L’erreur.


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Je ne serais pas surpris que ce billet puisse choquer certains de mes lecteurs habituels.

En effet, je n’ai pas été étonné par l’Arrêt du Conseil d’Etat concernant le port du burkini sur les plages françaises.

Il fallait s’y attendre car cette décision était prévisible.

Comme le sera celle du Conseil Constitutionnel et en cas de recours celle de la Cour de Justice Européenne.

Je l’ai souvent évoqué ici même : toute notre législation repose sur des principes fondateurs de la législation européenne elle même profondément ancrée dans la religion du « Droitdel’hommisme »qui a pris possession des consciences européennes et leur a fait perdre toute autre notion y compris celle de la nécessité de défendre ce qui appartient aux fondements mêmes de notre Civilisation. Car là où il n’y a plus de Civilisation Européenne, il n’y a plus de Droits de l’Homme….

L’argument du « signe religieux » et de « la laïcité » était, juridiquement, un mauvais angle d’attaque pour ceux qui se sont élevés, légitimement, contre le risque de voir des burkinis fleurir sur toutes nos plages, dès la fin de cet été..

Car les Maires qui ont pris la décision de l’interdire, au nom de la protection de l’ordre public n’ont pas encore compris, qu’avec le burkini, il ne s’agit pas du port d’un signe religieux ostentatoire sur nos plages, mais d’une provocation vestimentaire frontale sous la forme d’un exhibitionnisme identitaire, d’un affichage du rejet de notre mode de vie, au nom d’une pudeur hypocrite, et d’un mépris pour nos « mœurs décadentes », une façon de nous dire « vos femmes sont des putes qui montrent leurs fesses, alors que les nôtres sont pures et pudiques ».

C’est au nom de l’affichage évident d’un radical refus du « vivre ensemble »qu’il fallait argumenter le rejet du burkini. Car ce que le radicalisme musulman veut nous imposer, c’est sa volonté de permettre à ses fidèles de vivre dans le pays qui les a accueilli, selon LEUR mode de vie traditionnel, en dépit de toutes les lois de l’hospitalité si chères aux traditions musulmanes ….

Car le radicalisme musulman, qu’on se le dise, s’oppose frontalement à notre mode de vie et à ce que nous considérons comme étant à la racine de notre culture, c’est-à-dire la liberté individuelle de croire (y compris celle de ne pas croire), l’égalité de droits, en particulier entre hommes et femmes, la démocratie, l’état de droit, etc.

Évidemment, aujourd’hui, dans toute une partie du monde musulman, cette modernité occidentale est condamnée et combattue pour les valeurs qu’elle véhicule, et pour le modèle de société qui lui est associé et qui est incompatible avec l’Islam.

Alors, la gaucho-sphère ne manquera pas de mettre en avant le fait que les arrétés municipaux étaient de nature à « stigmatiser »les musulmanes porteuses du burkini: une contre-vérité de plus, car celles qui choisissent de s’accoutrer sur nos plages, dans une tenue jusqu’ici portées par les femmes d’Arabie saoudite ou du Qatar, se « stigmatisent » elles-mêmes, aux yeux des autres femmes .

Bien évidemment, cet épisode va permettre aux extrémistes des « deux bouts de l’omelette », de rebondir. Avec des telles décisions, le Front National n’a plus qu’à se taire: il emmagasine des voix sans avoir à s’agiter.

