Football et Identité nationale….


BleusAu Brésil, le « Mondial » nous offre une belle démonstration de la ferveur populaire que suscite un sport pourtant controversé, en raison des flux financiers colossaux qu’il draine, des dérives et des abus auxquels donne lieu cette extraordinaire manne financière.

Les millions de spectateurs, sur les gradins des stades, les milliards de téléspectateurs, devant leurs écrans de télévision, témoignent des passions qu’il suscite, sur tous les continents. Partout, les équipes nationales sont considérées comme dépositaires de « l’honneur national » que les joueurs reçoivent, implicitement, la mission de défendre, en donnant le meilleur d’eux-mêmes.

La France, Patrie des « zintellectuels », est un des rares pays où s’exprime, chez quelques uns, une certaine forme de dédain à l’égard de ce sport et de ceux qui lui consacrent leur passion: « des beaufs », disent-ils, avec la moue distanciée de ceux qui se placent « au-dessus » des autres.

Les mêmes manifestent leur incompréhension à l’égard des « beaufs » qui, sur les stades, ont fait de « la Marseillaise » entonnée en un choeur impressionnant, un chant patriotique par lequel ils expriment leur soutien à l’équipe nationale, en même temps qu’ils crient candidement, à la face du monde, leur identité de Français, ainsi que leur fierté et leur joie d’être là, grâce aux prouesses de l’équipe nationale.

Et pourtant, ces « beaufs franchouillards » sont-ils si différents de ceux qui, venus de tous les continents, soutiennent leurs couleurs avec passion ???

Mais, il y a toujours eu, en France, des esprits tortueux, pour exprimer leur rejet des symboles qui cimentent, dans notre pays, une unité nationale fragilisée par trop de greffes mal réussies….

Les atteintes portées à ces symboles, que ce soit le drapeau tricolore ou l’hymne national ne les choquent pas. Leur « tolérance » à cet égard dénote une « générosité magnanime ». Bien au contraire. Il n’est pas rare d’entendre certains de ces « beaux esprits », ignares dès lors qu’il s’agit de notre Histoire, contester les paroles mêmes de cet hymne, dont ils ne comprennent même pas toujours le sens premier.

Il en est même, parmi les « belles âmes »promptes à prendre la défense des « Français »issus de l’immigration, « Français » par intérêt plus que par passion pour la France, que l’hymne national dérange et qui trouvent insultantes les paroles du premier couplet de ce chant révolutionnaire: il n’est pas étonnant que beaucoup d’Algériens se sentent -à tort- visés, lorsque sont évoqués ceux « qui viennent égorger nos filles et nos compagnes« ….

Peut-être y voient-ils allusion à des actes consciencieusement refoulés dans nos mémoire nationales, et surtout dans la leur, que ceux qui ont vécu la Guerre d’Algérie n’ont jamais oubliés. Pour les mêmes raisons, ils se sentent visés lorsque le chant proclame, rageusement, la volonté « qu’un sang impur abreuve nos sillons ».

La controverse, à ce sujet, avait pris des proportions ubuesques, à l’époque où « les Bleus », une équipe comportant en son sein, quelques spécimens de nos « racailles » de banlieues, refusait d’interpréter ce chant, par principe, laissant libre cours aux suspicions de ceux qui sont toujours demeurés sceptiques sur les vertus d’une France « black-blanc-beur »que cette équipe était sensée représenter….

Le contraste entre le comportement de cette « équipe » et l’image, en gros plan, des nombreuses équipes adverses entonnant, au moment des hymnes nationaux qui précédent chaque match, avec force et avec la conviction d’exprimer là leur dévouement total aux couleurs qu’ils défendent, la main sur le coeur, ce contraste-là, était saisissant, et provoquait un malaise chez le spectateur regardant la scène sur son écran de télévision. Curieusement, la ferveur exprimée par l’équipe adverse de la France ne suscitait, chez ces âmes bâtées, aucune répréhension. Seule la Marseillaise leur « donnait des boutons »…

Cela a sans doute contribué, largement, au désamour dont cette « équipe de branquignols » a été « victime », jusqu’au moment où, à Krystna, l’abcès a été crevé, ouvrant les yeux et provoquant une gêne chez tous ceux qui angéliquement, soutenaient ces petites frappes de banlieue, devenues milliardaires grâce au Foot…

Fort heureusement, après la catastrophique époque où le sinistre Domenech officiait à la tête de l’équipe de France, la Fédération Nationale de Football, dans un aggiornamento laborieux mais méritoire, a fini par se résoudre à changer de politique de sélection.

Désormais, sous la direction de Didier Deschamps, la priorité est donnée, dans les critères de sélection, au talent et aux performances, évidemment mais aussi, à « l’état d’esprit », à l’acceptation de valeurs qui n’effleuraient même pas l’esprit de ceux qui composaient l’équipe de sinistre mémoire… En même temps, les leçons du succès de certaines équipes nationales, telles que celle de l’Espagne, ont permis de prendre conscience du fait que l’heure n’était plus aux « grands gabarits », costauds, au Q.I. de moule, mais qu’il fallait faire place à de « petits joueurs » par la taille, mais grands par l’intelligence du jeu et par l’engagement physique et par le talent.

C’est grâce à cette « révélation » que nous avons aujourd’hui, le plaisir de voir évoluer dans l’équipe nationale, des Sako, des Mavuba, des Sagna, des Valbuena, des Cabaye ou des Griezmann, qui insufflent à cette équipe l’esprit de « la gagne » cher à Didier Deschamps, et compensent leur petit gabarit par une ardeur au jeu, et une « disponibilité » qui les rend indispensables à la cohésion du groupe.

Mais ce qui surprend c’est le sentiment de fierté qui émane de cette équipe rajeunie: fierté de défendre les couleurs de la France, et fierté de porter ce maillot bleu, si souvent honoré, dans le passé, par leurs prédécesseurs.

Bleus 2Et aussitôt, la France des amateurs Foot, fait bloc derrière cette équipe renouvelée.

Nos « zintellectuels » n’en reviennent pas !!! Leurs fantasmes d’une « Bobocratie germanopratine », rêvant d’une équipe « black-blanc-beur » symbolisant la France métissée dont ils rêvent, une France où tout est pardonné aux « racailles »qui imposent leur Loi jusque sur les terrains de Foot, ces fantasmes s’évanouissent. Nous sommes, semble-t-il, en présence d’une équipe qui est sur le terrain pour jouer, pour gagner et pour honorer le maillot qu’elle porte. Rien de plus. Et c’est cela que les « beaufs » apprécient, car ils ne demandent rien d’autre à ces jeunes gens.

Cette équipe est parvenue en huitièmes de finale. Un résultat qui aurait semblé inespéré, il y a quelques mois. Remercions-la pour les moments de bonheur qu’elle offre à tous ceux pour qui le Football n’est rien qu’un jeu, ce qui ne l’empêche pas d’être une passion tout aussi respectable que la « passion » que peuvent inspirer des stars du show-business, des pousseurs de chansonnette ou des « rappeurs vedettes » de nos banlieues….

Remercions-là et ne la condamnons pas, même si la dure loi du sport devait lui interdire d’aller plus loin dans ce mondial, où elle conserve toutes ses chances.

