Histoire de Poules….


Non, il ne s’agit pas de « celle à qui vous pensez » !!! What did you expect ???

C’est une blague que je racontais hier à un ami sympathisant des socialistes, et qui se révoltait contre la misère de ceux que la crise laisse sur le bord du chemin, de ceux qui ont des fins de mois difficiles, des enfants qui on faim…..

Nous étions un groupe d’amis en train de prendre l’apéro au soleil, et soudain un vent de tristesse et de culpabilité s’est mis à souffler sur nous… Pour détendre l’athmosphère, j’ai raconté cette blague, juste pour que, l’espace d’un instant, la culpabilité change de camp.

Deux socialistes se promènent sur la plage, en vacances.

L’un d’eux se lamente sur « la misère du monde », cette misère insupportable pour ceux qui ont un coeur. Les deux compères sont convaincus d’appartenir à ceux qui ont « le monopole du coeur »…..

L’autre enchaîne sur ce thème et dit:

-« toi, par exemple, si tu gagnais plus de 75.000Euros par mois, tu serais d’accord pour en donner la moitié à ceux qui sont dans le besoin » ????

– » Evidemment répond l’autre, sans problème. D’ailleurs, comment peut-on dépenser 75.000 Euros chaque mois « ???? C’est pas moral !!!

– » Et si tu avais trois voitures comme ta Renault Laguna toute neuve ??? Serais-tu d’accord pour en donner deux à ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un ticket de métro pour aller travailler « ???

-« Evidemment !!! que veux-tu faire avec trois voitures ??? Une seule me suffit bien « !!!Il faut être généreux et savoir accepter des sacrifices pour soulager la misère des pauvres.

– » C’est bien !!!

Tu es bon socialiste. Si tout le monde était comme toi, on vivrait dans un monde meilleur, plus solidaire, plus juste!!! Et dis-moi, si tu avais deux poules, serais-tu d’accord pour en donner une à ta voisine qui est obligé d’aller aux « Restaurants du Coeur » pour pouvoir se nourrir »???

Silence embarrassé de l’autre.

-Alors, tu serais d’accord ou pas ???

-« Ben, répond l’autre, le problème, c’est que les deux poules, je les ai, tu comprends ????Alors c’est plus difficile…. »

Silence géné autour de l’apéro….

Moralité:

Ma Grand mère avait raison :  » C’est toujours plus facile de faire le généreux avec l’argent des autres, celui qu’on a jamais gagné soi-même »…..

Dame de coeur ou dame de c..???


 

Etrange ce geste de la première « concubine » de France, le soir du triomphe de son mec, en même temps qu’elle lui « roule une pelle »???

 La pelle de la victoire… ???

On a été habitués à voir la Gauche célébrer ses victoires avec le poing levé….mais avec un doigt d’honneur, c’est, semble-t-il, la première fois !!!

 Sans doute parce que « le changement, c’est maintenant » !!!

Ce « doigt d’honneur » s’adresse-t-il à Sarkozy, ou à Carla pour leur dire « Vous l’avez dans le c.. » ???

S’adresse-t-il à Ségolène, pour lui dire  » tu t’y voyais déjà, mais moi j’y suis maintenant » ????

S’adresse-t-il à ses collègues journalistes femelles, qui rêvent toutes de « s’en taper un » pour gravir quelques échellons dans la hiérarchie médiatique ????

Le mystère reste entier.

Curieux tout de même, qu’aucun de nos « commentateurs des alcôves » de la vie politique, pourtant si attentifs et si pointilleux sur les « dérapages » et les petites vulgarités du couple Sarkozy, n’ait relevé ce geste étrange.

Mais, reconnaissons-le: quelle classe !!! Cette femme nous épate déjà….Et ce n’est pas fini !!!!

 Je me marre !!!

Mieux vaut en rire….


 

C’est une blague qui circule pas mal en Espagne. A l’intention de ceux qui comprennent l’Espagnol.

Les autres peuvent utiliser Google pour traduire…

 On peut être chauffeur de Taxi et ne pas manquer d’humour. Les crétins traiteront ça de « plaisanterie xénophobe »….

Moi, je l’ai trouvée excellente. 

« Una musulmana hace señas a un taxi neoyorquino para que pare.

« Una vez dentro del taxi, le pide al taxista que apague la radio, porque ella « no puede oír música occidental debido a su religión.“En la época del Profeta « no había música como esa y mucho menos radio”, comentó la « musulmana.“La música occidental es de los infieles y yo no puedo oírla”.

