Service Public…


A lire AB-SO-LU-MENT, car c’est un témoignage désopilant, qui tranche avec la litanie des revendications de la fonction publique, tous secteurs confondus, réclamant toujours plus de personnel, plus de moyens, plus de…. A se tordre de rire. Au point d’espérer ( naïvement ???) qu’il n’en est pas ainsi dans toute la fonction publique !!!!!



Auteur : Zoé Shepard

Dur, dur d’être fonctionnaire !

Embauchée après huit ans d’études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n’est jamais prise, de rapports qu’elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), de pots de bienvenue, de départ, d’anniversaire.

Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTT…

 

Chargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunions, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer.

Petit extrait pour vous mettre l’eau à la bouche :

« J’ai longtemps cru que mon gène de la paresse était récessif. Puis j’ai intégré la fonction publique territoriale et ai constaté que, dans un environnement favorable, il pouvait pleinement s’exprimer, même après avoir été en latence durant mes années d’études passées à ne pas apprendre grand-chose sinon à être sélectionnée. Sélection qui s’avère être une véritable anti-bande-annonce de ce qui sera demandé à l’heureux lauréat lorsqu’il atterrira dans une collectivité territoriale. Les efforts requis pour intégrer l’école sont inversement proportionnels à ceux qu’il doit – ou ne doit pas – déployer une fois en poste.

« Comme Coconne me l’avait promis, je trouve un énorme dossier estampillé d’un Post-it, sur lequel elle a sobrement indiqué : «Faire des camemberts». J’ouvre le dossier et récupère les deux tableaux récapitulatifs des années précédentes. «Faire des camemberts», en coconnien, signifie présenter une poignée de graphiques secteurs Excel pour comparer l’évolution des différents postes budgétaires du service sur deux ans, ce qui devrait me prendre une vingtaine de minutes et m’assurer la reconnaissance éternelle du très impressionnable directeur général de l’AIE (Affaires internationales et européennes, ndlr), Bertrand Dupuy-Camet, incapable de trouver le programme pour additionner deux et deux sur son ordinateur.

« Si l’on y ajoute les quatre rapports parlementaires que je dois synthétiser et les deux réunions auxquelles je dois faire acte de présence, j’évalue mon travail de la semaine à huit heures. Soit une grosse semaine de travail dans ce monde professionnel pour le moins déroutant. La première fois, ça m’a semblé tellement ahurissant que j’ai eu envie d’en rire.

« Les cinq premières minutes.

« Avoir fait autant d’études pour ça me semblait fou.

« Huit ans dont deux d’esclavage en prépa, deux à Sciences-Po et dix-huit mois à l’ETA. Pas l’organisation terroriste basque, mais l’Ecole territoriale d’administration, formant les administrateurs territoriaux.

« Huit ans pour ça. Ça, c’était une cinquantaine de pages de documents que « The Boss » avait déposées sur mon bureau, le jour de mon arrivée, avec un air gêné :

– Pourriez-vous me faire une synthèse de ce dossier relatif à l’utilisation des fonds européens ? Vous avez la semaine, ça ira ? a-t-il demandé, le visage déformé par l’inquiétude d’être pris pour un esclavagiste.

« – C’est une plaisanterie ? ai-je demandé, incrédule.

« – Je sais, a-t-il rajouté, c’est… comment dire ?…

« Ahurissant de penser qu’il me faudra cinq jours de travail pour une note que j’aurai fini de rédiger dans deux heures, pause incluse ?… Un gros travail.

« – Ecoutez, vous pouvez me le rendre en milieu de semaine prochaine si vous n’avez pas fini. Il n’y a aucun problème, a-t-il achevé avant de quitter mon bureau, me laissant pour le moins songeuse.

« Une heure et demie plus tard, l’imprimante crachotait ma note et je me demandais vraiment où j’avais atterri.

(Sharon Dominick/Getty Images)
(Sharon Dominick/Getty Images)

« Aujourd’hui, en me connectant au réseau du service, je sais précisément où j’ai touché terre : un univers absurde où les gens qui en font le moins se déclarent dé-bor-dés et où les 35 heures ne se font pas en une semaine…… »

On comprend mieux pourquoi les deux tiers des jeunes qui font des études aimeraient faire carrière …. dans « la fonction publique » !!!!

Les « Chevaliers du Ciel »….


Jeudi 25 Février, ma femme se présente à 5h du matin, à l’enregistrement à l’aéroport d’Alicante, pour un vol Ryanair Alicante-Charleroi en Belgique.

L’avion doit normalement décoller à 6h45.

Au moment de se présenter en salle d’embarquement, on annonce que le vol est annulé. Sans explication. Panique chez les passagers de ce vol:  que faire ???

La Compagnie prévoit-elle un nouveau vol dans la matinée, ou doit-on récupérer ses bagages et rentrer à la maison (à 80km de l’aéroport), et par quels moyens ???

