Du Nanisme en politique.


La lecture du Canard Enchainé me procure, de temps à autres, l’occasion de rire à bon compte. On y apprend des tas de choses que les médias nous occultent sans que l’on sache pourquoi. Et ce « canard » a la réputation d’être bien renseigné, le plus souvent par des informateurs spontanés qui se servent de la publicité dont bénéficient leurs « révélations » pour régler quelques comptes personnels en politique ou dans leur environnement professionnel.

Les cibles préférées du Canard, qui ne cache pas ses orientations, se situent, en général sur sa Droite.

Le numéro du 14 Octobre,était consacré en première page à la stupide candidature de Jean Sarkozy à l’EPAD. De quoi alimenter les meilleures et les pires plaisanteries.

 Et de quoi ravir « le peuple de Gauche » qui entretient, obsessionnellement, un sentiment de haine et de mépris à l’égard de ce Président qu’il n’estime pas « à la hauteur » de la fonction.

 Le complexe de sa taille a fini par obséder, à son tour, notre hyper-Président, à un point tel qu’il  exige – dit-on – un tabouret habilement masqué dès qu’il se fait photographier en situation d’être comparé avec un personnage de grande taille. On est allé, jusqu’à lui attribuer l’exigence ne de figurer, pour la photo  sur une estrade, que parmi de jeunes femmes sélectionnées pour leur petite taille …..

Le « Canard enchainé » ne s’est pas privé d’ironiser sur ce petit travers pour la plus grande joie des contempteurs de ce mini-hyper Président.

La rubrique intitulée « La Mare aux Canards », dans le numéro précité, nous apprend que la première secrétaire « du Parti Socialiste avait prévu de démissionner afin de se replier à Lille. Pour mieux préparer la Présidentielle ».

Une femelle de crocodile  de plus dans la « Mare »….

J’en ai déduit, avec une insolence assumée, que si l’alternance se produisait en 2012, au profit de Martine Aubry, la France aurait le privilège de voir une « naine » succéder à un « nain »….

Habilement épaulée par une armée de conseillers en communication, sa candidature serait lancée officiellement, à partir du beffroi de la Mairie de Lille.

 Ce serait l’occasion d’assister au premier « lancer de naines » de la campagne.

A moins que l’immense Galuzeau de Villepin ne mette tout le monde d’accord en imposant la prestance de sa « haute stature »…..

Villepin serait donc, si on l’en croit, l’alternative afin d’échapper à la République des nains…..

 

Besson la culotte !!!


 Selon « Le Figaro » du jour:

« Eric Besson lève le suspense. Après avoir maintenu le mystère mardi autour du charter censé reconduire des clandestins dans leur pays, le ministre de l’Immigration a indiqué mercredi matin sur Europe 1 qu’un avion «spécialement affreté» avait bien décollé mardi, vers minuit, de l’aéroport de Roissy. A son bord, trois Afghans, «trois adultes de sexe masculin». Ce vol était un vol conjoint groupé avec les Britanniques. Il s’agit de «reconduites forcées», a-t-il expliqué, précisant que les trois hommes étaient «originaires de Kaboul», dans une «région où il n’y a pas de risque pour leur intégrité physique». « 

TROIS Afghans !!! Quelle cruauté !!! Et les autres alors ???? Privés d’un voyage gratuit, que vont-ils devenir ???

Ne srait-il pas possible, lors du prochain « voyage organisé », d’expédier, avec ces Afghans, quelques bonnes âmes de ces Associations de soutien à la misère du Monde, et notamment ces dames à la sensibilité émouvante que l’on a découvert, à Calais grâce à la télévision dans leurs étreintes déchirantes avec ces victimes d’un Ministre impitoyable ????

Sans titre-1

                                                                                   Ne me quittes pas !!!

Halde au feu !!!!


Frédéric Mitterrand ne supporte pas la vulgarité : à propos d’une video diffusée sur le net, mettant en valeur un « artiste » de rap dont le génie laissera sans doute une trace profonde dans l’histoire de la poésie française, il s’est exprimé en tant que Ministre (contestable) de la Culture.

Soulignant que la « liberté d’expression ne doit pas être le prétexte à des dérives incitant à la haine ou à la violence », M. Mitterrand ajoute que « si les bornes de la légalité ont été franchies, c’est à la justice qu’il appartient de décider des mesures appropriées ».
« J’ai 40 meufs et j’ai toujours la dalle, c’est Morsay j’nique la police municipale », chante le rappeur dans cette vidéo visible sur Internet. Vendredi, le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM) a demandé que des poursuites soient engagées contre le rappeur, jugeant que sa vidéo n’était « faite que d’injures et d’incitations à la haine et à la violence ».

