Le « silence des agneaux »…


Esclavage taubiraJ’emprunte le titre de ce billet à celui d’un film d’horreur, sorti, si je ne m’abuse, dans les années 90. L’idée de cet emprunt, que l’on me pardonnera, j’espère, m’est suggérée par le silence assourdissant des « belles âmes » qui prolifèrent dans notre « bobocratie », prêtes à s’émouvoir, à se révolter et à emboîter le pas protestataire de ceux qui se sont autoproclamés « Gardiens de la Morale Nationale » et « Défenseurs Universels des Droits de l’Homme ».

C’est que, tels des « Mutins de Panurge » chers à Philippe Muray, nos « zélites » se sont absentées des beaux quartiers pour obéir, en troupeaux, à l’obligation estivale de se regrouper sur les plages où l’on bronze, afin d’épater, au retour, les amis parisiens, en exhibant une « mine superbe » agrémentée de quelques décorations épidermiques acquises chez les meilleurs tatoueurs de la côte….

Pendant ce temps, la vie continue, si on peut dire…

Les « medias institutionnels » tentent de combler le vide de l’actualité en faisant mousser les quelques sujets qui émergent, tels que la trouvaille sur une plage de la Réunion, d’un débris qui pourrait avoir appartenu à un avion malaisien englouti par les flots sans que l’on ait trouvé d’explication rationnelle. Ou la mort accidentelle de jeunes gens, apparemment alcoolisés, dans un accident provoqué par une voiture en état de surcharge et conduite par un jeune mineur, sans permis de conduire. Un bien triste fait divers qui plonge des familles dans le chagrin et le deuil, et dont on devine, avec compassion, l’infinie tristesse…

Un accident qui a dû ébranler Mme Taubira dans ses certitudes, elle qui se préparait, –   nouvelle provocation « libertaire » -, à dépénaliser le défaut de permis de conduire…..

A côté de cela, d’autres informations susceptibles de soulever l’horreur des « vrais gens », c’est-à-dire des gens normaux, comme vous et moi, sont traitées par un silence discret, sans doute inspiré par l’idée qu’il ne faut pas gâcher les vacances des « gardiens de la morale »à l’heure de la sieste….

Seuls quelques médias non conventionnels ont cru bon de transgresser la règle de la trêve estivale en reprenant avec quelques commentaires convenus, l’information parue sur le site de:http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-08-03/sex-slaves-sold-by-islamic-state-the-younger-the-better.

Une information qui inspire l’horreur. N’en prendre connaissance, qu’après avoir pris une double dose de « Padamalgam ».

Une information qui, pourtant, nous projette dans un passé lointain, celui où la piraterie barbaresque régnait en Méditerranée, et où équipages et passagers pris à l’abordage étaient ensuite revendus sur les marchés de Bagdad, de Damas ou d’Istambul….

EsclavesOn apprend ainsi, à la lecture de cette information révoltante que Zainab Bangura, haut commissaire des Nations unies, a reçu, au cours d’une mission en Irak, une brochure de Daech , mentionnant le tarif de ses esclaves. Sur le document original, reproduit sur le site, figuraient des femmes et enfants, tous capturés lors d’affrontements ou de pillages et revendus aux plus offrants pour des milliers de dollars.

Selon Zainab Bangura, qui a vérifié l’authenticité de ce document en Jordanie et en Turquie, une femme peut être vendue à 5 ou 6 hommes différents et les enfants sont plus chers lorsqu’ils sont très jeunes. « Une fille peut être vendue et achetée par cinq ou six hommes différents. Parfois, ces combattants vendent les filles à leurs familles pour des milliers de dollars de rançon », a-t-elle expliqué.Esclaves prixComme le montre ce graphique, le prix de ces esclaves varie en fonction de l’âge, selon un barème dégressif qui montre que, in fine, « les vieux et les vieilles »ne valent pas grand chose…..

On espère, à la rentrée, lorsque les choses reprendront leur cours normal dans les beaux-quartiers, que « les matons de panurge » s’empareront de cette information inqualifiable, pour « pousser un cri ». Un de ces cris de révolte qui appartient au répertoire classique de la sphère « islamo-gauchiste »…..

On peut même aller jusqu’à espérer que Mme Belkacem et Mme Taubira, à l’unisson, nous gratifieront d’une déclaration solennelle, condamnant la barbarie esclavagiste de ceux qui combattent pour le règne d’Allah.

En poussant l’espoir un peu plus loin, on peut imaginer que Mme Taubira se fende d’un chapitre supplémentaire du livre qu’elle a eu l’audace d’écrire pour expliquer l’esclavage à sa fille, sans même citer une seule fois « l’apport » des Musulmans à cette activité séculaire, par crainte de « désespérer » la jeunesse de nos banlieues….

https://berdepas.wordpress.com/2013/01/30/taubira/

Islamolubies….


Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. (Winston Churchill, 1938, à Londres, Chambre des communes, dans The Official Report, House of Commons (5th Series), Hansard, 13 May 1940, vol. 360, c. 1502 : Au Premier Ministre alors en exercice Neville Chamberlain, à propos des Accords de Munich.)

Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d’affronter le spectacle de l’outrage fait à notre nation et à notre autel. ( Winston Churchill, 19 mai 1940, à Londres, studio de la BBC, dans The Churchill center.).

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« Les Républicains » ont tenté, hier, d’aborder, calmement, dans un débat interne destiné à alimenter leur réflexion sur un projet de gouvernement futur, la question de l’Islam.

Une fois de plus, c’est un échec. Un de plus….

La Droite a toujours reculé devant les gesticulations de ceux qui ne veulent surtout pas que l’on traite le sujet de l’Islam, qui est, avec le chômage de masse, l’un des deux grands défis aux quels la France est confrontée.

L’argumentaire du Parti des angélistes est toujours le même.  « L’Islam n’est pas un sujet ». « Et encore moins un problème ». « Les Musulmans sont des Français comme les autres ». « L’islamisme conquérant ne concerne pas la France qui n’abrite que des « musulmans modérés »qui n’aspirent qu’à vivre en paix, dans le respect des Lois de la République »……

IslamC’est avec ce type de discours que l’on a endormi les Français au cours des trente dernières années.

Les politiciens de tous bords, terrorisés à l’idée d’être accusés « d’islamophobie » , n’abordent plus le sujet de l’Islam qu’avec des pincettes.

La Gauche qui sous l’influence de ses « penseurs », à l’image de « Terra Nova » (1), n’a vu, jusqu’ici, l’immigration musulmane que comme une nouvelle clientèle électorale censée, selon ses « penseurs », se substituer progressivement à un prolétariat évanescent, et comme un contre-poids au Catholicisme, qui chez beaucoup, à gauche, constitue un frein, sinon un obstacle aux réformes de société dont elle rêve depuis toujours et qui sont guidées par l’idée d’abattre, une fois pour toute , une bourgeoisie dont elle rêve pourtant d’occuper la place, et d’en éradiquer toutes les traditions.

L’arme dont la Gauche a su se servir, c’est « la diabolisation » de tous ceux qui osaient évoquer les « sujets qui fâchent ».

Avec la complicité de certains médias, elle a soutenu, pendant des années que l’immigration était un phénomène inévitable, quand il n’est pas justifié par la « réparation légitime » que nous devons aux peuples autrefois colonisés et qu’en tout état de cause ce phénomène est surévalué par une Droite censée exploiter « les peurs », en dénonçant les menaces qui pèsent sur la cohésion de la société française, à des fins démagogiques et « nauséabondes »….

Enfermée dans un déni de réalités qui l’éloigne de plus en plus de la perception concrète, et quotidienne que le peuple a acquise des dangers qui pèsent désormais sur notre sécurité, confrontée à la montée du djihadisme, partout dans le monde, aux avancées fulgurantes d’un Etat Islamique que l’on se refuse d’affronter directement sur son terrain, et à une poussée migratoire sans précédent dont on ne sait plus jusqu’où elle ira, une poussée à la quelle l’Europe est incapable d’apporter une réponse cohérente et coordonnée, notre classe politique donne le sentiment d’être désormais dépassée par une situation qui échappe à toute rationalité.

Pour se rassurer,   notre classe politique continue à cultiver ses vieilles lubies, dont celle du mythe de l’émergence supposée d’un « Islam de France », et à porter aux nues quelques imams dont le discours est jugé « islamo-compatible » avec les Lois de la République, feignant d’ignorer qu’une fraction des Musulmans de France s’est placée sous la coupe d’un « Salafisme » inspiré et financé par les monarchies du Proche-Orient.