Le personnel de l’aéroport ne dispose d’aucune information. Fureur des passagers. Il y a là des passagers de toutes nationalités : des Espagnols, bien sûr, mais aussi des Belges, des Anglais, et quelques Français. Les protestations fusent , dans toutes les langues, et l’agressivité des passagers monte à mesure que le personnel de l’aéroport se fait plus fuyant, voire invisible.

Au bout d’une heure environ, une information circule : le vol aurait été annulé parce que l’avion qui devait transporter les passagers est bloqué à Paris par une grêve des « Aiguilleurs du Ciel » français et Allemands.

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Tous les vols sur des itinéraires survolant la France sont annulés !!!!

Et le bataillon des passagers en colère grossit. S’y ajoutent ceux des compagnies anglaises, allemandes, espagnoles, hollandaise etc….dont les vols sont tour à tour annulés. Plusieurs centaines de passagers errent ainsi dans l’aéroport à 6h, à la recherche d’informations….

Me reviennent alors en mémoire des situations du même genre, évoquées à la Télévision française. Et je me demande tout à coup, comment font ces « journaleux » qui interrogent les passagers à Roissy ou à Orly, pour ne tomber que sur des voyageurs de bonne humeur et conciliants.

En effet, dans ce genre de séquences d’information télévisée, on ne voit que des voyageurs souriants, compréhensifs, expliquant « qu’ils sont bien ennuyés par cette situation mais qu’après tout, il y a des situations plus dramatiques que ça dans la vie, et qu’ils comprennent l’attitude des grévistes….. ».

Je suis fortement tenté de penser que les « journaleux » en question, eux-même vaguement sympathisants de toute action syndicale, choisissent leurs « cibles » et sélectionnent les personnes interrogées en évitant de s’adresser à toutes celles qui manifestent un état d’agitation, de colère ou d’agressivité.

Revenons à l’aéroport d’Alicante en ce Jeudi 25 Février.

Après plusieurs heures d’incertitude, la rumeur indique que pour les passagers Ryanair à destination de Charleroi, il pourrait y avoir un avion en fin de journée, en provenance de Saragosse, mais nul ne sait s’il pourra survoler la France.

L’avion en question atterrit à Alicante vers 18heures. Embarquement autour de 19heures, mais une fois dans l’avion, les passagers apprennent que le décollage est retardé en attendant une autorisation de survoler l’espace aérien français.  Après deux heures d’attente dans l’inconfort d’un avion qui fait du surplace, le décollage a enfin lieu. Mais le vol durera une heure et demie de plus que d’habitude car l’avion a dû faire un détour pour ne pas survoler l’espace contrôlé par les « chevaliers du ciel » français.

Arrivée à Charleroi vers 23h30 des passagers furieux et épuisés car pour la plupart, ils sont debout depuis 4 heures du matin.

Le lendemain, pour consoler mon épouse de sa « mésaventure », je lui lis par téléphone les commentaires de la presse étrangère, et espagnole, en particulier, au sujet de cet épisode « très français », car dans la plupart des pays voisins du nôtre la France a une spécialité: la GRÊVE !!!

A propos de ce sujet, je découvre en parcourant la Presse française, que les aiguilleurs du ciel français sont dans le collimateur de la Cour des Comptes, à propos de leur statut exorbitant, des usages qu’ils ont imposé à leur Administration en matière d’organisation du Travail, qui leur permettent de ne travailler qu’à temps partiel, pour des salaires à plein temps qui feraient rêver dans bien des professions.

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Je lis dans « le Monde »:

« En 2008, le temps annuel moyen de travail effectif par contrôleur était estimé à 483,84 heures, soit 84 vacations par an, relève la Cour des comptes. « Même en y ajoutant les jours de formation, observe-t-elle, les contrôleurs ne travailleraient que 99 jours par an, soit 20 semaines. Le phénomène de clairance paraît donc massif. Les contrôleurs bénéficieraient ainsi de 56 jours d’absence officieux (soit onze semaines), en plus des 97 jours de congés ou de repos officiels (soit 20 semaines). »

Le plus extravagant dans cette organisation du travail est que seuls le chef d’équipe et le chef de salle connaissent le nombre et l’identité des contrôleurs aériens réellement présents. En revanche, le responsable de l’organisme de contrôle et la direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC), qui est chargée de s’assurer de la conformité du système de navigation aérienne aux règles de sécurité, n’ont qu' »un accès limité à cette information ». La DGAC a d’ailleurs reconnu, à l’été 2009, qu’elle avait des difficultés pour contrôler le phénomène de clairance « en l’absence de système de pointage des présences ou de surveillance contradictoire des registres de tenue de position établis par les chefs d’équipe ».