Mais ce qui est plus surprenant, c’est la jubilation que s’offre, à cette occasion, la gaucho-sphère et tout particulièrement celle qui s’est installée dans un islamo-gauchisme virulent dont le moteur principal semble être, pour citer Jacques Julliard (1)   » ce qu’il faut bien appeler la haine du christianisme. Il est singulier de voir ces âmes sensibles s’angoisser des progrès de la prétendue «islamophobie», qui n’a jamais fait un mort, hormis les guerres que se font les musulmans entre eux, quand les persécutions dont sont victimes par milliers les chrétiens à travers le monde ne leur arrachent pas un soupir. »

L’autre moteur c’est la perversion des « zélites »militantes de la « Gauche intellectuelle » qui savent que sociologiquement, la France est à droite, je parle évidemment de la France qui bosse, celle qui affronte avec difficulté mais aussi avec courage, « le nouvel état du monde », et non pas de la France des pleurnicheurs « assistés ». Ces « zélites » savent qu’elles n’ont aucune chance d’arriver au pouvoir, sauf en profitant du désordre, de la chienlit, ou plus sûrement à long terme grâce aux voix des musulmans. Elles jouent avec le feu, car si la France devenait un jour, une République Islamique, ces mécréants auraient la tête coupée, plus vite que les autres !!!!

Car ces crétins, qui ne savent rien d’autre de l’Islam que les idées superficielles  répandues dans nos médias, ignorent tout de ce qu’est le « tamkine »(2)et de ce que sont les calculs sournois du salafisme qui est une idéologie religieuse qui s’affranchit des territoires et des cultures et qui s’impose par la destruction des particularités locales.

Du coup, nos Démocraties, livrées à l’incurie de gens qui sont dépassés par l’ampleur de menaces dont ils ne saisissent pas le sens, sont en panne. Elles n’ont plus de carburant idéologique, comme si l’effondrement du marxisme, puis la crise profonde du libéralisme avaient stérilisé les intelligences et vidé les réservoirs de courage intellectuel et d’idées neuves. Les générations nouvelles ne supportent plus d’avoir à combattre.L’idée même d’avoir à affronter un danger qui les menace dans leur existence même leur est insupportable.

La tentation de la soumission rôde, comme le renard autour du poulailler…..

(1) .- http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/08/26/31001-20160826ARTFIG00315-jacques-julliardqu-est-ce-que-l-islamo-gauchisme.php

(2).- Dans la littérature contemporaine des « Frères Musulmans », le Tamkine représente la finalité tant désirée par les « frères » et l’édifice politique que construisent obstinément leurs bras depuis bien longtemps. C’est le but ultime visé par toute action frériste plaidant la cause de l’islam pour que cette religion – telle qu’elle est comprise par les frères – domine toutes les autres religions et pour que sa Charia puisse gouverner l’humanité entière. 

Lectures d’été….et les réflexions qu’elles inspirent.


 L’actualité semble se mettre en sommeil, seulement réveillée  par quelques soubresauts dûs à l’agitation suscitée, sur les plages de la Méditerranée, par l’apparition ( annoncée ) d’un nouvel accoutrement pour les femmes musulmanes qui vont à la baignade. Enveloppées dans leur « burkini », décidées à ce que l’on sache qu’elles sont musulmanes, et tout aussi décidées à user de leur statut victimaire favori, elles se lamentent, une fois de plus, d’être les cibles de la « stigmatisation » d’une société « xénophobe »et insensible à l’élégance de cette mode qui nous vient du fin fond de l’Arabie….

Face à cette nouvelle provocation d’un islam qui, sournoisement gagne chaque jour un peu plus de terrain et qui use de toutes les failles de notre arsenal juridique pour infiltrer notre société, les Français sont de plus en plus irrités par les provocations de cette minorité religieuse qui cherche à imposer sa Loi. Elle agit sournoisement, sous le regard approbateur et lumineux d’intelligence de ceux qui ont enfin trouvé dans l’islamo-gauchisme un substitut à leurs élucubrations marxistes passées, ce marxisme dont ils ne parviennent pas à se consoler de l’inéluctable déclin….

La lecture a été, une fois de plus, pour moi, l’occasion de prendre un peu de recul sur l’actualité, et pour tenter de comprendre pourquoi et comment un vieux pays comme la France peut se laisser emporter par une vague qui semble venir des profondeurs de son Histoire, et se laisser gagner par des pulsions suicidaires, pour tenter d’échapper au nouvel état d’un monde dont les équilibres sont en train de basculer….

