Ce n’est pas la fin du Monde…..


Déclaration des anciens Présidents de la Société des Rédacteurs du « quotidien de référence »:

« Nous considérons que l’heure n’est pas aux manœuvres et aux arrangements de circonstance. L’avenir du Monde ne saurait être manipulé en fonction d’intérêts politiques ou économiques étrangers à l’indépendance et à la liberté de la presse. Le Monde doit rester le lieu d’exercice des libertés, liberté de penser, d’enquêter et d’écrire. Il n’est pas à asservir. Le Monde est un « bien commun » qui doit être défendu. Les médecins, fort peu désintéressés, qui se penchent à son chevet depuis trop longtemps, sans du reste le guérir, devraient se résoudre à lui laisser vivre sa vie. »

Sans rire !!!

N’empêche que la naissance du « Nouveau Monde » interviendra, à l’issue d’un combat entre « milliardaires de Gauche » dont l’issue est encore incertaine. Car dans ce Monde là, les loups se mangent entre eux.

Football en crise.


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Ils sont définitivement brouillés.

Et pourtant, entre Domenech et Anelka, c’était le “grand amour”. Il aura fallu beaucoup d’indulgence au sélectionneur pour pardonner au fantasque Anelka, ses déclarations stupides ( cf mon billet “Anelka quitter la France »), ses foucades multiples et surtout ses prestations médiocres en équipe de France.

Se faire traiter d’enculé dans les vestiaires, à la mi-temps d’un match perdu d’avance, c’était le pompon !!!.

Cette insulte, prononcée devant un parterre de joueurs « à poil » sortant de leur douche, ça fait désordre…Et ça a servi de détonateur à une situation devenue explosive, largement commentée dans la Presse et sur internet. Je n’y reviens pas.

La question qui fait débat est: comment en est-on arrivé là ???

Qu’est-ce qui est à l’origine d’une telle dégradation du climat des relations entre le sélectionneur et des joueurs qu’il n’a pas cessé de protéger en justifiant, à l’aide d’une argumentation qui n’a jamais convaincu personne, les performances minables de cette équipe, performances sans rapport avec la valeur individuelle de ceux qui la composent ???

Les réponses sont multiples et varient selon le milieu dont elles émanent. Les spécialistes du football ont la leur et mettent en avant l’incurie de la Fédération et de son Président, ainsi que l’incompétence du sélectionneur. D’autres mettent en avant la faible motivation des joueurs pour défendre les couleurs de l’équipe de France, alors que les revenus que leur assurent les clubs dans lesquels ils jouent habituellement leur assurent une indépendance et des situations de « milliardaires ». Il y a probablement un peu de tout cela.

Mais comme en France, toute situation complexe que traverse le pays donne lieu à une analyse d’un point de vue « sociétal », la parole est donnée aux « zintellectuels » de tout poil qui s’en donnent à coeur- joie….

J’en profite, évidemment, car cela me permet d’alimenter mes chroniques sur l’actualité du moment….et d’émettre sur les positions des uns et des autres, des point de vue qui fâchent, juste pour le plaisir.

Ainsi donc, la crise du football français a inspiré, ces derniers jours, une avalanche de réactions auxquelles des « zintellectuels » de tout bord ont apporté leur contribution : le philosophe Finkielkraut y est allé de son rapprochement entre les troubles qui se sont produits au sein de l’équipe de France et  les comportements des bandes mafieuses et des caïds qui agitent les banlieues . Il voit dans le comportement immature de ces joueurs, un reflet des faiblesses d’une certaine France:  règne des « égos » hypertrophiés, de l’argent roi, primant sur toutes ces valeurs que l’on espérait encore françaises : patriotisme, bravoure, panache, jusque dans la défaite. Mais aussi culture de la défausse, de la triche, vulgarité érigée en modèle « bling bling » d’originalité.

Le géopoliticien Boniface , grand amateur de foot, a cherché à relativiser les évènements qui ont détruit l’image du football français. Il est vrai qu’à l’échelle des problèmes que rencontre la planète, les « chicayas » qui agitent le foot français paraissent dérisoires.

Des écrivains, des historiens, des sociologues se sont également penchés sur ce « désastre ».

Et l’on découvre des points de vue ahurissants qui témoignent du « génie » de la classe intellectuelle française.

Ainsi, l’écrivain François Bégaudeau qui tient au journal Le Monde une chronique titrée “Viril mais correct” estime que les causes de ce désastre doivent être recherchées dans   » la non-adaptabilité  de l’encadrement du foot français » à des joueurs issus de mondes socio-culturels différents !!!

Elle n’est pas belle cette formule ??? Des générations d’entraîneurs se sont adaptés aux talentueux joueurs que nous a procuré l’immigration polonaise, italienne, espagnole, et même nord-africaine. Mais la génération actuelle est devenue inapte à encadrer les nouvelles couches d’immigration qui « enrichissent » la France depuis les années soixante.

Si on suit le raisonnement de cet esprit subtil, il conviendrait peut-être de « changer la couleur » du sélectionneur pour le rendre apte à discourir avec l’élite du football national, et du même coup le former à l’apprentissage du langage châtié de joueurs qui s’expriment dans un vocabulaire imagé et sans prétention littéraire.

Il faut donc cesser d’accabler les joueurs et de laisser entendre que c’est la mentalité d’une certaine jeunesse des banlieues qui a corrompu les « Bleus ».