C’est une équipe en devenir, avec laquelle il faudra compter dans les prochaines années, dans les épreuves internationales. C’est une équipe capable d’incarner un style de jeu « à la Française », fondé sur un collectif solidaire, sur l’intelligence des déplacements et sur une technique acquise dans nos centres de formation reconnus parmi les meilleurs du monde.

C’est sur ce talent que se fonde « l’identité » de cette équipe, et non sur la couleur de peau de ceux qui la composent.

Le Sport et ses Valeurs sont au-dessus des petits calculs minables de ceux qui refusant toute notion d’identité française, ne voient l’avenir de la France, qu’à travers le prisme de leurs préjugés prétendument généreux et souhaiteraient faire du Football, un vecteur de leurs fantasmes de « société multiculturelle et métissée ».

Vous trouvez que j’exagère ??? Alors lisez ce commentaire, parmi tant d’autres, farfelus, que l’on trouve dans « l’Express », à la suite d’un article sur les « débordements » auxquels la qualification de l’Algérie aux huitièmes de finale du Mondial ont donné lieu:

« Un sociologue ???? L’Algerie n’est PAS un pays etranger. L’Algerie, c’est la France DEBARRASSEE du colonialisme. L’independence de l’Algerie c’est la fin de l’Apartheid instaure par certains soit-disant francais. C’est l’acces a l’egalite. La decolonisation est l’equivalent du mouvement des droits civiques aux USA. Les « algeriens » en France (qui ont tous le passeport francais,,,) sont heureux du succes de l’Algerie parce qu’il exprime cette egalite que certains veulent supprimer. Tout francais qui se respecte se doit d’etre un peu algerien, un peu tunisien, un peu breton, ch’ti ou occitan, etc ….. La France va de Dunkerque a BEAUCOUP plus loin que Tamarasset …. et c’est TANT MIEUX. BLACK, BLANC, BEUR !!!! Et M…. au regime militaire a Alger » (Fin de citation. Les fautes d’orthographe son « d’origine »…)                    

 En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/victoire-de-l-algerie-pourquoi-une-telle-ferveur_1555175.html#FEPppksJsUAeDo0i.99

Ou mieux encore !!!: Qualification de l’Algérie: la célébration du vivre ensemble – L’édito de Christophe Barbier : publié le 27/06/2014 à 15:13, mis à jour à 15:15

« L’Algérie s’est qualifiée pour la première fois en huitièmes de finale pour la coupe du monde. Les supporters des Fennecs ont fêté cette victoire dans les grandes villes de France, avec naturel,(!!!) dans un double attachement( !!! ). La question de l’identité et de nation est parfois compliquée, mais elle sait parfois être simple et positive. »En savoir plus sur http://videos.lexpress.fr/actualite/les-editos-de-christophe-barbier_1245150.html#PiMeDqhbLdwLO4qS.99

Difficile de faire mieux dans l’angélisme « bobocratique » aveugle !!!!En savoir plus sur http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-qualification-de-l-algerie-la-celebration-du-vivre-ensemble-l-edito-de-christophe-barbier_1555063.html#8DKpc8VGhObjAEY3.99

Un commentaire, significatif des « élucubrations » de ceux qui ne seront jamais des « Beaufs », mais qui ont une étrange idée de ce qu’est l’identité française !!!

Et ce cas n’est pas un cas rare ni isolé !!!

Le retour de Sarko…


Sarko (3)La Presse est en émoi. Les médias consacrent de plus en plus d’émissions destinées à évoquer le retour éventuel en Politique, de celui qui demeure le cauchemar de la Gauche.

Le Journal du Dimanche, sous la plume de Bruno Jeudy publie les « révélations » dominicales de Sarkozy annonçant un « retour » qui semble proche.

« Il « annoncera sa décision fin août », croit savoir Le JDD. Selon le journal, Nicolas Sarkozy n’est pas « décidé à laisser la France dans un tête-à-tête entre le Front national et le Parti socialiste ». « On se demande jusqu’où Hollande va abaisser le pays. Quant à ma famille politique, elle est en train de se dévorer », s’alarme-t-il. « ( http://www.lepoint.fr/politique/sarkozy-va-t-il-bientot-sortir-du-bois-22-06-2014-1838666_20.php ).

Il n’est pas nécessaire d’être un fin politologue pour prévoir dans quel trouble la classe politique sera plongée, si les intentions de Sarkozy se précisent.

A droite, la bataille des « égos » risque de repartir de plus belle entre ceux qui, dévorés d’ambition, fourbissent leurs armes dans l’espoir de recueillir les miettes d’un Parti en lambeaux sous les coups de boutoirs des Coppé et Fillon, deux « politiciens »incapables de se hisser au niveau de deux Hommes d’Etat, qui « s’y voyaient déjà »….

Le bruit des casseroles du Parti fera, conjugué à celui des casseroles de Sarkozy, un beau « tintamarre »…. Sarkozy, seul contre tous, – et contre lui-même -, aura fort à faire pour faire entendre un discours qui ne se résume pas à une tentative de « faire du neuf avec du vieux »….

A Gauche, il n’est pas certain que l’on puisse tirer réellement parti de la situation, tant les divisions alimentées par des propos de plus en plus violents entre ceux qui s’efforcent de soutenir la politique d’un Manuel Valls en pleine chute dans les sondages, et ceux qui continuent contre toutes évidences de défendre ce qu’ils appellent « l’autre politique », une politique qui persiste à tourner le dos aux réalités. Quand à notre « Grand Président », il aura du mal à sortir ses griffes pour égratigner celui dont il n’avait cessé de critiquer la politique avant d’être élu, pour finalement, se résoudre à faire la même politique, avec juste un « habillage » de communication différent. Car, à Gauche, s’élèveront toujours des voix pour lui rappeler qu’il fait une politique pour laquelle il n’a pas été élu.

La classe politique risque de toucher le fond d’une impopularité sans conséquence immédiate, le peuple étant absorbé par les péripéties d’un « Mondial » passionnant, avant de prendre ses quartiers d’été en prenant des vacances qui reportent à la rentrée ses manifestations de colère.

Mais « la rentrée » de Septembre risque de nous offrir un triste spectacle: celui d’une France qui ne sait plus où elle va.

Le lecteurs fidèles de ce blog se souviennent sans doute de ce que j’écrivais, en 2010 et en 2011, bien avant la victoire de Hollande.

https://berdepas.wordpress.com/2010/07/08/sarkocrise-de-nerfs/
https://berdepas.wordpress.com/2011/09/19/cauchemars/

La situation actuelle se profilait déjà, en germe, avant même la fin du mandat de Sarkozy.

Il faudra plus que du courage à Sarko, pour affronter les redoutables obstacles qui se dressent sur le chemin de son retour.

Démocratie.


DémocratieL’actualité, malgré l’approche de la trêve estivale, est riche en évènements de toute nature et qui incitent à la réflexion sur le fonctionnement de notre Démocratie qui souffre d’une grave crise, tant la majorité des Français, silencieuse, mais de plus en plus en colère, se sent dépossédée de ses pouvoirs par des minorités, qui les unes après les autres, prennent en otage un pouvoir affaibli et dé-crédibilisé.