« El taxista apaga la radio, pero al poco rato detiene el coche en una esquina, « sale del mismo y con amabilidad abre la puerta trasera.

« La mujer se sorprende y pregunta un tanto molesta: “¿Qué pasa? Todavía no « hemos llegado a mi destino”.

“Mire, señora, en la época del Profeta no había taxis, así que, por favor, salga del coche y busque un camello que la lleve”.

Vous verrez !!! Un jour où l’autre, il y aura des « Stations de Chameaux » à New-York !!!

Chui Zému….Moi aussi !!!


Je suis tombé, par hasard, sur l’enregistrement vidéo de l’émission « Arrêt sur Image », du lendemain de l’élection de François Hollande.

L’idée s’est répandue, à la suite de la campagne présentielle, de la partialité des médias, et de leur engagement , massif et sans vergogne, en faveur de la Gauche. Cette idée révulse les fanatiques de cette Gauche, qui ne se sent pas très à l’aise, surtout après avoir « dénoncé », au lendemain de l’élection de Sarkozy, l’emprise que celui ci avait sur la Presse, en raison de son réseau d’amitiés avec « les riches »…..

Et pourtant !!! Il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne quelque chose de nouveau, sur ce sujet irritant. Ainsi, j’apprends sur LCI, ce matin même, dans l’émission « Choisissez votre camp », que dans une école de journalisme réputée, la promotion sortante avait proclamé, à l’unanimité, son choix en faveur du candidat socialiste, et avait fait en sorte que ce choix soit diffusé dans certains organes de Presse, ce, juste avant la date du deuxième tour.

 Autre exemple:

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/05/30/convoc-un-journaliste-passe-en-conseil-de-discipline-pour-un-tweet-trop-explicite/

 Il suffit de parcourir certains journaux, parmi les plus lus du grand public,- et j’exclue de cela Marianne, ou Libération, dont les orientations ne font aucun doute – l’Express, par exemple-, pour être submergé par le flot des articles « lèche-bottes », en faveur de la nouvelle majorité.

Une interview, dans l’Express, du nouveau Premier Ministre, dont la plupart des questions sont « téléphonées », atteint des sommets de flagornerie, au point de se demander si Mr Eyrault ne sera pas prochainement candidat à une canonisation.

Je ne suis pas le seul à réagir devant ces torrents de courtisanerie.

L’émission « Arrêt sur Image » animée par un esprit indépendant tel que Daniel Schneiderman, qui n’est pas suspect d’amitiés « douteuses » avec la droite, donnait donc, l’autre matin, la parole à un humoriste qui s’était signalé, au cour du quinquennat précédent, pour ses attaques mordantes à l’égard de Sarkozy.

Dans cette vidéo, Didier Porte s’en donne à coeur joie, en ironisant, au soir même de l’élection de François Hollande, sur les complaisances de France 2, où David Pujadas se livre , sans vergogne, à une démonstration de courbettes devant….Thomas Hollande, le fils de Ségolène dont on a fait, pour un soir, une Star , sous les yeux attendris de sa maman candidate, nous dit-on à la Présidence de l’Assemblée Nationale  !!!!

Quand on pense au festival de quolibets auquel avait eu droit Sarkozy, pour avoir laissé passer un célèbre « Bonne Chance Papa », pronocé par le « petit Louis », on est confondu devant un tel degré de flagornerie.

La video « vaut le détour »…ne serait-ce que pour les images de pub qui la précède…..

http://ahref=<br />href= »http://www.dailymotion.com/video/xqr5do_thomas-hollande-star-de-france-2-porte-raille_news » target= »_blank »>Thomas Hollande, star de France 2 : Porte raille por http://www.dailymotion.com/asi » target= »_blank »>asi

C’est à la fois navrant et désopilant. Cela donne à réfléchir sur la trilogie qui semble être devenue la « doxa » de la Presse: « Léchage, lachage, lynchage » ……

Touaregs (suite et fin).


……..Le lendemain, au lever du jour, j’escalade la dune au bas de laquelle j’avais « fait mon nid »pour la nuit, le temps de voir le soleil s’élever sur l’horizon, et en jetant un regard circulaire j’aperçois, au loin, un groupe de « zéribas », autour des quelles règne une agitation bruyante.

