Migrants ou « envahisseurs » ???


Charge of MamluksLa charge des mamelouks

La question est sur le point de diviser profondément l’Europe.

La décision de l’Autriche, de dresser, à son tour, un mur frontière avec la Slovénie est ressentie, en Allemagne, comme un nouveau camouflet à « l’angélique » Merkel dont l’imprévisible élan de générosité, non concertée avec ses « partenaires » en Europe, a ouvert la voie à un flot incontrôlable de candidats à l’immigration.

Un flot qui est en train de déborder les structures d’accueil des pays les moins hostiles à l’initiative allemande. Et qui est en train d’ébranler l’autorité de Mme Merkel, pendant que des « humanitaires » tentent de faire face à des hordes de plus en plus agressives, tout en écoutant, sans rien y comprendre, des chants « djihadistes »menaçants….

En adoptant cette initiative, l’Autriche se range, à son tour, aux côtés de la Hongrie, de la Croatie et des autres nations balkaniques qui ont soudain retrouvé des réflexes de défense qui s’étaient endormis avec le temps, contre les « invasions musulmanes ».

C’est que, si nous, en France avons tendance à considérer la victoire de Charles Martel à Poitiers, contre l’envahisseur arabe, comme appartenant à notre « folklore historique », le souvenir de l’occupation arabe et musulmane est encore vivace dans beaucoup de pays.

Ainsi, en Espagne, les « nostalgiques » de la période arabo-andalouse, ont peu d’impact sur l’opinion, notamment dans les régions qui sous la férule d’Isabelle la Catholique ont combattu pendant des décennies pour chasser les Arabes pourtant fortement enracinés dans les régions conquises par le sabre et l’épée.

C’est pourquoi, sur la Costa Blanca, entre Valence et Alicante, les fêtes populaires des « Mauros y Christianos » somptueuses sont organisées chaque année, pour célébrer la victoire de ces Chrétiens qui ont rejeté les Musulmans à la mer.

Car si en France, on n’ose plus enseigner la fameuse tirade du Cid de Corneille pour ne pas « stigmatiser » nos concitoyens musulmans, les tentatives (timides) de ceux qui auraient souhaité mettre fin à cette vieille tradition populaire en Espagne, ont été rapidement balayées par les Espagnols fidèles à leur identité et à la force de leurs traditions.

De même, on ne peut comprendre les réactions produites par l’afflux massif de Musulmans dans les pays des Balkans si on ignore ( ou si on feint d’ignorer, ce qui est probablement le cas de Mme Merkel ) le poids de l’Histoire dans l’identité des peuples concernés.

Il est clairement perçu, dans les Balkans, que cet afflux emprunte les voies traditionnelles des invasions ottomanes, au cours des siècles oubliés…

La route des invasions ottomane

En outre, l’occupation ottomane a laissé des traces profondes dans la mémoire des peuples. Les « Mamelouks » et les « Bachi-bouzouks » des armées turques ne sont pas venus là en « pacificateurs ». ( Le terme de « bachi-bouzouk » utilisé par le Capitaine Haddock dans les aventures de Tintin, comme une sorte d’insulte, signifie quelque chose comme « tête cassée » (fêlée) ou « mauvaise tête » ).

Les « bachi-bouzouks » sont les cavaliers de l’armée de l’empire ottoman qui participèrent notamment au Siège de Vienne. Ces corps francs, composés de criminels et de mercenaires, étaient réputés pour leurs méthodes sanguinaires….

« L’Histoire des Balkans enseigne ( Mallet-Isaac ) que même si les Ottomans faisaient régulièrement des incursions les long des côtes grecques depuis la fin du XIIIe siècle, la conquête de l’Europe débuta réellement avec l’invasion progressive des Balkans pendant la seconde moitié du XIVe siècle.

Après les victoires d’une longue guerre de conquête : Bataille de Kosovo Polje, bataille de Nicopolis, Chute de Constantinople (1453) et enfin la bataille de Mohács (1526), l’Empire ottoman parvint au contact direct des grands Etats européens.
Avec la bataille de Mohács, cependant, l’Empire ottoman ne cachait plus son ambition de s’étendre en Europe centrale. La Hongrie était devenue une proie tentante. L’Armée ottomane, appuyée par l’archiduc Jean, s’abattit sur Presbourg, puis se dirigea sur Vienne, et si le Siège de Vienne, au début du mois d’octobre 1529, demeura infructueux, cet échec paraissait n’être que temporaire.

Désormais la menace d’invasion était latente et Charles Quint déploya tout au long de son règne une stratégie de défense active sur la frontière de Hongrie : en 1530, il affronta les Turcs à plusieurs reprises dans cette région. Il ne s’agissait pas seulement pour lui de vaincre des Infidèles, mais aussi d’obtenir la couronne de Hongrie. Pour parvenir à ses fins, il finit par conclure en 1532 la Paix de Nuremberg avec les princes protestants d’Allemagne, incitant Soliman Ier, qui campait aux frontières de l’Autriche avec son armée, à se replier sans combattre. »( Fin de citation ).

Empire ottoman

Nos médias, – prêts à enfourcher le premier cheval qui passe et à défendre, sans aller chercher plus loin, les lubies « politiquement correctes » répandues par ceux qui se considèrent, désormais, comme « le Parti du Bien » en Europe -, se sont bien gardés d’approfondir les raisons qui expliquent l’attitude de Chefs d’Etats, tels que le Président Hongrois, qui sont attentifs, eux, aux réactions de leurs peuples, et qui sont attachés à la défense de leur identité et de leur patrimoine de traditions historiques au quel la France, gouvernée par une génération de politiciens « hors-sol » ont renoncé, peut-être un peu prématurément….

InvasionLe menace qui pèse désormais sur l’Europe sera peut-être le signal d’un réveil identitaire de la « vieille Europe », et ce réveil ne viendra pas de nations occidentales telle que la France, engluée dans le pseudo-progressisme « post-soixantehuitard » auquel les autres nations européennes ont tourné le dos depuis longtemps, car elle savent , mieux que nous, ce qu’est le poids des servitudes potentielles qu’il nous promet et que nous faisons mine d’ignorer….

Mais le signal du réveil viendra peut-être d’ailleurs.

L’Europe, telle que la conçoivent ceux qui appartiennent à l’oligarchie actuelle, et telle que la voient les membres d’une Commission européenne non élue, et donc sans légitimité démocratique, cette Europe là ne sortira pas indemne de la crise qui est désormais devant elle.

Nous sommes, sans doute, à la veille de grands bouleversements, dans le « paysage politique » européen.

Feu sur la Chancelière !!!


Hollande Merkel…et sur son « vice-Chancelier » !!!