Elle continue, souvent contre la volonté de ses électeurs, à tolérer, un peu partout, la construction de mosquées, dont le financement reste le plus souvent opaque, et qui sont autant de tribunes pour des imams venus « d’ailleurs », délivrer le message d’un salafisme sournois.

Un Salafisme dont la poussée inquiète pourtant les pays du Maghreb et particulièrement l’Algérie qui redoute un retour des années de cendres, car les Algériens ont de la mémoire, et savent que le terrorisme est une arme redoutable qui n’a pas peur du sang….

Ceux qui entretiennent l’idée de l’émergence possible, en France, d’un Islam compatible avec nos valeurs démocratiques sont, soit des crétins, soit de dangereux affabulateurs. Car qui peut encore ignorer aujourd’hui que tous les pays islamiques, sans exception, ont des régimes autoritaires, dictatoriaux, à parti unique dominé par le tribalisme et les clans, oppressifs et tyranniques.

Seul le Liban était une démocratie, grâce à une faible majorité de chrétiens. On sait ce qu’il en est advenu…Et on attend de voir comment la Tunisie pourra échapper à cette fatalité….

A lire . Absolument !!!

Chaos

http://www.elwatan.com/edito/le-devoir-de-memoire-23-03-2015-290544_171.php

http://www.elwatan.com/actualite/yemen-alger-dement-la-presence-de-djihadistes-algeriens-17-04-2015-292586_109.php

http://www.algerie-focus.com/blog/2013/10/revue-de-presse-que-faire-des-mecreants-et-des-deserteurs-la-doctrine-daqmi/

(1).- http://www.tnova.fr/sites/default/files/Rapport%20Terra%20Nova%20Strat%C3%A9gie%20%C3%A9lectorale.pdf

Histoire et déconstruction…..


L’Histoire fait partie de mes passions. Mais pas « la petite ». Seule « la grande » m’intéresse.

Les « manipulations » de l’Histoire, à des fins idéologiques plus ou moins avouables, m’irritent, quand elles ne suscitent pas chez moi, des colères et parfois des révoltes.

J’ai souvent exprimé ici mes sentiments, à propos d’escroqueries intellectuelles, de mensonges d’Etat concernant les moments d’Histoire que ma longue vie a traversés : je n’y reviens pas.

Mais je veux néanmoins souligner encore une fois, que ceux que j’ai le plus souvent trouvés « à la manoeuvre », dans l’entreprise de déformation du réel, sont toujours les mêmes.

De culture marxisante, ils ont appris, et retenu, que l’enseignement de l’Histoire est un « instrument » dans le « conditionnement des masses ». Le but inavoué des ces apprentis sorciers, c’est « d’enfermer » les gens dans un imaginaire n’ayant que peu de rapports avec la « réalité », et de « tordre la réalité » dès lors qu’elle s’oppose à leur objectif d’enfermement.

Je regardais avant-hier soir l’émission intitulée « l’ombre d’un doute »sur la 3, avec, comme d’habitude, l’attitude critique de celui qui doute, précisément, de ces émissions de « vulgarisation spectacle », qui sous prétexte de « démocratiser » la connaissance de l’Histoire, nous racontent « des histoires » qui mises bout à bout servent à faire perdre  ses repères de connaissance, à celui qui regarde.

Ainsi, cette émission, était consacrée à Louis XIV. Mais, au lieu d’évoquer l’histoire politique d’un règne qui a contribué à faire de la France ce qu’elle est devenue, l’émission était centrée sur la rivalité entre les deux dames qui ont marqué la vie intime de ce Monarque. Evoquer le règne du « Roi Soleil », sans parler de son oeuvre au service du rayonnement exceptionnel de la France, et ramener cette période historique à de minables petites histoires d’alcôves, c’est assez navrant.

Imaginons que dans quelques décades, on ne relate le règne de Normal 1er, qu’à travers ses aventures sentimentales, ses escapades nocturnes, et les rivalités entre « la Royal », la « Trierweiller »et la « Gayet »…..

C’est navrant, même si, à notre époque, il existe de beaux esprits qui considèrent que le destin de Mme de Maintenon,  sortie de rien, et née en prison, face à sa rivale, « la Montespan », issue de la grande noblesse, a quelque chose de symbolique , et ressemble à la revanche de celle qui a su « prendre l’ascenseur social » de la courtisanerie.

Au risque de contrarier les historiographes « anti-calotins » qui ont vu dans Mme de Maintenon une pièce maîtresse du « Parti des Dévots »…..

Cela n’a rien d’anecdotique. Car cet épisode télévisuel mineur s’inscrit dans la vaste opération politique en cours, à laquelle Mme Vallaud-Belkacem prête le concours sournois de son beau sourire, dont le but est de détruire, dans l’inconscient collectif ,l’image de ceux qui ont contribué à la grandeur de la France.

Il suffit d’observer l’actualité pour constater qu’une entreprise de déconstruction de notre héritage culturel, de nos repères anthropologiques, des liens qui fondent notre société, des repères qui furent ceux de nombreuses générations, et notamment des repères historiques, est en cours.

Si des personnalités aussi importantes et aussi différentes que Pierre Nora, Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Régis Debray, Michel Onfray et bien d’autres encore, en viennent à partager un diagnostic alarmant, c’est qu’il se passe quelque chose!

Mais à cette prise de conscience, Mme Belkacem ne répond que par le mépris de ceux qu’elle considère comme des « pseudo-intellectuels », et par l’insulte.

Elle tente de « passer en force » pour transformer l’école, haut lieu de l’accès aux valeurs républicaines traditionnelles, en un lieu de rééducation idéologique en la détournant de sa mission originelle de transmission du savoir.

Au nom d’un « égalitarisme redistributeur » dévoyé, on veut nous faire croire que la réussite scolaire est entièrement conditionnée par les origines sociales des élèves, comme si la motivation individuelle pour la réussite, le travail, et donc le mérite n’avaient rien à voir à l’affaire.

Qui n’a pas constaté, dans son entourage ou dans son expérience personnelle d’étudiant, que des fils ou filles issus de milieux modestes réussissaient souvent mieux dans leurs études que des « fils ou filles à papa »issus de familles bourgeoises ou nés avec une cuillère en argent dans la bouche ??? 

Les seconds imaginent que la sécurité, le confort, l’aisance dont ils ont bénéficié chez Papa et Maman leur seront assurés pendant toute leur existence. Alors que les premiers luttent âprement pour « s’en sortir », et s’accrochent à leurs études pour y parvenir….

J’en parle d’expérience !!!!

Cette escroquerie intellectuelle sert à justifier une entreprise dont les motivations sont purement idéologiques.

La déconstruction de la transmission, l’appauvrissement des savoirs, ajustés à la capacité d’acquisition des médiocres, la fascination pour le numérique,  censé devenir le substitut à l’apprentissage et à la mémoire, tout cela est destiné à la réduction des meilleurs au profit des médiocres. En clair, de ceux qui bossent au profit des fainéants(1).

La droite porte sa part de responsabilité dans le développement de ce processus. Car, effrayée par la puissance et la capacité de nuisance du « mammouth », elle a trop souvent reculé devant les offensives menées par le « clan des pédagogistes », et refusé de s’attaquer à ce lobby puissant.

De même que la droite n’a pas eu le courage de s’opposer aux entreprises de dénigrement systématique de l’Histoire de notre pays.
Elle n’a pas su réagir et apporter des réponses historiquement fondées aux tentatives de ceux qui veulent enfermer notre Histoire dans la seule évocation des pages sombres, – que nous avons le devoir d’assumer, même si nous ne nous en sentons pas responsables -, et à nous contraindre à une « repentance » éternelle…..

« Tout ce qui rappelle tant les racines chrétiennes de la France que le fait national (conflits, annexions de provinces, traités entre États) se trouve passé sous silence », a déploré dans Le Figaro Patrice Gueniffey, directeur d’études à l’École de hautes études en sciences sociales (EHESS).

Comment pouvait-il en être autrement quand on se souvient que Chirac, Président de la République à l’époque, s’était opposé personnellement à ce que les racines chrétiennes de l’Europe soient évoquées dans le Préambule du projet de Constitution européenne mort né ????

Le « détricotage » de notre tissus social, les tentatives d’aliénation intellectuelles des jeunes générations, sont en cours. Le mouvement s’est accéléré, au cours d’un quinquennat qui a montré les limites de la capacité réformatrice d’ un Parti Socialiste qui, faute d’avoir pu remplir ses promesses de révolution sociale, reporte tous ses efforts sur des velléités de révolution sociétale silencieuse…

Si elle revient au pouvoir, ce qui est loin d’être acquis, la droite a du pain sur la planche pour mettre en oeuvre un vrai projet d’Education républicain débarrassé des scories répandues par une gauche  vérolée en son noyau, par un marxisme résiduel, un trotskisme latent, et l’héritage d’un Mai 68 toujours présent…..