Les « youyous » déchirent le silence du désert….Un mariage peut-être, ou une naissance ???

Nous n’aurons pas le temps d’aller voir ce qui se passe. Car nous avons encore de longues heures de 4×4 à parcourir pour remonter du Tassili sur Tamanrasset.

 

De nombreux passages difficiles nous attendent, d’autant que l’un de nos véhicules bat de l’aile, et nécessite des arrêts fréquents, pour permettre au moteur de se refroidir…

La piste est rectiligne. Après quelques heures de route , après quelques franchissements où l’on frôle l’ensablement, après quelques sorties de pistes pour rouler dans le « fechfech » afin d’éviter des passages dangereux, nous parvenons au pied d’un paysage de falaises. Et au pied de l’une d’elles, une zériba, isolée, survolée par des pigeons…. Nous décidons de nous arrêter un moment, pour rendre visite aux occupants de cette hutte en roseaux.

Nous sommes accueillis par un vieil homme, allongé sur un tapis . Un brin de conversation avec lui nous apprend qu’il vit ici, avec ses deux épouses, quelques chèvres et qu’il élève des pigeons qui nichent dans la falaise.

Les chauffeurs Touaregs qui nous accompagnent lui parlent avec déférence. Le respect qu’il leur inspire n’est pas seulement dû à son grand âge: il est l’Amaran Hamdani Khali, chef des Touaregs de la zone du Tassili que nous traversons. Et de surcroît, il est « Hadj », ce qui signifie qu’il a fait le pélerinage sacré de La Mecque.

Il nous montre avec fierté un « livre d’or », sur lequel figurent « d’illustres signatures » qui sont passées par là et qui se sont arrêtées, surprises de tomber sur une trace de vie humaine dans cette partie du désert: parmi les signatures figure celle de Thierry Sabine, sans doute passé par là lorsqu’il explorait des routes sahariennes pour son Paris-Dakar, celle du chanteur  Daniel Balavoine, qui ont perdu la vie quelques années plus tard, et celle de…Johny Halliday (!!!) et de quelques autres que j’ai oubliées. 

Sur ce livre, j’ écris ces quelques lignes:

« Passant, médites sur la sagesse de ce vieil homme, qui dans sa solitude, a la bonté de distribuer un peu de bonheur, en jetant aux pigeons quelques poignées de son blé, si précieux ici ».

 Puis il nous accompagne pour rendre visite à la zériba de sa seconde épouse.La première, une vieille femme elle aussi, garde le maigre troupeau de chèves que l’on aperçoit, au loin.

 Nous apprécions l’honneur qu’il nous fait, car cela n’est pas dans les usages nous disent les guides.

L’épouse est accroupie, en train de moudre du blé. Elle se lève et nous offre une calebasse de lait de chèvre et un morceau de galette, encore chaude, qu’elle vient de cuire sous les braises.

 Après un long échange de « Salam » et de « baraka laoufick », le temps pour moi de faire deux ou trois croquis que je terminerai ce soir, à l’étape, nous reprenons la route. Avec un peu de chance, nous arriverons assez tôt à Tamanrasset, et nous gravirons le sommet où est installé l’ancien refuge du père de Foucault.

De là , les couchers de soleil sur les montagnes du Hoggar, sont magnifiques. Les deux Pères Blancs qui continuent à faire vivre ce refuge et à perpétuer le souvenir du Père de Foucault, nous offriront une hospitalité rustique, mais bien venue….

Une longue veillée, au cours de laquelle, les deux religieux nous parlent de leur vie solitaire, de leur foi, de leur proximité avec les populations de l’endroit. L’un d’eux, évoquant la foi des musulmans qui viennent leur rendre visite, pour leur apporter des dattes ou des oeufs, sort un exemplaire décousu du livre de Saint Exupéry, « Terre des Hommes », et nous lit ce texte:

 « Voici des Hommes qui n’avaient jamais vu un arbre ni une fontaine, ni une rose, et qui connaissaient, par le Coran seul, l’existence de jardins où coulent des ruisseaux, puisqu’il nomme ainsi le Paradis ».

En ayant gravi cette montagne, et au contact de ces religieux, moi qui suis un mécréant, j’ai l’impression de m’être rapproché du ciel…. Mais ce n’est qu’une illusion, car à cette altitude, les étoiles paraissent encore plus proches, alors qu’elles sont si lointaines.