J’apprends par ailleurs, que le motif de la grève qui a cloué au sol une quantité d’avions de toutes nationalités, – et pas seulement à Roissy et à Orly comme semblent le  suggérer les informations entendues à la Radio , mais dans tous les aéroports européens -, c’est une réforme envisagée au niveau communautaire, pour « organiser l’espace aérien européen », ce qui aboutirait probablement à une organisation communautaire du contrôle aérien , et ce qui menacerait le « statut » de « chevaliers » des contrôleurs français, qui bien entendu bénéficient des avantages de la » fonction publique à la française », et qui peuvent impunément imposer leur » droit de grève » à des centaines de milliers de personnes, tout en bénéficiant d’une « garantie de l’emploi » en béton !!!!

Car ces « Chevaliers du Ciel » sont des « stars ». Intouchables puisqu’ils peuvent impunément paralyser le trafic aérien dans toute l’Europe pour « défendre leurs intérêts ».

Me promenant, grâce à Google, sur différents sites traitant de questions concernant le « contrôle aérien », j’ai pu, enfin me détendre en tombant sur le site:http://michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/perles_controleurs_aeriens.htm, qui m’a permis de rire un moment car ces « stars » du ciel ont aussi leurs petits travers….

Ceci dit, il est temps que tous ces scandales cessent.

Que de profondes réformes de structures interviennent pour rétablir un équilibre des droits entre les usagers et les fonctionnaires . Que l’on rappelle à tout ce « beau monde », cette « aristocratie du monde du travail » que les avantages qui leur ont été consentis au fil du temps ( ce qu’ils appèlent glorieusement leurs « conquêtes » ) sont la contrepartie du « service public » qu’ils sont sensés assumer, et que la notion de « service public » soit redéfinie, en revenant aux « fondamentaux » ( ce terme est à la mode aujourd’hui).

Il faut réapprendre à ces gens qu’ils sont « au Service du Public » et non au seul service de leurs propres intérêts.

Où « mettre les voiles »….


….quand on est musulmane mais que l’on décide de ne pas porter le voile ????

Lu dans « Le Point » n°1953 du 18 Février, page 51 .

 » Fatima Ghailan, élue municipale d’origine marocaine en Catalogne, a payé le prix fort pour son attitude « rebelle » envers sa communauté. Il y a deux ans embauchée à la mairie, cette jeune musulmane a choisi de ne pas porter le voile et de conduire une voiture. »( le crime, QUOI!!!).

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Un Imam et trois » fidèles »l’ont menacée et ont tenté d’obtenir son renvoi.

Fatima les a dénoncés à la justice. Les accusés sont en prison, mais, cédant aux pressions et aux menaces de son entourage, elle est retournée se réfugier…. au MAROC !!!!

Ce qui a soulagé la maire socialiste, qui avait tenté d’étouffer la plainte !!!!

Quand on vous dit que l’Europe reste la patrie des « DROITS de l’HOMME » !!!!Et que les Socialistes européens sont à la pointe de ce combat !!!!

Les « couics » de la semaine…


Après les « couacs » de la semaine dernière, voici, en résumé, les « couics » de cette semaine.

Paris et l’UE dénoncent l’appel au « djihad » de Kadhafi contre la Suisse. (LEMONDE.FR avec AFP | 26.02.10 | 14h08  •  Mis à jour le 26.02.10 | 15h37).

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Cet appel au « djihad » fait suite aux démêlés de Hannibal (!) Khadafi avec la justice Suisse, et surtout aux résultats de la « votation » qui ont entraîné l’interdiction de la construction de nouveaux minarets en Suisse, -interdiction qui n’empêche pas la construction de nouvelles mosquées dans ce pays -, mais celles-ci devront être dépourvues de l’édicule permettant au muezzin de lancer « ubi et orbi » l’appel à la prière.

La riposte ne devrait pas se faire attendre.

On s’attend à ce que les autorités de la chrétienté se lancent dans une « fatwa » ordonnant la reprise des croisades dans les pays qui ne tolèrent pas la présence, et encore moins la construction d’édifices religieux pour le culte catholique ou protestant.

Autre « couic »:

Quick halal : le maire de Roubaix retire sa plainte.(LEMONDE.FR avec AFP | 26.02.10 | 16h20  •  Mis à jour le 26.02.10 | 17h04).

Ce Maire, qui avait pris la tête du combat contre la décision de la chaîne de restauration rapide QUICK de ne plus proposer à ses clients que de la viande « hallal » dans ses hamburgers, a obtenu des assurances concernant les « assouplissements » envisagés par QUICK , qui proposera à ses clents, le choix entre des Hamburgers « Hallal » ( حلال  ) et des Hamburgers « Haram ».

On s’attend à une démarche identique d’un certain nombre de marque de produits contenant du porc.

Ainsi, il n’est pas invraisemblable que, dans un souci de réciprocité, les « Saucissons Justin Bridoux », les « Jambons Marange », et surtout les  » Quenelles Bordeau-Chesnel », dans le souci de respecter les « valeurs » de l’Islam se lancent dans la commercialisation de Saucissons, de Jambons et de Quenelles « Hallal ».