Tour à tour, les minorités de tout poil, ethniques, sexuelles, religieuses, les minorités « catégorielles » de grévistes à la SNCF, chez les intermittents, chez les contrôleurs de l’air, dans l’enseignement, chez les chauffeurs de taxis, et j’en passe….tentent de dicter leur Loi à une société amorphe et à un Etat dépassé par l’ampleur des réformes qu’il doit assumer pour empêcher le déclin du pays.

Pendant ce temps, l’attrait des Français pour ce qui se passe dans les Monarchies européennes reste vif. Il ne s’est pas démenti, à l’occasion du passage de témoin entre le Roi d’Espagne et le Prince des Asturies. Les cérémonies du « couronnement » de Philippe VI, dans leur relative simplicité, n’étaient pas dépourvues de la solennité qui convient en pareille circonstance.

 La Monarchie espagnole a offert, ainsi, aux Français une courte occasion d’échapper à la banalité morose de leur quotidien.

Cette Monarchie, héritière des Bourbons et dont les liens du sang remontent à Louis XIV, aura montré, sous le règne de Juan-Carlos, ce qu’elle peut apporter de meilleur à la continuité d’un Etat démocratique. Mais elle aura révélé les faiblesses d’un Roi qui s’est laissé aller progressivement à des dérives qui rappellent aux Français, celles de « l’Ancien Régime »….

En même temps, ces célébrations, dont les cérémonies ont été largement commentées sur nos médias, auront permis, aux Français de se souvenir qu’en Europe, – sauf en France -, il n’y a pas toujours eu incompatibilité entre un Régime monarchique et l’exercice du pouvoir démocratique….

En regardant, à la télévision, les images de ce « couronnement » sans remise de couronne, et constatant, comme tout le monde , l’absence de l’intervention du clergé dans cette cérémonie, contrairement à ce qui se serait passé en Angleterre, j’ai observé que la légitimité de la Monarchie, en Espagne, ne relève plus d’un « Droit Divin »qui justifiait jusqu’ici, la présence des « représentants de la Loi Divine ».

Le nouveau Roi d’Espagne, s’exprimant avec sobriété, s’est affirmé, en tant que Monarque constitutionnel, comme le gardien de la Constitution Démocratique de l’Etat espagnol, respectueux de la diversité des Communautés qui forment la Nation, et implicitement comme un Roi « laïque », ce qui dans un pays comme l’Espagne, où l’Eglise représente toujours un pouvoir spirituel actif, est un engagement inédit.

On souhaite à ce jeune Roi, à la modernité si sympathique, un beau et long règne . l’Espagne confrontée, elle aussi, à de graves difficultés économiques, a besoin d’une stabilité politique sans laquelle aucune réforme , sur le long terme, ne peut être conduite.

J’écoutais les commentaires des exégètes de cet évènement, tout en feuilletant l’ouvrage de Tocqueville sur « l’Ancien Régime et la Révolution »…. Et je tombais, à la page 65 de l’Edition »Folio Histoire », sur ce passage, que je cite:

 » Moins d’un an après que la Révolution était commencée, Mirabeau écrivait secrètement au roi:  » Comparez le nouvel état des choses avec l’ancien régime; c’est là que naissent les consolations et les espérances. Une partie des actes de l’Assemblée Nationale, et c’est la plus considérable, est évidemment favorable au gouvernement monarchique. N’est-ce donc rien que d’être sans parlement, sans pays d’états, sans corps de clergé, de privilégiés, de noblesse ? L’idée de ne former qu’une seule classe de citoyens aurait plu à Richelieu: cette surface égale facilite l’exercice du pouvoir. Plusieurs règnes d’un gouvernement absolu n’auraient pas fait autant que cette seule année de Révolution sous l’autorité royale« . C’était comprendre la révolution en homme capable de la conduire.

Comme la révolution française n’ a pas eu seulement pour objet de changer un gouvernement ancien, mais d’abolir la forme ancienne de la société, elle a dû s’attaquer à la fois à tous les pouvoirs établis, ruiner toutes les influences reconnues, effacer les traditions, renouveler les moeurs et les usages et vider en quelques sortes l’esprit humain de toutes les idées sur lesquelles ‘étaient fondés jusque là le respect et l’obéissance. De là son caractère si singulièrement anarchique. »( Fin de citation ).

Le paragraphe qui suit développe cette idée, dont on comprend vite ce que « l’esprit français », contestataire de toute autorité, rebelle à toute obéissance, refusant toute discipline qui ne fasse pas appel à sa raison, doit à la Révolution française…

En re-parcourant cet ouvrage de Tocqueville, dont j’avais oublié l’essentiel, je me suis pris à imaginer ce qu’aurait pu être la France, si la Révolution s’était contentée, comme le suggérait alors Mirabeau, d’aboutir à une Monarchie constitutionnelle.

La Révolution, poussée dans ses excès par les pulsions sanguinaires des « extrémistes » qui à la faveur du désordre, se sont emparés du pouvoir, pour, – après avoir accompli l’acte régicide qui pour eux devait être l’aboutissement du processus révolutionnaire -, finir par s’entre-tuer, presque jusqu’au dernier, à coups de guillotine -, a entraîné la France dans des guerres meurtrières, qui in fine, ont ouvert la voie à la dictature et au pouvoir personnel de l’Empire.

Je me souviens avoir souvent été « mis au banc », en classe d’Histoire, au Lycée, pour avoir émis des réserves sur « la légende nationale » telle qu’on voulait l’imprimer dans nos mémoires adolescentes. A cette époque tout élève soulevant des questions ou émettant des critiques objectives sur la période révolutionnaire était considéré – par des enseignants bornés, propagandistes d’une image vertueuse et mythique de « la Révolution » -, comme suspect d’être de la graine de dangereux « contre-révolutionnaires »ou de « nostalgiques de l’Ancien Régime »….

Pour ces professeurs-là, « la Révolution » devait être acceptée, en bloc, comme plus tard devront être acceptées, selon les mêmes orfèvres en « détournement de faits historiques », les dérives de la Révolution russe et les crimes du communisme. Il leur était insupportable qu’un élève,- reconnaissant volontiers l’héritage révolutionnaire sur le plan des « valeurs » – ait l’air de contester par ses questions sur des faits précis concernant les dérives sanglantes de la Terreur, ce que de nombreux historiens condamnent aujourd’hui.

Fort heureusement , des historiens de renom ont, depuis, fait un sort aux « idées reçues » sur cette époque tragique dont la France porte encore les traces aujourd’hui: l’imagerie révolutionnaire hante encore les mémoires, et les saignées provoquées, dans la jeunesse de l’époque, par les batailles furieuses dans lesquelles la France a été entraînée jusqu’à la fin de l’Empire, ont été la cause principale de l’affaiblissement de notre pays parmi les puissances de l’époque, et face à son éternel rival, l’Angleterre.

Ma passion de lire m’a permis de découvrir, beaucoup plus tard, que des Historiens objectifs, avaient rétabli des faits déformés par mes professeurs, me renforçant ainsi dans mes certitudes de jeunesse. Mais j’ai appris, depuis, à accepter l’Histoire de France dans toutes ses vérités en assumant ses pages les plus sombres comme les plus glorieuses….

