Archives mensuelles : octobre 2010
Martine au culot….
La Martine nous la joue sur le ton de l’indignation surréaliste.
Avec un culot étonnant, elle ne cesse de se répandre, de dénonciation en dénonciation, à propos du « refus de dialogue du Gouvernement ».
Quand on sait que le projet de réforme des systèmes de retraite est en discussion depuis plus de six mois, au cours desquels les syndicats ont été entendus à de multiples reprises, quand on sait le nombre d’heures consacrées au Parlement à l’examen et à la discussion d’un nombre invraisemblable d’amendements bien plus destinés à bloquer la discussion qu’à amender réellement le projet, on est confondu par l’hypocrisie et la duplicité du Parti Socialiste, à la tête de l’opposition.
Il n’est pas inutile pour éclairer « le débat » de rappeler les conditions dans les quelles la Gauche a imposé à l’opposition d’alors, sa décision de fixer l’âge de départ à la retraite à 60 ans.
J’ai déjà évoqué ce sujet dans un récent billet. Cf:
https://berdepas.wordpress.com/2010/10/05/dialogue-republicain/
Le contexte politique est bien entendu celui de l’alternance de 1981, avec l’élection, le 10 mai, de François Mitterrand à la présidence de la République. Evidemment, le Lycéens que l’on a fait descendre dans la rue pour manifester aujourd’hui n’étaient pas encore nés !!!!
En décembre 1981, le Parlement, où la Gauche est largement majoritaire, vote un projet de loi d’orientation autorisant le gouvernement à prendre par ordonnance des mesures d’ordre social.
C’est sous cette forme que seront adoptés, entre janvier et mars 1982, la réduction du temps de travail hebdomadaire de 40 à 39 heures, l’instauration d’une cinquième semaine de congés payés, l’abaissement de l’âge de la retraite ou encore la création des chèques vacances.
C’est dire qu’il n’y a eu, alors, aucune possibilité de débat ou de discussion, ni avec les partenaires sociaux ( les syndicats, il est vrai ne pouvaient que soutenir ce projet démagogique ), ni avec le Parlement , ce qui signifie que l’opposition n’ a eu aucune possibilité d’exprimer son point de vue sur cette réforme.
Je suis sidéré par le silence de la majorité actuelle, qui ne devrait pas rater une seule occasion de rafraîchir la mémoire des Socialistes et de rappeler La Martine à un peu plus de décence.
Dépassements interdits….et dangereux.
Il y a quelques semaines, c’était Sarkozy qui était dépassé sur sa droite, par une centaine de Députés, censés constituer l’aile droite de la Droite, celle qui se propose de servir d’amortisseur contre les assauts du Front National, classé par les experts à l’extrême droite.
Depuis, le Parti Socialiste, s’efforce de faire bonne mine devant les dépassements qui se produisent sur sa Gauche.
Et pourtant !!! On voit bien que ce Parti de Gouvernement, sur lequel reposent tous les espoirs de ceux qui pensent que les perspectives d’alternance se rapprochent, a beau user et abuser de ses feux de changement de direction, notamment à propos de la polémique sur l’âge de départ à la retraite, il est ( dangereusement ) doublé sur sa gauche, par les multiples composantes de Toute la Gauche, nouvel avatar de l’Union de la Gauche, chère à Mitterrand.
Les surenchères successives, les changements de pied de Martine, les discours aux intonations guerrières, n’y font rien.
Et pour cause : il existe depuis toujours au Parti Socialiste français de multiples courants d’air et de pensée, dont certains sont attachés aux vieilles lunes héritées d’une social-démocratie àcourt de souffle et d’un marxisme qui ne parvient pas à se renouveler, depuis que la chute du mur de Berlin en a symbolisé la déchéance, et ce, malgré les efforts d’approfondissement dont il a bénéficié de la part des brigades d’intellectuels qui foisonnent au sein de ce grand Parti.