Ceci est un billet que j’avais publié, il y a huit mois. L’actualité et le vote en faveur du Brexit lui confèrent un caractère prémonitoire.Nigel Farage apostrophe, en plein Parlement européen, la Chancelière et le Président français qui font manifestement grise mine….Le réquisitoire du parlementaire britannique résume et reflete malheureusement, l’état d’esprit de beaucoup de Britanniques, mais on le sait maintenant, de beaucoup d’Européens….

Le tort a été de ne pas prendre ce discours au sérieux….

Les médias français ne se sont pas privés d’évoquer la violente adresse de Marine Le Pen à la Chancelière allemande et à son « vice-Chancelier », devant le Parlement européen médusé, pour la condamner, évidemment, prétextant qu’elle portait atteinte à l’image du Président français devant la représentation des peuples européens représentés dans cette Assemblée.

L’allocution de Marine Le Pen condamnait sévèrement ceux qui ont la charge de tenir la barre d’une Europe à la dérive. 

Tout a été fait dans ces mêmes médias, pour réduire la portée de cette intervention, en la présentant comme un coup d’éclat émanant d’une personnalité politique qui nous a habitués à des propos excessifs, considérés, souvent à tort, comme insignifiants.

Mais les médias français se sont bien gardés de rendre compte d’une autre intervention, tout aussi sévère, à l’adresse du « couple Franco-Allemand », manifestement « dans ses petits souliers », face à la violence du propos du Député anglais Nigel Farage.

Peu de gens, en France, savent qui est Nigel Farage. Ce député anglais n’en est pas à son premier « exploit ».

En novembre 2009 déjà, il prononçait un discours à l’occasion duquel il critiquait durement Catherine Ashton, la haute représentante, à l’époque, de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, lui reprochant de n’avoir jamais été élue à une fonction publique de toute sa vie et affirmant que « les peuples d’Europe n’ont pas le pouvoir de lui demander des comptes ou de la destituer ». Un discours qui lui vaut une remontrance du président de séance  lui demandant de « baisser d’un ton ».

En février 2010, Farage prononçait au Parlement européen un discours dans lequel il critiquait violemment le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, lui attribuant « le charisme d’une serpillière humide et l’aspect d’un petit guichetier de banque » tout en lui attribuant l’intention d’être « l’assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes. » Et de rajouter : « Vous n’avez aucune idée de ce que peut être un pays uni, tout cela parce que vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays. » La mention de la Belgique comme étant un « non-pays » provoque, alors, une levée de boucliers à la fois au Parlement européen et en Belgique….

Il s’agit donc d’un Député qui n’a pas la langue dans sa poche…..

Il en a fait la démonstration devant Angela Merkel et François Hollande, la mine déconfite, en leur adressant ce discours que beaucoup de Français, parmi ceux qui n’ont jamais « sauté comme des cabris » en criant « l’Europe, l’Europe, l’Europe !!! » auraient applaudi, tant il pointe du doigt ce que beaucoup de ceux qui ne croient plus en cette Europe là, dénoncent sans pouvoir se faire entendre.

Car l’oligarchie européenne est sourde aux manifestations de révolte des européens sincères, qui considèrent que ce beau projet que fut la construction européenne a été détourné de ses objectifs, au profit d’une génération de démagogues « au petit pied ».

Ecoutez Nigel Farage s’adressant à la Chancelière et à son Vice-Chancellier, et observez la mine des deux compères, pendant cette allocution ….

> > https://www.youtube.com/embed/R5lXYw1l8l0?rel=0&autoplay=1

Vous trouverez dans cette allocution, des allégations, des critiques et des points de vue que vous rencontrez souvent dans certaines pages de ce blog….

Nostalgérie (suite)


J’ai fréquemment protesté, sur ce blog, contre les idées reçues et exploitées par une propagande idéologiquement orientée, de part et d’autres de la Méditerranée, à propos de ce que furent les relations quotidiennes entre « Français » et « Musulmans » ( c’était le vocabulaire en usage à l’époque ), et ce même, encore, en 1956, alors que les premiers assassinats et les premiers attentats du FLN , réprimés par l’Armée, commençaient à sévir, dans toute l’Algérie.

https://www.facebook.com/video.php?v=388464818003281

La vidéo ci-dessus donne un aperçu de ce qu’était la vie quotidienne à Alger, en 1956, et ce, malgré les tentatives, en cours, de séparer définitivement les deux communautés qui jusque là, vivaient en bonne intelligence. Ce qui ne veut pas dire que des problèmes profonds n’existaient pas, sur le plan politique. Mais la politique est une chose, et les relations humaines au quotidien en sont une autre….

Plus d’un demi-siècle après, des deux côtés de la Méditerranée, la « nostalgérie » subsiste.Elle n’efface pas les « années de cendre ». Mais tout Pied-noir porte dans son coeur une parcelle de souvenirs inéffaçables. De même que, chez beaucoup d’Algériens, y compris parmi ceux qui ont survécu aux « années de cendre », des souvenirs demeurent, marqués au sceau de l’amitié, et des moments de fraternité partagés.

Cet article, un de plus, extrait de la Presse algérienne donne un aperçu des liens qui subsistent encore et que le temps n’a pas effacé.

Je cite:

« L’Algérie, un pays inhospitalier, angoissant et terrifiant ? Pas du tout d’après de nombreux Pieds-noirs, ces français âgés nés en Algérie pendant la colonisation, revenus dans leur pays natal grâce à des circuits organisés par des associations de Français qui veulent retrouver leurs souvenirs d’enfance dans notre pays. 

Ils ne font pas l’apologie du colonialisme et n’expriment aucune nostalgie vis-à-vis de l’”Algérie Française” dans laquelle ils sont nés et ont grandi avant que nos parents et grands-parents n’arrachent l’indépendance au prix de grands sacrifices. Au contraire, ces Pieds-noirs qui revisitent l’Algérie découvrent un tout autre pays : “une Algérie colorée, surprenante, fraternelle et chaleureuse”, témoignent plusieurs d’entre-eux dans les colonnes du Quotidien de la Vienne, un média régional français. “Quel bonheur de voyager dans un pays où la bienvenue est souhaitée à chaque coin de rue et où les portes s’ouvrent chaleureusement”, témoigne même Michel Raison, membre d’une association d’anciens combattants en Algérie. Ce dernier avoue n’avoir ressenti aucune rancune de la part de ces Algériens qui ont été, naguère, torturés et tués par les forces coloniales françaises.

Après le succès de plusieurs voyages organisés, une association française, “l’Association du souvenir en Algérie” organise encore un nouveau circuit au départ de Poitiers, dans le centre de la France, qui aura lieu du 18 au 29 avril prochain. “Ce voyage n’est pas réservé qu’aux seuls anciens combattants. Il est ouvert à tous ceux qui souhaitent découvrir un pays magnifique, plein d’histoire et accueillant”, indiquent les organisateurs de ce voyage qui ne se fient nullement aux clichés accablant notre pays dans les médias français. » ( Fin de citation ).

