Lettre ouverte au »MRAP » et aux M’rapeurs


 

Lettre ouverte à Mouloud.

Cette lettre, résume parfaitement l’état d’esprit de beaucoup de Français, qui ne sont pas décidés à baisser les bras devant les vociférations des Ligues qui font d’une prétendue « lutte contre le racisme », un fond de commerce juteux, et dont les indignations à sens unique font l’objet d’une « médiatisation » arrogante. 

 Monsieur,

 Vous avez organisé récemment, en tant que président du MRAP, un colloque à l’Assemblée nationale intitulé « Du racisme anti-arabe à l’islamophobie ». Vous y avez dénoncé, en France, « les mosquées souillées, les discriminations à l’emploi et au logement, les appels au meurtre, les violences et agressions à l’endroit des populations et des lieux de culte musulmans.

 Vous avez montré du doigt l’impunité dont bénéficient les auteurs de ces délits, appelant à “un réveil de l’opinion publique”, un sursaut des institutions (Police, Justice, Education nationale, etc.), une mobilisation des grandes consciences intellectuelles…

 Vous avez raison ! De plus en plus de Français sont racistes. De plus en plus en ont par-dessus la tête de ce qu’il appellent (à tort) l’invasion islamo-maghrébine. De cet afflux de populations inassimilables qu’ils croient (à tort) être le ressort principal de la délinquance et de la criminalité. De plus en plus sont épouvantés (à tort) par l’afflux de populations qui, ayant chassé l’occupant raciste des territoires qu’il exploitait, ont rendu ces terres à l’heureux état de nature mais sont contraintes de chercher, auprès de l’ancien colonisateur raciste, les remèdes à la misère provoquée par la décolonisation. 

De plus en plus de racistes ont (à tort) des idées de violence en entendant sur les radios les poésies du groupe afro-maghrébin Sniper qui chante, par exemple : « La France nous ronge, le seul moyen de se faire entendre est de brûler des voitures. La France est une garce. On nique la France. » > Oui, Monsieur Aounit, la triste vérité est là : les racistes n’entendent rien à la rude poésie des cités et ils en ont par-dessus la tête d’entendre des hexagonoïdes chanter qu’ils niquent la France, et qu’ils baisent leurs mères. C’est sûr qu’il y a quelque racisme à ne pas accepter ces coutumes de baiser notre mère et de niquer notre pays, mais c’est ainsi, Monsieur Aounit : les racistes ne sont pas tolérants. Et ils ont tort. Vous avez raison ! 

 Mais comment ces petits blancs arriérés seraient-ils assez évolués, ouverts, libéraux et modernes pour accepter que des populations qu’ils ont accueillies, nourries, soignées et enseignées leur crachent leur haine et leur mépris à la figure ?

Vous faites bien de dénoncer ce racisme-là en France dans la Chambre des députés de cette République qui vous a fait tant de mal.. La dignité de l’endroit ajoute à la force de votre réquisitoire. Mais vous feriez mieux encore en allant le prononcer là-bas, au bled. 

 C’est sur place, chez eux, alors qu’ils sont encore libres, qu’il faut alerter les milliers d’Afro-musulmans et d’islamo-maghrébins qui s’apprêtent à céder au mirage du RMI, de la Sécu, des allocs, et à basculer dans le piège affreux que leur tendent les racistes français.

Monsieur Aounit, dites-le à vos frères, à vos cousins, à vos femmes, à vos enfants, à vos voisins, à tous ceux du bled et de la brousse : la France raciste ne veut pas d’eux parce que dans son aveuglement raciste, elle les regarde (à tort) comme des envahisseurs et des prédateurs. Dites simplement cette sinistre vérité aux vôtres Monsieur Aounit . Ne les laissez pas se jeter dans la gueule du loup. Il est de votre devoir de protéger ces malheureux contre cette effrayante menace. Les laisser venir, serait se rendre coupable de non-assistance à personnes en danger.

 D’ailleurs vous-même, Monsieur Aounit, vous et tous ceux qui comme vous, êtes condamnés à vivre dans cet abominable pays raciste, n’hésitez pas : brisez vos chaînes, secouez la poussière de vos sandales et quittez cet enfer.