Je me suis plongé dans un ouvrage dont j’avais lu, il y a déjà longtemps, la critique et dont l’auteur tente de trouver une explication rationnelle aux échecs successifs des guerres menées depuis plus d’un demi-siècle par l’Occident.

Challiand

Qui est Gérard Challiand ??? Ceux qui ne le connaissent pas pour l’avoir vu, à la télévision, dans des débats sur l’islamisme et sur le djihad, peuvent se référer à Wikipédia, dont la notice nous dit que, je cite : « Gérard Challiand  est diplômé de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) et a soutenu en 1975 une thèse de doctorat de 3e cycle en sociologie politique sur les Révolutions dans le Tiers-monde. Mythes et perspectives à l’Université de Paris V sous la direction de Maxime Rodinson.

Maxime Rodinson !!! C’est dire que Challiand a été élevé et nourri au biberon communiste !!!!

Gérard Challiand prend position dès 1954, après un voyage en Algérie en novembre 1952, en faveur de l’indépendance du pays.

C’est dire à quel point ses convictions sont éloignées des miennes.

Mais à ne lire que les auteurs qui partagent ses convictions on est condamné à restreindre son univers intellectuel, au point de ne rien comprendre à ce qui se passe autour de soi.

D’autant que Gérard Challiand sait de quoi il parle.

Selon Wikipédia, je cite : « Gérard Chaliand s’engage auprès des guérillas de décolonisation en tant qu’observateur-participant ( !!!) ; durant plus de vingt ans, il côtoie les combattants d’une quinzaine de maquis sur quatre continents (Afrique, Asie, Amérique latine, Europe de l’Est et Caucase), et notamment en Guinée-Bissau portugaise, aux côtés d’Amílcar Cabral (1964, 1966) avec lequel il noue de véritables liens d’amitié, dans le delta du Fleuve Rouge au Nord-Viêt Nam (1967), dans les provinces de Tolima et Huila en Colombie (1968), avec le Fatah, le FPLP et le FDPLP en Jordanie et au Liban (1969-1970), avec le FPLE en Érythrée (1977), au Kurdistan iranien (1980), et trois fois en Afghanistan (entre 1980 et 1982) ; jusqu’en 2000, il va aussi au Haut-Karabagh, à Sri Lanka, et en Irak. Au total, ses recherches l’ont mené dans une soixantaine de pays.

C’est dire combien son point de vue est intéressant.

Si je puis me permettre de le résumer succinctement, il s’articule autour de l’idée que « les vieilles conceptions impériales fondées sur la supériorité raciales des blancs s’effondrent. Le temps où des nations industrielles avaient subjugué des peuples en état d’infériorité au nom du darwinisme social et de la civilisation prend fin. Les décolonisations violentes s’ensuivent, ponctuées par des combats retardateurs ». L’heure de la reconquête est venue…etc.

Selon Challiand, les « occidentaux » n’ont jamais pris la mesure des « conséquences de la crise pétrolière qui a suivi la guerre d’Octobre 1973 qui provoqua un quadruplement du prix du pétrole donnant à l’Arabie Saoudite et aux Émirats des moyens financiers considérables. L’Arabie en profitera pour entreprendre de façon systématique une ré-islamisation militante des sociétés, de l’Afrique de l’Ouest à l’Indonésie, à coups d’aides financières, de constructions de mosquées, de madrassas, et de prêcheurs pour ensemencer le terreau, partout où il était favorable à une prolifération de l’islamisme. »

Le point de vue de Gérard Challiand nous invite à une réflexion objective et lucide sur la période que nous traversons aujourd’hui.

