Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2012 pour ce blog.
Voici un extrait :
19 000 personnes étaient présentes au nouveau Barclays Center pour voir Jay-Z. Ce blog a été vu environ 150 000 fois en 2012. S’il était un concert au Barclays Center, il faudrait 8 spectacles pour que tout le monde puisse le voir.
L’affrontement stupide entre les deux candidats à la Présidence de l’UMP, a révélé un phénomène latent, qui semble être devenu une source d’inquiétude, voire d’angoisse, dans la classe politique française, dont les médias, scrupuleusement, se font les relais dans l’opinion.
Cette angoisse nouvelle, c’est celle de voir émerger, dans le paysage politique français, un nouveau courant de la Droite: celui de la Droite « décomplexée », c’est-à-dire, d’une Droite qui ose afficher ses positions, sur l’identité nationale, sur l’immigration, sur la défense des Valeurs de la République, sur le respect de nos traditions, et sur d’autres sujets tabous, en fuyant les ambiguités auxquelles la « Droite traditionnelle » avait habitué les Français jusqu’ici….
Chirac, aujourd’hui adulé par une certaine Gauche, en était la parfaite illustration.
Ses « coups de menton », ses remarques « nauséabondes » sur les odeurs propagées dans les « cités » par certaines populations immigrées, soulevaient une indignation courroucée dans l’opposition d’alors, qui n’hésitait pas à l’accuser de « fascisme ».
Alors que ses rodomontades ne servaient que d’attrape-couillons, auprès d’un électorat qui cherche toujours, désespérément, à faire entendre sa voix.
En fait le chiraquisme fût un ersatz de « radical-socialisme », destiné à « ratisser large »sur le plan électoral. C’est ce qu’aujourd’hui, on appellerait un « discours rassembleur »….
Jean-François Coppé, s’étant aventureusement risqué à tenter de « récupérer » l’électorat protestataire, en donnant le sentiment qu’il était « celui qui », désormais, appellerait « un chat, un chat », s’est fourvoyé dans d’obscurs tripatouillages électoraux. Il ne s’est pas montré à la hauteur de ses ambitions, et il va en payer le prix…
Le terrain est donc libre. Car, à ce jour, je ne vois personne à droite, qui puisse prendre le relais….
Mais le terrain est libre, également, du côté de ceux qui jusqu’ici, n’ont jamais pris de gants pour exprimer, à travers un « Islam décomplexé », leur haine de notre société, et qui savent que personne n’ose leur répondre: « le silence est d’or »en cette matière .
Cet « Islam décomplexé », s’exprime pourtant à haute et intelligible voix, et profère des menaces…. que personne n’entend !!!
Car, c’est bien connu, les autruches n’entendent rien.
Rien, dans leurs discours, ne laisse penser que leur préoccupation principale, soit celui des « petits pains au chocolat » dont l’évocation a soulevé tant d’émotion dans la classe politique française…Avec une arrogance qu’aucun représentant du peuple n’oserait dénoncer, ils font mine d’être les « victimes » de cette « Laïcité »qui empoisonne leur vie, et les empêche de vivre paisiblement à l’abri des lois de la Charia…..
En voici un échantillon:
https://berdepas.files.wordpress.com/2012/12/islam-modc3a9rc3a92.wmv
Intéressant, non ??? On y apprend que si l’Islam n’est pas un sujet de discussion pour nos « belles âmes », il en est un pour ces militants, parfaitement connus de nos « services spéciaux » et qui exercent, sans contrainte, leurs talents de prêcheurs dans nos banlieues.
Mais l’écho de leurs prêches n’est sans doute jamais parvenu jusque sur la Rive Gauche de la Seine …..
Les lecteurs familiers de ce blog , savent combien j’apprécie la classe du « Grand Président » dont la France s’est dotée. Certes, il n’a pas besoin de « talonnettes » pour se faire plus grand qu’il n’est !!! Et malgré sa taille, il n’arrive pas à la cheville de son prédécésseur, pour ce qui est de la vulgarité dans le propos….
Pour le reste, il y aurait beaucoup à dire…. Mais attendons qu’en 2013, les faits parlent d’eux-mêmes.