Au petit matin nous repartirons, avec le sentiment d’avoir vécu des moments précieux, dans un site exceptionnel par sa beauté sauvage, un site inoubliable dont les images sont gravées dans ma mémoire.

J’y repense souvent, en me récitant ces mots que j’emprunte à Jean-Marie Le Clézio : « car c’est une chose de voyager et d’aller au-devant de nouveaux horizons, et une toute autre chose que de remonter son passé, comme une image inconnue de soi-même ».

 

Touaregs (suite).


C’était à la tombée du soir. Le grand disque du soleil se parait de teintes orangées, et le sommet des dunes encore baignées par ses derniers rayons viraient lentement au rouge, avant d’être happées par la nuit.

Je m’étais installé, pour passer une nouvelle nuit à « la belle étoile », à l’écart du campement où raisonnaient encore les mélopées de nos chauffeurs et guides, rythmées par le claquement des mains et le bruit sourd des tambours….

Soudain surgit de derrière une dune proche de celle où j’avais étalé mon sac de couchage, un vieil homme suivi d’un chameau qui boîtait, une patte arrière brisée. J’interpelle le chamelier et lui demande dans mon arabe approximatif ce qui lui est arrivé, et où il va ainsi, avec ce chameau blessé.

Avec une infinie tristesse, le vieillard me fait comprendre qu’il va jusque derrière la dune, pour égorger l’animal, car un chameau ne peut survivre dans le désert, avec une patte cassée. Et me disant cela, il caresse les naseaux de la bête qui avait appuyé sa tête sur l’épaule du vieil homme.

Je comprends alors le drame qu’est en train de vivre cet homme, qui va devoir se séparer d’un vieux compagnon.

 

 

Saisi par l’émotion l’homme se détourne. Et d’un pas lent et résigné, il s’éloigne suivi de la bête claudiquant.

Je les ai suivis du regard, jusqu’à ce qu’ils disparaissent derrière la dune.

Cette nuit-là, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir, malgré la fatigue d’une longue journée en 4×4.

Je regardais les étoiles: au Sahara le ciel est si sombre, la nuit, que les étoiles brillent plus qu’ailleurs, et semblent si proches qu’on a parfois l’impression qu’en tendant le bras on pourrait les toucher.

La voûte céleste et ses millions de lumières, et notre petite planète si belle et si fragile, et le miracle de la vie sur cette terre où, comme ce pauvre chameau,  nous ne sommes que de passage, et le mystère du temps qui fuit et celui de la mort au bout du chemin….

Tout cela tourbillonnait dans ma tête, avant que la fatigue, que dis-je, l’épuisement me plonge dans un profond sommeil….( à suivre).  

Touaregs.


Ecoutez le chant des « hommes Bleus », et regardez descendre la nuit sur le désert : http://youtu.be/zGYOtOj505Y

Je viens de terminer la relecture de deux des plus beaux romans de Roger Frison-Roche, « Le rendez-vous d’Essendilène » et « La Montagne aux Ecritures ».

Cela m’a plongé dans de vieux souvenirs, ceux de l’époque où, régulièrement, je sillonnais le Sahara, de la Mauritanie et de ses falaises de sable qui se jettent dans l’Atlantique, au Wadi Roum en Jordanie, où flotte toujours le souvenir et la légende de Lawrence d’Arabie….

De tous ces déserts, celui qui m’a procuré le plus d’émotions, tant par sa  beauté que par la qualité des hommes que j’y ai rencontré, c’est, évidemment, le Sahara algérien.

Cliquez sur : Touaregs

Je me souviens de cette longue conversation avec notre guide, sous la nuit étoilée, autour d’un feu de bois où cuisait , dans la braise recouverte de sable, la galette qui allait accompagner notre maigre repas.

Cet homme du désert, nigérien d’origine, qui avait étudié au Niger, mais aussi en France, me racontait sa jeunesse, son éducation « d’Homme Bleu », évoquant, au passage, la condition humaine de son peuple, ces  berbères dont la riche culture est méprisée par les Arabes, et ignorée par les autres….. 

Il éprouvait, vis à vis de la France, un mélange d’attachement , et de rancune: « vous les Français, me disait-il, vous nous avez laissé tomber !!! Vous êtes partis, et en quittant l’Algérie, vous avez fait don aux Algériens d’un territoire et de richesses qui ne leur avaient jamais appartenu. Sous la protection française, le Sahara était, autrefois, un territoire où nous pouvions circuler librement, de l’Atlantique à la Mer Rouge, et vivre de commerce et de nos troupeaux. Aujourd’hui nous sommes prisonniers dans des frontières que vous avez tracées au mépris de notre existence, et de nos coutumes ».