Personnellement, je ne serai jamais de l’un de ces voyages. Non pas en raison d’un quelconque ressentiment. Mais tout simplement parce que j’ai mon propre « patrimoine » de souvenirs de jeunesse,  certainement embellis par le temps, mais que je tiens à conserver intacts….Cela ne m’empêche pas de continuer à aimer ce pays, malgré tout, car c’est le pays où reposent trois générations de mes ancêtres, même si je ne suis pas certain que leurs sépultures aient été respectées…. 

( See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2015/10/retour-des-pieds-noirsvoyager-en-algerie-un-veritable-bonheur/#sthash.24Flfxm4.dpuf)

Attention : danger.


Istambul

Dans le Figaro, paraît une chronique de Natacha Polony, sous le titre de « Qui a peur du peuple souverain » ???

http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2015/09/25/31003-20150925ARTFIG00240-qui-a-peur-du-peuple-souverain.php

Cette jeune et brillante journaliste pointe un danger qui, partout en Europe, est en train de poindre et se développe à une vitesse qui commence à inquiéter les « belles âmes ».

Ceux qui avaient cru pouvoir étouffer toutes les voix de ceux qui refusent de se laisser entraîner sur la pente d’un « vivre ensemble » dont ils refusent le projet, – un projet sur lequel le peuple n’a jamais été consulté -, s’alarment soudain d’un mouvement de contestation qui, ignorant les frontières, se développe dans la plupart des pays européens.

« Avec Maastricht, la paix en Europe, la croissance et le plein emploi, le progrès s’imposant partout, et jusque dans ce monde post-communiste rejoignant dans l’euphorie le camp de la liberté. Et puis il y a eu 2005. La victoire inattendue d’un «non» dont on n’a pu étouffer la voix qu’en expliquant qu’il avait douteusement mêlé «non de gauche» et «d’extrême droite», qu’il était finalement xénophobe, rance, nauséabond, réactionnaire, populiste (autant de mots dont on a voulu nous habituer à croire qu’ils étaient synonymes).« 

En France, Gauche et Droite confondues avaient fait de ce NON à Maastricht, soutenu alors par quelques esprits lucides et rebelles dont Philippe Séguin fut la voix la plus brillante et la mieux argumentée, l’expression d’une xénophobie « nauséabonde », comme le rappelle Natacha Polony.

C’est que les partisans du NON redoutaient ce qui est en train de se produire, et qui est en train de susciter une révolte qui dépasse les frontières de chaque pays de l’Union : le dessaisissement du peuple du pouvoir souverain de décider de son destin, un pouvoir confisqué par une oligarchie « hors-sol », qui prétend désormais parler au nom de ce même peuple, aux voix duquel elle reste sourde.

Or, devant le danger de la poussée d’un Islam qui ne cache plus ses ambitions mondialistes, et ses projets de conquête en direction d’un Occident qu’il a diabolisé et qu’il entend détruire, pour y installer « le règne d’Allah », par l’élimination physique de tous ceux qui s’opposent à ce projet, l’humiliation de ceux qui refusent de renier leur foi, le viol symbolique de leurs femmes, devant les images d’une barbarie qui défile sous leurs yeux, jour après jour, les peuples européens se réveillent.

L’oligarchie régnante, en Europe, déjà asservie, pour ne pas dire corrompue, par ceux qui, sur les bords de la mer Rouge, détiennent un trésor de guerre immense, fascinée par tout cet argent , et aveuglée par son angélisme, face à une volonté cynique de conquête de plus en plus évidente, est en train d’entraîner les peuples sur des voies qu’ils refusent, car il en pressentent les dangers.

En Hongrie, et plus largement, dans les Balkans dont nos oligarques ont oublié l’Histoire, faite de luttes sanglantes qui durèrent plusieurs siècles pour se débarrasser du joug de l’Islam ottoman, mais aussi, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Suisse, bientôt en Pologne (1), et désormais en Allemagne où « l’angélique Merkel » a cru pouvoir entrer dans l’Histoire en ouvrant généreusement ses frontières à de véritables hordes d’immigrants dont elle ne maîtrise plus les flux.

Migrants

Partout de foules se rassemblent pour protester et faire savoir qu’elles ont encore le droit de savoir et de décider avec qui elles veulent « vivre ensemble »….

Le clergé de la religion des « Droits de l’Homme »est de plus en plus impuissant à faire entendre sa voix. Il s’en prend jusqu’à ces « zintellectuels » qui jusqu’ici semblaient avoir adopté son catéchisme, et qui peu à peu, prennent conscience des dangers qui planent sur notre paix civile, et s’écartent de la doxa ambiante pour évoquer des sujets jusqu’ici interdits…  

Natacha Polony décrit fort bien le processus en cours, dans l’article évoqué ci-dessus :

« On brandit le danger du nationalisme pour mieux diaboliser l’idée de nation, là encore, un concept, dans la tradition française, purement politique (il serait presque étonnant de lui voir préférer celui de «patrie», étymologiquement la «terre de nos pères»).

L’idée que le peuple doit avoir consenti tout abandon de souveraineté en échange d’une protection (par exemple, la préférence communautaire qui devait prévaloir à l’origine contre l’ouvertureà tous les vents de la mondialisation) scandalise visiblement ceux qui, sous couvert d’expertise et de gouvernance, ont réinventé l’oligarchie censitaire.

Les mêmes, d’ailleurs, qui ont, des années durant, orchestré la destruction de l’école et interdit aux futurs citoyens tout espoir d’émancipation intellectuelle. On se souvient qu’en 2005, ils nous expliquaient qu’un référendum était inutile car le texte était trop complexe pour être compris des électeurs… Bientôt, ils nous expliqueront que le peuple est trop faible d’esprit pour voter. »

Mais « le peuple » a tout compris. Ne dépendant plus, pour son information, de médias « domestiqués » dont il suspecte l’objectivité, il sait, grâce à l’internet et aux réseaux sociaux, tout ce qui se passe dans le monde y compris ce que les « médias institutionnels » lui cachent.

Il sent que ce qui est en train de se jouer, c’est la survie d’une civilisation pour la quelle tant de sang a été versé par les générations qui nous ont précédé.

Pierre-André Taguieff, historien des idées a fort bien décrit le « malaise » qui s’est emparé de la « Gauche progressiste:

« Le soupçon de nationalisme et de «dérive réactionnaire» n’épargne personne. Le cercle des intellectuels jugés «lepénisés» ne cesse de s’étendre. On ne s’interroge pas sur les thèses ou les analyses de ces auteurs, on les dénonce comme des suspects, des traîtres ou des déserteurs. Leurs accusateurs leur reprochent de ne pas chanter l’hymne obligatoire du passé dépassé, du présent prometteur et du «désir d’avenir». Néroniens sans le savoir, ils ne peuvent comprendre le vers de Lamartine: «Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle».