 Ne faites pas plus longtemps aux racistes le cadeau de votre enrichissante présence. Ne soyez plus le gibier de ces chasseurs impitoyables qui attaquent vos mères dans le métro, violent vos filles dans les caves, pillent vos supermarchés, brûlent vos voitures dans vos cités, vendent de la drogue à vos enfants. Ne leur laissez aucun homme à discriminer, aucune femme à insulter, aucun enfant à battre, aucune mosquée à souiller. N’hésitez pas : vengez toutes ces années de terreur, de souffrance, d’humiliation, d’exploitation qu’ils vous ont infligées : privez-les de la chance que vous représentez.

 Et puis, pourquoi vous gêner ? En partant, emmenez vos amis. Les grandes consciences intellectuelles, les militants immigrationnistes, les journalistes amis, les dirigeants socialistes, communistes, trotskistes et autres.

D’abord cela leur épargnera l’insupportable peine de vivre sans vous, ensuite cela privera la France raciste de la formidable force intellectuelle qui fait son rayonnement dans le monde entier. Ils seront bien punis, les racistes ! 

 Songez-y, Monsieur Aounit : ils auront l’air de quoi les Le Pen, les Gollnisch, les militants du FN et les électeurs de tout ce monde quand, le dernier bateau ayant franchi la ligne d’horizon, l’ultime avion s’étant évanoui dans l’azur, la dernière camionnette étant passée de l’autre côté de la frontière, ils découvriront qu’ils sont désormais entre eux ? Entre racistes. Tout seuls.

 Ah, on voudrait voir ça ! Rien que pour le plaisir.

 

Cette lettre circulait par EMail dans un petit circuit, maintenant osons la diffuser largement… )

Voile intégral.


 

La décision du Conseil Constitutionnel de déclarer conforme à la Constitution la loi sur l’interdiction du voile intégral est un soulagement pour beaucoup de Français.

En réalité la conformité à la Constitution de l’interdiction de cette pratique dégradante qui heurte et blesse profondément la conscience et les principes des républicains de tous bords était évidente.

De la même manière il ne faisait aucun doute que cette loi était parfaitement compatible avec la convention européenne des droits de l’Homme .

La déception sera pour quelques unes de nos « élites », pour quelques  juristes pinailleurs et pour les ardents défenseurs d’une Société qu’ils ont fantasmée, dans laquelle nos moeurs et nos traditions seraient dissoutes dans un communautarisme et un exotisme de pacotille.

Fort heureusement, il y a encore des Républicains debout pour défendre les valeurs de civilisation que nous ne sommes pas prêts à sacrifier sur l’autel du « métissage », de la « diversité » et autres balivernes….

L’intégration.Une blague ???


Selon un rapport récent du Haut Conseil à l’intégration:

« certains établissements scolaires accueillent une majorité d’élèves d’origine immigrée. Il n’est pas rare de voir des classes d’écoles primaires et de collèges entièrement composées d’élèves d’origine étrangère, partageant de surcroît la même confession. Cet « effet ghetto » a des conséquences scolaires et sociétales préoccupantes comme on le verra plus loin…. »

Premier jour de classe à Ville St-Laurent (69).

Le 1er septembre… le Directeur de l’Etablissement fait l’appel des élèves:

– « Boualem ben Salem » -« Présent!!! »

  -« Mustapha El Ekhzeri »  -« Présent !!! » 

 -« Achmed El Cabul »  -« Présent !!! »

  -« Fadilah Sel Ohlmi »  -« Présente !!! » 

 -« Mohammed Endahrha »  -« Présent !!! »

–  » Mahmoud ben Belkacem » – « Présent !!! »

–  » Lamiah ben Djelloun » – » Présente !!! »

– Aît Ahmed ben Younès » – « Présent !!! »

– » Djamila ben Tata »-« Présente »!!! »

  – » Ala In Ben Oït » –  » Silence » 

 – » Allah In Ben Oit »….. 

 La classe demeure silencieuse.

  – Pour la dernière fois:  » Allah In Ben Oït ». 

 Soudain un garçon dans la dernière rangée se lève timidement et dit au Directeur:

  – M’sieur, je pense que c’est moi, mais ça se prononce: 

– « Alain Benoit » !!!!

-Oh !!! Pardon, dit le Directeur !!! Mais qu’est-ce que tu fais là ???

Martine Aubry « portée disparue »…


La première secrétaire du Parti socialiste n’est pas apparue jeudi soir sur le plateau de l’émission politique «A vous de juger» de France 2. L’émission animée par Arlette Chabot a été remplacée par la diffusion de « FBI Portés Disparus ».

 Selon un communiqué du PS, Martine Aubry, «souffrant d’un problème ophtalmique soudain», s’est rendue à l’hôpital ce matin, où a été diagnostiqué une lésion de la cornée «incompatible avec sa participation ce soir à l’émission».