A l’époque de nos conversations Al Qaïda et Al AQMI n’existaient pas encore….

Pendant que nous parlions, les chauffeurs des 4×4 qui nous transportaient, s’étaient mis à murmurer un chant, à voix basse, en s’accompagnant d’un rythme obsédant fait de frappes de leurs mains et du son d’un bidon vide transformé en tambourin….

J’avais réalisé quelques dessins, à la volée… C’était, en effet , des portraits volés, esquissés à la lueur des flammes….

 Des moments que l’on oublie jamais.

Et surtout des conversations, à bâtons rompus, non dépourvus d’une certaine profondeur. Car les gens du désert sont à la fois des poêtes, de fins observateurs du monde qui les entoure, et leur noblesse tient autant à leur allure drapée dans leurs habits bleus, qu’à leur sagesse et au sens profond qu’ils donnent à leur vie malgré leur dénuement.

C’est auprès d’eux que j’ai sans doute appris ce qu’était le Temps. Le Temps qui passe, le Temps qui fuit, le Temps « qui coule comme une rivière: on ne peut jamais tremper deux fois sa main dans la même eau »…..

Au petit matin, après avoir gravi une dune, j’ai contemplé, dans un silence absolu, l’immensité des sables qui m’entouraient. Une fois de plus j’ai pris conscience de ce que nous étions sur cette terre: un grain de sable, que le souffle du vent suffit à balayer.

Et j’ai pris, à nouveau, la mesure de la vanité des choses…

Marocains et Maroquins coquins….


 

La lecture du quotidien francophone algérien « El Watan » est toujours aussi passionnante.

Non seulement elle me permet d’avoir « des nouvelles du pays », mais,- et ceci même lorsque les « nouvelles » ne sont pas très bonnes-, elle me permet d’avoir un éclairage différent de celui que me procure la Presse française sur ce qui se passe en France, et dans le monde….

http://www.elwatan.com/actualite/mohammed-vi-et-francois-hollande-a-la-recherche-du-temps-perdu-26-05-2012-172181_109.php

Ainsi, vues d’Alger, les relations entre les Socialistes français et ceux qu’ils ne manquent pas de dénoncer à la vindicte populaire, en tant que Chefs d’Etats  autocrates, ont un tout autre « parfum »: celui des connivences discrètes, des amitiés utiles, et des complicités contraires aux apparences.

Voici quelques extraits d’un article publié dans le quotidien francophone algérien « El Watan », sous l’adresse internet ci-dessus. On y « taille un costume sur mesures » aux Socialistes français .

 Je cite:

« DSK écarté de la présidentielle, Aubry battue aux Primaires du PS et Sarkozy donné pour perdant, Rabat s’était résigné à l’élection de Hollande, réputé pour ne pas faire partie des marocophiles de son parti. »

« En coulisses, tous les réseaux des «amis du Maroc» au PS ont alors été activés. » »

« En pleine campagne présidentielle, la diplomatie parallèle du royaume a campé rue Solferino, siège du Parti socialiste, avec un objectif insensé : faire venir le candidat à Rabat avant le premier tour. « 

« Vint ensuite l’espérance de voir Martine Aubry – que le roi a reçu en vieille amie de la famille royale en mars – nommée à Matignon, ou Hubert Védrine, un inconditionnel du royaume, revenir au Quai d’Orsay. Ni l’un ni l’autre n’ont finalement obtenu les maroquins qu’ils convoitaient. » (Fin de citation).

Quand à Najat Vallaud-Belkacem, qui a reçu le maroquin de « porte-parole » du Gouvernement Français, elle est « dans les petits papiers » du roi du Maroc, qui l’a investie d’une mission de premier plan: faire rayonner l’image et le prestige du Royaume du Maroc en France.

A-t-on le droit d’esperer que la même Najat, se sente investie d’une mission semblable par le nouveau Président, et qu’elle se chargera de faire rayonner l’image et le prestige de la France au Maroc ????