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Des « couics » et des « couacs » en Europe.

La lecture de la presse européenne est instructive.

http://www.presseurop.eu/fr/category/keywords/islam-2

Le directeur de l’institut européen en sciences des religions souligne la « disproportion énorme entre le poids démographique de la population musulmane en Europe et l’attention et les inquiétudes qu’il suscite« . C’est parce que « toutes sécularisées qu’elles soient, les sociétés européennes ne sont pas encore totalement sorties d’une conception territoriale des appartenances religieuses et que les imaginaires nationaux, comme l’imaginaire européen lui-même, ne sont pas complètement neutres religieusement. » Les crises d’identité nationales que l’on constate dans beaucoup de pays occidentaux cachent en réalité une crise plus profonde, « la crise d’identité de l’Europe« , considère de son côté Adevărul.

Pour le quotidien roumain, « l’introduction des tests d’histoire pour les immigrés » en Grande-Bretagne, l’idée d’une « citoyenneté avec exigences« , c’est-à-dire un système de points, en Italie, ou le référendum sur les minarets en Suisse sont les témoins de ce phénomène qui s’explique par « la découverte de sociétés parallèles » dans lesquelles vivent les immigrés. Pourtant, même si « sa définition est par nature un processus d’exclusion » l’identité est « un élément auquel on ne peut pas rénoncer« , estime le politologue Giovanni Sartori dans El País. « L’écarter serait une grave erreur, puisque les sociétés ne peuvent pas fonctionner sans un tissu social clair et solide, et sans elle, les citoyens et les individus deviendraient des atomes détachés« . Malheureusement, poursuit Sartori, les démocraties occidentales « font face aux problèmes quand elles ont déjà explosé« . Et en ce qui concerne l’intégration des communautés isolées au sein de nos sociétés, « il n’y a pas d’autre alternative que réflechir aux valeurs éthiques et politiques sur lesquelles nous voulons baser cette intégration« , conclut-il.

Les bras m’en tombent !!!

Moi qui croyais , impressionné par les vociférations » de tous ceux qui ont été incommodés par le caractère « nauséabond » du débat « à la française » sur l’identité nationale, que la France était le seul pays qui s’interroge sur son identité, et qui focalise ses inquiétudes sur la co-éxistence entre les Lois de la République et la Loi Coranique !!!!

Un « couic » qui fait « couac »:

Je découvre que « les principaux syndicats de police… s’insurgent contre une directive du Ministère de l’Intérieur censée faciliter les expulsions d’immigrés clandestins en réduisant leurs possibilités de se défendre. Ils estiment qu’en recommandant les interpellations de sans-papiers dans la rue, sur les chantiers, voire à la sortie des prisons, le gouvernement veut surtout les inciter à « faire du chiffre ». En 2008, 46426 sans papiers avaient été renvoyés dans leur pays d’origine. Ce chiffre aurait augmenté de 5% en 2009.

Je me dis, tiens , voila encore une gaffe de notre  » Brice d’Auvergne » !!!! Les libertés individuelles sont réellement menacées, en France !!!!

Et bien NON !!! Cela se passe en Espagne, sous un Gouvernement Socialiste !!!!

Mais à quoi sert donc « l’Internationale Socialiste » ??????

Et où diable va bien pouvoir se nicher, désormais, « l’exception française »??????

Racisme, stigmatisation, et identité française ….


Et bien, OUI. C’est bien « le Général » qui tenait ces propos qui en disent long sur ce qu’il pensait de l’Algérie et des Arabes.

L’Histoire montrera que s’il s’est résolu à donner leur indépendance aux Algériens, ce n’est pas tant au nom de l’Esprit des Lumières, et pour sacrifier aux dogmes de l’époque sur la « décolonisation ».

C’est pour débarrasser la France de ce fardeau, et lui éviter d’être un jour confrontée aux problèmes qui sont devenus, aujourd’hui, le pain quotidien de notre actualité.

Personne n’osera contester la réputation prophétique de de Gaulle.

Et pourtant, s’il s’avisait de revenir dans ce monde, il ne ferait pas de vieux os, avant de se retrouver en tôle!!!!

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Bien entendu, j’ai été « outré » par ces propos scandaleux, et comme promis, j’en ai saisi « la Halde ».

Juste pour voir…..C’est tellement facile de saisir « la Halde » !!!

A toute fins utiles, voici une autre citation tirée du « Dictionnaire des citations politiques »,que « le Général » aurait pu proposer, au titre du débat « nauséabond » sur l’identité nationale:

« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. »

A bon entendeur, salut…à ceux qui crachent dans la soupière !!!!

Racisme et Identité nationale (suite).


Le débat, souvent évoqué dans mes précédents billets a, semble-t-il, donné lieu à de nombreux dérapages, ce qui a autorisé certains à lui trouver un « parfum nauséabond ».

Le débat sur l’identité nationale n’est pas nouveau. C’est un débat permanent.