Mon oeil !!! Elle devait affronter, dans un débat « les yeux dans les yeux », Rama Yade qui, elle, n’a pas froid aux yeux…..

« A vous de juger » !!!

Faux-cons….


7 oct. 2010 … Le PS demande que la commission des Lois auditionne Hortefeux, retrouvez l’actualité Société sur Le Point.
http://www.lepoint.fr/…/le-ps-demande-que-la-commission-des-lois-auditionne-hortefeux-07-10-2010-1246349_23.php

La Presse de ce jour nous apprend que quatre associations ont porté plainte contre un « fichier ethnique » sur les Roms. Le ministère de l’Intérieur nie l’existence de ce document mais lance un « contrôle » des « bases de données de la gendarmerie ».

 Le cabinet du ministre Brice Hortefeux « précise qu’il n’a pas connaissance d’un tel fichier ». Mais, il indique, dans un communiqué, que « dans un souci de totale transparence, le ministère de l’Intérieur a demandé au groupe de contrôle et de l’organisation des bases de données de la police et de la gendarmerie de procéder à un contrôle des éléments recueillis dans les bases de données de la gendarmerie nationale ».  

« Le fichier généalogique » de l’OCLDI, « a été supprimé le 13 décembre 2007 », fait encore valoir l’Intérieur, « conformément aux obligations de la loi ».  Demeure seulement en vigueur la base de données de suivi des titres de circulation délivrés aux personnes sans domicile ni résidence fixe, base de données autorisée par un arrêté interministériel du 22 mars 1994 et après avis de la Cnil », selon lui.

Dont acte.

Mais ce qui est surprenant, c’est que « la Presse » , avec une promptitude zélée, dés lors qu’elle peut enfourcher le dada de la « bien-pensance », et de surcroît, rajouter une goutte de « Roms » sur les braises, s’est emparée de cette information en s’efforçant de la « faire mousser’, et se contentant une fois de plus, d’effleurer la vérité dans ses informations, en omettant de préciser que ce Fichier existait déjà en 1997, que par conséquent la Gauche n’y avait « vu que du feu », et qu’il aurait été supprimé par la Droite en Décembre 2007.

Il m’a fallu tendre l’oreille, ce matin pour avoir cette précision, au détour d’un commentaire entendu sur France-Inter, commentaire que l’animateur de l’émission s’est bien gardé de relever….  

Faux-culs….


Vendredi s’ouvre au musée d’Art moderne de la ville de Paris (MAM) la rétrospective Larry Clark, photographe de la jeunesse contemporaine.

L’exposition sera interdite aux moins de 18 ans : ainsi donc, les « jeunes » n’auront pas accès à ces images qui sont une sorte de miroir dans lequel ils auraient pu se contempler…..

C’est une « décision collective » dit Christophe Girard, adjoint à la culture à la Mairie de Paris, prise par les responsables administratifs et culturels de la Ville, Bertrand Delanoë en tête, devant des images qui tomberaient sous le coup de la loi du 5 mars 2007.

« Liberation » s’en indigne et en profite pour en faire sa « Une », avec une photo racoleuse destinée à booster ses ventes.

Mais le comble n’est pas là !!!

 Le comble, c’est la décision de la Mairie de Paris de « s’autocensurer » qui est, reconnaissons-le, assez surprenante.

Elle restreint l’accès à ces images plus ou moins licencieuses de jeunes barbons s’adonnant à une masturbation qui n’a rien d’intellectuelle, de jeunes filles adeptes de l’homosexualité, de candidats aux extases de la cocaïne,…et j’en passe ( et pas « des meilleures ») et elle réserve ces images d’une jeunesse en pleine période de troubles adolescents, aux adultes désireux de percer les secrets d’une génération dont ils ne comprennent plus la désespérance, ou à ceux qui éprouvent le besoin de venir fantasmer sur les désirs refoulés d’une jeunesse qu’ils ont perdue, en essayant d’y retrouver le souvenir de ce qu’ils ont- peut-être- été.  

Même si cette décision qui interdit l’accès de cette exposition aux moins de 18 ans a été collective, le fait que Delanoé en ait pris la tête est un sujet de perplexité pour les uns, ou d’hilarité pour les autres.

Car Delanoé en défenseur de l’Ordre Moral, ça ne s’invente pas !!!!  

France Inter et la Gauche….