Je cite à nouveau:

« Dans la foulée, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Eddine El Othmani, débarquait à Paris pour serrer la pince à Alain Juppé qui devait quitter le Quai d’Orsay, mais aussi pour prendre ses marques avec Pierre Moscovici sur lequel Rabat avait parié pour diriger la diplomatie française. »
«Aux yeux du makhzen (les autorités), ‘‘Mosco’’ a le grand avantage d’être moins proche d’Alger que d’autres membres de l’appareil socialiste, comme Arnaud Montebourg, Kader Arif ou Laurent Fabius. Il représente aussi la branche la plus libérale et business-friendly du parti. »

« Surtout, il a longtemps été l’un des premiers lieutenants de Dominique Strauss-Kahn, adulé de tout temps dans le royaume… et dont il a récupéré une bonne partie des réseaux au sein du PS», expliquait Maghreb Confidentiel. « 

« Sauf que c’est Fabius qui fut désigné. De quoi susciter quelques inquiétudes à Rabat qui redoute tant les réminiscences de la mitterrandie. Bien sûr, en lots de consolation, Pierre Moscovici, qui a l’oreille de Hollande, est au gouvernement et Manuel Valls qui a décroché l’Intérieur ou Najat Vallaud-Belkacem un ministère et le porte-parolat, sont dans les petits papiers du roi. » ( Fin de citation).

On ne le croirait pas , à entendre ces figures du Parti Socialiste jacter abondamment sur les régimes que la Droite aurait dû condamner sans réserve au nom d’une morale politique qu’ils se sentent probablement dispensés de respecter….

Quand aux informations contenues dans cet article, même si elles sont le reflet des difficultés que rencontrent les relations difficiles entre  deux pays du Maghreb, ( l’Algérie et le Maroc entretiennent traditionnellement des relations de « pays frères » mais de « frères ennemis » ) on peut faire confiance à leur fiabilité : les services secrets algériens sont très bien informés de tout ce qui concerne la vie politique française….

Post-Scriptum: selon Wikipedia, les termes de « Maroquin » et de « Maroquinerie » trouvent leur étymologie directe dans Maroc, pays où le travail du cuir était très perfectionné, notamment dans la Fès almohade. La technique du cuir fut transmise par les Maghrébins à l’Europe à travers l’Andalus (cuir cordouan, Cordoue d’où dérive cordonnier).
Post-Scriptum 2:  Depuis décembre 2007, Najat Belkacem a fait partie des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l’étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI, dont elle perçevait des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat. Une Information confirmée par l’ambassade du Maroc en France, ainsi que par le site du CCME.
 Pour ceux qui ne savent pas ce qui se cache derrière l’acronyme du CCME:  pour simplifier, disons que c’est l’organe de propagande du royaume du Maroc à l’international, sa cinquième colonne dans les pays où l’immigration marocaine a prospéré sous le couvert de la « double nationalité »…
Najat Belkacem, telle la sphinge grecque, cache bien son jeu. Face aux journalistes (Marocains), elle assume totalement cette double allégeance politique et bi-nationale. Dans une interview à Bladi.net, elle expliquait, sans ciller, que ce conseil « s’exprimera d’abord sur les sujets dont [il] sera saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger, et pour ce qui me concerne de Franco-Marocaine engagée dans la vie politique française ».

 Sans commentaire ????

Vive l’indépendance !!!


Le nouveau Gouvernement dont s’est dotée la France à la suite de l’accession démocratique de la Gauche au pouvoir, ne manque pas d’originalité, ni de couleurs.

Indépendamment des étiquettes originales qui ont été aposées sur certains Ministères, ce Gouvernement se distingue par le choix de ceux qui occupent des fonctions ministérielles inattendues, tellement inattendues, que les intéressés eux-mêmes n’en reviennent pas ….

Parmi ceux qui se sont vus « bombarder » à des fonctions éminentes, il y a Madame Taubira. A la tête du Ministère de la Justice, l’un des Ministère « régaliens », elle s’est donné pour mission, de « restaurer l’indépendance de la Justice », qui, comme on le sait, dans notre pays est muselée, corsetée, empêchée de remplir ses missions…

Madame Taubira sait de quoi elle parle quand il s’agit d’indépendance.

On la voit ici, en 2009, en compagnie d’un certain Domota, se réjouissant des désordres qui paralysaient la Guadeloupe .

Devenue « Garde des Sots », elle est prête à prendre la tête de tout mouvement dès qu’il s’agit « d’’indépendance « : on peut donc compter sur elle pour veiller à « l’indépendance de la Justice »….