Sans parler, bien évidemment, de la nébuleuse de petits groupuscules que l’on a quelques difficultés à suivre , car ces groupuscules changent de nom régulièrement (un peu comme les groupuscules d’extrême droite d’ailleurs). Cette nébuleuse considère le grand Parti de Gouvernement que voudrait être le Parti Socialiste, comme un ramassis de social-traitres, et ne rêve que de soulèvement des masses, afin de mettre à bas la République des bourgeois et la remplacer par une République Démocratique et Populaire.
L’extrémisme, et le jusqu’au- boutisme de ces micro-partis, tire les courants les plus à gauche du Parti Socialiste vers les extrémités de la Gauche, une zone dans laquelle certains dirigeants socialistes ne se sentent pas très à l’aise, mais se gardent bien de le faire savoir publiquement, sous la menace de ceux qui ne ratent pas une occasion de leur rappeler que le génie de Mitterrand a été de rassembler toute la Gauche , sans exclusive, avant de cocufier ses alliés communistes en les prenant à contre-pied, sitôt arrivé au Pouvoir.
En clair, cela signifie qu’il est du devoir de tout socialiste de ne pas stigmatiser la gauche révolutionnaire même la plus trotskyste ou la plus stalinienne, car sans elle, et sans ses troupes d’appoint il n’est point de salut, et surtout, point de « manif » à succés.
Cela signifie que par contre, il est du devoir de tout socialiste de pointer du doigt et de dénoncer tout rapprochement suspect de la Droite avec le Front National considéré comme un Parti extrémiste, raciste antisémite et pour faire bon poids, un Parti fasciste.
Mais ce qui est nouveau, c’est que cette Gauche révolutionnaire, anti-Républicaine, et combative qui réussit à doubler, dans les manifestations, le Parti Socialiste et ses alliés, échappe peu à peu au contrôle des services d’ordre musclés des Syndicats.
Elle est à son tour, sur le point d’être dépassée, contre toutes les règles de bonne conduite d’un mouvement révolutionnaire, par de nouveaux groupuscules, nés dans les zones de non-droit, et qui rassemblent voyous et casseurs, entraînés et rompus à la guérilla urbaine et qui sont à l’origine de tous les excès aux quels nous avons assisté depuis le début du mouvement revendicatif en cours.
Comme on le voit, alors même que chaque Français est convié à un effort de dépassement de soi pour contribuer au redressement d’un pays qui est manifestement sur une mauvaise pente, les dépassements interdits se multiplient, et donnent à ce mouvement de contestation du Pouvoir, une dimension inédite, et dangereuse….
Retraites sur mesure…
Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la quasi-unanimité l’amendement n°249 Rect. présenté par quelques « Députés Verts », proposant d’aligner leur régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du gouvernement) sur le régime général des salariés.
Alors qu’ils n’ont de cesse d’expliquer, à juste titre, la nécessité de réformer rapidement un système de retraites qui menace de s’écrouler sous les déficits, les parlementaires de la Droite et la Gauche confondus , refusent donc de se soumettre au même régime que celui de la majorité des Français.
Source:
www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp
Dans la catégorie des « conflits d’intérêt » caractérisés, on peut difficilement trouver mieux !!!
En France, les Parlementaires décident eux-mêmes, entre-eux, de leur rémunération, et s’octroient un système de retraite qui déroge totalement aux régimes qu’ils imposent aux citoyens qui les ont élus. Ils bénéficient de ce fait d’un « régime spécial » au moment même où ils remettent en question d’autres régimes spéciaux au nom de l’équité et de la Justice !!!!
A vous de juger !!!!
Post scriptum: Il semblerait que notre appel ait été entendu. Les Députés envisagent d’apporter quelques correctifs à leur régime spécial de retraite……..
Intégration ou désintégration ???
Tel est le dilemme.
Car, il faudra bien qu’un jour ou l’autre, en France comme ailleurs, les « immigrationnistes » se rendent à l’évidence:
Partout, en Europe, le modèle multiculturel d’intégration se désintègre…
Ainsi, selon « Libération », et pour Angela Merkel, le modèle multiculturel allemand a «totalement échoué»
A titre d’illustration de mon propos:
Extrait de l’article paru dans Libération, sous:
« La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient « harmonieusement différentes cultures, avait « totalement échoué », alors que le débat sur l’immigration s’enflamme en Allemagne.