Bernard Tomasini, préfet de la région Poitou-Charentes, aurait assigné Ségolène Royal, devant le tribunal administratif de Poitiers.

L’audience est programmée jeudi matin. Objet de l’assignation, un arrêté concernant Françoise Degois, ancienne journaliste de France Inter, devenue fin 2009 conseillère spéciale auprès du cabinet de Ségolène Royal.

 

Comme on peut le constater, Ségolène Royal choisit bien ses conseillers et possède un bon carnet d’adresses au sein du « journalisme non engagé ». 

On peut s’étonner toutefois de ce qu’elle n’ait pas recruté Stephane Guillon pour faire bonne mesure…

Anelka quitter la France…(suite).


Je l’ai déjà écrit. J’adore Mélenchon.

J’adore ce trublion « révolutionnaire » dissident du Parti Socialiste, ancien trotskyste, à l’éloquence volubile et jubilatoire, à l’humour goguenard, aux délires accusatoires et spectaculaires.

Dans un livre récent (1), à paraître prochainement, mais déjà commenté et analysé par l’hebdomadaire « Le Point » de cette semaine, Mélenchon fustige ses anciens « camarades », mais pas seulement….

Nos « élites » en prennent pour leur grade.

Mélenchon n’est manifestement pas torturé par l’idée de voir nos « élites » déserter la France.

J’ai particulièrement apprécié le paragraphe dans lequel il évoque le « cas Anelka », sur lequel je m’étais déjà épanché:

https://berdepas.wordpress.com/2010/07/15/le-cas-anelka/

Je prends acte de l’ironie d’une situation paradoxale qui fait qu’un agitateur talentueux de l’extrême Gauche puisse se rallier à mon opinion!!!!

Cela montre que toutes les « convergences »sont possibles dans cette France déchirée, et met en évidence l’aveuglement de ceux qui pensent que ce pays ne peut être gouverné « sans casser des oeufs » qu’à condition de supprimer les « deux bouts de l’omelette »….

https://berdepas.wordpress.com/2009/12/16/anelka-quitter-la-france/

Je cite Mélenchon:

« J’aimerais bien vivre en France, déclare le footballeur Nicolas Anelka (…), mais ce n’est pas possible. On sait pourquoi : la fiscalité (…). » Mais qui est cet Anelka ? Quelqu’un qui doit tout aux impôts et cotisations de ses concitoyens. Formé aux frais du contribuable par l’Institut national du foot, il doit sa carrière aux cotisants de la Sécu ! Sa précieuse aptitude à courir derrière un ballon a en effet été sauvée par la coûteuse réparation de ses graves blessures aux genoux payée par la Sécurité sociale. Notons que ces sportifs sont les plus gros consommateurs de soins médicaux proportionnellement au reste des actifs (…). Si ceux qu’on donne à admirer se comportent de cette façon, alors ce comportement d’irresponsable social est perçu comme normal et juste. Il justifie l’évasion fiscale des plus puissants (…). »

(Fin de citation)

C’est pas moi qui le dis, c’est Mélenchon !!!!

((1) Qu’ils s’en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne de Jean-Luc Mélenchon (Flammarion, 144 p., 10 euros). Parution le 13 octobre. )

Dialogue Républicain…..


 

Il arrive que le quotidien « Le Monde » fasse un vrai travail journalistique en diffusant rétroactivement des articles qui contribuent (involontairement ???) à clarifier le débat politique.

Disposant de bonnes archives, il nous permet de faire un retour en arrière, et, en nous rafraîchissant la mémoire, de nous remémorer des circonstances oubliées. Ce qui n’est pas inutile, car nos syndicalistes et nos politiciens sont devenus experts dans l’art de brouiller les mémoires, de spéculer sur notre immense faculté d’oubli, pour nous faire avaler des couleuvres.

Ainsi, l’une des ritournelles que l’on entend, dès que tel ou tel leader syndicaliste se fait entendre sur les ondes de France-info, ou de France-inter, – ( ils ont « micro ouvert » 24 heures sur 24 )-, c’est que ce Gouvernement, avec un « mépris » insupportable, aggravé par un « autisme » pathétique, refuse tout « dialogue » sur l’âge de la retraite, qu’il veut « autoritairement » porter au-delà des 60 ans et renvoyer aux oubliettes une « conquête » irréversible du peuple de Gauche.

Une petite recherche, à la portée de n’importe quel internaute, m’a permis de tomber, par le plus grand hasard, sur un récent article du Monde qui m’avait échappé et qui rappelle les circonstances dans lesquelles , la Gauche, sous Mitterrand avait permis cette « avancée sociale historique ».