Pour ceux qui ne sont pas encore « blasés »:

 http://www.youtube.com/watch?v=V-xxUupKzD0

Ce que j’ai beaucoup de mal à comprendre, -et je ne suis pas le seul -, c’est qu’il y a deux poids et deux mesures sur les plateaux de la balance de la Justice.

Ainsi, la moindre allusion assimilable à une critique ciblée à l’égard de certains « citoyens » français surprotégés est poursuivie par ce monument d’incongruité que constitue la Halde. 

Celle ci, au nom du délit d’incitation au « racisme », ou à « l’islamophobie », au nom de la lutte contre la « discrimination » et la « stigmatisation » –  n’hésite pas à faire usage de son arsenal de poursuites judiciaires et de sanctions.

 De même, certains blogs logés dans des quotidiens « au-dessus de tout soupçon » d’incorrection politique, servent de fenêtre de tir à de soit-disants « modérateurs » qui sanctionnent par la censure,  le moindre dérapage susceptible de heurter les islamophiles, les homophiles, et autres espèces protégées de notre société.

Par contre, sur d’autres médias, quelques « artistes » de la « nouvelle vague » peuvent « sans modération » se livrer à des insultes publiques à l’égard des femmes (meufs ) ,- des « souchiennes » en particulier -, ou des Institutions de la République dont l’existence même contrarie leur « développement artistique ».

 Je pense particulièrement à la Police, inépuisable source d’inspiration de cette nouvelle génération de « poètes », qui nique à tout va tout ce qui bouge, flics, justice, meufs, mères et filles, pour le plus grand plaisir de ceux qui s’émeuvent de la beauté de cette « nouvelle culture »….

Frédéric Mitterrand ne supporte pas la vulgarité.

Nous, nous ne supportons plus cette injustice.

 Il ne peut y avoir une liberté d’expression sans limite ni sanction pour les uns et une obligation d’autocensure pour d’autres.

Qu’en pense notre Ministre de la Justice ????

Sarkozy, on t’a vu !!!


Sarkozy, on t’a vu !!!!

Bas les pattes !!!

 

Je suis voilée mais pas aveugle !!!

nicolas-sarkozy-sondages-opinionway-cour-des-comptes-figaro-lci

(J’espère que je ne serai pas « mis en examen » pour cette apostrophe rendue célèbre par un épisode judiciaire récent !!!).

 

Aurait-elle le coeur à Gauche ??? Vaut mieux que tu vérifies avant d’être déçu !!!!

Jean Sarkozy est-il jaloux ???


Jean Sarkozy, qui décidément « trace sa route », est selon moi, un grand jaloux. Jaloux de qui ??? Devinez : jaloux de « Papamadi ».

Vous ne savez pas qui fut « Papamadi » ??? Dommage !!!

Ce fils du Président Mitterrand, devenu « Conseiller Spécial » de son Papa pour l’Afrique, en raison de ses « compétences africaines ». Porte-parole de son Papa, il se déplaçait à grands frais dans les capitales de notre ancien Empire, faisant au passage quelques petites « affaires personnelles » dans le commerce des armes et celui, moins dangereux ( ???) de l’influence.

Pour en savoir plus sur ce rejeton d’un personnage au dessus de tout soupçon, je vous engage à consulter Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Mitterrand

Les Africains l’avaient surnommé « Papamadi », en raison de son habitude de commencer tous ses discours par « Papa m’a dit de vous dire que… ».

Sarkofils, jaloux et déçu de ne pas avoir reçu de son père un mandat comprarable à celui de « Papamadi », a décidé de « tracer sa route » tout seul et de s’adresser, sans intermédiaire, à ses électeurs.

La jalousie est un vilain défaut que l’opinion condamne fort justement. Jean Sarkozy aurait dû le savoir !!! Mais il n’a pas encore fait assez d’études ….

Homophiles et Pédophobes….


LEMONDE.FR | 11.10.09 | 19h18

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/11/affaire-mitterrand-melenchon-denonce-le-pilori-et-besson-une-regression-redoutable_1252477_3224.html

Ainsi, donc, grâce à un « journaleux », auteur de l’article indiqué ci-dessus, « Le Monde » nous offrait hier soir, le scoop de la semaine: »François Mitterrand avait évoqué son passé de touriste sexuel dans un livre paru en 2005, « La mauvaise vie ». Ce livre a été exhumé par le Front national qui lui reprochait d’avoir pris la défense de Roman Polanski. Il s’est défendu en déclarant n’avoir eu de rapports qu’avec des majeurs et en condamnant le tourisme sexuel comme la pédophilie. »

François n’a jamais eu besoin de se transporter jusqu’en Thaïlande pour se livrer à de coupables relations « hétéros », puisque celles-ci venaient à lui, jusque dans les Palais de la République…

Ce n’est pas le cas de Fréderic, dont la mauvaise vie, un instant oubliée défraie la chronique depuis que la madone du Front National a rallumé le brûlot, en dénonçant les pages sulfureuses d’un ouvrage littéraire qui grâce à elle va entrer dans la postérité avant de remplir les Caisses d’un éditeur heureux.