Livre NoitLa France, ce vieux pays, a fini par s’habituer  à cheminer, toujours au bord du gouffre dans lequel voudraient l’entraîner tous ceux qui, atteints du « mal de vivre », éternels héritiers de ces révolutionnaires insatiables, ne supporteront jamais la société dans laquelle ils vivent, et n’auront de cesse que de la renverser au lieu de participer à sa transformation….

Il y en a, aujourd’hui, aux extrêmes,  à droite comme à gauche, qui travaillent, inlassablement, à saper les fondements de cette Vème République, et le la « Monarchie républicaine » qu’elle incarne. Il suffit d’ouvrir les yeux, pour constater leur agitation, dans la période trouble que traverse la France. L’élection du Président de la République par une (très) courte majorité de Français, ne le met pas à l’abri des critiques et des attaques de l’extrême-Gauche, qui le poursuivront tout au long de son mandat, au point de l’affaiblir et de le paralyser.

Ecoutant les commentaires télévisés sur le parcours initiatique au quel le jeune Roi d’Espagne a dû se soumettre pour se hisser jusqu’au trône, je me disais ( même si la comparaison est quelque peu provocante ) qu’après tout, un monarque programmé pour régner, est mieux préparé à comprendre le monde tel qu’il est aujourd’hui, qu’un Président de Conseil Général de la Corrèze doublé d’un Secrétaire National du Parti Socialiste, démocratiquement élu,…mais mal élu.

Bonnes lectures….


chiites

Un de mes lecteurs s’interroge, à propos de la source des opinions que j’exprime dans mes billets, qui sont le plus souvent, des « billets d’humeur »que m’inspire l’actualité quotidienne… Pour rassurer mes lecteurs, je transcris ici, la réponse que je lui est faite pour satisfaire ses interrogations.

« Tout d’abord, Je n’ai pas d’idole politique, aucune.  A mon âge, 81 ans, j’ai été témoin de tellement de situations, que je n’ai que très peu d’illusions sur la génération politique dont la France est affublée aujourd’hui.

J’aime mon pays et j’ai des convictions personnelles fortes, tempérées parfois par le doute, et qui ne s’incarnent jamais en totalité dans un responsable politique quel qu’il soit. Je nourris ma réflexion à de multiples sources, pour la plupart tirées de mes lectures, éclectiques, mais passionnées , et de mes incursions dans l’Histoire, la Géopolitique…et la poésie !!! »

J’adore lire, tard le soir, dans le silence de la nuit.

Le dernier livre, que je viens de terminer, traite d’un sujet qui n’a pas fini de soulever des interrogations.

Son auteur, Antoine Sfeir, que les habitués de l’émission de France V, « C’est dans l’air » connaissent bien, et que j’apprécie pour sa culture, sa connaissance du monde arabe, sa pertinence et son ton mesuré, remonte aux sources historiques et théologiques d’une cette guerre qui ne finira jamais.

Le livre s’intitule « l’Islam contre l’Islam »(Editions Grasset).

Je conseille la lecture de ce livre passionnant, à ceux qui s’intéressent à ce qui se passe autour de nous, et qui s’interrogent sur la signification d’évènements dont on ne sait que ce que nos médias veulent bien nous dire….

De l’Iran à l’Egypte, du Qatar à la Syrie, du Maghreb  de cet «Orient compliqué»vers lequel de Gaulle prétendait aller « avec des idées simples » , Antoine Sfeir passe en revue les éléments d’une situation géopolitique présente, en partant de la vie du prophète Mahomet et en aboutissant aux luttes de succession ouvertes par sa mort.

Il nous dresse une fresque magistrale du monde arabe tel qu’il est, de ses «printemps» illusoires à ses  automnes, hélas, prévisibles, sauf par les BHL qui peuplent les beaux quartiers de Paris. Une exploration minutieuse et documentée qui, en brassant un immense passé, éclaire singulièrement notre présent.

J’en conseille la lecture à tous ceux qui veulent comprendre le « nouvel été du monde » qui est train de se dessiner sous nos yeux.

Car, selon lui, la grande rivalité séculaire qui sépare les peuples du Moyen Orient n’est pas la rivalité entre Juifs et Musulmans, mais plutôt le conflit millénaire, fratricide et sanglant qui oppose Sunnites et Chiites, dans une guerre pour la succession de Mahomet, entre Ali, fils spirituel du Prophète dont il est, à la fois, le cousin et le gendre, et Abou Bakr, le plus fidèle et le plus expérimenté des proches du Prophète qui deviendra le « Premier Calife ».

Ali finira assassiné en 661 par des opposants hostiles au principe du Califat, de même que son fils Hussein qui finira massacré avec sa famille par les armées Omeyades, à Kerbala devenu un lieu saint du Chiisme.

Cet évènement est considéré comme l’épisode fondateur du Chiisme. Dès lors, les partisans d’Ali ne cesseront de commémorer le martyre de Hussein, en se frappant la poitrine et en se flagellant jusqu’au sang qui, purificateur, doit imprégner le drap blanc qu’ils revêtent à cette occasion. Une forme d’exaltation religieuse que les Sunnites considèrent comme une « hérésie ».

Depuis, les Chiites, minoritaires en terre d’Islam vont entrer dans une clandestinité au sein de laquelle ils se protégeront en pratiquant la « taqiya », sorte de dissimulation religieuse à laquelle auront recours plusieurs siècles plus tard les Juif maranes pourchassés en Espagne.

Les divergence religieuses entre ces deux courants de l’Islam vont s’accentuer au cours des siècles, la plus importante d’entre elles se cristallisant autour du rôle des Imams.

Choisi par une autorité politique ou par les croyants chez les sunnites, l’imam est appelé durant la prière du vendredi à lire des passages du Coran et à les commenter. « Dans le sunnisme, il n’y a pas d’intermédiaire entre le croyant et Dieu, et donc pas de clergé », explique Antoine Sfeir dans « L’islam contre l’islam ». « Dans le chiisme, l’imam est le véritable guide de la communauté. » Après la mort de l’imam Hussein, le chiisme verra se succéder neuf autres imams.

Le foyer Chiite le plus important demeure, aujourd’hui, l’Iran. Les Perses ont été convertis à l’Islam sunnite après les invasions arabes du VIIème siècle. Mais la dynastie Séfévide, dès qu’elle accède au pouvoir, instaure le chiisme comme religion d’État de l’empire. Depuis, les mollahs iraniens ont fait de ce courant un des piliers du pays. « Depuis le XVIe siècle, l’Iran est en quelque sorte le Vatican du chiisme », nous explique explique Antoine Sfeir dans cet ouvrage passionnant.

Le fossé entre sunnites et chiites ne cessera de se creuser au siècle dernier pour atteindre son apogée en 1979, avec l’éclosion de la révolution islamique en Iran. Surtout qu’à son arrivée à la tête de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Khomeiny, devenu Guide de la révolution, ne fait pas mystère de sa volonté d’exporter son modèle à l’ensemble du monde. Les intentions dominatrices du Chiisme se concrétisent par une détermination farouche à acquérir la force nucléaire.