Chaque fois que l’identité française s’est affirmée, cela s’est accompagné de poussées purulentes de racisme, émanant souvent, de personnages parmi les plus illustres de notre Histoire.

S’attarder dans l’oeuvre d’Ernest Renan, de Maurice Barès, ou pire encore dans celle de Charles Mauras, c’est découvrir des propos que la bien-pensance actuelle jugerait insupportable….

La citation qui suit, émane d’un monument de notre Histoire contemporaine le seul peut-être auquel nos « maîtres-penseurs » du moment s’évertueront à trouver des excuses. Et pourtant, je l’entends d’ici gronder dans sa tombe et pester contre ceux dont « la cervelle de colibri » s’égare , grisée par les odeurs de méchoui, de couscous, de menthe et de cumin…..

Devinette : qui est l’auteur de ces phrases cruelles???

Je promets à celui qui l’identifiera, de porter ce propos à la connaissance de la Halde !!!

Car pour moins que cela on se retrouve très vite en garde-à-vue, à l’heure actuelle.

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns.
Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle.

Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France.

Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.

Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ?
Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français.
Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.

Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille.
Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau.
Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.
Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ?
Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français,comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? …. »

Réponse à cette devinette, sous 48 heures !!!!!!

Les « couacs » de la semaine…


En premier lieu, citons le « couac » du Quick de Roubaix.

Les médias ont sonné « l’Hallali » sur cette enseigne de « restauration rapide ».

Les soubresauts de l’affaire des « hamburgers Hallal » ont atteint nos voisins belges : la Dernière Heure de Belgique s’est  même fendue d’un long article sur ce « dérapage ».

Certes, il y aura bien quelques « angélistes » pour ne voir dans cette histoire de hamburger qu’un avatar insignifiant, une maladresse commise par quelque Direction du Marketing de cette chaîne de restauration rapide.

https://i0.wp.com/stalker.hautetfort.com/media/02/02/1543630528.png

(Image empruntée à http://stalker.hautetfort.com/media/02/02/1543630528.png)

L’affaire des hamburgers vient après d’autres affaires du même genre, au cours desquelles Roubaix s’est distinguée en tant que « ville ouverte » à l’Islam. L’épisode des piscines municipales réservées certains jours aux femmes voilées de préférence n’en est qu’un parmi tant d’autres, au point que la rumeur qualifie Roubaix « d’enclave musulmane » dans le Nord de la France….

Autre « couac »: la lecture du « Monde », toujours très instructive, nous en apprend de belles !!!!

La tragédie d’Haïti a replacé l’histoire des relations douloureuse de cette île avec la France au premier plan, et à ceux qui avaient oublié son existence héroïque, la révolte des haïtiens sous la férule sanglante de Toussaint Louverture, est là pour illustrer l’éternelle révolte des nègres contre leurs maîtres, et leur lutte contre les frustrations et le mépris.

https://i2.wp.com/www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2003/img/louverture.jpg

Le phénomène a atteint, ces derniers jours, la sphère littéraire.

Ainsi le quotidien « Le Monde » nous apprend que:

« Les « nègres » s’affranchissent.

Chirac, Thuram, Drucker… les stars avouent désormais que leurs livres sont co-écrits par des professionnels, dont le nom apparaît officiellement. Plongée dans l’univers de ces forçats de la plume que l’édition appelle aujourd’hui « métis ».

( ndlr: évidemment, c’est moins « stigmatisant » que nègre …).

Petite remarque désobligeante, au passage: qui aurait cru que Thuram aurait besoin d’un « nègre » pour écrire son livre??? Décevant de la part de celui que les médias ont si souvent qualifié « d’intellectuel du football français ».

« Le Monde » poursuit:

« La scène, bien peu « beckettienne », aurait pu s’appeler « En attendant Bimbo ».

Personnages : Loana, starlette à gros poumons fraîchement sortie du Loft, et Jean-François Kervéan, auteur chargé d’écrire le livre de la belle. Lieu : Saint-Tropez. Epoque : l’été 2001. « Je devais aider Loana à accoucher de son récit avant le 15 août, se souvient Kervéan. Une maison avait été louée à Saint-Tropez. Je l’ai attendue pendant des jours et des jours. Pourtant, par Var-Matin, j’apprenais qu’on l’avait aperçue la veille dans un club branché ou qu’elle était allée dans un zoo voir des tigres. Loana a finalement débarqué une nuit, en larmes, et s’est confessée. J’ai rédigé et elle a validé. A l’époque, l’usage était que le nom des « nègres » n’apparaisse pas. Mais comme tout Saint-Tropez m’avait vu trottiner derrière ses platform boots, il a été décidé que mon nom figurerait comme coauteur à l’intérieur du livre. Et j’ai touché 100 000 francs. » Il faut dire que la lofteuse, elle, avait touché dix fois plus… A l’arrivée, Loana : elle m’appelait Miette (Pauvert) se vendra à 120 000 exemplaires. »

Désopilant, non ???