Première remarque : un « quotidien de référence » comme « le Monde »ferait bien de se doter de journalistes sérieux au point de relire leurs articles avant de laisser publier un « lapsus plumae » ridicule.

A quoi sert un rédacteur en chef dans ce journal qui ne rate pas une occasion de donner des leçons à la terre entière???

Depuis cette « coquille » a été corrigée discrètement, et dans sa nouvelle version, l’article a rétabli les choses !!! Mais sans un mot d’excuses !!!!

Seconde remarque: le faux pas de Frédéric Mitterrand a semé le trouble à droite comme à gauche.

C’est ce trouble qui est le plus troublant: en effet, le livre contenant les passages incriminés était connu depuis plusieurs années.

 Personnellement, j’avoue ne pas l’avoir lu, car ce n’est pas le genre de littérature qui excite ma curiosité.

 Mais le récit passablement glauque des amours sulfureux de Frédéric Mitterrand avait été publié, sous forme d’extraits dans de nombreux magazines que j’ai parcourus, et les émissions littéraires permettant d’assurer le lancement de cette « oeuvre » intimiste, n’avaient pas manqué à l’époque de la sortie du livre. L’auteur avait été soumis à la question de nombreux journalistes, et les explications vaseuses qu’il avait fourni sur ses « aventures » homosexuelles, et sur ses recours aux effusions tarifées n’avaient pas vraiment soulevé de réactions du microcosme intellectuel et littéraire, ému aujourd’hui par des « actes que la morale réprouve ».

                  

(La morale !!!! Peut-on prononcer encore de mot, à notre époque, sans passer pour une sorte de ringard, appartenant à une frange « rancie » de la France conservatrice et bornée.)

C’est pourquoi, je trouve qu’il y a quelque chose d’immodéré dans la violence des attaques que subit ce Mitterrand là, attaques qui, sur le plan de la morale à la fois personnelle et politique , avaient été épargnées à son illustre « tonton ».

A ces attaques, Frédéric Mitterrand a répondu, en faisant front et en assumant ses pulsions perverses.

Pour ma part, j’ai trouvé ses apparitions sur les écrans de télévision, à la fois pathétiques et sincères. A telle enseigne que, moi qui n’éprouve aucune sympathie pour ceux qui brandissent avec une certaine provocation , l’étendard de leur homosexualité, j’ai failli être ému par la vulnérabilité de cet « artiste en politique ».

 

Et pardessus tout, j’ai été sommé, par ses propos, de ne pas confondre !!! On peut être « homophile » tout en étant « pédophobe »  !!! Tout est dans la nuance, chez cet homme.

Autre remarque: Pathétiques, car, comment ne pas être sensible au désarroi de cet homme blessé, atteint dans son honneur, au moment même où il pouvait se considérer comme au fait de sa gloire. Sincères, car ce personnage complexe, qui semble conserver une certaine distance avec lui même, est conscient du trouble que peuvent provoquer ses aveux, mais ne cherche pas à échapper à sa vérité, en espérant toutefois, que sa sincérité lui vaudra d’être absout de ses pêchés.

( Ses pêchés !!! Quel vilain mot, à notre époque !!! « Que celui qui n’a pas pêché lui jette la première pierre »)

Apparemment, Hamon n’a jamais pêché. Sauf en eau trouble, et les pierres qu’il a lancées à Frédéric, ne l’étaient pas pour « faire des ronds dans l’eau »….Mais le porte-parole du Parti Socialiste pouvait-il rester silencieux au moment où la Madonne de l’extrême droite venait elle-même jeter un « pavé dans la mare », provoquant le réveil brutal de tous les crocodiles qui y sommeillaient ????

Ce « bébé crocodile » à la langue bien pendue rate toutes les occasions de se taire: celle là était bonne, car cela aurait évité au Parti Socialiste, qui n’a vraiment pas grand chose d’encourageant à dire à ses sympathisant, d’emboîter le pas au Front National…..