« L’Allemagne manque de main d’œuvre qualifiée et ne peut pas se passer d’immigrants, mais ceux-ci doivent s’intégrer et adopter la culture et « les valeurs allemandes, a-t-elle insisté dans un discours devant les Jeunesses de sa formation conservatrice.
« Le credo « Multikulti » (multiculturel) —« Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons » – a échoué, selon elle. « Cette « approche a échoué, totalement échoué », a martelé la chancelière devant le congrès des jeunes de son parti CDU et de son pendant bavarois « CSU, à Potsdam près de Berlin. »
Lorsque Mme Merkel affirme que: « tout en affirmant que l’Allemagne restait un pays ouvert au monde « Nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social ». Cependant, le pays ne pourra faire l’économie de spécialistes étrangers même s’il forme des chômeurs allemands, a estimé la chancelière. »On est pas très loin du concept « d’immigration choisie » cher à Sarkozy.
Poursuivant sur les conséquences de cet échec, Libération indique que: « Le débat sur l’immigration divise l’Allemagne depuis la publication d’un pamphlet d’un haut fonctionnaire, Thilo Sarrazin, qui sous le titre « L’Allemagne se défait », affirme que son pays « s’abrutit » sous le poids des immigrés musulmans. »
Certes la classe politique a condamné les thèses de cet ouvrage controversé par la « bien-pensance » allemande, mais il se trouve que selon les sondages une majorité des Allemands les approuve!!!!
Une étude publiée cette semaine montre même que plus de 50% d’entre eux tolèrent mal les musulmans. Plus de 35% estiment que l’Allemagne est « submergée » par les étrangers et 10% que l’Allemagne devrait être dirigée « d’une main ferme » par un « Führer ».
Un « Führer » !!! Diable !!! Comme Sarkozy, sans doute !!! ( Je plaisante !!!).
La France ne pourra pas rester très longtemps à l’écart de ce qui se passe, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, dans les Pays-Bas, en Italie, sans parler de l’Europe Centrale où continuent à s’affronter, dans le silence (ou l’indifférence ???) des médias français, les communautés chrétiennes face à un Islam qui, partout où il devient majoritaire, ne se prive pas de « discriminer » les non-musulmans, mais qui vocifère en choeur avec tous les islamophiles, dès que le moindre signal de menace lui est adressé.
Car partout où l’on a tenté de faire une place, parmi les autres, à cette communauté, on ne tarde pas à s’apercevoir des incompatibilités de la Loi Coranique avec les valeurs occidentales. Et partout s’élève, de plus en plus la voix de ceux qui refusent de renoncer, même partiellement à leurs valeurs, à leurs modes de vie, à leurs moeurs, pour s’adapter à une coexistence de plus en plus problématique.
De moins en moins de gens, en Europe, croient en la perspective d’une intégration de toutes ces minorités qui, de toute évidence, refusent cette intégration, et exigent que ceux qui leur ont offert l’hospitalité, se plient à leurs coutumes, et s’intègrent, en quelque sorte, à leurs modes de vie.
Ce qu’ils poursuivent en réalité, « in peto » c’est l’idée d’une « intégration en sens inverse », qui conduirait à la « désintégration » lente de notre propre société.
Mascarade.
Selon « lepoint.fr »:http://www.lepoint.fr/economie/olivier-besancenot-pour-un-nouveau-mai-68-14-10-2010-1249506_28.php
« Olivier Besancenot (NPA) a appelé, jeudi, à « un nouveau Mai 68 », jugeant que, « pour faire échec à ce gouvernement qui pratique le mépris et la répression » face aux manifestants opposés à la réforme des retraites, « il faut être plus fort qu’en 1995 ou en 2003 ». « Derrière la réforme des retraites s’engouffre un profond ras-le-bol de Sarkozy et de son gouvernement, de sa politique qui cogne sans cesse sur les salariés, les catégories modestes de la population, qui détruit les services publics et réserve aux plus riches le bouclier fiscal, les exonérations et cadeaux fiscaux », écrit le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste dans un communiqué intitulé « Pour un nouveau Mai 68 ».