S’estimant menacées, les monarchies du Golfe, qui possèdent de fortes minorités chiites, soutiennent, avec la majorité de l’Occident, l’invasion de l’Iran par Saddam Hussein, en 1980. La guerre durera huit ans et fera plus d’un million de morts, sans pour autant rien changer aux frontières des deux pays. Si les chiites représentent aujourd’hui moins de 10 % des 1,2 milliard de musulmans à travers le monde, leur nombre demeure toutefois majoritaire (70 %) dans le Golfe, où est concentrée plus de la moitié des ressources pétrolières mondiales.

Jusqu’ici, l’Occident, avec à sa tête les Etats Unis, a toujours pris parti pour les régimes théocratiques saoudiens et qataris, considérant qu’ils n’avaient jamais manifesté l’ambition « d’exporter » leur religion et les chancelleries occidentales ont soigneusement fermé les yeux sur le financement par les pays du Golfe d’un djihadisme menaçant.

Il se pourrait que l’emprise d’un djihadisme conquérant sur une zone stratégique de ce Moyen-Orient en ébullition, amène nos diplomates à reconsidérer leurs analyses.

Ce n’est pas , semble-t-il, le point de vue d’Antoine Sfeir.

Néanmoins, il ne serait pas surprenant que la position des Etats-Unis évolue, vis à vis de l’Iran, dans les prochaines semaines, profitant de l’ardent désir du nouveau pouvoir iranien de redonner aux héritiers des Perses, la place que cette brillante civilisation occupait autrefois, dans le monde « civilisé »…..

Un vent chaud se lève en Orient….


tempete

Le « vent » se lève : il va souffler en tempête….et ça va chauffer !!!

L’actualité sportive éclipse quelque peu, et pour quelques jours, l’irruption, dans nos prochaines préoccupations quotidiennes, des évènements qui se déroulent actuellement en Irak.

Nous n’avons pourtant pas fini d’évoquer, dans les semaines et les mois qui viennent, les conséquences de l’offensive menée par les « Djihadistes » de l’EIIL : vous avez aimé les « Talibans » d’Afghanistan, vous adorerez cette génération nouvelle de djihadistes, beaucoup plus radicale, et plus raffinée encore en matière de barbarie, que celle d’Al Qaida.

Chacun a clairement la perception aujourd’hui, de l’absurdité de ceux qui se réjouissaient de voir « fleurir » les Printemps Arabes au Moyen Orient…

L’angélisme benêt des Occidentaux les a conduits à souhaiter la chute de Dictatures dont nos Démocraties s’étaient si bien accommodées au lendemain de la vague de décolonisations, et qui ont maintenu dans les pays concernés, bon an mal an, une certaine forme de stabilité.

Les principales victimes de nos aveuglements sont, aujourd’hui, les Chrétiens d’Orient, qui, sous la plupart de dictatures bénéficiaient de protections car elles appartenaient souvent à l’élite intellectuelle des pays concernés. Ces mêmes Chrétiens sont aujourd’hui persécutés partout où la fureur d’un Islam qui se comporte comme un fleuve sorti de son lit. En Syrie, on crucifie les Chrétiens. On peut en trouver quelques images sur internet en dépit des efforts de ceux qui voudraient laisser le public occidental dans l’ignorance de cette barbarie. D’ailleurs, n’êtes vous pas surpris du silence qui règne sur ce qui se passe réellement sur les champs de bataille de Syrie ????

Nous sommes aujourd’hui, en présence d’une immense poudrière dont les explosions à répétition ne nous épargneront pas dans un futur de plus en plus proche.

L’Irak, depuis la guerre stupide entreprise par Georges Bush Jr., n’a jamais pu retrouver la paix et la stabilité : elle a provoqué la résurgence des rivalités ancestrales qui opposent les Sunnites, minoritaires dans ce pays, aux Chiites.

En Syrie, la « révolution » destinée à abattre le dictateur Bachir El Assad, n’est parvenue qu’à favoriser l’incursion massive, dans ce pays aujourd’hui à feu et à sang, de toutes sortes de « milices »formées de combattants du Djihad venus de partout, qu’ont rejoint des centaines de « Français Musulmans »qui rêvent d’en découdre avec tous ceux qui ne partagent pas leur conception barbare de l’Islam.

Le groupe djihadiste de Abou Bakr Al-Bagdadi s’est peu à peu imposé comme le plus offensif, le mieux armé, le plus cruel, dans la constellation de groupes divers qui agissent dans cette partie du monde qui va désormais de l’Irak, à la Lybie, en passant par la Syrie. Son objectif est d’instaurer dans cette partie du monde un Califat islamiste régit par la Charia la plus intégriste.

Il est en passe de réussir à unifier la nébuleuse islamiste déboussolée depuis la disparition de Ben Laden.

Son objectif : créer l’Etat Islamique en Iran et au Levant. Un Etat occupant une place stratégique dans l’échiquier du Moyen-Orient, un Etat riche de ses ressources pétrolières, mises au service d’une ambition planétaire…

La nébuleuse djihadiste s’étend de jour en jour : elle s’implante dans de nombreux pays sur une zone qui recouvre l’Irak, la Syrie, le Yemen, la Libye,  et même l’Afrique sub-saharienne. Les connexions avec Boko Haram ne tarderont pas à s’établir si elle ne le sont pas déjà…

C’est dire que pour s’opposer à cette offensive, il faudra lutter sur un front immense.

Et il n’est pas douteux que le jour où les puissances occidentales seront contraintes d’entrer dans la bataille, elles devront, en Europe, affronter également les « ennemis de l’intérieur » constitués par les « troupes » formées au combat dans les pays évoqués ci-dessus. En France, nous savons maintenant que près d’un millier de « Français » se battent en Syrie et en Irak et viendront grossir les rangs de ceux qui sont revenus d’Afghanistan….

Il n’est pas douteux, également, que l’on doit se préparer en Occident à de déchirantes révisions des politiques arabes: on s’interroge déjà sur les moyens d’endiguer une vague folle, celle d’un djihadisme essentiellement sunnite dont la radicalisation, faute d’un clergé organisé avec lequel la discussion serait possible.

Chez les sunnites quiconque possède un brin de culture coranique, peut se proclamer Imam et n’importe quel Imam qui a réussi à imposer son charisme et à se procurer des armes par les moyens les plus divers, se proclame Emir et devient un chef de guerre ….

Et pour l’argent et les armes, ils n’ont qu’à se tourner vers les roitelets du Golfe, qui pour se maintenir en place chez eux, financent sur tous ces fronts, les entreprises criminelles de leurs nouveaux vassaux. Bientôt, ils n’en auront plus besoin.

Je l’ai déjà évoqué dans un précédent billet: le XXIème siècle sera celui d’un nouvel affrontement sanglant entre Chiites et Sunnites. Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

Poutine qui considère les Occidentaux comme des naïfs, aveuglés par leur obsession de vouloir imposer dans les pays arabes une culture démocratique qui est incompatible avec leur religion, Poutine, donc, avait tout compris des enjeux de ce qui se prépare. Il n’a jamais cessé de maintenir des liens étroits avec l’Iran Chiite, car il se méfie, depuis toujours, des Sunnites : il les connaît bien, car il en a 50 Millions sur son sol….