La colonisation avait durablement mis en place une division entre un monde dominant et un monde dominé. Cette logique a consacré la puissance industrielle de l’Europe. L’idée d’un système inégalitaire s’est ainsi banalisée, un système auquel les peuples européens se sont habitués car ils en étaient les bénéficiaires sur le plan économique, un système grâce auquel ils bénéficiaient d’un niveau de vie aujourd’hui remis en question.

A cette évolution s’ajoutent les conséquences de  la mondialisation. Aujourd’hui, l’Occident doit compter avec un monde qui n’est pas exclusivement le sien. Les sociétés « émancipées » elles-mêmes font irruption dans l’ordre mondial : celles du Sud, en particulier, viennent rompre «l’entre-soi» occidental, tandis que la puissance classique ne peut rien sur elles.

En outre, les puissants ne décident plus ni des frontières ni des conflits. Au Moyen-Orient, les frontières définies, au siècle dernier, par les accords entre Français et Anglais explosent. Les Occidentaux ne font plus que réagir ou tenter de contenir des soulèvements dont la logique obéit désormais à des oppositions séculaires nourries par la rivalité entre chiites et sunnites.

Demain, il nous faudra prendre la mesure de la bévue de ceux qui militaient en faveur de l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne. Car nous n’avons pas fini, en Europe de payer les conséquences du rêve turc de reconquérir le statut et la puissance de l’Empire ottoman. Des pays comme la Hongrie ou l’Autriche ainsi que leurs voisins des Balkans l’ont compris plus vite que l’Allemagne, pour avoir lutté, pendant des siècles contre l’envahisseur ottoman….

Le début de notre XXIe siècle est davantage marqué par des événements enclenchés par un Ben Laden ou un Al-Baghdadi que par des Chefs d’Etats occidentaux qui sont réduits à la « réaction » car l’initiative de l’action ne leur appartient plus.

Or, preuve que nous n’avons rien appris de nos échecs, les Occidentaux réagissent toujours de la même manière aux nouvelles situations de conflit, à coup d’interventions militaires, comme si nous avions encore affaire à des guerres clausewitziennes. Et même armés des meilleures intentions, nous ne faisons que nous approprier la guerre des autres, en nous mêlant de conflits qui ne nous concernent pas, en complexifiant encore plus une situation anarchique. Que ce soit en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Mali, sans parler de la Libye, les Occidentaux n’ont rien réglé, et n’ont fait qu’exacerber les tensions et les haines à l’égard de l’Occident….

Partout, nous payons le prix de l’échec de notre politique coloniale et surtout, les conditions désastreuses de la décolonisation.

Les raisons de notre échec sont aujourd’hui évidentes:  notre « eurocentrisme » nous avait convaincu de pouvoir plaquer notre modèle occidental et « droit-de-l’hommiste » sur des sociétés qui lui étaient viscéralement réfractaires. Les dirigeants Occidentaux, encouragés en cela par une « classe intellectuelle » utopique avaient la conviction que nos anciennes colonies se décoloniseraient pour devenir des États à l’image des États européens.

Plus récemment, les espoirs puérils soulevés par les « Printemps arabes » se sont vite effondrés…

La plupart de ceux qui conduisirent la révolte contre notre modèle avaient été formés aux idées subversives dans les Universités du colonisateur: Nehru a été formé à Cambridge, Ho Chi Minh avait étudié à la Sorbonne, sans parler des Ferhat Abbas, et autres dirigeants africains, et les plus turbulents des indépendantistes ont fait leur apprentissage en France, formés par des enseignants communistes qui luttaient contre l’impérialisme de leur pays et refusaient de voir celui, implacable, de l’Union Soviétique.