Soulignant que, « depuis le 12 octobre et ses 3,5 millions de manifestants », « la grève a été reconduite à la SNCF, la RATP, les raffineries et les ports » et que « les jeunes, lycéens et étudiants, se mobilisent massivement », il affirme qu’une « révolte globale est en marche ». « Pour faire échec à ce gouvernement qui pratique le mépris et la répression pour empêcher la jonction entre les travailleurs et la jeunesse, les faire taire, il faut être plus fort qu’en 1995 ou en 2003. C’est un Mai 68 aux couleurs du XXIe siècle qu’il nous faut », conclut-il.
Aux couleurs du XXIe siècle, ou du XIXe ???, a-t-on en vie de lui répondre !!!
Ainsi, donc, les masques tombent,…. en attendant que des têtes tombent.
Olivier Besancenot que l’on n’entendait plus depuis plusieurs semaines, refait surface.
Son appel à » la révolte »permet d’y voir plus clair. Il montre que les « groupuscules » anarcho-révolutionnaires, sont, comme chaque fois que la France traverse une crise politique grave, en embuscade, pour tenter de »récupérer » la « colère du peuple ».
Il y a déjà un moment que ces révolutionnaires impénitents sont à l’oeuvre. Leurs méthodes, tout comme leurs déclarations guerrières, dégagent un petit parfum totalitaire que l’on a un peu trop tendance à oublier….Car pour beaucoup de jeunes appelés à défiler, la « démocratie populaire » n’est qu’un lointain souvenir….pour leurs parents.
Discrètement, »libertaires » et soixante-huitards nostalgiques, communistes radicaux, trotskistes, adeptes des sectes occultes qui grouillent à la gauche de la Gauche, se livrent à un travail sous-terrain de sape des institutions, de noyautage de secteurs considérés par eux comme stratégiques. Certains d’entre eux sont à l’origine des fuites qui alimentent la Presse en indiscrétions scandaleuses, d’autres participent aux actions de provocation contre la Police, dans l’espoir de créer la bavure décisive, etc…
On peut lire ceci, cette semaine, dans le NouvelObs, sous la plume de Bouguereau: « La manipulation de la jeunesse est un grand classique. Quand, comme moi, on a été soixante-huitard, on en connaît un rayon. La jonction des manifestants anti-retraites et des jeunes est depuis le début l’obsession de Sarkozy. A force de la craindre, notre Président a réussi une prophétie auto réalisatrice, ce genre de prédiction qui modifie des comportements de telle sorte qu’ils font advenir ce que la prophétie annonce. Hier, les jeunes sont entrés massivement dans le mouvement. »
L’entreprise de détabilisation des institutions a donc commencé depuis longtemps.
Elle a permis d’aboutir à la situation pré-insuréctionnelle que nous connaissons aujourd’hui. Avec la complicité bienveillante de la Gauche, qui trépigne d’impatience, dans l’attente, et l’espoir, d’accéder, au plus vite aux privilèges d’un Pouvoir dont elle a été privée depuis la disparition de Mitterrand.
Car pour la Gauche française, il ne peut y avoir l’ombre d’une légitimité dans un Pouvoir de Droite. Une France gouvernée « à Droite » leur fait « honte ».
Les attaques violentes comme peu de Présidents français en avaient connu avant lui ont accompagné l’accession de Sarkozy aux fonctions suprêmes de la République. Rien n’a été négligé pour tenter de délégitimiser le personnage, et son entourage. Toutes ses faiblesses, toutes ses erreurs – qui sont indéniables et malheureusement répétitives – ont été surexploitées, avec la complicité de l’appareil médiatique et des « plumitifs » qui foisonnent dans son giron, et qui en ont fait leur beurre. Elles ont, en quelque sorte constitué « l’artillerie lourde » dont les tirs destinés à déstabiliser l’adversaire, préparent, dans la stratégie « révolutionnaire », l’avancée de l’infanterie « populaire ».