La honte est un sentiment douloureux depuis longtemps inconnu aux progressistes aveugles. Plus la gauche est terne, morne ou répulsive, et plus elle se montre arrogante et intolérante, voire venimeuse, à l’égard de ceux qui s’éloignent d’elle. »

(http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2015/10/23/31003-20151023ARTFIG00305-pierre-andre-taguieff-denonce-les-chasses-aux-sorcieres-de-la-gauche-divine.php)

Le peuple a fort bien compris que nos oligarques, Merkel en tête, sont prêts à sacrifier le destin des générations futures, pour sauver leur propre destin politique.

Lorsque Angela Merkel se rend, seule à Istambul, sans aucun mandat, sans aucune concertation, pour promettre à Erdogan un assouplissement des conditions et une accélération des procédures d’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, en échange d’un petit effort pour contenir la poussée des flux migratoires qui, partant de Turquie, convergent vers l’Europe, le tout dans un silence général de nos gouvernants, on touche le fond de la duplicité, du cynisme et des lâchetés de nos « oligarques ».

angela merkel

C’est une visite symbolique. Elle est humiliante pour les peuples européens.

Alors, le temps est venu pour que les peuples européens fassent entendre leurs voix, et fassent savoir que tout ne se passera pas selon les rêves cyniques de ceux qui, « jouant avec le feu », ont renoncé, et depuis longtemps à défendre ce qu’ils sont.

(1).-http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/22/la-crise-des-refugies-dechire-la-pologne_4766645_3214.html

La France est engluée dans un « Communisme mou »….


communisme

« La France est l’un des pays les plus réglementés du monde occidental. L’un des plus fiscalisés et l’un des plus fonctionnarisés aussi. Sous la droite puis sous la gauche, ses dépenses publiques ont augmenté dans des proportions délirantes, au point d’atteindre un record mondial : 57 % du PIB.

Pour faire court, nos dépenses publiques s’élèvent à 10 points de plus que la moyenne européenne (47 %) et à presque 20 points de plus qu’aux États-Unis (38 %). Avec un taux de prélèvements obligatoires exorbitant – il faut bien payer nos dépenses -, nous autres Français sommes sur une autre planète. Hors norme.

Il n’y a rien d’idéologique à dire que la France est une démocratie populaire améliorée, sans la police politique ni le crétinisme d’État. »

Ainsi s’exprimait Franz-Olivier Giesbert dans un éditorial du Point d’Octobre 2014. Difficile de contester ce point de vue s’appuyant sur des chiffres connus de tous…..

Sauf sur un point: « la France est une démocratie populaire améliorée ( vrai ),sans la police politique ni le crétinisme d’Etat (Faux ). Car la « police politique », discrète, est présente dans l’Etat socialiste. Quand au « crétinisme d’Etat », je vous en laisse juge.

On ne peut pas comprendre les raisons qui font que la France reste l’un des derniers pays occidentaux où subsiste un Parti Communiste qui, même à l’état résiduel, continue à faire entendre sa voix dans le concert médiatique, si on ignore l’emprise puissante qu’exercent des forces plus ou moins occultes, sur la vie politique française.

Un Parti Communiste à la Gauche du quel survit une mosaïque de petits partis revendiquant une vocation « révolutionnaire »,- telle la Ligue Communiste révolutionnaire – si on ignore la trajectoire politique de nombreux dirigeants de notre pays, et leur complaisance, voire leurs indulgences à l’égard de ceux qui furent dans les années soixante, leurs compagnons de route.

J’ai écrit plusieurs billets sur ce sujet mal connu, dont celui-ci:

https://berdepas.wordpress.com/2015/05/14/trotsky-trotte-encore/

Et pour cause, il existe, dans tous les rouages vitaux de l’Etat, de hommes et des femmes, liés par des affinités discrètes, qui s’apparentent aux liens qui, dans une société secrète, imposent aux membres initiés, un devoir de solidarité, et une fidélité sans faille aux objectifs cachés de ses membres: en l’occurence « la conquête du pouvoir ».

Rares sont les publications qui évoquent ce sujet sulfureux. Les Historiens français, pour la plupart « engagés » à Gauche quand ils n’ont pas appartenu eux-même à l’organisation trotskyste,  -tel Benjamin Stora devenu « l’Historien Officiel » de la colonisation, puis de la guerre d’Algérie -, sont toujours restés discrets sur ce chapitre de notre Histoire récente.

Le seul article récent que l’on peut retrouver, grâce à Google, sur internet est un article du Point, paru récemment et dont j’avais rendu compte dans un billet référencé ci-dessus.

Je ne résiste pas au désir de publier une fois encore l’URL de cet article passionnant qui lève le voile sur le foisonnement, dans tous les corps de l’Etat, et dans tous les médias, sur l’influence qu’exercent ceux qui, dans la discrétion, veillent, et contribuent à contrôler, voire à manipuler l’opinion, et font que , jamais la « Police de la Pensée » n’a été aussi active, veillant  à « verrouiller » toutes les tentatives de contestation de la « pensée correcte » dont ils sont les gardiens vigilants.

http://www.lepoint.fr/politique/dray-jospin-cambadelis-leurs-annees-trotski-14-05-2015-1928400_20.php

Relisez attentivement cet article. Je suis certain qu’ensuite, vous n’écouterez plus le brillant Michel Field officier sur vos écrans télévisés, et à la Radio de la même manière qu’avant. De même vous n’écouterez plus de la même manière, Europe n°1, dont la ligne éditoriale est contrôlée par le séduisant Denis Olivennes, et vous ne serez plus surpris d’entendre chaque matin, sur cette station de Radio, la voix de « Dany le Rouge » exprimant son « avis » sur tout ce qui bouge dans l’actualité… Vous apprécierez le savoir faire d’apparatchik d’un Cambadelis, et les fureurs médiatiques d’un Filloche….ainsi que la tolérance dont bénéficie un Mélanchon qui, sans réserve, peut s’exprimer dans tous les médias, avec une complaisance refusée à l’extrême droite…

Tous ces gens ont été « formatés » pour devenir les troupes du « Grand Soir », selon des méthodes qui n’ont rien à envier aux « milices fascistes » d’une autre époque. L’article du Point en donne un aperçu saisissant, et je m’étonne que cet article continue, aujourd’hui encore, à ne susciter que le silence. Je le cite :

C’est le noyautage de nos Institutions, par tout une génération de soixante-huitards qui donne à la vie Française, ce parfum de « communisme mou » et de « totalitarisme discret »….

On comprend mieux l’hystérie furieuse qui a accompagné la sortie du Livre de Zemmour qui  consacre de longs chapitres violemment contestés, à la dénonciation des « idées »et de « l’héritage de soixante-huit », dont tous ces aparatchiks sont les gardiens vigilants, et à l’analyse de leurs conséquences sur l’évolution de la société française de ces trente dernières années….