Mais à la génération de ceux qui conduisirent la révolte contre nous a succédé une génération nouvelle, revancharde et fondamentalement hostile au modèle de société auquel nous sommes profondément attachés. Un modèle qui leur inspire autant de mépris que de haine.

http://www.memri.fr/2016/08/21/un-auteur-egyptien-la-democratie-est-un-systeme-occidental-destructeur-utilise-pour-demanteler-les-pays-arabes/

L’islam auquel nos sociétés sont confrontées, est par nature, politique. On ne saurait trop le rappeler: l’islam est un système total qui mêle le religieux, le politique, le juridique, la civilisation. L’islam est un code de droit qui prétend remplacer le droit du pays d’accueil. Si bien que toute concession faite à l’islam comme religion est un abandon consenti à l’islam comme système politico-juridique ainsi qu’à la civilisation islamique. Ainsi, confronté au « voile intégral » et au burkini, symboles de l’inégalité entre hommes et femmes, quel responsable politique pourrait contester que ce vêtement est bien plus que ce qu’il prétend être ???

Pourtant, rares sont ceux parmi nos dirigeants, qui en ont pris réellement conscience.

Or, nombreux sont les musulmans qui ont acquis la conviction que l’Islam a le vent en poupe et que la société qu’il propose s’imposera en substitut à notre société perçue comme décadente, voire même en cours de décomposition.

Face à un Islam conquérant, le modèle de notre société dont la paix et l’équilibre repose sur une laïcité neutre ne tiendra pas longtemps.

 Notre laïcité s’est certes construite contre l’Église, mais en accord avec les paroles fondatrices du christianisme: « rendre à César et à Dieu ce qui leur revient respectivement ». L’islam, c’est au contraire, l’anti-laïcité par excellence, si bien que l’État laïque devra le combattre beaucoup plus durement qu’il n’a combattu le catholicisme, s’il veut lui survivre.

Je l’évoquais dans un précédent billet . Nous devons prendre conscience d’une réalité que notre méconnaissance de la culture islamique a occulté jusqu’ici.

Abbas écrivait, dans un ouvrage que j’ai déjà cité, intitulé « L’Indépendance confisquée » page 182   , ceci, je cite:

« …. il est exact que pour défendre notre droit à l’égalité avec les Français d’Algérie, j’ai écrit que la  patrie territoriale était une notion étrangère à l’islam. Et par voie de conséquence à J’Algérie musulmane. Chacun de nous connaît le mot de Danton: On n’emporte pas la terre de la patrie à la semelle de ses souliers.

 En Islam. cette patrie territoriale n’existe pas. Dans le monde musulman. on emporte la terre de sa patrie à la semelle de ses souliers … parce que cette patrie est spiritualité. culture et civilisation. Elle n’a point de frontière et ne reconnaît ni race ni territoire. partout où le muezzin appelle les croyants à la prière, le musulman est chez lui. A l’époque de la grandeur de l’islam. un musulman pouvait se rendre de Cordoue à Bagdad sans autre passeport que sa foi

Le prophète condamne la référence au territoire. en nous disant : Apprenez vos généalogies et ne dites pas comme les Nazaréens, qui, lorsqu’on leur demande d’où ils sont. répondent de tel village. Où est sa patrie au sens territorial du terme? Elle n’est nulle part et partout. Elle se situe là où est El-Ouma El Islamia. » ( Fin de citation ).

Les Français ne prêtent guère attention à la littérature arabe et à ses enseignements sur « l’âme arabe ». Ils ont tort. Or, ce texte est passé totalement inaperçu, tant les chroniqueurs de cette époque aveuglés par leurs sentiments de culpabilité et leurs pulsions de repentance, avaient « l’esprit ailleurs »….

Vous avez bien lu : partout où le muezzin appelle les croyants à la prière, le musulman est chez lui !!! Qu’on se le dise: l’appropriation par des familles musulmanes d’une petite crique de bord de mer en Corse est symbolique. Les Corses auront beau répéter en chœur « nous sommes chez nous !!! » Les Arabes vivant en Corse en sont convaincus: là où Allah les a conduits, ils sont chez eux !!!

Et il sera difficile de les convaincre du contraire…. à moins que …….