Des attaques, qui précisément, avaient si longtemps épargné un François Mitterrand, qui drappé dans sa posture de « monarque républicain », protégé par une armée de courtisans chargés de répandre une image artificielle symbolisée par la « force tranquille » de celui qui ne craint rien de ses amis. Cela a permis de masquer, derrière cette image de « tonton » bienveillant, un personnage trouble, dont on ne finit pas de découvrir les aspects cachés et peu attirants .
Petite parenthèse: un livre attendu prochainement,- sous la co-signature d’un Benjamin Stora dont j’ai souvent tracé un portrait d’historien « engagé » mais incontournable dès qu’il s’agit d’aborder l’Histoire des relations entre la France et l’Algérie -, trotskiste impénitent, et qui en tant que tel, ne ménage pas l’icône défunte des socialistes.
Ces socialistes qui ont tout fait depuis un demi-siècle, pour étouffer le rôle et les responsabilités qui pèsent sur leurs dirigeants de l’époque dans la tragédie algérienne. « Mitterrand et la peine de mort en Algérie », n’a rien à voir avec le Mitterrand qui, par le talent d’un Badinter est devenu, historiquement, celui qui a mis fin à ce châtiment barbare, en France.
Mitterrand en coupeur de têtes, ça défrise, non??? Fermons la parenthèse.
Il suffit de se replonger dans la lecture de l’ouvrage remarquable de François Furet et Denis Richet sur « La Révolution Française », pour relever les similitudes concernant les méthodes de déstabilisation du Pouvoir en place, avec celles qui se reproduisent à l’occasion de chaque crise de ce même pouvoir.
L’utilisation des rumeurs, des petites phrases, des fausses interprétations, des « indiscrétions », des anecdotes que l’on fait circuler dans les allées de la République, les campagnes orchestrées par une fraction de la Presse, et surtout l’utilisation forcenée du cliché du « pauvre que l’on affame » pendant que « les riches se gavent » ,les allusions au surprenant « s’ils ont faim qu’on leur serve des brioches », tout y est passé. C’est « l’Affaire du Courrier de la Reine » qui se répète à l’infini, avec la recherche des mêmes conséquences, la révolte contre » les abus » et « les privilèges……, enfin, certains privilèges, mais pas tous !!! Pas ceux des conducteurs de trains, ou des aiguilleurs du ciel, par exemple……
La République régicide est alors menacée sur ses bases les plus fermes, et les moins contestables: le suffrage universel qui en est l’essence même, devient source de contestation. Le Président de la République, élu au suffrage universel n’est plus légitime, et le Parlement contesté dans sa vocation à voter le Lois, ne représentent plus, aux yeux de ces « révolutionnaires éternels », le « bon peuple ».
Et celui ci, lentement conditionné, habilement manipulé, est appelé à « descendre dans la rue », la rue qui devient le vrai pouvoir, celui de tout renverser, de faire « table rase », sans même qu’elle sache – ceux qui tirent les ficelles le savent-ils eux-mêmes ???- où tout cela conduira la Nation.
Tous les moyens sont bons pour tenter de « légitimer » le pouvoir de la rue, où s’exprimerait, selon nos « révolutionnaires », la vraie voix du « vrai peuple », étouffée par le Pouvoir en place. Le trucage des chiffres d’évaluation du nombre des participants fait partie des moyens d’intoxication de l’opinion, comme le démontre cet article paru dans « lepoint.fr »:
le Point, y dénonce les astuces et les combines utilisées avec la complicité silencieuse de certains médias, pour accréditer l’idée d’une contestation et d’une « mobilisation » massives.
Ainsi, la France, lentement, irrésistiblement, prise par la main par des apprentis sorciers soutenus par des marchands d’illusions, est conduite sur le chemin de la Grèce, sur un chemin de ruines……
Grévistes de Luxe.
Ubuesque.