Ce sont ces mêmes hommes qui, en coulisse s’efforcent d’écraser dans l’oeuf l’émergence d’une « nouvelle pensée réactionnaire », en jetant l’anathème sur toutes les manifestations, littéraires et autres de cette pensée. Car pour eux, tout ceux qui tentent de contester le « magistère intellectuel » de la Gauche, sont des « ennemis du Peuple »….

Les Finkeilkraut, les Onfray, les Debray, les Zemmour ou à un degré moindre Houellebecq, et bien d’autres encore en ont fait les frais… « Ils » défilent la veille en faveur de la liberté d’expression ( la leur ), avec des pancartes « je suis Charlie », mais, dès le lendemain, ils sont « à leur poste », vigilants pour « dénoncer tout dérapage »….

On ne peut pas comprendre l’état d’enlisement intellectuel qui paralyse la France si on ignore cette troublante réalité.

Promenade d’automne dans le Bruxelles de toujours…


BxlJ’aime beaucoup Bruxelles. Pour mille raisons.

La première, et la plus importante de toutes, c’est la sympathie que m’inspirent les Belges, ce « peuple frère »dont la culture est si proche de la nôtre. Bien entendu, quand j’évoque « les Belges », il s’agit principalement des « francophones ». Non pas que j’éprouve un quelconque dédain pour les autres, mais la volonté et l’entêtement des néerlandophones à ignorer tous ceux qui ne parlent pas « flamand » rend leur contact  difficile…et les échanges peu intéressants.

Le Bruxellois, est une espèce de Belge particulière. Il est viscéralement jovial, chaleureux, nanti de cet humour particulier qui rend sa compagnie agréable et fait que l’on est tenté, d’emblée, de partager avec lui une de ces savoureuses bières belges dont je raffole: le Bruxellois est un joyeux luron, qui aime la bonne chère ( la gastronomie belge n’a rien à envier à celle de sa soeur française  ).

Il faut écouter le Bruxellois raconter des blagues sur les Français, dans cet accent inimitable dont quelques humoristes on fait leur miel…

Déambuler dans le centre de Bruxelles, c’est prendre part à une délicieuse aventure.

A condition de regarder où on met ses pieds quand on marche, car les trottoirs de cette capitale, dans un état épouvantable, ne sont pas faits pour les rêveurs… Et pourtant, les beautés secrètes de Bruxelles se découvrent en levant la tête: il faut s’attarder en jetant un regard sur les façades de ces petites merveilles d’architecture bourgeoise, héritées de la période où l’Art Nouveau était florissant en Belgique, et qui, parfois écrasées entre deux constructions « modernes », font partie des charmes discrets de cette ville.

Après avoir flâné dans le Parc Léopold, dont les arbres centenaires, dans un décor romantique, ont revêtu leur manteau rouge d’automne, et après avoir contemplé, un instant, les canards qui barbotent sur l’étang aux nénuphars, toutes mes promenades, dans cette ville, me conduisent invariablement vers la « Grand Place ».

Traversant la « Place d’Espagne », je marque un temps d’arrêt devant la statue de bronze représentant Béla Bartok dans une curieuse attitude, la tête enfoncée dans le col remonté de son manteau, comme si, déjà, le froid l’avait saisi, avant même que l’hiver ne fût là. Face à ce grand compositeur, un Don Quichotte massif, accompagné du fidèle Sancho Pancha semble prêt à partir défier les moulins de la Hollande voisine…

La Grand Place, c’est « le coeur » de la ville. Superbe témoignage de ce que fut le Bruxelles des marchands, elle éblouit. Surtout depuis que les façades qui l’entourent ont été rénovées, avec ses sculptures et ses moulures récemment redorées à la feuille d’or….

Nous y avons nos habitudes .

La « Chaloupe d’Or », authentique taverne, se souvient de nous: nous y fîmes notre repas de noces, entourés d’êtres chers et d’amis de toujours… Mais notre halte préférée est au « Roi d’Espagne », où il est difficile de résister à l’odeur de gaufres qui flotte dans l’air, pour y déguster une délicieuse gaufre au chocolat. Sans oublier, dans une rue voisine, le « Music Village », la boîte de Jazz dont nous sommes des fidèles depuis de longues années…

Sur, et tout autour de la Grand Place, grouille une foule où toutes les nationalités se rassemblent pour admirer ce lieu et clamer leur bonheur d’être là dans toutes les langues de la Planète, et donnent le sentiment d’avoir submergé les Belges, qui vraiment, en ce lieu pourtant si profondément symbolique de leur Histoire, ne sont plus chez eux….

Car, en effet, les Belges sont-ils encore chez eux à Bruxelles ???

J’avais publié, sur ce blog, en 2008, déjà !!! un billet intitulé  » Bruxellistan », dans lequel je m’inquiétais déjà du devenir de la Belgique.

https://berdepas.wordpress.com/2008/05/03/84/

Ce séjour à Bruxelles ne m’a pas rassuré. Il suffit de se promener dans le Centre-Ville, pour constater les progrès réalisés, depuis 2008, par la pénétration islamique….Le femmes arborant leur voile noir intégral sont de plus en plus nombreuses, et personne ne semble s’en offusquer…

Il n’est pas étonnant de découvrir, dans la Presse, des articles qui dénoncent la part prise par ce petit pays, dans la fourniture de recrues à l’Etat Islamique…

https://francais.rt.com/international/8633-belgique-premier-fournisseur-recrues-daesh

Les retours de promenades se font dans un mélange de sentiments: d’une part la satisfaction d’avoir retrouvé l’ambiance bruxelloise, sa bonne humeur, sa bonne bière et ses moules-frites, et d’autre-part, le triste sentiment d’avoir flâné dans une ville qui préfigure ce qui attend beaucoup d’autres villes d’Europe, une ville condamnée à perdre, insensiblement son âme…

Car à Bruxelles, comme partout ailleurs en Europe, il y a ceux qui ont déjà renoncé à défendre ce qu’ils sont et sont résignés à une douce soumission…. On comprend qu’à la Librairie « Filigranes », une de mes stations favorites dans cette ville que j’aime, le livre de Houellebecq,  « Soumission », fasse un tabac !!!!

Race blanche….


Nadine-Morano

Je ne pouvais me dérober à un commentaire du « buzz » politico-médiatique qui a succédé à la phrase malencontreusement prononcée par Nadine Morano, au cours de l’émission télévisée « On n’est pas couché ».

Car, cette phrase manifestement inspirée par celle attribuée au Général de Gaulle et « restituée » par Alain Pierrefitte, son « mémorialiste », figure en exergue de ce blog depuis longtemps. Et je l’assume.