« Aujourd’hui, cela va presque de soi : plus un livre de star de la chanson, de footballeur célèbre ou de héros de fait divers sans la mention « avec la collaboration de X » en quatrième de couverture ou sur le grand-titre intérieur. Jacques Chirac lui-même s’est plié au nouvel usage . L’édition a même trouvé un nom pour ces « nègres » sortis de l’ombre : les « métis ». Avec un siècle et demi de retard, ces « affranchis » ont gagné ce qu’Auguste Maquet, célèbre « nègre » d’Alexandre Dumas, n’avait pu obtenir malgré un procès retentissant : la reconnaissance. Voire une certaine fortune. « Notre époque est à la transparence : on ne peut plus faire croire au lecteur qu’un chanteur ou une infirmière bulgare a écrit son livre tout seul », analyse Pierre Féry-Zendel, directeur délégué des éditions Michel Lafon. »

On n’y comprend plus rien !!! Moi qui croyais avoir quelques « lettres » et qui croyais savoir que Alexandre Dumas était lui-même « métis » !!!! Il aurait donc trouvé un blanc, …pour lui servir de nègre ????

Sidérant.

D’autres « couacs » extraits de l’actualité sont venus, au cours de cette semaine, nous inspirer quelque étonnement ou nous inciter à sourire pour oublier le monde de « catastrophes climatiques » qui nous menace.

Ainsi, après l’hystérique débordement de critiques, accompagnées de quolibets d’un goût plus ou moins douteux qui ont arrosé notre « Ministre de l’immigration , de l’identité nationale et de bien d’autres choses », et qui ont accompagné le déroulement de ce débat incongru, – dont le Monde s’est largement fait l’écho, reprenant même à son compte les articles empreints d’ironie, parus dans la Presse anglo-saxone, que le « Times », entre autres , ne nous a pas épargnés -, voici que nous en apprenons de bonnes, en lisant « l’Express.fr » de cette semaine:

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/au-royaume-uni-un-debat-sur-l-identite-nationale-en-catimini_850163.html

« Après trois ans de consultations, le projet de réflexion sur l’identité nationale britannique, cher à Gordon Brown, s’achève le 20 février. Dans une discrétion absolue. »

« Il aura fallu pas moins de trois ans, outre-Manche, pour accoucher d’un vain concept… Trois années écoulées, en effet, depuis la déclaration de politique générale de Gordon Brown, le Premier ministre, dans laquelle il annonçait des débats publics destinés à définir les contours de l’identité nationale britannique. »

Ainsi, donc, nous n’étions pas les seuls, nous Français, à nous interroger, de façon « nauséabonde » sur notre identité et à nous poser l’éternelle question existentielle : « d’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ???? ».

Par la même occasion nous apprenons que d’autres pays européens se livrent, au même moment, aux mêmes élucubrations sur le même sujet !!!!

« Le Monde » n’aurait-il pas pu nous le faire savoir avant ??? Nous aurions eu l’air moins ridicules dans cette aventure aux retombées incertaines, et la compagnie de nos voisins nous aurait permis de mieux supporter le « parfum nauséabond » de ces débats….

Attristant.

Mais , fort heureusement, il y a plus réjouissant dans l’actualité de ces derniers jours !!!

Ainsi, la lecture des quotidiens nous apprend que, de plus en plus « La vie sexuelle des adolescents échappe aux parents »!!! (source LE MONDE | 20.02.10 | 14h58  •  Mis à jour le 20.02.10 | 14h58).

Juste retour des choses. Quel adolescent n’a pas rêvé d’en savoir plus sur la vie sexuelle de ses parents, perturbé, bouleversé même, par les gémissements, les cris parfois, et même les râles s’échappant de la chambre voisine où les parents du haut de leur « septième ciel » prenaient bruyamment leur pied ?????

Cocasse, non ???



L’insondable identité française


Pour 76% des Français, il existe bien une identité nationale française (sondage)

Selon « lemonde.fr » (AFP – 5.02.2010.-16h33.

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Une écrasante majorité de Français (76%) pensent qu’il existe une « identité nationale française » et 74% se disent « fiers » d’être Français, selon un sondage TNS Sofres pour le ministère de l’Immigration présenté vendredi.

L’enquête reprend les questions posées par le ministère dans le cadre du « grand débat sur l’identité nationale » lancé le 2 novembre par le ministre de l’Immigration Eric Besson. Elle a été présentée lors d’une conférence de presse par Brice Teinturier, directeur chez TNS Sofres, et par M. Besson.

A la question « existe-t-il à vos yeux une identité française? », 33% répondent « oui, tout à fait » et 43% « oui, plutôt ». Ils sont 19% à répondre « non pas vraiment » et 4% « non pas du tout ». 1% n’ont pas d’opinion.