(1).-http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/vallaud-belkacem-et-la-haine-de-l-excellence-08-06-2015-1934467_1886.php

Repentance


Taubira

Le voyage de Hollande aux Antilles était destiné à une opération politique de racolage et de clientélisme, en direction de populations chez qui le sujet de « l’héritage » esclavagiste demeure brûlant.

Accompagné de Mme Taubira, porte-parole d’une fraction haineuse et revancharde des populations noires rattachées à la France à la suite d’une Histoire douloureuse, Hollande s’est trouvé, – c’était prévisible – confronté à une violente contestation de sa démarche aux velléités « rassembleuses », symbolisée par l’inauguration d’un monument coûteux, dédié à la mémoire de « l’esclavagisme ».

Mme Taubira, auteur d’un Livre intitulé « l’Esclavage raconté à ma fille » , qui vient d’être réédité fait partie de ceux qui, rageusement, entretiennent une haine sourde à l’égard de le France et nourrissent une revendication permanente de « repentance » et de « réparation ».

Il faut observer que le phénomène de l’esclavage n’est pas particulier à l’Histoire de France, mais il n’y a qu’en France où l’idéologie de la repentance s’exprime avec une violence hargneuse et revendicative.

L’esclavage est un phénomène vieux comme le monde et il appartient à l’Histoire de toutes les civilisations. Ce qui n’en justifie pas pour autant la légitimité.

Mais méfions-nous de ceux qui cherchent à nous entraîner sur un terrain où des faits, des évènements, des tragédies vieilles de plusieurs siècles, sont jugés à travers une grille de critères moraux qui sont devenus l’alpha et l’oméga de la doxa contemporaine….

J’ai déjà évoqué ce sujet dans de précédents billets. Cf.  » https://berdepas.wordpress.com/2014/05/07/esclavages/  »

Je dénonçais le fait que Mme Taubira que son sectarisme haineux aveugle au point d’écrire un livre destiné à transmettre son désir de revanche à sa fille, évoque, dans ce livre, l’Histoire de l’Esclavagisme, sans faire la moindre allusion au rôle joué dans le trafic de chair humaine, par les Arabes, et même par ses « frères africains » musulmans, ce qui l’autorise à concentrer ses accusations sur la France….

Esclavage racontéMme Taubira apporte ainsi sa contribution à une sorte d’idéologie de la repentance, qui ne trouve des oreilles attentives à son écho, qu’en France.

Car, bien évidemment , l’esclavagisme n’a pas été le triste privilège de ce pays. Mais la France fut parmi les premiers à en bannir la pratique, alors même que cette pratique existe encore aujourd’hui et s’étend à l’ensemble de la planète.

Car il suffit de jeter un oeil sur cette carte pour constater que de nos jours, l’esclavage auquel viennent s’ajouter de nouvelles pratiques de traite des êtres humains, a encore de beaux jours devant lui et sur toute la planète.

Esclavage

Source « Libération ».

Ceux qui ont fait de la dénonciation et de la lutte contre l’esclavagisme un fonds de commerce qu’ils cherchent à faire fructifier ont « du pain sur la planche ». Ils n’ont pas besoin de remonter dans un lointain passé, pour trouver matière à nourrir leur appétit de revanche et de réparation….

Le syndicaliste guadeloupéen Élie Domota s’est livré ce dimanche à un réquisitoire en règle contre la France, en lui reprochant de refuser des réparations pour l’esclavage dont ses ancêtres ont été victimes. Ce n’est pas nouveau : les médias français se font, à chaque fois un devoir de donner un large écho à ces revendications.

Mais je n’ai encore jamais entendu dire, ni lu quelque part, que les nombreux pays qui, dans le même contexte colonial que celui de la France, ont commis des horreurs identiques, sont soumis aux mêmes pressions et aux mêmes revendications que celles émanant de nos Antilles.

Or, l’Histoire, nous l’avons souligné, montre que la France fut loin d’être une exception dans des pratiques que la morale d’aujourd’hui réprouve, à juste titre, mais qui faisaient partie d’un commerce banalisé et qui s’est étendu à toute la planète, dans un passé que l’on doit assumer,- certes -, mais dont les générations actuelles ne sont en rien coupables.

Si la repentance devait devenir la règle sur toute la planète, il conviendrait d’en définir les limites temporelles et géographiques.

Car il y a partout, dans l’Histoire des hommes, des exemples qui justifieraient le recours à l’appel à la repentance des peuples.

Les Balkans seraient ainsi fondés à demander repentance à la Turquie pour leur occupation par l’Empire Ottoman, et pour les « déportations » de populations chrétiennes soumises à l’esclavage…

Les Berbères d’Afrique du Nord pourraient demander repentance à l’Arabie Saoudite pour la colonisation, et l’islamisation forcée dont ils furent victimes de la part des hordes venues de la Péninsule arabique qui depuis, n’ont jamais cessé d’occuper le Maghreb.

De nombreux africains pourraient également se tourner vers les « négriers » du monde arabe pour les « prélèvements » de populations destinés à peupler les harems, sans parler des noirs émasculés pour en faire des eunuques, gardiens de ces mêmes harems…

Esclavages

Source : Documentation française.

Il ne manquera plus, aux rares descendants de « nos ancêtres les Gaulois » qui subsistent en France, qu’à demander réparation à nos amis Romains….

Et pour ceux qui pensent que « les Blancs » auraient aussi des raisons de faire appel à la repentance des Arabes, afin que la repentance ne soit pas un chemin à « sens unique », je suggère de jeter un coup d’oeil sur ce superbe document:

Barbaresques etesclavagedes Blancs_01

La « France algérienne ».


Au lendemain des « Accords d’Evian », un humoriste en vogue(1) à l’époque, lança à l’adresse des « gaullistes », et dans l’indifférence générale :  » Vous n’avez pas voulu de l’Algérie française, alors vous aurez la France algérienne !!! »…. Et dans la même tirade il balançait , avec l’accent savoureux des Algériens s’exprimant en Français « …Et nous ferons des Champs Elysées, la plus belle Casbah du monde !!!!…..

Nous n’en sommes pas encore là, certes. Mais on peut se demander si nous n’en avons pas pris le chemin….

Le quotidien algérien de langue française  » El-Watan » publie, ces jours-ci, un article dont il est certain qu’il ne sera pas relayé par la Presse française, terrorisée, comme à l’accoutumée, à l’idée d’émettre une information politiquement incorrecte.

Cet article rend compte d’un livre qui vient de sortir, et qui fait déjà pas mal de bruit en Algérie.

affiche-du-livre_2602854On y apprend, semble-t-il, pas mal de choses sur  les relations troubles, les connivences, qui se sont tissées entre les deux pays au fil des années, et qui sont masquées, du côté algérien par un discours revanchard et anti-français, et du côté français par une pseudo-repentance qui fait partie du « fonds de commerce »de la Gauche et tout particulièrement des Socialistes français, qui ont tant à se reprocher au cours de l’histoire coloniale et surtout depuis le début de la guerre d’indépendance, à une époque où Mitterrand, alors Ministre de l’Intérieur déclarait que « l’Algérie, c’est la France et rien ne pourrait séparer les deux pays »…..

On sait que, depuis son Indépendance, l’Algérie n’a cessé d’être gouvernée par une oligarchie qui s’est emparée, non seulement du pouvoir, mais surtout de ses richesses avec une rapacité qui n’a rien à envier à celle de certains gros colons de l’époque antérieure. A telle enseigne que l’on a coutume de dire que l’Algérie est un pays riche où la misère n’offre aucune autre perspective à sa jeunesse que celle d’émigrer…en France !!!

On apprend dans ce livre, comment et où s’investissent les richesses accumulées par une classe politique algérienne corrompue.

On y découvre que l’Algérie n’a rien à envier au Qatar. Dans une France déliquescente, prête à se vendre « par appartements », les « zélites » algériennes investissent dans les « beaux-quartiers » de Paris, au lieu de contribuer au développement de leur pays, qui pourtant en aurait bien besoin….

On lira, sous l’adresse ci-dessous, l’article que El-Watan consacre à ce sujet brûlant en Algérie, mais que les médias français ignoreront superbement….

http://www.elwatan.com//actualite/paris-alger-une-histoire-passionnelle-un-livre-revelation-qui-sortira-demain-en-france-11-04-2015-292128_109.php

On y découvrira la liste d’une brochette de « dignitaires » algériens qui, indifférents à nos pulsions de « repentance », semblent avoir choisi les bords de la Seine de préférence à ceux de la Méditerranée, et l’on s’étonnera de leur attirance pour les résidence « haut-de-gamme », situées dans les « beaux-quartiers » de Paris.