De Gaulle, dont je ne suis pas un « inconditionnel », – on aura compris pourquoi – a prononcé cette phrase pendant la Guerre d’Algérie.

https://berdepas.wordpress.com/2014/09/22/cetait-de-gaulle1-aussi/

Contrairement à ce que prétendent (hypocritement) les « Gaullistes », ou du moins, ceux qui se prévalent de la défense de la mémoire et de l’héritage du Général, cette phrase, à laquelle se réfère Mme Morano, n’est pas du tout utilisée « hors-contexte », pour reprendre l’expression utilisée par la meute de ceux qui se sont précipités sur cette pauvre femme, pour tenter -en vain – de l’accabler, pour avoir tenu des propos « racistes ».

De Gaulle, par cette phrase répondait, vertement, aux partisans d’une « Algérie française » qui militaient en faveur d’une « intégration » du peuple algérien à la France. Une idée combattue comme une hérésie, par ceux qui refusaient la perspective de devoir « intégrer » à la Nation française, les 9 millions d’Algériens, arabes, musulmans, que de Gaulle comparait au vinaigre qui ne pourrait jamais se mélanger à l’huile dans une bouteille….

On comprend que les « Gaullistes »soient embarrassés par le rappel de cette période qu’ils voudraient bien effacer de la mémoire des Français afin de n’y conserver que les moments prestigieux de « l’oeuvre du Général »….

En effet comment expliquer, sans hypocrisie, aux Français, qu’il était alors absurde d’envisager d’intégrer à la Nation française, ces 9 millions d’Algériens, qui à une écrasante majorité, à l’époque, en auraient été fiers, alors qu’aujourd’hui, on évalue le nombre de Musulmans vivant en France, à environ 7 millions, et qu’on nous explique qu’ils ne posent aucun problème d’intégration. Et que si problème il y a, il ne vient pas d’eux, mais de ceux de ces Français « xénophobes » qui ne font pas assez d’efforts pour les accepter….

Cette hypocrisie enrobe tout le débat qui s’est créé autour de la phrase de Mme Morano. Elle explique la violence inouïe des condamnations, y compris dans sa propre famille politique…

La phrase, maladroitement reprise par celle-ci, ne dit absolument pas que la France est un pays européen de race blanche et de culture judéo-chrétienne, ou du moins, si elle le suggère, c’est pour faire référence à son Histoire. Or de Gaulle dit aussi :

« Il ne faut pas se payer de mots ! C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. »

Il y a peu de Français de bon sens qui, aujourd’hui encore, puissent être en désaccord avec cette affirmation.

Car les Français de bon sens savent que depuis toujours, le Congo ou le Sénégal sont des pays de race noire, et que le Cambodge ou le Viet-Nam sont des pays de race jaune….Et que les pays européens dont fait partie la France sont des pays de race blanche….

Les autres Français, ceux qui ne veulent pas entendre cette phrase, sont ceux qui, déjà, intellectuellement, ou par calcul électoral à court terme, ont accepté l’idée que « la France blanche », de tradition et de culture « judéo-chrétienne », devienne à terme, minoritaire dans notre pays.

C’est le refus – vaguement honteux, car non-assumé – de cette évidence, qui explique la violence de la réaction qu’a subie Mme Morano, qui ne fait qu’exprimer, maladroitement ce que ressentent et ce que pensent une majorité de Français de bon sens…

Quand à la prise de position de Sarkozy à l’égard de celle qui fut l’une de ses plus fidèles militantes, il suffit pour la juger, de regarder et surtout d’écouter cette vidéo où s’étale toute sa duplicité et sa lâcheté.

https://youtu.be/RdAtOmBHZVU

Avec cette pénible affaire, Sarkozy a définitivement perdu le peu d’estime que j’avais conservé pour lui.

Nicolas Sarkozy, c’est désormais pour moi, un « petit bonhomme »: il n’est pas de la « race des chefs ». Car un vrai chef n’abandonne jamais un de ses soldats blessé au combat !!!

« La trahison des clercs » (Bis).


Clercs

Je viens de refermer ce livre que j’avais exhumé de ma bibliothèque. En parcourant les rayons où s’entassent les ouvrages que j’ai accumulés, au fil des années, mon regard s’est posé sur celui-ci dont le titre m’a intrigué :  » La Trahison des Clercs » !!!

Ce titre, qui s’applique si bien à ce que je m’efforce, billet après billet, sur ce blog, de dénoncer, à savoir le mensonge, la lâcheté, la corruption intellectuelle de ceux que je désigne souvent, en les brocardant, sous le terme de « zintellectuels », a réveillé ma curiosité à l’égard d’un ouvrage qui, à l’époque de sa première édition,- en 1927, je crois – avait fait l’effet d’un « pavé dans la marre ».

Je me suis souvenu avoir acheté ce livre au moment où la querelle entre Sartre et Camus divisait la classe intellectuelle française, notamment à propos de la Guerre d’Algérie. A cette époque, Camus, l’Algérie, étaient pour moi des sujets brûlants, qui ne se sont jamais éloignés, dans ma mémoire…

Je me suis donc replongé dans les quelques 300 pages de cet ouvrage, fort dense, où Julien Benda règle ses comptes avec  » Les hommes dont la fonction est de défendre les valeurs éternelles et désintéressées », qu’il appelle « les clercs », c’est à dire, selon lui, « les intellectuels ».

Il leur reproche d’avoir failli dans leur mission. Selon lui, la mission sacrée de l’intellectuel est de sortir de sa réserve dès lors que la Vérité et la Justice sont menacées. Il ne doit pas s’engager dans les controverses partisanes, mais se consacrer à sa vocation première qui est « la méditation, la connaissance désintéressée, l’amour du beau ». L’engagement partisan corrompt l’intellectuel et l’écarte de sa mission.

Il reproche aux intellectuels de son époque, d’avoir failli, et à Sartre, tout particulièrement, d’avoir , par son engagement idéologique, ouvert une brêche, dans laquelle d’autres intellectuels, après lui, se sont engouffrés.

Cela nous a valu, par haine du capitalisme américain, l’exaltation, au mépris de la Vérité et de la Raison, des dictatures nées dans et hors de l’Union Soviétique. Les mêmes intellectuels se sont dévoyés en défendant les pires dérives totalitaristes : le stalinisme, le régime castriste, la « Révolution culturelle » de Mao, la « libération » du Cambodge par les Khmers rouges, ou la défense d’un Khomeiny magnifié comme un disciple de Gandhi.

La liste de ces « escroqueries intellectuelles » est longue…

Or à aucun moment ces intellectuels, anciens trotskystes, ou maoïstes, dont certains ont toujours pignon sur rue aujourd’hui, dans les médias, et dans le monde de la culture, dans celui de l’Education Nationale, n’ont fait la moindre amende honorable.

A titre d’exemple, dès qu’il s’agit d’évoquer les relations présentes et passées, avec l’Algérie, un seul « historien » s’exprime, dans tous les médias, pour délivrer « son » message qui n’est autre que celui d’un ancien trotskyste militant, qui n’a jamais renié son engagement idéologique.