Les Français font mine de ne pas savoir comment ils seront « baisés ». Mais Hollande, lui, le sait déjà: il s’y prépare. Cravate en bataille et braguette ouverte, il attend une fenêtre de tir…
J’espère, néanmoins, que les lecteurs de ce blog sauront conserver en 2013, ce sens de l’humour, cette distance, qui nous permet de relativiser la gravité des pires moments, ceux que traversera la République, ainsi que le goût du rire, indispensable à la Santé, sans lequel les choses de la vie n’ont aucune saveur….
Quoi qu’il arrive, je souhaite à tous, une Bonne et Heureuse Année 2013 !!!
Comme de très nombreux Français, je n’aime pas Depardieu. Je veux parler de l’homme, que je trouve souvent vulgaire, grossier, un peu veule, et parfois arrogant.
Mais je reconnais à l’acteur, un immense talent. Ses nombreux films, – tous ne sont pas excellents -, nous ont accompagnés dans notre vie, et certains ont marqué notre mémoire, tout comme certaines de ses répliques. Il a fait de la réplique sur « le nez » de Cyrano de Bergerac, un inoubliable grand classique…Et lorsque je relis quelques pages des « Misérables » de Victor Hugo, je ne puis m’empêcher de me représenter Jean Valjean sous le visage de Depardieu.
Et je partage l’avis de ceux qui pensent que Depardieu a plus apporté, au cours de sa longue carrière, au rayonnement et au prestige de la France, que ce Monsieur Ayrault, cet obscur petit prof’ d’Allemand devenu grand apparatchik dans un Parti Politique.
Un Parti politique, dont les sympathisants n’ont pas eu de mots assez durs pour condamner l’apostrophe désastreuse d’un Sarkozy, Président de la République française, s’adressant à un citoyen en lui jetant au visage, un « casse toi pauv’ con »qui restera dans les mémoires…..
Or ce que signifie Ayrault en traitant Depardieu de « minable », ne vole pas plus haut qu’un « cass’toi pauv’con ». Et les qualificatifs utilisés par les partisans et courtisans de ce gouvernement de nuls ne valent pas mieux que les mots de Sarkozy. Car en matière de « déchéance », ils s’y connaissent…
En fait, entre Ayrault, et Depardieu le plus « minable » des deux, n’est peut-être pas celui qu’on pense….
J’ajouterai, que l’on peut penser ce que l’on veut de la décision de Depardieu. Il suffit de consulter les commentaires sur internet pour le constater: ils varient selon toutes les nuances en fonction du point de vue que l’on a depuis sa situation personnelle.
Ceux qui estiment que « ça suffit », qu’ils sont les vaches à lait d’un Etat boulimique, qui jusqu’ici n’a apporté de réponse à la situation de crise traversée par le pays qu’à coup de hausses des prélèvements ressentis comme des « sanctions » par ceux qui créent les richesses de la nation, et qui attendent de savoir sur qui et sur quoi vont peser les « économies » nécessaires, ceux-là approuvent Depardieu, qui par son geste traduit les sentiments de beaucoup de Français.
Ceux, par contre, qui attendent avec angoisse le versement du RSA et des diverses allocations qui l’accompagnent pour pouvoir aller acheter le jeu vidéo qui fera plaisir pour Noël, à l’enfant qui aimerait en avoir un, parce que tous les copains à l’école en ont un, condamnent sévèrement Depardieu.
On peut les comprendre….
Ceci dit, il me paraît pour le moins curieux, pour ne pas dire paradoxal de s’entendre donner soudain des leçons de patriotisme et de nationalisme par ceux qui se gaussent à longueur d’année dès que l’on prononce le mot de « Patrie », de « Nation », « d’identité nationale » de « patriotisme », considérés par les belles âmes comme des propos ringards, à une époque où il vaut mieux se donner l’élégance d’être « Universalistes » et « ouverts sur le Monde »….Ceux-là même qui concluent leurs réunions partisanes par l’Internationale, car la Marseillaise, qui est pourtant un chant révolutionnaire, leur écorche les lèvres….