Mais ce benêt de Benoît Hamon aurait été mieux inspiré en se souvenant d’une phrase célèbre de « Tonton François », qui restera dans la rubrique des histoires sinistres de la République:

« Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous. » François MITTERRAND (1993)

Dernière remarque, enfin. Tout cela dégage un parfum nauséabond. Nous vivons à un époque où la « tolérance » n’a plus de bornes.

L’homosexualité n’est plus un obstacle dans un projet de vie. C’est probablement même, dans certains milieux , un sésame et une « particularité » à inscrire sur sa carte de visite. Faut-il s’en réjouir ????

Est-il bon, pour l’image que projette la France dans le monde, que des personnages de haut rang dans la vie politique de ce pays affichent leur homosexualité ????

Certes, l’homosexualité a toujours existé, et depuis la plus profonde antiquité, on ne compte plus les exemples d’homosexuels talentueux qui ont laissé leur marque dans l’Histoire littéraire et dans bien d’autres domaines. Mais leur discrétion n’a jamais nui à leur notoriété….

En tout cas, s’agissant de personnages occupant des fonctions hautement symboliques dans la République, l’affichage provoquant de préférences sexuelles « déviantes », me paraît préjudiciable au respect que devraient inspirer nos Institutions.

Evidemment, j’entends d’ici, les reproches que l’on ne manquera pas de m’adresser pour ces propos.  « Sale « homophobe »vous n’aimez donc pas les homosexuels ??? ».

A cette invective, je répondrai en citant le Philosophe Pascal Bruckner, interrogé par Elisabeth Lévy dans « Le Point » n°1933 du 1er Octobre:

Elisabeth Lévy: «  Il (ndlr : l’amour) est moins excellent qu’il envahisse tous les aspects de la vie sociale. Que chaque être humain ait droit au respect est un progrès considérable. Mais aujourd’hui, nous sommes sommés d’aimer nos semblables ou plutôt nos dissemblables. »

Pascal Bruckner:  » Aimez-vous les uns les autres: ce mot hérité du christianisme est admirable et absurde. On pense le lien social sur le mode de la fusion alors que les grands fondements de la vie en société sont le respect mutuel, la distance et l’indifférence. Je n’ai pas à aimer les chrétiens, les juifs, les bouddhistes ou les homosexuels – ni bien sûr à les attaquer. La loi sanctionne les insultes, les atteintes aux personnes, mais nous ne sommes nullement obligés de vouer un amour inconsidéré à ceux qui ne vivent pas comme nous. Chacun est libre de ses opinions, de ses aversions et de ses attirances. Je réclame le droit d’être indifférent à la différence. »

Tout est dit.

Victimes, oui, mais de qui ????


Article de M. Kessous dans Le Monde :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/23/ca-fait-bien-longtemps-que-je-ne-prononce-plus-mon-prenom-quand-je-me-presente-au-telephone_1244095_3224.html

La réponse de Malika Sorel sur France Culture  :

 A tout ceux qui ont été émus par le témoignage paru dans le Journal Le Monde sous la signature de Mutapha Kessous,ce jeune Maghrebin qui ne demande qu’à être considéré comme un Français, dans la vie de tous les jours, mais qui souffre de la « discrimination » dont il se sent victime, Malika Sorel , une française, issue de l’immigration maghrébine apporte une réponse qui dérangera les « bien-pensants »:

« Les personnes issues de l’immigration renvoient une image épouvantable au reste de la population. Les Français ont une mémoire. Ils ont accueilli de nombreux flux migratoires. Ils n’ont jamais assisté à un tel déchaînement de violence, une telle haine… »

Pour entendre la suite de cet entretien avec Alain Finkelkraut sur France Culture,cliquez sur ce lien :

/http://www.dailymotion.com/video/xamf4e_malika-sorel_news

Surprenant de sincérité et de réalisme . Seule un femme d’origine maghrébine, dont il faut saluer le courage peut se permettre d’asséner de telle vérités !!!!

Le sado-masochisme « petit-bourgeois » qui pousse une fraction des élites françaises à adhérer au  prêchi-prêcha des ayatholas de la « repentance », en prend un  sacré coup.

Qui est Malika Sorel ??? ( Source Wikipedia ):

Malika Sorel a fait ses études primaires et supérieures dans le système éducatif français et a vécu une quinzaine d’années au Maghreb. Elle est diplômée de plusieurs grandes écoles. Après avoir, entre autres, travaillé au recrutement de cadres pour le secteur des hautes technologies, elle a décidé de se consacrer à des sujets qui engagent, selon elle, l’avenir de la France. Ses travaux s’intéressent aux problèmes de l’éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l’immigration ainsi que la politique étrangère de la France. En 2007, Malika Sorel a publié Le Puzzle de l’intégration, aux éditions Mille et une nuits, salué par le magazine l’Expansion comme « un livre important, essentiel, indispensable sur l’immigration en France. ».