Les Etats Unis, dépassés par une situation qu’ils avaient eux-mêmes provoquée sont probablement en train d’étudier la possibilité et les modalités d’un rapprochement avec l’Iran, en renonçant à la « diabolisation » de ce pays qui aspire à retrouver sa place dans le concert des nations. Mais l’Iran a peut-être intérêt à laisser les Américains s’enliser dans une situation qu’ils ont eux-mêmes créée…..

Et pourtant, cela n’ empêchera pas ces mêmes Américains de « sanctionner » ceux qui, prenant les devants, avaient anticipé ces bouleversements et maintenu des liens étroits avec l’Iran Chiite…..

Nous aurons l’occasion de revenir à plusieurs reprises sur ce sujet brûlant….

L’Heure de Vérité.


verite

L’UMP, face à son destin, est à la croisée des chemins.

Le Bureau Politique qui se réunit ce soir est celui de tous les dangers pour l’avenir de ce Parti en état de quasi-faillite sur le plan financier, en sérieuse perte de crédibilité auprès de ses adhérents, dont une proportion importante n’a pas renouvelé sa carte d’adhésion. Des adhérents exaspérés par les querelles d’égos de tous ceux qui se voient déjà en situation de briguer la place qui leur permettrait, le moment venu, de faire acte de candidature à la Présidence de la République.

Car la médiocrité de celui qui occupe aujourd’hui cette lourde charge dans le contexte de crise gravissime que traverse la France, nourrit les espoirs de quiconque, au sein de la classe politique, a acquis une certaine « visibilité » médiatique . Ils se disent tous :  » puisque que « lui » (Hollande) y est parvenu, alors, pourquoi pas moi ??? ».

Alors, les « Coppéistes », les « Fillonistes », les « Juppéistes », mais aussi, les « Lemairistes », les « Bertrandistes », les Barouinistes », les « NKMistes », est j’en passe….fourbissent leurs armes.

Le Destin de la France, n’est pas leur tasse de thé. Et semble-t-il, encore moins l’opinion de ceux sans qui le Parti n’existe pas, c’est-à-dire ses adhérents et plus encore, ses électeurs….

La seule chose qui compte pour eux, c’est leur stratégie de conquête d’un Pouvoir, qui, de plus en plus, dans ce pays, leur fait tourner la tête.

Incapables d’écouter leurs électeurs, ni de tirer les leçons d’un scrutin qui a fait perdre à leur Parti le rang de premier Parti politique au profit d’un Front National qui, en embuscade, attend l’éclatement de l’UMP pour en recueillir les « déçus », les dirigeants de ce Parti en voie de décomposition sont incapables d’enfanter un programme d’alternance crédible, face à une Gauche elle-même en pleine déconfiture idéologique.

Car les forces en présence  se paralysent et s’annulent .

D’une part, les partisans d’un retour à la « Droite molle », mi-chèvre, mi-choux, façon Chirac, dont le discours énergique et les « coups de menton » servent à masquer une politique des petits compromis, façon « radicale-socialiste, destinée à ratisser large. Une politique qui ne correspond plus à l’évolution d’un contexte profondément transformé par la crise économique, aggravée par une vraie crise identitaire , et par la perception qu’ont beaucoup de Français que cette « politique » de clientèlisme n’est plus à la hauteur de enjeux et des menaces qui pèsent sur le pays.

Cette tendance, derrière Juppé, rêve d’un retour en arrière, et d’une alliance avec un Centre qui, depuis longtemps, ne sait plus où il se trouve…. Autour d’elle s’agglomèrent des « humanistes » plus ou moins Francs-maçons dont les Loges ont un pied dans chaque camp, un pied à gauche, un pied à droite….

En face, les partisans d’une « Droite décomplexée », qui refuse, désormais de se laisser subjuguer par les « ayatollahs » de la « pensée correcte »et qui n’hésite plus à dénoncer publiquement les dérives « gauchisantes » de l’autre Droite, en relayant l’opinion d’une grande partie de son électorat, sur les questions identitaires et sécuritaires.

Cette tendance a perdu son Chef en la personne de Coppé embarqué dans une sombre affaire de fausses factures et peut-être de détournement. Mais les « sous-chefs » sont toujours là et veillent au grain, comptant s’appuyer sur l’opinion majoritaire des militants du Parti.

Entre les deux, plane l’ombre de Sarkozy, dont le retour est de moins en moins incertain, et dont on ne sait s’il sera obéré par le bruit de casseroles – jusqu’ici vides de contenu réel – qui l’accompagne depuis sa défaite, et dont nul ne sait, si les écoutes téléphoniques qui le pourchassent depuis deux ans, ont révélé « l’ombre d’une preuve » de sa culpabilité pénale…..

On reproche, à juste titre à Hollande d’avoir perdu deux ans avant de s’attaquer aux vrais problèmes du pays dont la solution n’est pas à rechercher du côté du « mariage pour tous »… Mais le même reproche peut être adressé à l’UMP qui n’a pas su, jusqu’ici, profiter de sa cure d’opposition pour réfléchir au futur, et se doter d’un programme de gouvernement à la hauteur des difficultés qui tétanisent le pays.

Car pour s’entendre sur un programme de gouvernement, encore faut-il s’entendre sur une « ligne politique », ce dont les deux « clans » évoqués ci-dessus, paralysés par l’éventualité du retour de « magic-Sarkozy », sont bien incapables.

Pourtant, il suffit d’écouter les militants, et à défaut de consulter internet pour recueillir les éléments d’un programme sur lequel une majorité de Français pourrait se retrouver.

Voici quelques idées qui pourraient inspirer nos « zélites ». Des idées qui reviennent sans cesse, sur internet, dans les commentaires des électeurs de Droite. La liste n’est pas limitative !!!

– Serrer les boulons en matière d’immigration, comme l’ont fait, en Europe d’autres Démocraties, confrontées pourtant à un taux de chômage moins préoccupant que le nôtre.

– Retour aux 40 heures de travail hebdomadaire, comme dans la majorité des Etats de l’U.E.: ma génération a commencé dans la vie professionnelle en travaillant 48 heures, puis 45 heures et enfin 40 heures et nous n’en sommes pas morts prématurément …. Notre jeunesse doit retrousser ses manches comme nous les avons retroussées, au lendemain de la guerre…

– Réforme sévère des structures de l’Etat, pour aboutir à la réduction du nombre et du train de vie  des Sénateurs, des Députés, et des élus des Collectivités territoriales.

– Réduction de la Couverture Médicale Universelle ( CMU ) aux seuls citoyens français nécessiteux, en alignant nos « libéralités » sur celles de nos voisins.

– Réduction d’un tiers des effectifs de la Fonction Publique pour se rapprocher des effectifs par habitant de l’Allemagne et des pays d’Europe du Nord.

– Aligner le calcul de retraites des Fonctionnaires sur les mêmes bases que celles du secteur privé.

– Contrôle strict des retraites , en exigeant de tous les retraités français vivant à l’étranger, – franco-algériens compris -, un certificat de vie, le même que celui exigé, chaque année, de tout retraité.