36% des personnes interrogées sont « très fiers » d’être Français », 38% sont « assez fiers », 24% « pas spécialement fiers » et 2% « pas fiers du tout ».

Ils sont aussi 29% à se dire « Français uniquement », 42% « Français et citoyen de l’Union européenne », 18% « citoyen du monde », 5% « à la fois Français et d’un autre pays ».

Pour 65%, l’identité française a tendance à « s’affaiblir » en raison de la perte des valeurs (29%), de l’immigration (25%), pour des raisons politiques (18%), de la diversité culturelle et ethnique (18%) et de la religion (6%).

Les résultats de ce sondage sont significatifs, et rassurants, mais ne sont pas surprenants.

A l’écoute de tout le vacarme organisé autour de ce débat, on pouvait, pourtant, se poser quelques questions.

La première question que je me suis posée est la suivante:

– Pour quelles raisons ce débat a-t-il soulevé une telle levée de boucliers et déchaîné une telle violence verbale ???

La réponse se trouve, en partie dans les résultats de ce sondage. Il fait clairement apparaître qu’il existe, en France, une minorité de Français, représentant environ le quart de la population (19% + 4%) qui considèrent qu’il n’y a pas (ou qu’il n’y a plus ???) d’identité française.

On retrouve la même proportion chez nos compatriotes qui « ne sont pas spécialement fiers d’être Français » et même une infime proportion (2%) qui « ne sont pas fiers du tout ».

Dans une proportion identique,  18% de Français semblent « ne plus se sentir français » et appartenir à la « catégorie » des « citoyens du monde », et 5% se sentent « à la fois Français et citoyens d’un autre pays ».

Pour avoir écouté de nombreux débats à la radio, pour avoir regardé plusieurs émissions de télé consacrées à des débats passionnés sur l’opportunité de ce débat, pour avoir relevé une foule de  réactions individuelles, dans la Presse ( Le Monde y a consacré de nombreuses pages ) et sur internet, je comprends mieux, grâce à ce sondage l’angoisse qui a saisi cette fraction minoritaire de la population,- qui a du mal à surmonter une contradiction intérieure troublante -, de se voir exclue , au moins virtuellement, des avantages de la nationalité française, avantages que la République consent , souvent sans exiger de contrepartie, même à ceux de nos concitoyens qui s’en excluent volontairement.

La République ayant pour tradition, l’usage de donner , une large place à l’expression des opinions minoritaires au nom des valeurs démocratiques, cette minorité là s’est emparée de l’opportunité offerte par le « débat sur le débat », pour faire entendre sa voix, le plus souvent à coup de vociférations et d’invectives dont la violence ne fait que trahir la profondeur de l’angoisse.

Car, dans ce pays béni des Dieux, ceux que l’on entend le plus, ce sont ceux qui crient le plus fort, et qui veulent imposer leur point de vue à la majorité silencieuse.

Ainsi, donc, environ un Français sur quatre ne se sent pas profondément enraciné dans une identité qu’il semble rejeter.

Cela pose un vrai problème à la République, et cela suffirait à justifier, ce débat, ne serait-ce que pour comprendre les raisons qui poussent ces Français à demeurer « à la marge », et pour trouver des remèdes afin de les aider à sortir de cette « auto-exclusion ».

– La seconde question que m’ont inspiré les réponses à ce sondage est donc : comment « réintégrer » dans la République ces Français à l’identité mal définie ???

En d’autres termes, comment faire aimer la France, c’est à dire son Histoire, sa Culture, sa Langue, ses valeurs, ses traditions, ses usages, son art de vivre, sa gastronomie, son mode de vie en société, ses paysages, la silhouette de ses villages, à une minorité qui se sent étrangère à tout ce qui constitue le ciment de la Nation ???

Et surtout, cet « apprentissage » des « droits et des devoirs », en même temps que cette connaissance indispensable de ce qu’est la France, dans la profondeur de ses racines, où doit-il s’accomplir, si ce n’est en premier lieu, à l’école, sur les bancs de la République.

Mais cette interrogation en suscite une autre: ceux qui ont en charge de transmettre cette connaissance sont-ils habités par le vrai désir de « faire aimer la France » ??? Et leur parole est-elle en mesure d’être entendue dans le brouhaha de salles de classes dans lesquelles une majorité d’élèves, imprégnée de traditions et de préjugés issus d’un milieu familial, lui-même en mal d’intégration, conteste et même parfois rejette le principe même de cet apprentissage.

Comment imprégner comme nous l’avons été , ces « jeunes » qui se considèrent comme « stigmatisés » dès que l’on aborde l’Histoire à travers Clovis, Bayard ou Charles Martel, et qui considèrent qu’un poème de Lamartine, c’est de la « bouillie pour les chats »….

C’est sans doute parce que les Français sont inquiets de voir se multiplier des signes concordants de refus d’intégration chez de nombreux immigrés, que l’on a assisté à quelques « dérapages » verbaux au cours du débat si souvent incriminé.