Cette poussée ( j’ai envie de dire cet excès ) d’amour de la France me paraît suspect de la part de ceux qui ont toujours mis « les Français, et leur propre nombril, au-dessus de la France »……
D’autant que ce sont les mêmes dont « le Général » se gaussait, en ironisant sur ceux qui à longueur d’année, « sautent comme des cabris » en ânonnant « l’Europe, l’Europe, l’Europe »…. et qui ont déja oublié que l’un des fondements de la Communauté repose sur la « libre circulation des personnes, des capitaux et des biens », de même que sur la « liberté d’établissement » dans n’importe quel pays de la Communauté, à condition de se conformer à ses Lois.
Cela ne semble pas gêner beaucoup Monsieur Ayrault de voir de nombreux étrangers s’installer en France, d’y dépenser leur argent pour y acheter des maisons, d’y rénover des villages entiers qui sans eux tomberaient en ruines, ou de faire de notre Côte d’Azur un lieu de résidence pour milliardaires russes, et pour les roitelets du Golfe.
Et puisque nous sommes sur le terrain de la « morale », l’argument qui consiste à dire « vous avez bénéficié pendant votre jeunesse de l’Instruction que vous avez reçue dans nos écoles ou nos Universités », est un argument fallacieux .
On a envie de lui répondre: « si j’ai pu suivre des études en France, et bénéficier de ses infrastructures, le travail de mes parents y a contribué par leurs impôts, sans parler de l’impôt que j’ai pu payer moi-même dès que j’ai pu avoir un emploi ».
Que dire, alors, de ceux qui vont à l’école et dont les parents n’ont jamais payé un sou d’impôt sur le revenu ??? Faut-il les priver de la nationalité française, si celle-ci est liée au seul paiement de l’impôt sur le revenu ???En les traitant de « minables » ???
Cela concernerait alors, près de la moitié des foyers français qui n’est pas imposable (ceux déclarant les revenus les plus faibles et/ou bénéficiant de réduction ou crédit d’impôts comparables ou supérieurs à leurs revenus déclarés), alors que 37 % du montant des recettes de cet impôt est acquitté par seulement 1 % des foyers fiscaux.
Ces arguments sont terriblement culpabilisants pour les jeunes qui, sitôt munis de leurs Diplômes, s’en vont chercher fortune « ailleurs »…… dans des pays offrant des perspectives que la France n’est plus capable d’offrir à sa jeunesse.
Ces jeunes là, qui ont tout reçu de la France, avant de s’en aller ailleurs, sont-ils, eux aussi, des « minables » ???
Qui est plus coupable, pour Monsieur Ayrault ??? Depardieu qui s’en va après avoir payé, selon lui, 145 millions d’impôts et avoir créé 80 emplois permanents, ou le jeune qui, sitôt diplômé, part faire carrière à Londres ou à Hong Kong ????
Au fond, cette « affaire », a pris à mes yeux des proportions excessives, et ne sert, en définitive qu’à créer un rideau de fumée destiné à masquer, à la clientèle électorale de ceux qui gouvernent, un gros mensonge.
On cache derrière cet écran de fumée, que l’on glisse, lentement mais sûrement, vers une politique « sociale libérale »qui n’est pas celle que l’on avait promise, en trouvant, à chaque occasion, des « boucs émissaires »autour desquels on organise un grand tapage médiatique pour détourner l’attention, pour flatter la Gauche de la Gauche, pendant que l’on repousse la poussière sous le tapis….
Et cela ne grandit pas Monsieur Ayrault au point de lui permettre de traiter Depardieu de « minable »…..
François Hollande se rend en Algérie, très prochainement.
Avec un culot inouï, la Veuve de Maurice Audin, – ce communiste, qui, avec d’autres communistes est considéré, pour avoir combattu contre la France, comme un « héros » par les uns et comme une « traître à la Patrie » par les autres -, demande au Président de tous les Français qu’un hommage soit rendu, par lui, à la mémoire de son mari, …et que toute la lumière soit faite, à cette occasion, sur les circonstances de sa disparition.
Je suis convaincu (???) que Hollande, dans un souci de justice, d’apaisement et de « rassemblement », aura à coeur, dans le même élan courageux, de rendre justice aux Français « disparus sans laisser d’adresse », enlevés par le FLN, dont les familles attendent toujours de savoir , cinquante ans après, ce qu’ils sont devenus.
S’il rencontre des difficultés pour en connaître la liste, il ne manquera pas d’Associations pour la lui fournir.