Les cheminots et les agents de la RATP mènent le mouvement de grève contre le recul de l’âge de la retraite à 62 ans. Or, pas un seul des 160 000 salariés de la SNCF n’est « menacé » de partir à 62, ni même à 60 ans ! Et 90 % des 44 000 agents de la RATP pourraient en dire autant. Tous partent soit à 55 ans, soit même à 50 ans, pour les conducteurs des locomotives de la SNCF et ceux des rames de la RATP.
Un avantage qu’il leur serait bien difficile de justifier par la « pénibilité » de leur emploi : voilà beau temps que les locomotives ne fonctionnent plus au charbon ; et un conducteur de RER, sur la ligne A, ne roule pas plus de 2 h 50 par jour !
La réforme n’y touche pourtant pas : loin de les aligner sur le régime général, elle prévoit qu’ils prendront leur retraite à 57 ou à 52 ans, soit toujours entre cinq et dix ans avant le commun des Français… et cela partir de 2023 seulement, alors que le report à 62 ans s’appliquera aux salariés du privé dès 2018.
Rappelons en outre que le départ précoce à la retraite n’est que l’un des multiples avantages parmi tous ceux que procurent à ces personnels des transports publics deux des régimes spéciaux les plus favorables qui existent en France et même sur la planète :
RATP | SNCF | Régime général | |
Calcul de la pension | Sur les 6 derniers mois de salaire | Sur les 6 derniers mois de salaire | Sur les 25 meilleures années dans le régime général et la totalité de la carrière pour les complémentaires |
Montant de la retraite garanti | A 100 % | A 100 % | Non garanti |
Réversion | Sans conditions | Sans conditions | A partir de 55 ans et sous condition de ressources |
Age légal de départ à la retraite après la réforme | 52 ou 57 ans en 2023 | 52 ou 57 ans en 2023 | 62 ans dès 2018 |
Dans ce pays, ce sont les privilégiés qui font la grève, au nom de la « solidarité » avec « les travailleurs »….
Les travailleurs, les vrais, ceux qui n’ont pas le statut protecteur qui leur permet de faire grève, ceux-là sont pris en otages, au risque parfois de perdre leur emploi. Ils apprécieront….
« Touche pas ma retraite » !!!!
Selon « lepoint.fr », » Les jeunes, lycéens et étudiants, ont massivement rejoint, mardi 13 octobre, les salariés dans la contestation contre la réforme des retraites, permettant d’étoffer le nombre de manifestants et poussant l’exécutif à s’adresser directement à eux pour défendre son projet. »
« L’exécutif « risque de se trouver dans les prochains jours devant un vrai problème.
En effet, après les » lycéens et les étudiants », la contestation gagne de « nouvelles couches » de la jeunesse.
Les élèves du Primaire sont appelés par les « professeurs des écoles » à descendre à leur tour dans la rue, pour grossir les rangs des manifestants.
Il seraient suivis, sous peu, par les enfants des écoles maternelles qui entendent à leur tour, manifester en patins à roulettes, sous le slogan, « Touche pas ma Retraite ».
En effet, comment trouver les mots qui permettent à cette jeunesse de se mobiliser pour un combat dont l’issue conditionnera ses vieux jours???
A titre préventif, les CRS appelés à « encadrer » ces nouveaux manifestants seront munis de « couches-culottes », afin de faire face à toutes les éventualités….
Les états-majors de la contestation se demandent si, pour faire reculer Sarkozy, ils ne seront pas contraints à décréter la mobilisation générale des bébés, et à organiser des défilés de poussettes, en faisant appel aux « maternités engagées », afin de leur fournir des contingents de nouveaux-nés.
Certains seraient même allés jusqu’à plaider en faveur d’une mobilisation des embryons….
Hors-la-Foi…..
Dans le « match » qui oppose deux films, deux conceptions du cinéma, deux sensibilités, deux systèmes de valeurs, deux éthiques, c’est le public qui rend son verdict.

« Des Hommes et des Dieux », un film qui exalte le désir de réconciliation au nom de la fraternité, l’amour du prochain, est au sommet du Box Office.