– Suppression des retraites versées aux nouveaux arrivants étrangers atteignant 65 ans , sans qu’ils aient jamais cotisé à un régime de retraite en France, ce qui constitue un « appel d’air’ pour des personnes âgées alors que la France est confrontée au vieillissement de sa population. Notre « générosité » à crédit est devenue insupportable. Elle attire « la misère du monde » et attise la colère de ceux, qui après une vie de travail ont une retraite qui leur permet à peine de survivre.

– Réduction drastique des subventions aux associations de tout poil qui sont une véritable « pompe à fric » pour assistés en tout genre…

– Remise à niveau de notre politique étrangère et révision de nos « relations » avec des pays qui financent ceux que nos soldats doivent affronter sur des théâtres d’opération qui n’ont rien à voir avec la Défense Nationale.

– Action vigoureuse auprès des Institutions européennes pour aboutir à une réduction du train de vie des Parlementaires et Fonctionnaires européens.

– Engager le « bras-de-fer » pour aboutir à une réforme profonde du fonctionnement bureaucratique des Institutions Européennes, dont les Commissaires à la concurrence successifs ont cassé notre outil industriel en s’opposant, au nom d’un « libéralisme » mal compris et d’une « ouverture à la concurrence », aux concentrations d’entreprises françaises, qui n’a fait que profiter à nos concurrents.

Cette liste n’est pas limitative, évidemment.

Beaucoup de ces propositions n’ont pas l’heur d’être « politiquement correctes ».

Mais l’un des enjeux du renouveau tant attendu, c’est précisément, de s’affranchir d’un corpus d’idées qui, par un matraquage continu, par médias interposés, s’imposent dans notre pays, alors qu’elles sont contraires à ses intérêts et à ce que pense et ce que souhaite la majorité de ses citoyens.

Car il y a place, en France, pour une vraie politique de Droite, affranchie des diktats de minorités hystériques, une politique de rigueur et de fermeté tournant le dos à trop d’années de laxisme, et de lâchetés .

Une politique replaçant les intérêts de la Nation au-dessus de tous les autres, une politique s’appuyant sur un corps de valeurs auxquelles adhèrent ceux qui sont attachés à la République, une République qui encourage l’effort, qui valorise le travail et la création de richesse, une République capable de se faire respecter et de faire respecter ses symboles, son drapeau, sa Marseillaise, n’en déplaise à quelques « bobos-gauchos », et à quelques « artistes » et autres « rappeurs » de nos banlieues….

Il faut reconsidérer notre « Pacte Social » : il y a des misères qui sont insupportables, dans notre pays. Il n’est pas normal qu’un couple gagnant honnêtement sa vie en travaillant, et payant ses impôts, ne puisse plus trouver à se loger et rejoigne la misère des SDF. De même qu’il n’est pas normal que trop de gens vivent au crochets de ceux qui travaillent au nom d’une solidarité qui a franchi les limites de la générosité … Une générosité dont la France n’a plus les moyens.

Il y a place, en France, pour une telle politique, sans pour autant « tomber » comme un abricot mûr, dans les bras d’un Front National que la défense de ces valeurs n’effraie pas, et qui attend, au coin du bois, l’heure de « récolter les fruits »….

La ligne future de l’UMP , si ce Parti veut sauver son unité, doit avoir pour objectif essentiel, le réveil de ce pays endormi par des années de recours à l’endettement pour faire face aux exigences de minorités égoïstes, prêtes à sacrifier l’avenir de notre jeunesse pour continuer à vivre au dessus de leurs moyens.

A l’UMP, le moment est venu de regarder les réalités en face, et de renoncer aux petits calculs politiciens et à la pathétique « lutte des places » qui nous est donnée en spectacle. Sinon, le peuple de ceux, qu’avec mépris les « bobos »parisiens  traitent de « beaufs », se fâchera à nouveau….

Quel est celui qui dans ce Parti , sera capable de « faire bouger les lignes » et de se dégager des schémas politiques qui reposent sur une analyse erronée de l’état de la société française ???

Car le temps n’est plus aux « recettes » de « cuisine » politique, et aux vieux schémas de pensée hérités des « trente piteuses ». Il faut innover, en politique comme dans tous les autres domaines des activités humaines de ce début de 21ème siècle, car l’opinion ne se « fabrique » plus à coups de « com », ni à coups de promesses éculées : l’opinion dispose d’un antidote à l’intoxication intellectuelle et morale de la société, avec les réseaux sociaux, les blogs, et plus généralement l’internet qui diffusent des idées, et des informations qui échappent à l’autocensure des médias et à la pression du « politiquement correct ».

La « classe politique » doit en prendre conscience, avant qu’il ne soit trop tard….

L’UMP en « sens interdit » ????


Sens interdit                                                                                         Tournez à Droite…

L’Hebdomadaire « Le Point » publie sur son site internet, le commentaire d’un travail prospectif effectué, en dehors de toute structure partisane, par un groupe de citoyens, de Droite, qui s’exprime sur l’avenir de la Droite française et de l’UMP en proie aux démons de la division et du doute….

On pourra lire l’intégralité de cet article, sur: http://www.lepoint.fr/politique/sens-commun-exhorte-l-ump-a-l-introspection-06-06-2014-1832911_20.php

Le travail de réflexion conduit par ce mouvement qui s’est donné pour nom « le Sens Commun », – qui semble la chose la moins bien partagée dans la classe politique français – est intéressant dans la mesure où il fait souffler un air de fraîcheur sur les effluves nauséabonds qui émanent de la vie politique actuelle….

Le nom de ce mouvement dont je découvre l’existence à la lecture de cet article, est bien choisi.
Il semble tenir, enfin, le langage de « bon sens » qui change des éternels discours inspirés d’un mélange de langue de bois, de références au sempiternel « politiquement correct »que la droite s’est laissée imposer peu à peu, complexée, terrorisée par la doxa « bobo-gaucho » qui sévit sur le monde politique français depuis trente ans…
Un discours « bob-gaucho » complètement coupé du « peuple de droite » qui travaille, paie ses impôts, voudrait que ses efforts servent à quelque chose, qui en a marre de voir piétiner, avec mépris, les valeurs simples aux quelles il est profondément attaché, et que le Parti politique, censé le représenter a fini par avoir honte de servir.

A relire, pour mémoire :

https://berdepas.wordpress.com/2012/11/20/face-a-une-situation-complexe-la-droite-restera-complexee/

Pour s’en sortir, en effet, si on en croit « le Sens Commun », l’UMP n’a qu’un seul chemin : retourner vers ses électeurs, les écouter, non pas « d’une oreille distraite », mais pour s’inspirer de ce que leur dictent leurs expériences personnelles, le vécu de leur vie quotidienne, en faisant fi, enfin des opinions pré-fabriquées par les « zélites » parisiennes.

Ces opinions, véhiculées par des « politologues » qui foisonnent dans nos médias, par des Instituts de sondages de plus en plus suspects parce que trop dépendants de  » l’Establishment »pour survivre, sans parler de tous ces spécialistes en « Com », qui ont transformé le discours politique en exercice de communication, complètement détaché de ce qu’attend, de plus en plus impatiemment, LE PEUPLE qui, d’ailleurs, ne l’écoute même plus…

L’heure est venue pour l’UMP, de se tourner enfin, vers ceux qui la font exister au quotidien, de prendre en compte l’opinion de ses militants, et au-delà, d’un « peuple de droite »ulcéré par les errements de ceux qui sont censés représenter l’alternative à une politique dont les échecs ne sont plus à démontrer.