(Suite). Tout au long de cette série d’articles, je n’ai pas cherché à faire oeuvre autobiographique. Je n’en avais ni l’ambition, ni le talent.
Mon but était de rendre hommage à mes deux grand mères: deux femmes d’exception qui ont profondément marqué ma jeunesse. J’ai voulu, en évoquant leur mémoire, à travers des souvenirs personnels, les faire revivre, et les préserver de l’oubli qui guette ceux qui ont disparu, surtout lorsque de douloureuses circonstances nous ont éloignés de leur sépulture.
J’ai voulu également, à travers l’évocation de leur mémoire, montrer la part qu’elles ont prise, dans l’éducation de l’enfant, puis de l’adolescent que j’étais, puis du jeune homme que je suis devenu, et enfin, l’influence qu’elles ont exercé dans la construction de l’homme que je suis.
Ma grand mère paternelle était, avec ses parents, originaire de Jalon, un petit village à l’intéreur des terres, sur la Costa Blanca espagnole, ce petit village que ses parents, ouvriers agricoles, ont quitté, fuyant la misère qui avait envahi cette région d’Espagne à la suite de plusieurs années de sécheresse. Chaque fois que je vais à Jalon, devenu, grâce à son agriculture et au tourisme un village riche et coquet, pour y faire des achats de miel, d’huile d’olive, de moscatel, d’oranges, et de charcuteries, je ne manque jamais d’avoir une pensée pour cette femme fragile et courageuse.
Elle est décédée prématurément d’un cancer et elle repose auprès de mon père et des siens au cimetière de Saint Eugène, près d’Alger. Paix à son âme.
Ma grand mère maternelle a vécu plus longtemps et j’ai eu la chance de vivre auprès d’elle pendant de longues années. Cette femme forte, volontaire, était issue, elle aussi, de ces familles pauvres qui ont émigré en Algérie, non pas pour y faire fortune mais pour vivre de leur travail.
Pour ma grand mère, il n’y avait point de salut hors d’une vie de travail. Elle m’a enseigné que l’on pouvait être pauvre, sans cesser d’être digne, et je lui dois d’avoir su, toute ma vie, que « nul ne sait où il ira, s’il oublie d’où il vient ». Elle m’a fait comprendre que c’est par le travail que l’on acqièrre le droit d’avoir « la tête haute »et que pour arriver dans la vie, il n’y a qu’un chemin, « le droit chemin ».
Les circonstances de sa mort sont, pour moi, une blessure jamais refermée.
Le 23 Mars 1962 éclatent de graves incidents qui opposent certains éléments de l’OAS à des unités de l’Amée Française.
Le 23 mars est une date terrible, car c’est pour les partisans de l’Algérie Française une journée fatale: entre eux et l’Armée désormais il y a du sang.
Le pouvoir gaulliste déclenche alors une offensive militaire sans précédent dans les rues d’Alger. La riposte à la tentative d’insurrection est directement conduite par le commandant en chef, le général Ailleret assisté du général Capodanno. Tous deux sont installés à la caserne Péllissier, située en face du Lycée Bugeaud, là où j’ai étudié, et à l’entrée même du faubourg de Bab-el-Oued, à deux pas de chez ma grand mère.
Gendarmes et CRS interviennent les premiers. Ils sont reçus, comme on pouvait s’y attendre par des tirs. La troupe venue en renfort, se joint alors au mouvement précédée par des blindés qui tirent, au jugé, sur les façades des immeubles.
Ma grand mère terrorisée, se cache sous la table de sa cuisine. Heureusement pour elle: des balles de gros calibre transpercent ses persiennes pourtant fermées, et vont se loger dans les murs, pulvérisant le grand miroir qui se trouvait dans sa chambre à coucher.
Le même jour, à 17 heures, l’Armée de l’Air intervint avec des T6 et mitraille les immeubles.
Dés lors, Bab-el-Oued est soumise à un couvre-feu permanent : ses habitants ont une heure par jour pour faire leurs courses dans les rares magasins encore ouverts, et qui ont échappé au saccage, certains diront par les Arabes, d’autres par l’Armée française.. Pendant quatre journées consécutives, le faubourg subit un véritable blocus, tandis que les immeubles sont perquisitionnés et certains saccagés.