On y découvrira également que si les Pieds-Noirs ne sont plus chez eux, en Algérie, «Lorsque les responsables algériens prennent l’avion pour Paris, ils rentrent chez eux…»

Mais qui saurait reprocher l’attirance de ceux qui nous ont combattu, à l’égard d’une « France ouverte »qui se laisse peu à peu submerger par ce que nos « zinzins » appellent « la diversité » ???

Et qui, en France, aurait le courage de dénoncer ces « facilités » offertes à ces Algériens, sans aucune contrepartie ???

A moins que des contreparties existent, mais soient protégées par une opacité entretenue….

(1) .- Il s’agit de Philippe Clair dans un sketch des années 60, qui , dans le contexte « politiquement correct » de notre époque ne pourrait plus être diffusé aujourd’hui….

Les « Beaufs »se rebiffent !!!


Beauf« Le suicide français » de Zemmour a sérieusement contrarié quelques spécimens de notre intelligentsia parmi ceux qui, depuis Mai 1968 se sont lancés dans une fuite en avant éperdue, à la recherche d’une société idéale, permissive et libertine, considérant que le « progrès » se trouvait dans le reniement des racines, des traditions, de la culture au nom d’un « multiculturalisme » béat, et plus généralement dans le renoncement aux acquis sur lesquels reposaient les certitudes de ceux qui croient que regarder vers l’avenir ne signifie pas forcément tourner le dos au passé.

Ma Grand-mère, que je vénère ( mais vénère-t-on encore les Grands-mères à l’époque du « jeunisme » ???), disait souvent que « celui qui ne veut pas savoir d’où il vient, ne saura jamais où il va »….C’est un peu le cas des jeunes générations de Français d’aujourd’hui. Elles sont, nous rabâche-t-on, « en perte de repères »….

C’est précisément cette « perte de repères » que tentent de mettre à profit ceux qui, à coups de boutoirs, cherchent à ébranler les fondements de notre société, en présentant des réformes telles que le « mariage pour tous », ou la « théorie du genre » comme des progrès indépassables du genre humain….

Mais ils se heurtent aux réticences obstinées, à la résistance même, de ceux qui refusent de se plier aux injonctions de ces illuminés dont la lumière n’éclaire pas plus que le bout de leur nez et qui ne supportent pas que l’on puisse douter de leur géniale « clairvoyance »….

« Ils » sont les « inventeurs » de la « société des loisirs » et à ce titre, ils ont combattu en faveur de la réduction du temps de travail, de l’avancement de l’âge de la retraite, ils pratiquent le culte de l’assistanat, et ils sont attirés par tout ce qui est « ethnique » en prenant pour modèle des usages et coutumes de peuplades exotiques et « xénophobes », dont ils défendent, paradoxalement et avec une extase admirative, les efforts pour échapper à l’invasion des « peuples civilisés » et à l’emprise d’un « progrès » qui envahit tout, jusqu’au plus profond des forêts d’Amazonie.

Les « zélites » de cette « société avancée », incapables de saisir leurs propres contradictions, revendiquent une « modernité » qu’ils jugent, paradoxalement, préjudiciable à la conservation des espèces humaines les plus attardées. Elles sont reconnaissables grâce à des « marqueurs » physiques dont le regretté Philippe Murray a souligné les traits avec l’humour goguenard qui marque son oeuvre.

On en trouve de nombreux échantillons dans la « bobocratie » parisienne, et notamment dans « la Gauche Caviar », celle qui est censée donner le ton dans tous les domaines de la « pensée »libertaire.

On les reconnaît au port d’une barbe peu soignée, destinée à donner l’illusion d’une virilité factice, à un corps orné de tatouages qui les rapprochent des coutumes des tribus calédoniennes ce qui leur confère, du moins le croient-ils, des allures de baroudeurs de salons. Ils ne se déplacent qu’en véhicules tous terrains capables de franchissements improbables, et qui encombrent les parkings des Champs Elysées.

On en rencontre aux terrasses de ces mêmes Champs, sirotant, avec une paille, des cocktails multicolores: ils sont reconnaissables, le plus souvent, au port d’un « Cheich » saharien, dernier cri d’une mode qui connaît son épanouissement, au moment même ou le Sahara est devenu « zone interdite »au tourisme d’aventure, sauf pour les trafiquants et les Djihadistes….

Ils sont installés, depuis près d’un demi-siècle, dans l’attitude d’un mépris dédaigneux à l’égard des « beaufs ».

Ils qualifient de « beaufs » tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans leurs frétillements émotifs et leurs gesticulations intellectuelles. Ce sont les mêmes « zélites » qui se sont fourvoyées dans toutes les impasses idéologiques du siècle écoulé: elles furent les « idiots utiles »du stalinisme, les militants d’un « maoisme » dévastateur, les adoratrices d’un « Che Guevara » symbole d’une « révolution cubaine » qui vit son dernier souffle en attendant la mort de Fidel Castro… Dans le même temps, elles ont été « tiers-mondistes » avant de devenir les adversaires hargneux de la « mondialisation ». L’un de leurs derniers combats restera dans l’Histoire comme la bourde du siècle: convaincus que la « démocratie », cette invention européenne, est le rémède à tous les maux dont souffre un monde arabe déchiré, ils ont acclamé et soutenu les « Printemps arabes », dont les conséquences, pourtant prévisibles, sont en passe de devenir la cauchemar de l’Occident….Celui qui symbolise jusqu’à la caricature ces tribus égarées dans leur siècle, ce serait Bernard-Henry Lévy, BHL pour les intimes…..

Leur haine de tout ce qui peut se référer à la Morale, – un « gros mot » qu’ils détestent tout comme ils détestent le mot de rigueur -, ( que dire de la « rigueur morale » qui les exaspère !!! ) les incite à renier les racines judèo-chrétiennes de la France, au nom d’une « laïcité », – dont plus personne ne sait quelles sont ses règles et ses limites -, qu’ils sont prêts à sacrifier au bénéfice d’une « Charia douce », semblable à celle que Houellebecq, dans un roman talentueux et prémonitoire nous décrit  en anticipant sur le « désir de soumission » qui s’empare d’une fraction de cette société française ramollie par le « bien-être »….

La « morale » les insupporte, et pour compenser le vide spirituel de leur pensée, ils se sont inventé « des valeurs ». Car ces gens « ont des valeurs » !!!! qu’on se le dise !!!! et une « éthique » à géométrie variable qui leur permet d’entretenir des indignations sélectives: violente dès qu’une mosquée est « profanée » par un graffiti , mais mesurée s’il s’agir d’une église dévastée, car dans ce cas, il s’agit de « jouer l’apaisement », l’un des petits « jeux » favoris qui n’appartient qu’à cette élite.

Par détestation sectaire de la morale chrétienne, ils sont donc prêts, comme par le passé, à jouer les « idiots utiles » d’un islam conquérant dont ils se refusent à voir la menace et qui, avec une habileté redoutable  se sert de toutes leurs contradictions et de tous les espaces que lui ouvre leur « humanisme » à la fois angélique et pervers.

Leur naïveté les empêche de pressentir que la « morale » de la Charia serait infiniment plus rigide et rétrograde que celle qui est prêchée dans les Eglises. Car il est probable que la Charia interdira les sites de « Rencontres extra-conjugales », et que le « mariage gay » deviendra un délit passible de lapidation……

Ces mêmes « zozos » sont depuis un demi-siècle, les défenseurs acharnés d’une « repentance »qui ne contribue pas à rehausser la fierté d’être français ni l’amour de leur pays, auprès d’une jeunesse formée -ou plus exactement formatée – par la « culture de l’excuse » qui lui a été inculquée depuis son plus jeune âge. 

Largement répandue parmi ces beaux esprits, – partisans d’une mixité consistant à installer des voyous dans les beaux quartiers, et des bourgeois là où ne subsistent plus que des boucherie hallal, des épiceries maghrébines, et des cafés maures – , la « culture de l’excuse », a ouvert la voie à une « victimisation » à outrance de la jeunesse des banlieues qui se considère comme la victime d’une discrimination massive. Et, autre paradoxe, cette jeunesse-là se « ressource » en puisant aux racines culturelles et religieuses que même leurs parents maghrébins avaient fini par oublier.

Ces « zozos » qui pullulent au sein de ce qu’on a coutume de nommer « la Gauche Caviar » ont inspiré à la gauche l’idée de lâcher les ouvriers pour les immigrés, les pauvres pour les étrangers. Leur « Think Thank » Terra Nova en a théorisé la doctrine: autrefois, dans le discours de gauche, c’était le prolétaire qui avait raison, par définition, face au capitaliste et au bourgeois, maintenant c’est l’immigré d’un pays décolonisé et de culture musulmane qui a raison par définition face au colonisateur qui refuse toute idée de « repentance ».

