Réflexe identitaire ou Gag ???


Rencontre fortuite, sur Daily motion, d’une video reproduisant un débat qui aurait eu lieu sur une Chaîne Martiniquaise, au cours duquel des Martiniquais font part de leurs inquiétudes sur la menace qui selon eux, pèserait sur l’identité martiniquaise, en raison du nombre croissant de « métropolitains » qui viennent s’installer à la Martinique pour y jouir d’un climat et d’une qualité de vie, qui font de cette destination touristique, l’une des plus réputées des Caraïbes.

Quelques intervenants vont même, avec un aplomb désarmant, jusqu’à évoquer les risque d’un génocide culturel ( expression déja entendue dans la bouche d’un Chef d’Etat du Sud de la Méditerranée ), laissant entendre que si la proportion entre « Martiniquais de souche  » et Français ( blancs ) de métrople venait à s’inverser, l’indentité martiniquaise risquait de se dissoudre….

Etonnant, non ???? Et à plusieurs titres.Au point de me demander s’il ne s’agit pas d’un gag provocateur !!!

Tout d’abord, le même discours tenu en France à propos de l’immigration serait attaqué de toute part, et tourné en dérision , par tous ceux qui considèrent que » l’immigration est une richesse pour la France ».

Ensuite, je croyais jusqu’ici, que la Martinique, Département français, c’était encore la France ??? Et que, de même qu’un Martiniquais peut venir s’établir dans la Creuse ou dans la région parisienne, un Français pouvait s’établir en Martinique sans réserve particulière.

Enfin, ces propos qui frisent la discrimination à l’envers, n’on fait l’objet, jusqu’ici, à ma connaissance, d’aucune protestation des Ligues incontournables en pareilles circonstances, qui pour bien moins que cela se livrent, en général, à un vacarme médiatique assourdissant.

Doit-on s’attendre à ce que les Martiniquais exigent la mise oeuvre d’un politique de quotas d ‘immigration de Français de couleur blanche , et que soit mis fin à une » immigration subie » de Fonctionnaires, venus bénéficier, non seulement de conditions de vie de rêve, mais encore d’avantages financiers sous forme de majoration de salaires qui, en l’occurrence, viendront enrichir le commerce local ???? 

Existerait-il dans nos départements lointains, le risque de voir se développer un « racisme anti-blanc » échappant à la vindicte des parrangons du « politiquement correct » ????

http://www.dailymotion.com/video/x305gn_martiniquele-genocide-par-substitut

A moins que nos amis Martiniquais aient suffisamment d’humour pour tourner en dérision les innombrables prêchi-prêcha dégoulinants d’angélisme sur la question de l’immigration en France !!!!!

Souks


Aquarelles tirées de mes « Carnets de Voyage ». Maroc.

La lumière filtrait à travers les canisses, et les femmes flottant dans leurs voiles se pressaient pour rentrer, indifférentes au spectacle des boutiques du souk : la violence des couleurs, la richesse des parfums d’épices qui s’oppose à la présence d’odeurs parfois nauséabondes, les cris des enfants dévalant en courant, et les martèlements des artisans du cuivre transportent le visiteur dans un univers étrange.

 

Aquarelle

Magie marocaine, inépuisable source d’inspiration pour le peintre…..

 Au loin le chant d’une gaïta, rythmée par les tambours laissait supposer qu’une noce était célébrée dans les parages.

                                                           
 Le bonheur des femmes était à son comble et se manifestait par des youyous quasi hystériques qui en disaient long sur l’état de leur excitation.

Coupeurs de têtes (suite)…


J’achève donc, la lecture d’un livre de Christophe Donner, « Un Roi sans lendemain », Paris, Grasset, 2007.

Ce livre écrit dans un style quelque peu décousu, nous replonge dans l’athmosphère de la Révolution française (j’ai respecté la majuscule), à la veille de l’exécution de Louis XVI, de Marie Antoinette, et de l’incarcération du Dauphin, à travers le destin de Jacques-René Hébert, journaliste de province dont l’ambition sans borne et « les convictions » l’amèneront à jouer un rôle majeur au cours de cette période sanglante de notre Histoire.

Ce personnage, après avoir lancé en 1790 « le Père Duchesne », journal des révolutionnaires radicaux, participa activement à la chute de la monarchie dans le rôle d’accusateur public qu’il s’était attribué.

Son opposition aux Girondins le conduira en prison dont il sortira avec la complicité de la Commune insurrectionnelle.

S’étant attaqué à Robespierre, dont il dénonçait la modération et la « mollesse » (!!!) , celui ci finira par « avoir sa peau » et par le faire arrêter et guillotiner. La Révolution française , c’est une suite d’histoires de guillotineurs guillotinés …..

Mais auparavant, il aura pris la tête de la campagne contre Marie Antoinette, et il n’est certainement pas étranger à la condamnation à mort de la Reine, et à celle de l’incarcération du Dauphin.

Selon l’auteur de l’ouvrage cité, il a même veillé personnellement aux conditions de cette incarcération, particulièrement inhumaines, qui ont conduit l’enfant aux portes de la mort, dans l’indifférence générale.

Quelle est la relation entre mon billet précédent et celui ci ????

Jeune lycéen, j’avais pris cet enfant en pitié et ne comprenais pas que l’on puisse lui faire subir un tel sort , au nom des « idéaux de la Révolution ».