A cette époque, je suis en mission d’Inspection à Constantine. Apprenant ce qui se passe à Bab El Oued par la radio, j’appelle mon oncle pour avoir des nouvelles de ma grand mère: il m’indique qu’il a obtenu du Consulat Suisse que ma grand mère se joigne aux citoyens suisses bénéficiant d’un rapatriement dans « leur pays d’origine », organisé par la Suisse.
Ma grand mère qui possède la double nationalité « franco-suisse »par son mariage avec mon grand père, est donc « rapatriée sanitaire », seule et à 77 ans, dans un pays où elle n’a jamais mis les pieds….
Pendant son rapatriement mouvementé, car il n’est pas évident de sortir de Bab El Oued fermée par le blocus, et encore moins évident de se rendre à l’aéroport de Maison-Blanche, ma grand mère est prise de violentes douleurs au ventre.
Le 28 Septembre 1962, alors que je suis toujours à Constantine, j’apprends, par un coup de fil de ma mère, desespérée, que ma grand mère est décédée, seule, loin de tous les siens, d’une occlusion intestinale quarante huit heures après son entrée à l’hôpital de Nyons, où elle a atterri, on ne sait pourquoi ….. Nous n’avons jamais pu obtenir des explications sur les circonstances de sa mort.
Elle sera enterrée dans le petit cimetière de Nyons au bord du Lac de Genève…..Plus tard, lorsque ma situation me le permettra, je lui rendrai visite, une fois par an.
La fin de l’année 1962 sera pour toute notre famille, une période tragique: celle d’un exode qui ressemble plus à un « sauve-qui-peut », un épisode vécu par des centaines de milliers de familles, sur lequel tout et le contraire de tout a été dit ou écrit.
Je n’y ajouterai pas mon propos. Si ce n’est pour dire, qu’après avoir envoyé ma femme et mes deux enfants en France pour les mettre à l’abri d’une situation violente et anarchique, je quitte à mon tour l’Algérie, la rage au ventre.
Cette année là, il fait si froid que la glace flotte sur les eaux du Port de marseille.
Le premier journal que j’achète pour savoir ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée, m’apprend que Gaston Deferre, le Maire Socialiste maffieux de Marseille, souhaite que ces « rats pas triés » aillent s’adapter ailleurs….
La suite appartient à mon histoire personnelle. ( FIN)
L’UMP ressemble à un « canard sans tête ». En effet, avez-vous essayé de couper la tête à un canard ??? Même sans tête, il continue à battre des ailes, en essayant de courir, et…en laissant des plumes sur son chemin….
Après des semaines de lutte picrocholine entre deux prétendants à la succession de Sarkozy à la tête de l’UMP, la droite aigrie et divisée se retrouve assise sur un tas de cendres.
Mon propos n’est pas, ici, de revenir sur la qualification du comportement des deux « égos » qui s’affrontent, au mépris de l’opinion des militants de leur Parti dont ils se sont approprié l’incarnation, et ont poussé les limites de leur combat jusqu’à « l’autodestruction ». Sur ce point tout a été dit, ici même.
Mon souhait, c’est de pousser plus loin l’analyse, et d’interpréter la signification et les conséquences de cet affrontement sur les perspectives de la Droite française.
Deux tendances s’affrontent aujourd’hui, pour la présidence du grand parti de la droite française.
Ce qui les différencie ne semble pas porter sur le fond mais sur « l’emballage idéologique »: les différences portent plus sur plus du « contenant » que sur du « contenu ». L’idéologie économique est la même: libérale donc moins d’État, et plus de marché. Sur les questions de société, peu de différences : un style sobre et mesuré s’oppose à l’ autre qui se présente comme exprimant les idées d’une « droite sans-complexe ».
Ce « canard sans tête », auquel ressemble aujourd’hui « la Droite » dite « parlementaire », par opposition à l’autre Droite, celle qui aspire à devenir « parlementaire » mais qui n’y parvient pas, empêchée par un système électoral, digne d’une République bananière, conçu pour lui barrer la route de toutes les Institutions, attend de savoir à quelle sauce il sera mangé.