Comment renvoyer chacun à ses responsabilités, y compris le français d’origine africaine et maghrébine quand il est devenu impossible, car impensable, de mettre en cause ceux qui sont des victimes par essence et pour toujours, sous peine d’être traité de « raciste », d’islamophobe, et accusé de « faire le jeu du Front National » ???

La Droite dite « républicaine » elle-même, s’est laissée enfermer dans ce paradigme infernal (1). Car la « bobocratie » est, hélas, représentée également dans cette « famille » politique, exposée, elle aussi, à tous les déchirements.

Les efforts de Sarkozy, pour tenter de la sortir de la nasse dans laquelle elle s’est laissé enfermer, sont à la fois méritoires et pathétiques.

Mais, attention : « les beaufs » n’ont pas dit leur dernier mot !!! Ils envoient, chaque fois que l’occasion s’en présente, des signaux révélateurs d’une exaspération qui pourrait bien se révéler dévastatrice pour ceux qui croient que tout est déjà joué….

(1).- Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie. 

La pensée angélique: une déroute qui s’annonce…


Cazeneuve djihadPeu à peu les postulats proclamés par les ayatollahs de la pensée unique s’effritent.

La « diabolisation » n’est plus l’arme efficace qui a permis à ceux qui, depuis plusieurs décades, tentent avec une suffisance hargneuse de couper les têtes qui dépassent dans le débat public.

On vient de le voir à l’occasion de l’élection dans le Doubs, où le « Front Républicain », cette invention diabolique destinée à tétaniser une droite déjà culpabilisée jusqu’à l’outrance, vient de subir un sérieux accroc.

Les électeurs de droite, et même ceux de gauche n’obéissent plus aux fatwas venues des « Etats-Majors » parisiens.

Le « bouclier » de l’islamophobie, à son tour, ne fonctionne plus. La dénonciation d’un Islam qui ne parvient pas à se détacher de ses pulsions de violence, et dont les extrêmes s’illustrent partout sur la planète par des actes de barbarie qui inspirent l’horreur, se banalise : chaque jour nous en apporte des illustrations dont l’atrocité finit par révolter les esprits les plus « tolérants » à l’égard de cette religion.

Les esprits les plus lucides n’entendent plus le discours lénifiant de ceux qui veulent, à tout prix, détourner notre regard de réalités qui aveuglent les plus sceptiques :

1) L’immigration massive en France, mais également en Europe, de populations islamisées, suscite de plus en plus d’inquiétude parmi les peuples européens, qui manifestent de plus en plus ouvertement contre le danger d’une dégradation de leurs identités nationales, au profit d’une religion qui peine à convaincre de sa volonté d’intégration, dans le respect des lois des pays d’accueil.
 L’incapacité de l’Europe à endiguer l’immigration invasive en provenance du Maghreb et de l’Afrique continentale en explosion démographique fait craindre, un peu partout, le danger d’un conflit majeur.

La présence en Europe de jeunes, d’origine arabomusulmane, de plus en plus endoctrinés, pour ne pas dire fanatisés, dont une minorité formée militairement sur les théâtres d’opération du Moyen-Orient, qui reviendront, quoi qu’en disent les « prophètes de l’angélisme », avec la volonté d’en découdre, est un facteur de risques, difficilement contrôlables, d’attentats qui ne peuvent qu’élargir le fossé entre « Européens » et « Musulmans ».

Ces derniers, parmi lesquels ceux qui voudraient vivre paisiblement dans leurs pays d’adoption, s’en inquiètent, et à juste titre. Ils savent, car leur mémoire collective est vivante, qu’ils seront, comme ce fut le cas en Algérie, les premières cibles du terrorisme de ceux dont l’objectif est d’installer un fossé hostile entre eux et les populations d’accueil….

2)  A ces dangers s’ajoutent ceux d’une confrontation globale entre Islam et Occident (y compris Russie), en dépit de la guerre de religion entre sunnites et chiites, qui va peu à peu dominer le paysage.
 À l’échelle du monde, l’islam, qui est une idéologie-religion, fortement ethnicisée, ne cesse de se renforcer et de « s’extrémiser » partout où il est confronté à la présence d’une autre religion. Il suffit d’examiner une mappemonde pour identifier les conflits majeurs suscités par les Musulmans face aux « mécréants », qu’ils soient Catholiques, Protestants, Evangélistes, Bouddhistes, Hindouistes ou autres….
 L’islam représente un facteur majeur d’explosion mondiale.

Tous les esprits lucides en ont conscience et le discours angélique des « belles âmes » n’a plus aucun crédit chez ceux qui entendent bien garder les yeux ouverts.

3) Le problème d’Israël, insoluble, a d’ores et déjà des répercussions sur la stabilité nationale en France, et ce, malgré les discours de ceux qui voudraient faire croire que notre pays deuxième pays d’accueil de Juifs après les Etats-Unis échappera aux conséquences d’un conflit quasi inévitable entre l’État hébreu et ses voisins. Avec, en toile de fond la révolte contre les colons juifs intégristes de Cisjordanie et la montée en puissance des organisations terroristes islamistes plus ou moins affiliées à Daech…

Sans oublier que l’Iran réussira très probablement à se doter de quelques têtes nucléaires. Or, l’éradication d’Israël est une idée fixe de tous les musulmans qui reçoivent de plus en plus clairement, l’appui  du régime turc d’Erdogan, néo-islamiste et néo-ottoman. A ce propos, qui a observé jusqu’ici, que la voix des « beaux esprits » qui militaient en faveur de l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne, s’est tue ????

4) Le monde arabo-musulman (à l’exception du Maroc pour l’instant) est entré dans une spirale d’instabilité et de chaos qui ne peut que s’accentuer, avec deux fronts entremêlés : sunnites contre chiites et dictatures militaires contre islamistes.

Sans oublier la volonté de liquider toute trace de chrétienté.

Cimetierres

Devant un tel contexte, le discours accusateur et lénifiant des « Anges » de la politique, n’a plus aucune prise chez les esprits informés et lucides, et sa portée s’effrite chez ceux qui jusqu’ici étaient sensibles aux arguments inspirés d’un « droit-de-l’hommisme » puéril.

Il suffira d’un ou deux attentats meurtriers pour qu’en France l’opinion évolue dans le sens d’une radicalisation telle que « l’Esprit du 11 Janvier » ne fera plus illusion….

Muray, le pourfendeur de « bobos »…


Couverture CauseurAprès avoir lu, dans « Causeur », l’article d’Elisabeth Lévy concernant la sortie de son « Journal », je décidais, hier soir, de me replonger dans la lecture de Philippe Muray.

J’étais en train de m’assoupir devant les « blablabla » d’une émission télévisée qui n’est pourtant pas la plus stupide du PAF: « C’est dans l’air »débattait sur « comment réussir l’intégration de l’Islam dans la République ».

Autour de Calvi, « l’animateur », toujours les mêmes invités, ou à peu près, venus là, comme le sémillant Christophe Barbier, de l’Express, arborant son foulard rouge emblématique, pour faire leur numéro, dans un mélange étrange d’angélisme prétentieux, de méconnaissance absolue de l’Islam et de la complexité du monde arabe, sauf pour l’un d’entre eux, dont je ne citerai pas le nom, qui est là , comme « Arabe de service », pour servir de caution à ce débat débile, et qui, intérieurement, devait bien se marrer, en entendant autant d’idées simplistes, proférées avec la certitude des ignares, et inspirées par le « prêt-à-penser »dégoulinant qui est devenu le discours officiel de nos médias….

Un de ces »débats » destinés à « endormir » leur public…

Incontestablement, ce soir là, et en ce qui me concerne, le but de l’émission était atteint…pour éviter de sombrer dans l’assoupissement j’ai voulu me rabattre sur la lecture de « l’Express ».

Mal m’en a pris !!!