Il n’est pas inutile d’y revenir, pour porter un regard un peu plus distancié, sur les méthodes de ceux qui voudraient se servir de l’obstination du Gouvernement, pour tenter de créer, artificiellement, une situation pré-insurrectionnelle en France.

Je cite « Le Monde » du 25/9/2010 .

 http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/25/comment-est-nee-la-retraite-a-60-ans_1415000_823448.html

« La retraite à 60 ans est la dernière des grandes réformes sociales promises par François Mitterrand en 1981. Vieille revendication syndicale, elle apparaît comme une rescapée de l’état de grâce mais entre en vigueur à l’heure de l’austérité…

Dans les 110 propositions du candidat socialiste à l’élection présidentielle, elle arborait le numéro 82 : « Le droit à la retraite à taux plein sera ouvert aux hommes à partir de 60 ans et aux femmes à partir de 55 ans. » Du copié-collé avec le programme commun de gouvernement, signé le 27 juin 1972 par le Parti socialiste et le Parti communiste, qui proclamait : « L’âge d’ouverture des droits à la retraite sera ramené à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, le droit au travail restant garanti au-delà. Cette mesure est particulièrement urgente pour les travailleurs effectuant des tâches pénibles ou insalubres. »

Arrivée au pouvoir, la gauche oublie les femmes – on ne parle plus des 55 ans – et s’engage dans une course de lenteur. Pourtant, Pierre Mauroy veut aller vite. Il décide d’utiliser l’article 38 de la Constitution, en d’autres termes une loi d’habilitation qui lui permet de recourir, sur sept sujets bien identifiés comme prioritaires pour lutter contre le chômage, à des ordonnances le dispensant de tout débat parlementaire. Le 11 décembre 1981, l’Assemblée nationale entérine le projet de loi d’orientation sociale qui prévoit notamment l’abaissement à 60 ans de l’âge légal de départ à la retraite à taux plein. Mais ce n’est que le début d’une longue marche.

Depuis l’ordonnance du 19 novembre 1945, l’âge de la retraite à taux plein, moyennant 37,5 années de cotisations (150 trimestres), est fixé à 65 ans. C’est le même âge qui avait été retenu par la loi du 5 avril 1910 qui avait institué les premières retraites ouvrières et paysannes. A l’époque, cet âge était supérieur à l’espérance de vie, ce qui conduisit la CGT à dénoncer la « retraite des morts ».

Pour passer de 65 à 60 ans, Pierre Mauroy est confronté à une double difficulté. Il ne peut agir que sur la retraite de base du régime général de Sécurité sociale, qui accorde une pension égale à 50 % d’un salaire plafonné. Il faut donc que les régimes de retraite complémentaire, qui relèvent des seuls partenaires sociaux, accordent un complément de 20 % qui rendra la retraite avantageuse.

Or en 1981, le système des préretraites bat son plein. Dans le cadre de l’assurance-chômage, les syndicats et le patronat ont instauré une garantie de ressources qui assure aux partants, dès 60 ans et à la seule condition d’avoir été salarié pendant dix ans, un revenu à hauteur de 70 % des derniers salaires. Très coûteux, cet accord devait prendre fin le 31 mars 1983. Pierre Mauroy bénéficie du soutien de François Mitterrand mais le chef de l’Etat est économe en paroles sur le sujet. Lors de ses vœux du 31 décembre 1981, il fait juste allusion à « la retraite facultative à 60 ans ». Le premier ministre a surtout impérativement besoin du concours des partenaires sociaux.

Cette démarche aboutit à l’ordonnance du 26 mars 1982 qui, en douze articles, instaure, au 1er avril 1983, pour les salariés du régime général et les salariés agricoles, un « véritable droit au repos que les travailleurs sont fondés à revendiquer en contrepartie des services rendus à la collectivité à l’issue d’une durée de carrière normale ».

Tous les salariés « qui le souhaitent » pourront bénéficier d’une retraite complète dès lors qu’ils ont cotisé 37,5 années, avec une pension égale à 50 % du salaire annuel moyen des dix meilleures années. Ceux qui partiront à 60 ans sans avoir leurs 150 trimestres verront leur pension minorée – une décote –  en fonction du nombre d’annuités manquantes », la retraite à taux plein étant garantie à 65 ans. »(Fin de citation.)