Car ce débat a, en quelque sorte, libéré la parole, chez ceux qui depuis longtemps se sentaient enfermés, et prisonniers du silence qui leur était imposé, sous peine de s’entendre traités de toutes sortes de qualificatifs par une minorité qui, pour des raisons obscures, cherche à occulter des réalités qui sautent aux yeux de tous en organisant une opacité hostile autour de tout ce qui touche aux difficultés d’une difficile intégration….

Le débat récurrent sur l’opportunité de développer les outils permettant d’avoir une connaissance statistique des flux d’immigration en même temps que des progrès réalisés en matière d’intégration est tout à fait symbolique de cette attitude de refus de voir, de connaître, et de révéler ces mêmes réalités.

Le voile que l’on tente de jeter sur ces réalités entretient le scepticisme à l’égard des intentions de ceux qui se sont imposés comme les « chantres angéliques  des vertus de l’immigration ». Il ouvre la voie à toutes sortes de fantasmes qui nourrissent l’imaginaire de ceux qui, au contraire, pensent que la France est en train de « perdre son âme » en ouvrant ses portes à tout vent, ce dont « profitent » des populations qui viennent chez nous, non « pas pour travailler », mais pour « s’approprier une part des richesses produites » par « ceux qui travaillent ».

Les « dérapages » dénoncés à l’occasion de ce débat ne sont rien d’autre que l’expression d’une angoisse et des doutes  de certains de nos compatriotes. Et l’on ne voit pas pourquoi cette angoisse et ces doutes ne seraient pas tout aussi respectables que l’angoisse de ceux qui craignent d’être des exclus de la nation.

En outre, ce qui ressort de ce sondage, c’est que le sentiment d’appartenance à l’Europe, en tant que citoyen, n’a pas tué le sentiment d’appartenance à la Nation française. Ces deux sentiments s’additionnent mais ne s’annulent pas.

Pour vivre éloigné de la France, chez son voisin espagnol, je puis témoigner – et je ne serais pas le seul- du fait que pour les Espagnols, il existe une « identité française » à l’égard de laquelle ils éprouvent des sentiments mêlés. Et pour être entouré de Belges, d’Anglais, d’Allemands et de bien d’autres nationaux, je puis certifier que chez chacun d’eux, il existe un sentiment très prononcé d’appartenance à une identité spécifique.

Mais à la différence des Français, cette affaire d’identité ne fait pas débat chez nos voisins.

Ce qui semblerait signifier que le débat républicain, fait partie de l’identité française, et ce qui fait craindre que l’une des valeurs fondamentales de la République soit menacée, c’est qu’en France, le débat contradictoire a disparu des mœurs politiques, et se trouve remplacé, peu à peu , par l’invective outrancière ou par le mépris.

L’identité française est devenue insondable, car même les sondages qui tentent d’apporter un éclairage sur cette notion abstraite, sont devenus suspects aux yeux de ceux qui redoutent d’avoir à maîtriser leurs réflexes d’agressivité à l’égard de ceux qui n’ont pas la même perception qu’eux, et à vaincre leur difficulté de demeurer sur le terrain de l’affrontement des idées.

Frêche – Bussereau, même combat ???


Dérapage/harkis : Bussereau s’excuse

AFP
04/02/2010 | Mise à jour : 18:06 .

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, tête de liste de la majorité aux régionales en Poitou-Charentes face à la présidente PS sortante Ségolène Royal, que l’on pouvait prendre jusqu’ici pour un type bien, a présenté ses excuses aujourd’hui après un dérapage verbal sur les « harkis »

Il était temps !!!

Ce dérapage verbal en dit long sur le degré de perversion introduit dans l’esprit des Français, par des années de propagande, gaulliste dans un premier temps, puis relayée sans vergogne par la Gauche, assimilant les Harkis aux « traîtres » de la France sous Vichy.

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(Photo représentant Mr Messmer remettant son arme à un Harki. Un Ministre de la France qui aurait dû mourir de honte avant de mourir de vieillesse !!!!)

La même propagande  a contribué à diffuser une image des combattants du FLN, véritables héros de légende, aux mains propres, vainqueurs d’un combat contre une France « génocidaire » ( le terme est emprunté à Bouteflika ) honnie par tout un peuple…..

Qu’un politicien de Droite puisse se laisser aller à de tels errements est impardonnable.

Pour avoir combattu ,- alors que j’avais à peine plus de vingt ans -, aux côtés de Harkis qui avaient eux mêmes combattu pour la libération de la France, et qui ne prononçaient jamais son nom sans un tremblement dans la voix, pour avoir été impressionné par leur courage, malgré les menaces, les crimes parfois, dont leurs familles étaient victimes, pour porter encore aujourd’hui la blessure d’avoir dû les abandonner à leur sort tragique dans l’indifférence d’une Nation toute entière subjuguée par la vulgate gaulliste, je ne pardonne pas.