Dans la querelle qui opposa Camus à Sartre, à l’occasion de la parution de « l’Homme Révolté », Camus fustige ces intellectuels  » qui n’ont jamais placé que leur fauteuil dans le sens de l’Histoire » et met l’accent sur « ces intellectuels bourgeois ( les « bobos » d’aujourd’hui, ndrl ) qui veulent expier leur origine, fut-ce au prix de la contradiction et d’une violence faite à leur intelligence » (Les Temps Modernes n82 Août 1952).

Benda cite George Orwell ( souvent cité sur ce blog ), pour qui « la gauche morale » pétrie d’auto-satisfaction, prépare le lit du totalitarisme:  » les intellectuels sont portés au totalitarisme bien plus que les gens ordinaires »… La « liberté d’expression » se limite, selon eux à la liberté laissée à leur propre expression, et ne concerne en rien ceux qui ne pensent pas comme eux….

Il suggère qu’à toutes les époques où la France a dû affronter l’adversité, jusqu’à engager sa jeunesse dans des conflits armés, il y a eu des « zintellectuels » pour trahir leur pays.

Dans les années qui ont précédé la deuxième guerre mondiale, une fraction de la classe intellectuelle choisissait, avec les Mauras ou les Brasillach d’agir sur l’opinion pour favoriser les thèses de l’ennemi nazi.

L’Histoire les a rangés dans le tiroir des traîtres.

Pendant la Guerre d’Algérie, nous avons eu les Communistes qui avaient choisi de prendre les armes contre les soldats français, et les « porteurs de valises », tous légitimés par une classe intellectuelle favorables au terrorisme du FLN . On se souvient de la terrible phrase de Sartre, en préface au livre de Franz Fanon, « Les damnés de la Terre ».  » « Car, en ce premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ; le survivant’» !!!

Aujourd’hui, dans un contexte ou de lourdes menace pèsent sur la France, sur son identité, sur sa sécurité, sur son devenir, émergent à nouveau, dans des médias formatés et domestiqués, ceux qui alimentent de violentes polémiques, qui sont inaptes à tout débat d’idées,et pour qui, la trahison de « la Vérité », le « déni de réalité » sont des moyens d’abattre, dans la controverse, ceux qui s’opposent à leurs idées.

 Dans ce cas, le mensonge, la diffamation, la diabolisation sont des armes courantes, que l’on est prêt à mettre au service de postures idéologiques favorables à une immigration sans frein, et à une islamisation rampante. Cela permet de s’exonérer de la nécessité d’argumenter, et de répondre avec de vrais arguments…….

Joffrin

Les Finkielkraut, les Onfray, les Zemmour, les Houellebecque, les Marcel Gauchet, et j’en passe, en font la triste expérience.

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Finkielkraut, en particulier, fait partie de leur cibles favorites: en philosophe critique de la modernité, il apparaît comme un « bouc émissaire » rêvé, car il est l’un des rares héritiers, dans une société en perte de repères, d’une pensée universaliste, croyant aux bienfaits d’une Culture qui élève et unifie.

L’intelligentsia actuelle l’accuse d’avoir une conception républicaine « une et indivisible », conservatrice et dépassée car le philosophe, depuis « La défaite de la pensée » (1987), s’échine à défendre sa conception de la citoyenneté française

Comme on a du mal à le réfuter sur le plan des idées, vu l’étendue de sa culture et la qualité de ses arguments, on pratique, à son égard, l’injure, l’attaque ad hominem pour le déconsidérer, le diaboliser, suivant l’ultime stratagème développé par Schopenhauer dans « L’art d’avoir toujours raison » : l’important n’est pas de convaincre du point de vue rationnel, mais de mettre l’adversaire à terre par tous moyens : « Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Etre désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est. »

A l’image de Sartre dans les années 50, les intellectuels d’aujourd’hui, prennent prétexte du passé colonial de la France pour exiger une dérogation aux règles communes de la République : elles estiment, qu’en fonction de leur histoire d’anciens « colonisés », la France afin d’expier doit reconnaître des droits spécifiques aux immigrés issus de ses anciennes colonies.

Afin de faire aboutir leurs revendications, elles n’hésitent pas à culpabiliser tous ceux qui ne partagent pas leur point de vue.

Ces minorités se sentent soutenues par des intellectuels qui considèrent que la France doit faire repentance pour expier son passé colonial.

Chacun l’aura compris, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle, basée sur de fausses analogies et l’anachronisme historique qui consiste à juger les événements du passé en fonction de la grillle de valeurs du moment.

La Gauche intellectuelle est devenue « le Parti du Bien », celui de la « bien-pensance »,immigrationniste, islamophile, et vaguement « communautariste ».

Tout cela au nom d’un « progressisme » qui ressemble à une fuite en avant, devant les difficultés à venir…

C’est une des constantes du totalitarisme de vouloir sans cesse « faire table rase du passé » afin de promouvoir un improbable « Homme Nouveau. »

Dans 1984, Orwell a parfaitement montré que, toute trace du passé étant systématiquement détruite, ou ce passé ayant été recomposé selon les besoins de la propagande du moment, le grand décervelage des masses peut commencer. C’est ce à quoi s’est attelé les groupuscule des « pédagogistes », qui s’applique à « détricoter » notre Histoire, afin d’accélérer la perte de repères des générations futures.

S’étant enrôlés sous la bannière d’un relativisme nihiliste, ces intellectuels pratiquent dans leurs officines, sans sourciller, la « messe noire » de l’inversion des valeurs.

Ainsi, pour les historiens adeptes de la repentance, la colonisation de l’Algérie ne fut rien d’autre qu’ un génocide programmé, alors que ce ne fut qu’une guerre de conquête semblable à beaucoup d’autres, menées à la même époque, par  la plupart des pays occidentaux participant à la course à la conquête de nouveaux territoires. Dans aucun d’entre eux, il n’existe cette exigence de repentance martelée, depuis des décennies, en France, par certains de ces « zintellectuels ».

Telle est la manière dont se comportent les nouveaux « Clercs »….

Mais, viendra le jour où ils entreront à leur tour dans le tiroir des traîtres….La « trahison des clercs » reste un sujet littéraire inépuisable….

Post-scriptum : http://www.lepoint.fr/politique/exclusif-philippe-val-les-extraits-chocs-de-son-livre-04-11-2015-1979339_20.php

Vivre ensemble….


AimerLe « vivre ensemble » est une expression récente, apparue avec la « novlangue »et son cortège de mots « tabous ».