Car il existe désormais, un fossé profond entre ceux qui se présentent comme les partisans d’une « Droite » sinon molle, mais flexible, prête à épouser l’air du temps, à suivre un itinéraire « politiquement correct » suivant le chemin tracé par d’illustres prédécesseurs dont Chirac fut le dernier représentant en terminant son dernier mandat sur une ligne quasi « radicale-socialiste », et ceux qui ont choisi un autre chemin : celui d’être plus à l’écoute d’un électorat qui se sent de moins en moins bien représenté et défendu sur le plan parlementaire par une « élite » de plus en plus coupée du peuple.
Le peuple français est un peuple hautement « politisé » qui a beaucoup appris au cours d’une Histoire riche en péripéties électorales, et qui se défie de plus en plus des « promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent », et se défie encore plus des « faiseurs d’opinion », sondeurs et médias prisonniers d’un conformisme dans lequel ils se sont eux-mêmes enfermés, et qui contribuent à « enfumer » le citoyen.
En outre, le peuple français épouse les tendances observées dans toute l’Europe, y compris dans des pays considérés comme les berceaux de la « démocratie apaisée », dans lesquels l’opinion se « droitise », sous l’effet de phénomènes auxquels aucun pays n’échappe actuellement.
Au fond donc, l’affrontement entre Coppé et Fillon, indépendamment de son caractère révoltant pour le militant de base qui ne cache plus sa colère, est un épiphénomène.
Sur le fond, rien ne différencie le message dont chacun des deux « belligérants » est porteur, vis-à-vis de l’ électorat traditionnel de la Droite. Mais, il y a deux peuples de Droite aujourd’hui.
L’un qui, effrayé par les bouleversements qui transforment à vive allure notre société, cherche une Droite rassurante et protectrice, qui lui épargne d’avoir à vivre dans un climat conflictuel permanent, qui rêve vaguement à un monde dans lequel « tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil « .
L’autre, déçue et irritée de constater que ses vrais problèmes, ceux du chômage et de la précarité certes, mais aussi ses problèmes identitaires et de sécurité, sont traités avec une sorte de légèreté apparente par une partie du personnel politique qui semble englué dans un miel de synthèse entre le souci de ne pas tenir des propos « clivants » afin de « ratisser large » et qui semble plus motivé par le désir de « rassembler »une clientèle électorale, que par le souci de défendre les revendications de son électorat .
Dans cet affrontement, il y a donc, d’un coté ceux qui revendiquent le droit d’appeler « un chat, un chat » et de « dire les choses », de l’autre ceux qui préfèrent le langage ampoulé, proche de la langue de bois, qui facilite « l’enfumage » des « mous ».
Ainsi, le style mesuré, sobre et ambigu des uns, s’oppose au style direct et « décomplexé » des autres.
Mais ce n’est pas tout: les premiers accusent les seconds de « fricoter » avec une forme de « populisme »proche du discours traditionnel du Front National, et à l’inverse, les seconds accusent les premiers d’ambiguité et de molle frilosité cachant mal le désir de conquérir le pouvoir à droite pour mener ensuite une politique de Gauche sur le plan sociétal.
En fait, donc, la fracture entre Copé et Fillon, n’est que la manifestation superficielle d’un malaise beaucoup plus profond. Ce malaise, la Gauche au pouvoir, fait tout pour l’exploiter et c’est de bonne guerre. Elle multiplie les initiatives parlementaires sur des questions sociétales, précisément, qui, soumettent la Droite à l’épreuve. C’est le cas pour le « mariage pour tous », ou « le vote des étrangers ».
On comprend que la classe médiatique, celle des « faiseurs d’opinion », tout comme la Gauche, marquent ostensiblement leur préférence pour Fillon……
Ce qui « dérange » Fillon et ses partisans, c’est que Copé aborde des questions auxquelles Fillon ne veut pas répondre clairement et préfère rester dans le vague….
L’illustration nous en est fournie sur nos écrans, le soir de l’affrontement télévisé entre les deux adversaires : à la question du journaliste de service concernant la phrase de Copé sur « le petit pain au chocolat », Fillon laisse entendre qu’il n’est pas en désaccord avec Copé, mais « qu’il ne l’aurait pas dit comme ça !!! »….En clair, Fillon admet qu’il existe un « racisme anti-français », mais qu’il est préférable, dans un but de « rassemblement », de ne pas en parler, de même qu’il est préférable d’éviter d’aborder certains thèmes, surtout lorsque ceux-ci alimentent le discours du Front National.
