ils….


Racisme

Sélection française pour l’Euro 2016

L’attaquant du Real de Madrid, Karim Benzema, sans doute pour venger sa non sélection dans l’équipe de France qui jouera l’Euro 2016, a traité publiquement le sélectionneur Didier Deschamps de « raciste »!!!

Benzema fait partie de ces « jeunes issus de l’immigration » qui ont construit leur notoriété et leur fortune, grâce à leur talent, certes, mais aussi grâce à la chance que la France leur a offerte, car beaucoup d’entre eux pourraient s’interroger sur ce qu’aurait été leur « carrière » s’ils avaient grandi dans leur pays d’origine…..

Car sans la complaisance des médias qui ont pour notre société multiculturelle en marche, les yeux de Chimène, sans les appuis de l’oligarchie bobocratique qui domine le monde du spectacle, ou qui règne dans les coulisses de Canal Plus, on se demande ce que serait la carrière d’un Djamel Debbouze….

Ces jeunes ont, depuis longtemps, choisi le parti de cracher dans la soupe, tout en attribuant les réactions de ceux qui n’apprécient pas leurs provocations, et quelques fois leurs insultes vulgaires, à un « racisme » profondément enraciné, selon eux, dans le peuple français.

Ils font partie de ceux qui compromettent toutes les chances de voir un jour, en France, émerger cette société du « vivre ensemble » dont ceux qui nous gouvernent nous rabattent les oreilles, car, je pense qu’il est difficile d’imposer aux Français, l’obligation de vivre auprès de gens qu’ils ont bien peu envie de fréquenter….

Pour revenir au « cas Benzema », il y a eu, fort heureusement quelques voix pour récuser son accusation de racisme à l’égard de Deschamp, le sélectionneur, – et à travers lui, à l’égard de la France entière – et pour lui rappeler que s’il n’a pas été sélectionné c’est bien plus à cause de sa réputation de richissime voyou, qu’à cause du fait qu’il est arabe !!!!

Car Benzema, c’est, pour la jeunesse française, l’antithèse du « sportif exemplaire ». Le public des stades ne l’ignore pas, et son absence durant l’Euro 2016, lui aura sans doute évité de subir les sifflets et les invectives de ceux qui lui reprochent, en outre, son inefficacité en tant qu’attaquant quand il joue sous le maillot bleu….

Les Français n’ont pas oublié ses propos au micro de Télé Monte-Carlo, où il déclarait sans pudeur son peu d’attachement à la France qui lui a permis de grandir, – « la France c’est pour le Foot, mais mon pays c’est l’Algérie » -ce qui dénote une ingratitude et un manque de respect pour le maillot bleu….

benzema-5

Quand à l’accusation de racisme concernant le choix des joueurs qui auront l’honneur de représenter la France à l’Euro 2016, elle témoigne de la stupidité de son auteur et de ceux qui ont cru bon de mêler leur voix à la sienne : il suffit de regarder la photo de ceux qui composent cette sélection pour constater qu’elle ne repose sur rien.

Il y a bien plus de couleurs de peaux sous le maillot bleu de l’Équipe de France, qu’il n’y en a sous celui de l’Algérie ou de tout autre sélection du Maghreb….

A contempler la physionomie des joueurs de cette équipe, on serait même tenté de se demander,- si racisme il y a -, si ce ne sont pas plutôt les « visages pâles » qui en sont les victimes !!!

Bleus