Il y a ceux qui sont « sanctifiés » par le clergé de la bien-pensance, et ceux qui sont « diabolisés », car ils véhiculent des « idées coupables » et « contraires » aux « valeurs » qui appartiennent au « bric à brac » de principes, et de préjugés que la Gauche s’est fabriqués au fil du temps. Des mots qui sont menacés de disparaître de nos dictionnaires. Car, on l’a bien compris, désormais, pour « tuer l’idée », il faut « tuer le mot » qui la véhicule…

Les « idées » de Gauche, elles, sont défendues avec une âpreté sectaire et agressive par une pseudo-intelligentsia. Elles ont fini par déteindre sur celles de la Droite républicaine »au point d’avoir rendu son message politique si ambigu, qu’elle a incité un nombre croissant de sympathisants de la Droite à se rapprocher du Front National…

Un « rapprochement » qui n’est pas sans ambiguïtés, à son tour, car si beaucoup de ces « transfuges »partagent certaines prises de position du Front National, notamment sur les problèmes de société, ils sont loin d’en partager sa doctrine économique, considérée comme incompatible avec un environnement mondial qu’elle semble ignorer.

C’est cette problématique qui rend hasardeuses toutes les tentatives de prévisions quant à celui,- ou celle -, qui sortira vainqueur de l’élection présidentielle de 2017.

Quel qu’en soit le résultat, cette élection aura des conséquences profondes sur l’avenir de la société française, qui n’en déplaise à certains, se « droitise » à vive allure….

Notre société, traversée par de profonds courants antagonistes, entretenus,  notamment, par « le défi migratoire » et par une présence que nul ne songe plus à occulter,- après avoir trop longtemps tenté de la minimiser -, de « communautés »exogènes issues de plusieurs décennies d’une immigration dont on continue à sous-estimer dangereusement l’influence qu’elle aura sur la vie politique future du pays.

Mais pas seulement dans la vie politique: car contrairement au discours naïvement généreux de certains – et parmi ceux-ci, rares sont ceux qui vivent au contact quotidien avec les « nouveaux venus » – c’est l’homogénéité de la société française qui est menacée…

S’il est exact d’affirmer que la France n’est plus un pays de race blanche et de culture judéo-chrétienne, – ce qui a sans doute échappé à cette pauvre Nadine Morano -, peu de gens mesurent aujourd’hui les menaces qui pèsent sur notre paix sociale, et qui vont s’aggraver avec l’arrivée inévitable de nouvelles couches d’immigrants venus du Proche-Orient, qui vont aggraver l’hétérogénéité de la société française.

Les « généreux », partisans d’un accueil sans limite de populations qui fuient autant la misère et la mauvaise gouvernance de pays « libérés » de la Colonisation, que l’insécurité et l’absence de perspectives d’avenir, ignorent tout d’un monde arabe, qu’ils voient, à travers la littérature « orientaliste », comme un espace uniforme d’exotisme,- façon « Mille et Une Nuits »-, mais qui transporte dans son maigre bagage, sa culture, ses tabous, ses préjugés et bien d’autres spécificités inspirées par de dangereuses exégèses du Coran, qui ne tarderont pas à devenir problématiques, au pays de « Droits de l’Homme »…

 Ecoutez la voix de Jacques Julliard, un intellectuel de la Gauche réaliste : « Mon pari est que les musulmans français choisiront le statut français et pas le statut islamique »… Douce illusion, mais dont les conséquences seront tragiques.

Les progrès de notre civilisation européenne, qui sont le fruit d’une longue et douloureuse histoire, nous ont permis de bannir les dangers de guerre civile. La République a réussi à devenir un ciment efficace entre ses citoyens, et nous a permis jusqu’ici, du moins, à échapper aux risque d’un communautarisme étranger à notre culture.

Il n’en est pas de même pour les peuples qui arrivent massivement en Europe et dont une partie choisira de s’établir en France.

Ces peuples ont été habitués, depuis toujours, à vivre au sein de communautés tribales, religieuses, ethniques, structurées qui leur confèrent des identités spécifiques, s’opposant parfois les unes aux autres dans des conflits sanglants, et souvent contraintes à « vivre ensemble » par la main de fer de dictateurs, ceux-là mêmes dont la disparition a permis l’émergence de l’Etat Islamique…..

Chacun conçoit le représentant d’une communauté autre que la sienne comme un ennemi potentiel, non comme un concitoyen. Le « surmoi qui obligerait à vivre fraternellement avec les Autres ne s’est pas construit, et nous ne sommes coupables en rien de ce ratage proche-oriental ».( Causeur).

La doxa actuelle, répandue par la Gauche française consiste à mettre sur le dos de l’Occident, les malheurs de l’Orient et nous condamne, depuis des décennies à nous auto-flageller, secoués par l’immense « sanglot de l’homme blanc »…

L’attitude accusatrice et culpabilisatrice des « immigrationistes » dispense ces derniers de s’interroger sur ce que les nouveaux arrivants transportent dans leurs bagages.

Or, ce qui pèse le plus lourd dans leurs bagages, c’est ce communautarisme qui est à l’origine des guerres sanglantes que se livrent, en Syrie, en Irak, au Yemen, et dans tout le Proche-Orient, des communautés ethniques, ou religieuses, qui ont renoncé à vivre paisiblement ensemble, depuis des lustres….

Nul doute que ces « spécificités » ne tarderont pas à s’exprimer et à s’ajouter aux difficultés que rencontre la France, dans la réalisation du rêve enfantin que constitue « le vivre-ensemble »….

Personne n’a relayé, ni entendu l’avertissement de l’archevêque  de Mossoul (Irak), Mgr Amel Shimoun Nona, s’adressant aux Occidentaux : nos prétendues valeurs ne sont pas les leurs…

Il faut avoir vécu, ou voyagé dans ces pays arabes pour savoir à quel point, les moeurs, les traditions et même la culture sont différents. Il faut savoir que lorsqu’un Algérien s’adresse à un Syrien, il lui est difficile de se faire comprendre car, paradoxalement, ils ne parlent pas tout à fait la même langue….alors que chacun d’eux est convaincu de parler arabe, la langue du Coran.

Les « lendemains qui chantent », et l’hymne au « vivre ensemble »n’ont pas fini de nous réserver des surprises !!!!

Les exemples du Liban, du Kosovo, de la Tchétchénie, parmi beaucoup d’autres, sont là pour nous inciter à la vigilance et à nous préparer à des jours difficiles.

Mauvaise Lang….


A lire attentivement :

Lang

Vous avez bien lu :  » ...alors que l’on estime qu’en moyenne les détenus de culture musulmane représentent près des deux-tiers de la population concernée.… ».

Pour avoir dit la même chose, Zemmour a été traduit devant les Tribunaux !!! Mais Zemmour, c’est une « mauvaise langue », qui dit des choses que l’on ne doit pas dire, car il est devenu dangereux d’appeler un chat, un chat….

Et il n’est pas le seul à devoir payer pour ça !!!! Prochaine étape, pour ceux qui persistent à « dire la Vérité », c’est « l’hôpital psychiatrique »…