Les dernières élections partielles semblent indiquer que le « canard sans tête bouge encore », et donner raison aux partisans d’une « Droite décomplexée ». Mais il faudra attendre les Municipales pour savoir si nos deux Pieds Nickelés ont creusé leur tombe ou celle de la Droite toute entière….
Mais, attention !!! Si c’est la « tendance Fillon »qui l’emporte dans ce kriegspiel d’opérette, l’affaire pourrait tourner au drame: une fraction de la « tendance Copé » pourrait rejoindre le Front National, et « les rêves » de nos Pieds Nickelés pourraient se transformer en cauchemar….
Vous avez dit « Islam modéré » ???
Ce thème, cher à de nombreux « Zozos », qui, en France, ont la science infuse sur tout ce qui touche à l’Islam, nous l’avons souvent évoqué dans les pages de ce blog.
En France pas plus qu’ailleurs, il n’existe pas : « l’Islam modéré » est un mythe fabriqué par ceux qui consciemment ou non sont devenus les propagateurs d’une fiction et les alliés objectifs d’une entreprise de conquête contre laquelle l’Occident semble désarmé. Ce sont les mêmes qui ont récupéré et propagé le terme « d’islamophobie », né en Iran, et conçu par les ayatollahs pour discréditer ceux qui critiquaient leur conception de l’Islam, notamment dans ses rapports aux femmes.
D’habiles propagandistes de l’Islam, tels que Tariq Ramadan, dont nul n’ignore les liens avec les « Frères Musulmans », ont fait de ce terme , une arme dialectique dont ils se servent abondamment contre ceux qui s’avisent de critiquer l’Islam et ses archaïsmes.
Le Point, publie cette semaine un numéro qui fera, une fois de plus, couler beaucoup d’encre dans les rédactions, et beaucoup de salive dans les micros ouverts à la bien-pensance.
De nombreux articles renforceront les convictions de ceux qui n’ont pas renoncé, malgré les anathèmes, à appeler « un chat, un chat »….
On lira avec intérêt l’article de Pascal Bruckner, sur lequel je reviendrai dans quelques jours.
Mais on s’attardera à lire l’interview de Tewfik Aclimandos, un chercheur spécialiste de « l’Islam », qui décrit comment les Frères musulmans sont en train d’installer une dictature en Egypte.
On peut consulter l’intégrale de cet interview sur internet, à l’adresse:
http://www.lepoint.fr/monde/egypte-l-islamisme-modere-n-existe-pas-13-12-2012-1567899_24.php
Il décrit avec une précision lucide, le processus qui s’est mis en place en Egypte, à la faveur de la « révolution » que les « Zozos » avaient qualifiée de « Printemps Arabe »….
J’en cite ici quelques extraits significatifs:
« Pourtant, en France, les Frères musulmans sont décrits comme étant plus pragmatiques que les salafistes, par exemple.
Les Frères ne sont pas pragmatiques. Ils appartiennent à une organisation léniniste qui sait parfaitement manier le double langage. C’est simple, ils mentent tout le temps. Ils avaient dit en 2011 qu’ils ne brigueraient pas la majorité au Parlement, ils l’ont fait. Ils ont dit ensuite qu’ils ne présenteraient aucun candidat à la présidence, ils l’ont fait. Lorsque Mohamed Morsi a fait campagne, il a déclaré que la composition de l’Assemblée constituante était très déséquilibrée et qu’il fallait y remédier, il ne l’a pas touchée. Cette organisation est en effet très plurielle. N’importe qui peut en devenir membre s’il observe les règles de la morale islamique : s’il ne boit pas d’alcool, s’il ne trompe pas sa femme… Mais l’appareil des Frères ne l’est pas du tout. Il est tenu par la branche la plus radicale du mouvement.
Quel est, d’après vous, l’objectif des Frères musulmans ?
Ils veulent une théocratie. Vous n’avez qu’à lire leur projet de Constitution.
Nous ne sommes tout de même pas dans un scénario à l’iranienne.