Je tombe alors sur un article délirant , qui illustre parfaitement l’état des préoccupations des « bobos » parisiens, à l’avant garde de tout, y compris de ce qui a trait au domaine de l’intime de chaque individu, celui de la sexualité. Je cite un extrait : « 

Godes ceinture et bisounours

 » On ne risque donc pas de voir des barres d’écartement et des godes ceinture en rayon pour fêter 50 shades et la Saint Valentin. « Quoique les godes ceinture, on en vend sur le site internet, parce que des gens venaient y taper ce mot-clé. » Pour pouvoir continuer à vendre des sex-toys dans cet environnement bien plus bisounours que les sex-shops porno opaques qui bordent les gares (une spécialité française issue des législations françaises successives), le Passage du Désir fait profil bas. « Quand on a créé la boutique rue du Pont Neuf, on a quand même eu un huissier le jour de l’ouverture… Maintenant on a ouvert un magasin dans un centre commercial à Marseille, entre un Armand Thiery et un Afflelou, qui sont ravis de notre présence. Mais on a toujours du mal à trouver de nouveaux emplacements. »

Bref, petit à petit, le sex-toy fera peut-être son nid, mais il faudra beaucoup plus que 50 nuances, qui a suscité une envie de sex-toys à seulement 14% de ceux qui en ont entendu parler. Quant à l’influence de l’enquête BVA, j’ai pu poser la question à leurs deux sondeurs qui ont piloté cette étude : avez-vous des sex-toys? « Non, pas personnellement, on est plutôt dans la catégorie des ‘pourquoi pas’. D’ailleurs grâce à cette étude, on a eu accès au site du Passage du désir depuis le bureau, qui le censurait jusque là ». » ( Fin de citation ).

Pour lire l’intégrale de ce morceau d’anthologie  emblématique de l’état de nos sociétés « modernes »:http://blogs.lexpress.fr/sexpress/2015/01/31/sex-toys-50-nuances-de-grey-ce-qui-se-vend-le-plus-cest-la-cravate/

Pour sauver ma soirée, il ne me restait plus qu’à trouver refuge dans l’écriture de Muray.

Ceux qui suivent ce blog s’en souviennent peut-être : j’ai à plusieurs reprises commis des articles sur cet auteur contemporain, hélas trop tôt disparu, dont le style, l’humour, la causticité me ravissent depuis que je l’ai découvert :

https://berdepas.wordpress.com/2010/10/03/festivus/

https://berdepas.wordpress.com/2012/01/31/lire-muray-pour-ne-pas-mourir-triste/

J’ai donc relu, quelques pages du « Céline »que Muray consacre à une interrogation, la seule qui vaille en littérature, car l’oeuvre de l’écrivain, une fois livrée aux exégèses de la critique et à celle, plus spontanée, des lecteurs, dépasse très souvent l’homme et ses misérables petits travers.

 » Ou finissait le génie et où commençait le salaud ??? », telle est l’interrogation de Muray, s’agissant de Céline.

Tant il est vrai que notre époque, épouvantée par l’horreur de la « shoah », condamne, sans recours, l’oeuvre de Céline, faisant de cet écrivain une sorte de « damné » de la littérature, comme l’ont été si injustement Mauras, Drieu et Brasillach…

Dès la Préface de son « Céline », Muray s’en prend, une fois de plus, à la « bobocratie » bien-pensante, à cette population de « belles âmes », ignominieuse et innocente que l’on peut voir filer sur ses patins à roulettes dans les villes, éternellement « jeunes », et livrées à l’intellectualisme d’un environnement musical, qui diffuse une « pensée confuse », sous laquelle toute velléité de pensée critique est écrasée dans l’oeuf »….( C’est du Muray !!!).

Le « bobo » parisien est reconnaissable grâce à quelques signes « identitaires »: Il est élégant, mais d’une « élégance négligée », ne porte pas de cravate, mais laisse entrevoir par sa chemise ouverte quelques poils, signes extérieurs de sa virilité. Il porte également une barbe mal taillée, façon baroudeur de salon. En semaine, il roule en 4X4 dans l’ascension des Champs Elysées, qu’il redescend le dimanche, quand il fait beau, en patins à roulettes. Par gros temps, il porte un « cheich » saharien autour du cou. Parfois il pousse l’élégance, dans le détail, jusqu’à porter une pierre précieuse à l’oreille. Abonné à « l’Obs », il suit avec un intérêt amusé les « petites annonces coquines », aujourd’hui dépassées par les réseaux sociaux sur internet….

J’ai relu, avec une jubilation quasi juvénile le passage où il nous rappelle que « trois ou quatre mois avant la parution de ce livre, en mai 1981, le funèbre Mitterrand était entré à l’Elysée; et ce Mitterrand n’était autre que le cheval de Troie à l’intérieur du quel était montée la génération de 1968, qui n’avait fait sa révolution que pour prendre le pouvoir (elle le conserve encore aujourd’hui) au nom de valeurs plus destructrices que celles qu’elle disait avoir abattues alors qu’elles n’étaient déjà plus que des épouvantails. »

« Faute d’exercer encore le contrôle de tout, cette génération ne devait cesser de lancer des appels à la liberté et à la tolérance; et l’on sait que ces sortes d’appels ne sont adressés par les faibles aux plus forts que jusqu’à ce que les faibles se retrouvent en position de force; après quoi, il imposent leur lois scélérates, organisent leur police (de la pensée) et font régner leurs dieux ( celui de la laïcité)…. »(Page 12).

Et plus loin,  » Nul n’avait encore eu l’occasion de découvrir l’air infernal sérieux avec lequel la consultante de conseil en stratégie, le vice-président de start-up, la chargée de communication, le sociologue des mutations urbaines, le responsables des emplois et compétences, la thérapeute spécialisée en réinvestissement libidinal et l’agent de citoyenneté flaqué de son agente de vigilance, tous deux en suivi psychiatrique se déplacent sur leur trottinettes; tandis que tintinnabulent leurs piercings, que gazouillent leurs portables, que protubèrent leurs implants en titane, et que la plupart se demandent avec anxiété si, à la faveur des trente cinq heures, ils vont choisir l’option sport, ou l’option enfant ». ( Page 13 ).

Un peu plus loin encore:  » l’humanité de ce temps-là ne faisait pas régner la terreur victimophile. Elle n’avait pas encore cette assurance de qui a le vent de la modernité dans les voiles quand il s’indigne que le partage des tâches domestiques est encore si monstrueusement inégalitaire, ou quand il donne vaillamment l’alerte sur le réseau parce qu’une esquisse de dérive pédophile, l’ébauche d’un dérapage machiste, homophobe ou xénophobe, font mine de se profiler à l’horizon. Et la terreur de passer pour ringard n’était pas devenue l’unique grande peur de l’an 2000. » (Page 13).

J’ai relu ainsi, une bonne trentaine de pages, dont certaines ont déclenché mon hilarité, ce qui m’a permis d’aller me coucher dans la bonne humeur, et d’échapper à la triste banalité du monde des « racailles vertueuses qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé et des aigres pétitionnaires qui ne règnent que pour imposer leurs condamnations morales tempérées d’un ricanement libertin bénin. »( Page 16 ).

Et, bien entendu, je n’ai pas manqué de lancer, dans le silence de la nuit, avant de m’endormir, le fameux « Messieurs les censeurs, bonsoir !!! » de feu Maurice Clavel.

Alger, la « nostalgérie » 2.


Algérie revenezDessin de l’humoriste algérien Diem
« Je n’ai jamais pu renoncer à la lumière, au bonheur d’être, à la vie libre où j’ai grandi. Mais bien que cette nostalgie explique beaucoup de mes erreurs et de mes fautes, elle m’a aidé sans doute à mieux comprendre mon métier, elle m’aide encore à me tenir, aveuglément, auprès de tous ces hommes silencieux qui ne supportent plus dans le monde la vie qui leur est faite que par le souvenir ou le retour de brefs et libres bonheurs.«   Albert Camus, Prix Nobel de littérature. 1957.

La nostalgie est un état dont on ne guérit pas. Elle vous poursuit, pour resurgir dans les circonstances et les moments les plus inattendus. Il suffit d’un mot, d’une image, de quelques notes de musique pour que s’entre-ouvre la porte de vos souvenirs, même ceux que vous avez réussi à chasser ou à enfouir sous les décombres de votre passé.
 
L’Algérie, c’est trente ans de ma vie. Des souvenirs par milliers que les circonstances et l’exil m’ont incité à refouler, pour tourner la page.
Au soir de ma vie, il m’arrive d’y repenser. De plus en plus souvent. Je n’ai plus de raison, aujourd’hui, de refouler ce passé. Bien au contraire, je reprends plaisir à renouer avec lui, en retrouvant , dans la Presse francophone algérienne, des noms de lieux familiers. Je m’intéresse à l’actualité de ce pays que je n’ai jamais pu considérer, malgré les évènements tragiques que j’y ai vécu, comme un pays étranger.
Comment le pourrais-je alors que sur cette terre reposent trois générations de mes ancêtres ???
 
Mes souvenirs de jeunesse, je les ai évoqués – en partie – dans de nombreux billets sur ce blog. Des billets que j’ai regroupés sous le titre de « Algérie. O tempora. O mores » ( autre temps, autres moeurs). Ce sont les souvenirs d’une jeunesse pauvre mais heureuse.
 