Bravo Malika Sorel. Vous méritez d’être mieux connue des Français. Et pour contribuer à vous faire mieux connaître, je livre ici l’adresse de votre blog:

http://puzzledelintegration.blogspirit.com/.

Passionnant.

Clearstream: la Presse sous pression…


La dernière audience, celle qui a mis sur le gril l’ineffable Gergorin, a surtout été commentée , dans la presse, à partir des réponses du « prévenu » au Procureur Jean-Claude Marin.

Petit échantillon:

« – Monsieur Gergorin, vous êtes bien polytechnicien ???

– Oui, Monsieur le Procureur.

– Vous êtes bien énarque ??

-Oui.

– Ancien numéro trois d’EADS ???

– Oui.

– Les problèmes financiers ne vous sont pas étrangers ? Vous savez ce qu’est une chambre de compensation ?

– Je ne le savais pas. Je prenais pour argent comptant les informations que me donnait Imad Lahoud…

– Donc, vous, l’un des principaux cadres de l’un des premiers groupes industriels, ne savez pas ce qu’est une chambre de compensation ? Pourtant, autour de vous, on détermine assez vite que cette affaire ne tient pas debout… »

Cet interrogatoire met en évidence l’ignorance crasse de cadres de haut niveau, en ce qui concerne l’organisation du système bancaire et de ses organes de compensation internationaux. 

Jean-Louis Gergorin ajoute:

« – à l’époque, je ne le savais pas. J’ai pris pour argent comptant les synthèses d’Imad Lahoud, jusqu’en Août 2004. »

Ainsi, donc, l’un des principaux acteurs de cette « bande dessinée », ignorait que Clearstream, organe de compensation interbancaire international, ne tenait pas de comptes de particuliers.

 Les comptes gérés par cette institution sont ceux de Banques et autres organismes financiers, entre lesquels s’opérent des compensations, ce qui en clair veut dire que lorsqu’une banque devient débitrice d’une autre banque, elle même créditrice de la première, une compensation s’opère entre les comptes qu’elles ont ouvert au sein de Clearstream, sans transfert de fonds d’une banque à l’autre.

Le système est le même que celui qui permet, entre banques française, d’effectuer , en « chambre de compensation » placée sous la responsabilité et le contrôle de la Banque de France, des règlements en limitant les transferts de fonds entre elles.

Mais, il apparaît clairement que l’ignorance invraisemblable de la part d’un cadre de haut niveau d’une des premières entreprises industrielles européennes, mélée à l’incroyable propension aux fantasmes entretenus dans certains milieux, ignorants des règles élémentaires du fonctionnement du monde financier, fantasme accentué par le fait que Clearstream a son siège social au Luxembourg – un paradis aux portes de l’enfer -, a permis de faire « monter la mayonnaise » dans cette affaire rocambolesque.

On découvre à la lumière de cet interrogatoire surréaliste, que ceux qui se prenaient pour des corbeaux d’envergure n’étaient en fait que des pigeons de basse-cour…

Mais l’importance donnée par la Presse , à cet affrontement entre l’accusation et le « prévenu » Gergorin, a permis d’ecclipser un autre interrogatoire tout aussi important, celui de Dominique Baudis, entendu comme témoin, car il figurait, lui aussi sur la liste des personnes mentionnées, sans raison, dans le fameux « listing ».

En effet, Mr Baudis n’a pas manqué de relever des similitudes entre l’affaire Alègre montée de toutes pièces pour le « salir », et l’affaire Cleastream. Dans les deux affaires, des documents contenant des informations « fabriquées », contenues dans le dossier des juges d’instruction, parviennent mystérieusement dans certaines rédactions.

 Ainsi, la Presse, dite « d’investigation », qui aurait dû avant « d’accomplir son devoir d’information », accomplir son « devoir d’authentification et de vérification de ses sources », avant de devenir  » au motif de ne pas étouffer les affaires »( Baudis dixit ), un véhicule lancé à une vitesse incontrôlable, sur le chemin de la « calomnie », se transforme en une redoutable « machine à détruire ».

Ce « journalisme d’investigation » des caniveaux de la République, déja évoqué dans un de mes précédents billets, qui cherche souvent à s’ériger en contre-pouvoir, fonctionne lui-même sans « contre-pouvoir »,  avec comme seul frein, une déontologie qui a tendance à s’effriter en raison de la fureur des prises de positions partisanes.