Il n’y a effectivement pas de clergé en terre sunnite. Mais le projet de Constitution est ahurissant. Regardez la place de la femme, la liberté de la presse, sans compter la protection des minorités qui n’est même pas évoquée. Ce nouveau projet possède un article qui ôte toute souplesse à l’interprétation des principes de la charia. Nous allons vraiment vers un dispositif où les instances religieuses posséderont un droit de veto sur la législation.
À vous entendre, l’islamisme modéré incarné par les Frères musulmans serait une hypocrisie.
Tout à fait. L’islamisme modéré n’existe pas. Évidemment, les Frères musulmans sont plus modérés qu’al-Qaida, et moins à droite que les salafistes d’al-Nour (NDLR : arrivés deuxième lors des élections législatives de novembre 2011). Toutefois, les Frères ont érigé pendant la campagne les salafistes en mal absolu, alors qu’ils demeurent aujourd’hui conciliants avec eux. Ils savent en effet que les partisans d’al-Nour ont la capacité de leur nuire en captant leur électorat.
On ne peut pas être plus clair.
La puissante confrérie panislamiste des Frères musulmans, longtemps traquée par le régime et contrainte au secret, se taille désormais une place de choix dans le paysage politique post-Moubarak : 75 % de la population ont une opinion « plutôt » ou « très favorable » des Frères, indique un sondage récent.
La confrérie et ses alliés islamistes ont dicté l’esprit et la lettre de la prochaine constitution de l’Égypte et le Parti de la Justice et de la Liberté ( !!! ) qui en est l’émanation, devenu la principale force politique du pays, entend bien introduire dans cette « Constitution » les principes de la Charia dans une République islamique tournant résolument le dos à la « laïcité » cette invention « diabolique » de l’Occident.
Un Occident condamné à être le spectateur d’un processus qui, un jour où l’autre, deviendra une vraie menace pour sa paix et sa sécurité, en attendant de l’être pour sa liberté.
Moi, Président, je ne nommerai pas les patrons des chaînes télévisées nationales….., mais je n’interdirai pas à ma Ministre de la Culture d’intervenir dans la définition des grilles de programmes, en plaçant les patrons concernés dans une position qui rendent leur mission impossible.
C’est ce que vient de faire Aurélie Filippeti, en démolissant les projets de la rentrée que venait de définir Mr Pfimlin -notamment pour France3- contraint de procéder à des coupes déchirantes dans ses grilles de programme, afin de se conformer aux restrictions budgétaires qui lui sont imposées.
En ajoutant, de surcroît, sa note personnelle dans le concert de cacophonie que nous donne ce gouvernement de Pieds Nickelés, car en désavouant le patron de France Télévision, Aurélie désavoue, du même coup, son Premier Ministre, qui deux jours avant déclarait que « Mr Pfimlin avait toute sa confiance »…..
La série continue. ( à suivre ).
Les lecteurs de ce blog, toujours aussi nombreux, viennent de tous les horizons, comme le montre la statistique, par pays, des consultations, communiquée par WordPress, pour les 7 derniers jours. Si la France et la Belgique viennent en tête des consultants, le Maghreb s’intéresse toujours autant aux opinions qui s’expriment ici….A tous j’adresse un cordial salut !!!
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 Belgium |
63 |
 Algeria |
38 |
 Morocco |
38 |
 Tunisia |
34 |
 Canada |
27 |
 United States |
17 |
 Réunion |
13 |
 Switzerland |
13 |
 Spain |
11 |
 Germany |
10 |
 United Kingdom |
8 |
 Italy |
7 |
 Poland |
4 |
 Lebanon |
4 |
 Netherlands |
3 |
 Madagascar |
3 |
 Thailand |
3 |
 Taiwan |
3 |
 United Arab Emirates |
2 |
 French Guiana |
2 |
 New Caledonia |
2 |
 Denmark |
2 |
 Egypt |
2 |
 Uruguay |
2 |
 Japan |
2 |
 Togo |
2 |
 India |
2 |
 Luxembourg |
2 |
 Turkey |
2 |
 Mauritania |
2 |
 Finland |
2 |
 French Polynesia |
1 |
 Chile |
1 |
 Philippines |
1 |
 Côte d’Ivoire |
1 |
 Hong Kong |
1 |
 Serbia |
1 |
 Senegal |
1 |
 Guadeloupe |
1 |
 Mexico |
1 |
 Indonesia |
1 |
 Republic of Korea |
1 |