Et pourtant, de l’Algérie qui hante mes souvenirs, je ne parle que très rarement autour de moi. A quoi bon ??? Entre la réalité telle que je l’ai vécue , et la perception qu’en auraient mes interlocuteurs, faussée par des années de contre-vérités répandues de chaque côté de la Méditerranée,  il y a un tel fossé….
Alors, je m’impose le silence. Car je ne me sens pas capable de rendre compte de la complexité des rapports qui existaient entre Arabes et « Européens », avant que les deux communautés ne se déchirent et soient séparées par la méfiance, avant de sombrer dans le ressentiment suscité par un terrorisme aveugle et par la répression qu’il a engendrée.
Mais, la « nostalgérie » n’est pas un sentiment réservé à ceux qui, comme moi, ont « refait leur vie ailleurs »en tournant le dos à leurs racines.
Il m’arrive, de plus en plus fréquemment, de trouver, dans la littérature francophone algérienne, des traces d’une même nostalgie de l’autre côté de la Méditerranée, et curieusement parmi la jeunesse de ce pays. La Presse algérienne s’en fait l’écho, de temps à autres.
J’avais évoqué dans un précédent billet, un texte paru dans un journal d’Alger qui traduit les sentiments d’un Algérien, de retour dans un Alger qu’il ne reconnaît plus:
Il est fréquent de rencontrer sur internet des sites où de jeunes Algériens s’efforcent de reconstituer un passé au mieux dénaturé, au pire occulté par le pouvoir en place. Il y a chez les nouvelles générations de ce pays une touchante curiosité à l’égard de ce qu’était l’Algérie « du temps des Français ». Cela peut surprendre, mais cela montre aussi qu’avec le recul, l’Histoire, – la vraie -, retrouve sa place dans la mémoire des hommes, dépouillée des scories que tant d’historiens de pacotille y ont introduit, pour assouvir leurs fureurs idéologiques….Rendez-vous sur cette adresse et cliquez sur « Photos », et surtout, attardez-vos à parcourir les « Commentaires »:
Vous serez surpris par le ton de certains commentaires, et par la nostalgie de ceux qui collectionnent les images « d’Alger autrefois »….
Dans un numéro récent d’El Watan, quotidien francophone algérien que je lis régulièrement on peut lire ceci:
Je cite ( extrait ):  » ….. Or, une partie de la génération des Algériens de l’époque coloniale n’est plus et l’autre partie n’a pas accès au Net. Cet engouement est dû, à mon avis, au fait que pour les Algériens le passé colonial et lié tout de suite avec les images de la guerre de libération. Beaucoup ignorent que notre passé ne se limite pas à la Révolution de 1954 avec les images de la guerre. Il y avait autre chose aussi. Les gens vivaient, fêtaient des mariages, allaient au cinéma, à la plage ou au théâtre. Il y avait une vie culturelle, sportive et artistique. Mahieddine Bachtarzi, Maâlma Yamna, El Anka, Hadj M’rizek avait bien un public. C’est ce côté de l’histoire de notre pays dont les médias lourds (TV et radio) ont complètement occulté que je voulais montrer.» Hassene Zerkine, grand collectionneur de cartes postales anciennes, dont la fille gère une page sur Facebook, souligne qu’à l’origine sa collection visait à préserver les traces iconographiques de l’Algérie.
«Lorsque j’ai commencé la collection il y a quarante ans, je n’avais pas d’autres préjugés et j’étais loin des questions que se posent maintenant les jeunes Algériens», explique-t-il. Et de poursuivre : «A lire les commentaires des internautes, nous retenons la classique nostalgie du passé avec, pour nous, l’intervention de la situation dégradée de l’environnement et de l’insalubrité qui règne dans l’Algérie indépendante. La nostalgie serait celle de l’ordre et de la propreté coloniaux imprégnés de mythes et de la propagande de l’époque qui rendait Wahran ‘‘Bahia’’ et Annaba ‘‘Coquette’’.»
Hassene Zerkine s’étonne du fait que les jeunes Algériens en viennent à «idéaliser» la période coloniale dépassant le but des photographes de la colonisation qui avaient pour objectif de mettre en avant le progrès et la civilisation apportés par la France. ( Fin de citation ).
Les Commentaires sur cet article sont tout aussi intéressants.
Comment ne pas le percevoir dans certaines de ces réactions : les Algériens ne sont pas heureux dans l’Algérie d’aujourd’hui.
S’ils l’étaient, comment expliquer leur désir de quitter, par tous les moyens, un si beau pays, parfois au péril de leur vie ??? Et comment expliquer que malgré les souvenirs d’une guerre qui fut atroce, ils soient si nombreux à se tourner vers la France, qu’ils voient comme un « eldorado »??? On dit qu’à Alger, il y a ceux dont les paraboles sont tournées vers l’Orient pour écouter les prêches des Imams du Golfe, et ceux qui, avec une ingéniosité surprenante, parviennent à capter le programmes de la télévision française et les chaines de Canal Sat.
L’Histoire triomphera. Mais la « grande Histoire », pas celle revue et corrigée par quelques historiens « trotskystes » qui avaient rêvé, une fois la France chassée de ce pays où mes ancêtres ont laissé tant de sueurs et de souffrances, « ils » pourraient, enfin, installer la « Démocratie Populaire » de leurs rêves. On sait où les illusions du « socialisme démocratique » ont conduit ce pays.
La légende veut que Boumédiene, dans un lapsus devenu célèbre ait prononcé ces mots:  » La colonisation avait conduit l’Algérie au bord du gouffre. Avec l’Indépendance nous avons fait un bond en avant »…..
De chaque côté de la Méditerranée, on a les « héros »que l’on mérite, que la légende fabrique, et que de pseudo-historiens entretiennent….
Pour mémoire:

« Orgueil et préjugés »… »racistes ».


racisme2J’ai éprouvé un certain malaise, avant hier soir devant mon poste de télé en regardant sur la 2 l’émission consacrée à Juppé.

Un petit « chef-d’oeuvre » de comédie médiatique.

Il n’y avait pas de méchants, ce soir-là, pour apporter la contradiction à Juppé. Car même les « méchants » habituels étaient « gentils », et comme fascinés par la personnalité de ce vieux cheval de retour, qui leur a démontré qu’on n’est jamais « fini » en politique.

Il suffisait, en effet de le regarder. A l’aise, droit dans ses bottes, la répartie facile et intelligente, une attitude décontractée de vieux sage à qui « on ne la fait plus ». Juppé a été à la hauteur de sa nouvelle réputation.
Les journaleux, devant lui, avaient l’air médusés. La plus affectée par ce face à face où son numéro habituel a fait fiasco, c’est celle de Radio France, qui portait sur sa mine le désarroi de celle qui était venue pour mordre et qui ne parvenait pas à planter ses dents dans la chair lisse du personnage qu’elle affrontait.

On sentait bien, tout au long de cette émission, que les journaleux ont déjà fait leur choix pour la prochaine élection présidentielle….

Mais, pour moi, l’essentiel n’était pas là. Car l’un des sommet de ce moment de comédie a été atteint avec « la beurette de service » venue nous interpréter « l’air des banlieues », enfermées dans le ghetto qu’elles fabriquent elles-mêmes en faisant fuir les uns après les autres les « souchiens » submergés.

En écoutant cette jeune femme au verbe abondant, s’exprimant dans un excellent français je me disais que nous étions là, en face d’une caricature de ce que produisent nos « banlieues »: des êtres « transplantés »,  parfois « éduqués » mais ne parvenant pas à s’intégrer faute de pouvoir se débarrasser de préjugés dont ils accusent les autres…

Cette jeune femme prétendait souffrir du « racisme » mais elle n’aimait pas, en Juppé,  « l’homme blanc, bien élevé », qui a fait des études pour « s’élever » dans la vie….

Les médias, comme de coutume, ne se sont pas attardés sur cette séquence. Et pourtant cette intervention dans une grande émission, à une heure de grande écoute ne sera pas passée inaperçue des Français attentifs aux signes préoccupants de l’échec de la politique d’intégration prônée par ceux aux quels de Gaulle attribuait une « cervelle de colibri »….

Cette séquence avait valeur de symbole.

Car la difficulté d’intégration pour ces immigrés de la deuxième et parfois de la troisième génération, s’explique principalement, par le fait qu’ayant « idéalisé », avec orgueil, le pays d’origine de leurs parents, ils sont imbibés de la doxa ambiante complaisamment répandue, qui accuse notre pays de tous les maux dont souffrent leurs pays d’origine. Ils sont convaincus, en outre, grâce au « matraquage » des MRAP et autres SOS-Racisme, que la France est un pays raciste,- et même le seul au monde – de même que sont racistes tous les Français, sans exception.