Car le problème, c’est « la vieille France ».

On connait le refrain sur la « France rancie », cette France qui s’accroche à son passé, à ses traditions, à ses valeurs et qui refuse de s’adapter aux bouleversements que connaît notre société, sous la pression des minorités de tout poil qui profitent de l’absence de réaction, voire de la complaisance d’une partie de la population pour nous imposer de nouvelles règles de « vivre ensemble ».

Cette France là, a tort de voir dans les réflexes d’omerta qui ont marqué les prises de parole, à la télévision, des « cadres » de l’équipe de France, une similitude avec les silences des accusés au procès des « tontons flingueurs » de policiers de Villiers-le-Bel, et avec les risques que prennent les éventuels témoins à charge dans ce procès qui ne sont rien moins que des « traîtres » qu’il faudra bien « éliminer »pour que l’ordre mafieux puisse continuer à régner.

Cette France là dégage un parfum « nauséabond »…..

Pour cet écrivain génial, qui grâce à ce diagnostic, espère avoir quelques chances de passer à la postérité:

“Depuis vingt ans, la baguette a été confiée à des quinquagénaires comme Aimé (Jacquet), Roger(Lemaire), Jacques (Santini), Raymond  (Domenech) ou encore Robert( Duverne), tous rejetons d’une France ouvrière et rurale dont la nostalgie se donne aujourd’hui de Gaulle pour nom de code. Très clairement, ceux-là ne savent pas faire avec le prolétariat de banlieue qui peuple aujourd’hui les clubs.”

Ainsi donc, de même que , dans la société du « melting pot » qui fait tant rêver les « zozos », les profs doivent s’adapter continuellement aux élèves et non le contraire.,  les entraîneurs doivent aussi s’adapter aux incivilités chroniques de joueurs grossiers…mais mieux payés qu’eux ?

Gageons que ,  la présence à la tête de l’équipe de France d’un entraîneur « face-de-craie » en la personne de Laurent Blanc, successeur désigné de Raymond Domenech, constituera un traumatisme pour une génération de joueurs éduqués ( ??? ) dans les « quartiers défavorisés » .

L’idéologie qui s’est appuyée sur le succès de l’équipe « black-blanc-beur » des 1998, est en train d’en prendre un sacré coup de vieux.

Mais le « pompon » revient à notre « historien » de pacotille, porte-parole officieux du FLN en France, théoricien de de la décolonisation de l’Algérie, et ancien trotskyste vaguement repenti, en la personne de Benjamin Stora, qui s’exprime dans Mariane.

Pour lui, comme pour Bégaudeau,- sans doute formé à la même école -,  «  on ne peut relever ce défi en se bornant à déplorer la nouvelle époque, ou en stigmatisant ceux qui vivent et « regardent » de tous les côtés en même temps. Il faut trouver les mots pour de nouvelles intégrations politiques. La France, autrement dit, est devenue une société multiculturelle, mais sans que cela soit dit, et assumé. Son équipe nationale l’est, mais pas sa classe politique. Ce qui est apparu ces derniers jours, c’est la profondeur de l’écart entre de nouvelles générations, portées par le vent de la mondialisation culturelle et économique, et les élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles. L’incroyable débat autour de l’affaire de la sélection nationale aura au moins permis de faire émerger la seule question qui vaille : comment parler aux nouvelles générations ? « 

Ainsi donc, cette France des caïds, des bandes de voyous, de l’omerta sanglante, se sent « portée par le vent de la mondialisation culturelle et économique »: c’est ce qui l’éloigne des « élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles ». Un délire d’historien de pacotille.

Ainsi donc, dans  cette France « multiculturelle » dont ces « zintellectuels » se font les chantres, il doit être proclamé haut et fort, que ce ne sont pas les « nouveaux arrivants » qui doivent s’adapter aux traditions, aux valeurs morales, aux règles du « vivre ensemble » de leur pays d’accueil, mais que c’est le contraire !!!

Tels le pître qui fait la Pub de « Free » à la Télévision, » ils ont tout compris »….

Nous devons nous habituer à manger hallal (cf. mon billet intitulé « Pour les Bleus, l’Hallal-i ne date pas d’hier) , nous devons nous habituer à vivre au milieu de gens qui n’ont pas les mêmes valeurs morales que nous,  nous plier aux règles claniques de l’omerta qui règne déjà dans nos banlieues, nous accoutumer à la violence physique ou verbale, à la vulgarité, aux moeurs et coutumes ancestrales d’un autre âge qui sont autant de nouvelles « richesses pour la France ».

C’est donc dans un monde « à l’envers » que nous devons nous préparer à vivre désormais.

Et pour en revenir à cette malheureuse équipe de France, dont les « difficultés » sont effectivement le reflet des problèmes que rencontre notre société, son nouvel entraîneur devrait se poser sérieusement la question de savoir s’il ne doit pas changer de nom.

Car lorsqu’on s’appelle Laurent Blanc, peut-on acquérir le langage, trouver les mots qui conviennent pour communiquer avec les nouvelles générations de footballeurs, et surtout, faire abstraction de sa couleur« face de craie, comme ils disent, pour s’adapter à l’imposture multiculturaliste dont quelques « zintellectuels » égarés s’évertuent à faire la promotion ???

Laurent Blanc ??? Encore un « sous-chien »??? Tout Blanc ??? Même pas musulman ???  Même pas converti ??? Bonjour la haine !!! ( QUOI!!!).