Même en tenant compte du décalage entre les dates de sorties, le film « Hors-la-Loi », qui traduit, sous couvert d’évocation d’une certaine vérité historique, un esprit de revanche, un désir d’entretenir les haines, alimenté par d’éternels mensonges par omission, ne décolle pas, malgré un battage médiatique favorisé par les critiques -prématurées- de ceux qui n’avaient pas encore vu le film….
Angela siffle la fin de « l’angelisme »….
Il arrive que l’on découvre chez un éditorialiste de Gauche, parmi les plus estimables, parce que les moins sectaires, des propos d’une rare lucidité.
Cela montre qu’ils sont capables, de temps à autres, de s’écarter des analyses « inspirées » des adeptes de la « bien-pensance », et d’admettre que la réalité pèse d’un poids supérieur à toutes les idéologies.
A titre d’illustration, je propose une devinette. Qui a écrit ceci ???:
Je cite:
« On sait que Lévi-Strauss a observé un jour que Mitterrand avait eu tort de regretter les propos qu’il avait prononcés sur l’existence d’un certain seuil de tolérance. « Ce « seuil existe, disait Lévi-Strauss, il s’agit de le prendre non pas pour une valeur mais pour une réalité ». Et lorsque le différent est trop visible ou trop agressif, il « provoque des « autodéfenses structurales ».
Dans ce domaine, l’important n’est pas qu’Angela Merkel, invite les candidats à la nationalité à pratiquer la langue du pays « d’accueil et à respecter ses lois, mais qu’elle affirme sans aucun complexe la nécessité de protéger une germanité d’ailleurs européenne contre les assauts supposés des « traditions étrangères.
Jusque là, en Allemagne comme en France, on chantait les louanges de la « civilisation nouvelle » qui pouvait naître du brassage, de la mixité, « des mélanges. Au lieu de dénoncer « un sang impur », comme dans notre hymne national, il fallait applaudir l’arrivée d’un « sang nouveau » dans la société.
On « exaltait, par exemple, le mythe d’une Andalousie du XII° siècle qui, en fait, n’a jamais existé car si l’Islam y était alors tolérant, il restait dominateur et n’acceptait que « d’être « protecteur ».
Mais voici qu’Angela Merkel – née dans cette Allemagne de l’Est où l’on jugeait que la barbarie soviétique était plus atroce que celle des nazis – « juge opportun de rappeler que l’Allemagne doit rester allemande. Aucun brassage de population ne saurait la faire renoncer à une conception identitaire marquée par « le progrès conçu en Europe et particulièrement en Allemagne. »Fin de citation.
Lire l’éditorial en entier dans :
http://jean-daniel.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/09/29/la-patrie-selon-angela.html
J’observe, à ce propos, que rares sont , parmi nos éditorialistes, ceux qui ont attiré l’attention de leurs lecteurs, sur le « virage » d’Angela Merkel , qui sonne, en Allemagne, « la fin de la récréation » pour les immigrationnistes de tous bords. Ce qui valorise d’autant l’opinion exprimée par l’éditorialiste cité ci-dessus.
Il fallait, en Allemagne, la lucidité, le courage et la force de caractère d’Angela pour décréter « la fin de l’Angélisme » !!!
Angela Merkel intervenant dans le débat sur l’intégration qui agite actuellement le pays, a déclaré, en réaction aux propos du Président Allemand, que les musulmans devaient respecter la constitution plutôt que la loi islamique s’ils voulaient vivre en Allemagne, .
La chancelière a tenu à réagir aux propos du Président Allemand qui, dans un discours à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification avait cru devoir souligner que « l’islam aussi fait partie de l’Allemagne ».
Merkel, qui est la fille d’un pasteur protestant et dirige un parti majoritairement catholique, a déclaré en outre :
« Bien sûr, il y a aussi des musulmans en Allemagne. Mais il est important (…) que les valeurs représentées par l’islam correspondent à notre constitution », a-t-elle ajouté. « Ce qui s’applique ici, c’est la Constitution, pas la charia. »
Sarkozy-Merkel, même combat ????