Si cela s’était produit à notre époque, on imagine le déferlement de protestations médiatisées, auxquelles une telle aberration aurait donné lieu. Il suffit de songer au « fonds de commerce » que constitue pour la presse, la situation d’Ingrid Béthancourt, retenue, elle aussi dans des conditions inhumaines, comme otage par d’autres « forces révolutionnaires »….

Cet épisode de notre Histoire avait donné lieu , en classe, à une discussion animée par un professeur avec lequel j’avais peu d’atomes crochus, discussion au cours de laquelle je m’étais élevé, avec une vivacité excessive, sans doute, contre sa présentation des faits. Cela m’avait valu un Dimanche de colle, précisément, le jour de mon anniversaire de 15 ans….

Il y a des anniversaires qu’on oublie. Mais il sufit de refermer un livre pour que des souvenirs enfouis remontent à la surface….

Coupeurs de têtes…


La lecture, que je viens de terminer, d’un livre acheté par hasard, parcequ’il figurait en évidence au rayon d’une librairie parisienne, me replonge dans des souvenirs enfouis, de l’époque où j’étais encore lycéen.

Mes parents m’avaient « mis en pension », pour des raisons qui m’échappent encore, dans un Lycée dont le Proviseur, Mr Battistelli, était réputé pour sa sévérité. Situé sur les hauteurs d’Ager , à Ben Aknoun qui deviendra plus tard la première grande cité universitaire d’Algérie, ce Lycée à l’architecture austère, – c’était un ancien monastère -, a laissé dans mes souvenirs des traces profondes, car on n’oublie pas les années,-entre 11 et 16 ans-, où l’on se « construit » un personnage qui deviendra plus tard, peut-être, « une personnalité ».

Souvent puni, en raison de mon tempérament contestataire et un tant soit peu chahuteur, j’ai passé les dimanches entiers où j’étais « collé », entre le stade de foot où j’allais tâter du ballon rond, et la bibliothèque superbe où les oeuvres de Jacques London, cotoyaient celles de la comtesse de Ségur, de Jean-Jacques Rousseau et celles de Voltaire pour lequel j’avais un penchant remarqué par mes professeurs de lettres dont certains m’infligèrent mes premières humiliations. 

Mais les livres qui me passionnaient le plus autour de l’âge de 15 ans, sont ceux qui traitaient de la révolution française. Je ne suis jamais parvenu, nonobstant tout le mal que pouvaient se donner à l’époque, les Instituteurs « hussards » chevronnés de la République, où les Professeurs d’Histoire émerveillés de l’oeuvre immense d’émancipation accomplie par les Révolutionnaires, à me convaincre de la nécessité de faire couler autant de sang pour changer le cours de l’Histoire.

Toutes ces exécutions capitales, ces têtes coupées et sanguinolantes que le bourreau exhibait en les tenant par la chevelure à un public qui venait assister à cette boucherie dans un climat d’hystérie collective, me donnaient la nausée. J’avais donc du mal, lors des « interrogations écrites » à me situer (déjà ?) dans la ligne du « politiquement correct » de l’époque, et mes notes s’en ressentaient.

Alors, quel rapport entre ces souvenirs lointains et la lecture de l’ouvrage que j’ai évoquée au début de cette page ????

Ce sera l’objet de ma prochaine note sur ce blog qui entame une nouvelle vie.

 

Silence, on tourne…..


On tourne casaque….

Cela s’adresse à nos medias d’information qui passent successivement par de périodes d’hystérie communicative sur des sujets sensés faire appel à la sensibilité et la générosité du public, et par des moments de longs et pesants silences….

Cela vient d’être le cas, s’agissant de sujets à propos desquels nous avons frôlé la saturation: en premier lieu, la « libération d’Ingrid Bethancourt » puis, « le Darfour » et enfin « la situation au Tibet », dont on nous rabattu les oreilles pendant des semaines et qui, tout à coup, sombrent dans un silence assourdissant.

Sans doute impressionnés par la fermeté des dirigeants des FARC, et par les réactions, en Chine, suite aux mésaventures de la flamme Olympique, les medias se font plus discrets, leurs commentaires sont plus modérés.

La Chine nous fait « les gros yeux », la France fait « le gros dos »….

La grande préoccupation du moment n’est plus celle du sort de tibétains. Elle est celle des conséquences de la colère de la Chine, grand pays très susceptible et qui estime n’avoir aucune leçon à recevoir de personne dans le monde d’aujourd’hui, sur les mirifiques contrats dont notre industrie a tant besoin pour endiguer les délocalisations….vers la Chine, précisément.

A suivre…. 

De retour…..


Vidé et mis à la porte du Journal « Le Monde », en raison des propos « politiquement incorrects » diffusés sur mon blog, je reviens par la fenêtre de ce blog que je me propose de réactiver .

 Il était consacré jusqu’ici à la mise sur le net d’une sélection de mes aquarelles dont certaines, tirées de mes carnets de voyage, ont suscité quelque intérêt.

Mon propos sera fait de commentaires caustiques sur l’actualité, et sur des récits de souvenirs, illustrés par des croquis, aquarelles, photos et autres médias.

Bienvenue à tous ceux qui s’y intéresseront, en commençant par ceux qui « fréquentaient » assidûment les pages de mon blog sur « lemonde.fr ».

Salut à tous et ….à bientôt.