Je cite les auteurs:

 » Il ne s’agit pas d’être « plus au centre » ou « plus à droite », il s’agit d’être ce que nous sommes. Et nous sommes la droite. C’est de cette certitude que nous pourrons tirer le traitement au malaise de notre parti. Ne restera dès lors qu’une question, pour laquelle il faudra chercher la réponse au plus profond de nous-mêmes : que signifie être de droite ? Cette introspection, notre parti en a fait l’économie pendant dix ans de pouvoir, se laissant aller à la léthargie mortelle de ceux qui se sentent majoritaires. Il la refuse toujours depuis deux ans, par lâcheté, trop concentré sur la désignation d’un candidat pour 2017, oubliant que sans elle, l’UMP, même si elle parvenait à la victoire, ne serait qu’une coquille vide de sens, inapte à sortir la France de la tempête. »

Il est temps, en effet, que la classe politique comprenne, enfin, que les Français sont exaspérés, quand ils votent à gauche, de se voir infliger un ersatz de politique de droite, et, quand ils votent à droite de devoir accepter, en traînant les pieds, une politique velléitaire destinée à séduire des électeurs de gauche et qui, peu à peu, s’enlise dans un discours à l’eau tiède éminemment frustrant pour ceux qui attendent qu’une vraie droite, républicaine, réaliste et crédible, voie le jour.

Le peuple de droite attend, en effet, une vraie politique de droite, sans complexes, courageuse, regardant en face les défis, voire les dangers aux quels la France est exposée, et en même temps, une politique de rigueur réaliste sur le plan économique, crédible, parce que fondée sur les vraies réformes structurelles dont le pays a besoin.

Messieurs les politiciens, « le bons sens est près de chez-vous ». Il vous suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles.
Si le « populisme » c’est tenir le discours que souhaite entendre le peuple, alors il se confond avec la vraie Démocratie. Selon l’article 4 de la Constitution « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. »……

Nos « zélites », à droite comme à gauche d’ailleurs, ont besoin de retourner aux sources de la Démocratie, si elles ne veulent pas périr dans le rejet de toute la classe politique.

Djihadistes français…


nemmouche2Si j’avais dit à mon père qu’un jour, nous serions confrontés à la menace de « djihadistes français », il m’aurait regardé, éberlué, en se demandant si son fils n’avait pas « un grain ». Des « djihadistes français » ???

Qui, il y a trente ans aurait pu croire que la France deviendrait un jour, un pays pourvoyeur de combattants du djihad ???

Ô France !!! qu’es-tu devenue ???

Car hélas, nos enfants sont désormais placés devant cette triste réalité : dans la guerre qu’un islam devenu fou livre désormais à l’Occident, la France nourrit en son sein, les combattants d’une lutte qui se développe sur toute la planète et qui n’épargnera pas notre pays.

J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire : le « ver est dans le fruit », et il ne sera pas facile de l’en extirper.

L’affaire Mehdi Nemmouche nous confronte à nos incohérences, à nos naïvetés, et à notre laxisme.

Car le hasard miraculeux de la capture de ce terroriste « isolé » ne se reproduira pas toujours….

Incohérence de notre politique étrangère à l’égard des Pays Arabes : la France, s’est engagée aux côtés des Etats Unis, dans le soutien aux « révolutionnaires » qui, en Syrie, combattent Bachar El Assad.

El Assad, l’Alaouite protecteur des Chrétiens, fait face à la coalition hétéroclite de ceux qui veulent mettre fin à la dictature implacable de son clan, et à ceux qui, -soutenus par nos « amis » des Pays du Golfe – profitant du désordre qui s’est installé dans ce pays à la dérive, sont venus là, pour combattre en vue de la victoire d’un Califat islamiste « en Irak et au Levant ».

Un combat dans lequel sont engagées des forces qui ressemblent à une « internationale » islamiste parmi lesquelles plusieurs centaines de français venus accomplir là, leur « djihad ».

Tout se passe comme si le choix de la France, d’oeuvrer à la chute d’El Assad, donnait à ces djihadistes « bien de chez nous », une sorte de sauf-conduit moral : en somme, ils combattent pour une cause juste ….

Naïveté des « belles âmes » qui font mine de croire qu’en ayant accueilli plusieurs millions de musulmans sur son sol, la France pourra rester à l’écart, et à l’abri, des conséquences de luttes qui opposeront dans les années qui viennent, le monde sunnite au monde chiite pour une suprématie religieuse partout où règne la loi du coran.

L’Irak est déjà plongée dans une lutte sans merci entre les deux courants majeurs de l’Islam. Le Bahrein ne tardera pas à suivre. Le conflit syrien n’en est qu’un épisode, sanglant, qui donne un aperçu de la barbarie des forces en présence.

Notre laxisme est doublé d’un aveuglement incurable à l’égard de ces futurs candidats au djihad qui peuplent nos prisons : il aura, un jour où l’autre, des conséquences douloureuses.

Car qui peut croire sérieusement que nous serons capables d’endiguer le danger que représentera le retour, en France, et dans toute l’Europe de l’espace Shengen, de plusieurs centaines de djhadistes formés au combat, capables d’égorger sans état d’âme, et profondément marqués par un vécu, même temporaire, dans un contexte où la barbarie est banalisée au quotidien.

L’opinion française est sous la pression de ceux qui, complices avoués ou non de ce processus, sont devenus des « procureurs »: dès que l’on évoque les dangers que recèle la présence, dans notre pays, d’un Islam traversé par de nombreux courants d’influences qui se combattent en silence,ils brandissent,en accusateurs, les boucliers de « l’islamophobie », et de la « stigmatisation »destinés à clouer le bec de tous ceux qui persistent à vouloir appeler un « chat, un chat ».

Pendant ce temps, le sang coule, un peu partout dans le monde, et « l’Islam de France » reste silencieux. Devant la barbarie qui se donne libre cours en Syrie, ou devant celle de Boko Haram au Nigeria, les Institutions représentatives des Musulmans de France se taisent….prudemment. Et se plaignent ensuite des « amalgames » douteux dont souffrent les « bons musulmans ».

Et la coalition islamiste mondiale se frotte les mains devant « l’innocence » des Démocraties….

Chez nous, « le ver est dans le fruit »:

http://www.lepoint.fr/societe/la-france-reste-une-cible-privilegiee-d-al-qaida-11-06-2014-1834518_23.php

La seule question qui se pose encore est de savoir, à défaut d’un sursaut, à quel moment le fruit tombera de l’arbre.

La lâcheté de nos « zélites » nous prépare et prépare à nos enfants des lendemains douloureux, car le pire est devant nous.

Hé !!!Français, réveillez-vous !!! Car « l’islamophobie » nous guette !!! Pas celle que les ayatollahs de la « tolérance aveugle » nous jettent à la figure à tout propos. Mais la vraie islamophobie. La phobie d’un Islam intégriste qui inspire non seulement la terreur, mais l’horreur.