Malheureusement, ils négligent trop souvent d’aller voir ce qui se passe dans les pays d’où viennent leurs parents…Des pays où SOS-Racisme ne met jamais les pieds.

Chacun sait ici que ma curiosité naturelle me pousse à fouiller dans la Presse de ces pays, à la découverte d’informations, de débats ou de points de vues, dont on ne trouvera jamais la trace dans nos médias englués dans leurs postures conformistes et « politiquement correctes ».

Voici quelques perles qui, si elles étaient portées à la connaissance de ces « révoltés » des banlieues, les inciteraient à réfléchir sur leur sort, comparé à celui des « compatriotes » de leurs parents.

Faites un petit tour sur le site :

http://maliactu.net/les-arabes-detestent-les-noirs/#sthash.Q9XqVigA.dpuf

Vous y lirez ceci (je cite): “Les Arabes détestent les Noirs. Et cela ne date pas d’aujourd’hui, c’est dans leur sang», déclare Aboubakr, un jeune ressortissant du Sénégal qui espère éventuellement rallier l’Europe. Il a passé près d’un an à Rabat, la capitale du Maroc, avant d’arriver dans ce campement près de la frontière espagnole et ses expériences là-bas lui font ressentir de l’amertume.
“Certains de mes amis ont été attaqués au couteau. Les bandits nous prennent pour cible parce qu’ils savent que nous ne pouvons pas aller à la police, même si nous sommes dépouillés et blessés. Étant sans papiers, nous serons plutôt arrêtés. Les Noirs n’ont aucun droit ici”.
Les attitudes racistes se manifestent également d’autres façons. Souleymane, de Guinée-Conakry, est en colère du fait que les Marocains l’appellent “Africain” dans un sens péjoratif. “Ils doivent nous considérer comme frères africains, dit-il, c’est différent quand un Européen vous appelle Africain, ou quand un autre Africain le fait”. Aboubakr ressent également de l’insulte du fait que les Marocains “ne peuvent pas croire que la plupart d’entre nous sont aussi des musulmans”. A l’en croire, les gens sont surpris lorsqu’ils le voient s’agenouiller pour la prière. “Ils ne pensent pas qu’un Noir puisse être musulman”.

Hé oui !!! Ces Arabes, Musulmans, ont du mal à croire que des Noirs peuvent être Musulmans comme eux !!! Et ils n’ont pas l’équivalent de « SOS Racisme », ou d’un Bedos, pour leur dire « Ils sont Musulmans comme nous » sur l’air d’une chanson bien connue: « Ils sont Français comme nous !!!… »

Autre exemple, extrait cette fois, de la Presse algérienne, sur le site de : http://www.alger-info.com/actualites/racisme-en-algerie-les-algeriens-sont-ils-racistes

Je cite: 

« Si l’on reproche, sans cesse, aux Occidentaux d’être racistes, xénophobes et islamophobes, il serait temps, chez nous, de se remettre en question et de revoir certaines attitudes ancrées dans la tête des Algériens.

« En Algérie, les travailleurs chinois sont plus de 50 000. On les aperçoit par groupes sillonnant nos villes pour faire leur marché ou bien en promenade. Les immigrés chinois ont investi notre pays ces cinq dernières années et ce, en qualité de travailleurs qualifiés.

Face à cet état de fait, les Algériens ne cessent de manifester leur hostilité envers cette main-d’œuvre venu spécialement travailler sur les grands chantiers et combler ainsi un manque criant en matière de main-d’œuvre compétente et surtout respecter les délais de réalisation par un travail ponctuel en un laps de temps assez court et ce en assimilant qualité et ponctualité. Lors de notre descente dans les rues d’Alger nous avons tenté de connaître l’opinion des Algériens face à la vague de Chinois qui envahissent nos rues ainsi que les opinions des Chinois eux-mêmes pour être au fait de leurs conditions de séjour sur le territoire national.

Entre admiration, hostilité, racisme et xénophobie les Algériens se prononcent.

Nous nous sommes d’abord rendus dans les quartiers avoisinant les chantiers où ils travaillent afin de tenter de cerner les réactions des gens, après avoir dévoilé notre identité, plusieurs personnes ont voulu nous livrer leurs opinions, Mehdi un chômeur de 27 ans nous dira  » ils nous prennent tout le travail qui nous était destiné. Quand ils ont inauguré ce chantier on attendait avec impatience que le patron affiche une liste pour un recrutement, en vain, après s’être rapproché des lieux, les responsables nous ont fait savoir qu’ils ne recrutaient pas des Algériens sans plus de détails, après quoi on a vu des groupes de chinois débarquer sur les lieux et en plus ils mangent devant nous en plein ramadhan ajoutant à cela le bruit qu’ils provoquent la nuit lorsqu’ils se soulent. Moi personnellement je ne les aime pas trop « .

Le témoignage de ce jeune n’est qu’un échantillon parmi une vague de contestataires qui, en plus, les provoquent quotidiennement en leur lançant des  » chnaoua  » ou « les mangeurs de chats « . Ces appellations nous renseigne bien sur la réalité et l’envers du décor qu’offrent les visages radieux de ces Chinois.

Un autre nous parle du non respect des traditions religieuses du pays en ajoutant plus loin  » comment peut-on faire appel à une main-d’œuvre étrangère alors que l’Algérie souffre de 32 % de taux de chômage c’est aberrant et en plus les Chinois sont payés le triple que les Algériens ainsi ils perçoivent 42 000DA alors que les ouvriers algériens perçoivent 18 000DA « Les Chinois commencent à susciter un vrai débat au sein de la société algérienne et surtout font face à des insultes et parfois même des agressions physiques.

Pathétique réalité pour une Algérie déjà coupée du monde et isolée du marché mondial où la xénophobie a pris le dessus sur le soi-disant légendaire accueil des Algériens, une tradition bien sûr erronée vu le nombre d’étrangers déjà peu nombreux, qui se sont vu soit agressés ou bien délestés de leurs objets de valeur ainsi que des obscénités lancées à leur égard. ( Fin de citation ).

Ce n’est pas la première fois que j’évoque ce sujet sur ce blog.

Il suffit de faire une recherche sur la page d’accueil sur le terme « racisme » pour avoir les coordonnées de mes billets traitant de ce sujet. Pour l’heure, je me contenterai de citer celles-ci: https://berdepas.wordpress.com/2013/11/26/le-racisme-est-un-phenomene-universel/

ou mieux encore : https://berdepas.wordpress.com/2014/01/20/anti-racisme-loverdose/

Pour revenir au sujet initial de ce billet, et à l’émission consacrée à Juppé, mon point de vue est qu’il faudrait cesser de donner la parole, sur nos chaînes télévisées, à des énergumènes excités venus pour pointer leur doigt accusateur sur les citoyens de ce pays, sans leur opposer des gens capables de leur répondre et leur servir autre chose que des arguments « compassionnels » enrobés de  notre « mea culpa »…

Au cours de l’émission évoquée ci-dessus, on aurait aimé que Juppé réponde avec un peu plus d’énergie à cette beurette, et ne se contente pas de déplorer le triste sort de nos banlieues et les problèmes de racisme qui y sévissent, sans en évoquer les causes profondes….

La « compassion », c’est bien, mais le souci de la « Vérité », c’est beaucoup mieux….

Or la « Langue de Bois » est toujours en usage dans notre classe politique. Quand à nos « médias », ils sont d’une discrétion proche de l’omerta sur toutes les informations susceptibles de nuire à l’image des Musulmans de France….

Autrefois « il ne fallait pas désespérer Billancourt », aujourd’hui, il vaut mieux ne pas faire de peine aux « Banlieues »….

PS: Je viens à peine de terminer la rédaction de ce billet, lorsque je tombe, sur Algérie-Focus, sur un sujet qui fait partie du « contentieux »qui oppose, dans les banlieues, les « nouveaux arrivants », si souvent discriminés, et les « souchiens ». A lire pour comprendre un des aspects du fossé qui sépare les uns des autres.

http://www.algerie-focus.com/blog/2014/10/video-algerie-les-cites-transformes-en-abattoirs-a-ciel-ouvert/

Les images de la video sont difficilement supportables, et choquantes pour notre sensibilité d’occidentaux.C’est pourquoi elles ont été « censurées », à juste titre par WordPress. Et pourtant, elles appartiennent à la banalité des usages dans ces pays où l’on pratique « l’égorgement » rituel, et pas seulement dans les grandes occsaions.;…. A lire, pour comprendre et mesurer réellement ce qui nous sépare, les commentaires des lecteurs de cet article…..