Ainsi, donc, cet article,  vient- innocemment -,  nous rappeler les circonstances dans lesquelles, le Gouvernement de Pierre Mauroy, – futur « mentor » de Martine Aubry -, a imposé la décision de fixer à 60 ans, l’âge de départ à la retraite.

La décision est donc loin d’être intervenue après un long débat. Le Gouvernement Mauroy n’a pas perdu son temps et son énergie à défendre son projet pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, devant le Conseil économique et Social, en Commission des Affaires Sociales puis, devant le Parlement, ni après consultation des Organisations Patronales.

L’Histoire retiendra que la décision a été prise unilatéralement et que le Gouvernement de la Gauche a légiféré sur Ordonnance, sans reculer devant la brutalité du procédé.

Une ordonnance prise en application du désormais célèbre (pour ses conséquences sur l’économie française)Programme Commun de la Gauche: au fond, aujourd’hui encore, les données du problème n’ont pas changé. Il s’agit toujours de donner des gages à une extrême Gauche traversée par toutes sortes de courants allant des trotskystes aux communistes en passant par les « crypto-communistes », sans lesquels les Socialistes savent qu’ils n’ont aucune chance d’accéder au pouvoir.

Le tout en agitant, et sans scrupule, le chiffon rouge de la dérive droitière du Gouvernement et de ses « adhérences » avec le « diabolique » Front National.

Je m’étonne d’ailleurs, qu’aucun des leaders et porte-paroles de la Droite n’ait eu la présence d’esprit de rappeler à la Gauche que sur le plan du « dialogue républicain », à propos de la « Retraite à 60 ans », elle n’a pas de leçon à donner, et qu’elle pourrait même à cette occasion, en recevoir !!!!!

La « retraite à 60 ans » fut le résultat d’un exemple « historique » d’absence de « dialogue républicain »…. lequel se poursuit aujourd’hui devant le Sénat sous les invectives de ceux qui l’ont si allègrement bafoué en 1983 !!!

Médias et pluralisme….


Le Député Socialiste Arnaud Montebourg, vient d’adresser une lettre au vitriol au patron de TF1, en réponse à une protestation de ce dernier, suite à des propos « hors antenne » du député, dans lesquels il critiquait, sans ménagement, la politique de programmation de cette chaîne.

Dans sa lettre, le député du PS écrit que TF1 « n’avait donc pas d’autre choix que d’accepter, quoi qu’il lui en coûte, toute critique publique de ses agissements, puisque la télévision reste un bien collectif appartenant à tous les Français ».

Sur ce dernier point, Montebourg n’a pas tort.

Mais que dire de la politique éditoriale de France Inter, cet autre bien collectif des Français, qui aurait dû émouvoir depuis longtemps le sieur Montebourg.

 

Car France Inter depuis toujours, affiche sa couleur: c’est, n’en déplaise à une fraction non négligeable de ses auditeurs, une radio de gauche. Cette évidence s’ affiche tranquillement sans que personne ne trouve rien à y redire.

 Que le contribuable français finance une radio « engagée », quoi de plus normal ?

Car la conception du Service Public qu’ont ceux qui y travaillent ne se conçoit pas autrement. Cette radio leur appartient, et leur conception du journalisme est telle qu’ils s’estiment libres d’inviter toute personne de l’opposition qui a un petit message à faire passer contre la politique gouvernementale. Et de soumettre de façon inquisitoriale, à la question, tout représentant de la majorité qui plus ou moins naïvement accepte de se laisser piéger dans des débats interactifs avec des auditeurs soigneusement triés sur le volet…

Ces deux exemples révèlent à quel point la gauche française se voit elle-même comme le camp du bien.

Pour ces prêcheurs d’une religion devenue de plus en plus sectaire, être de gauche, c’est la « normalitude », être de droite, c’est une forme d’hérésie. Et les « hérétiques » méritent d’être excommuniés. Tout simplement.

Une grande majorité des collaborateurs de France Inter considèrent qu’être de gauche ne relève pas de l’opinion légitime, mais de la vérité, incontestable. Dans ces conditions, ceux qui ne pensent pas comme eux ne sont pas des adversaires politiques mais des ennemis de la vérité qui doivent être réduits au silence, car ils sont illégitimes.

Il me semble pourtant que toutes les opinions, même celles qui ne sont pas du goût de nos héroïques combattants pour la Vérité (leur Vérité), devraient avoir droit de cité sur une station dite de Service public. C’est sans doute un peu ringard, voire « réactionnaire » à leurs yeux.

Pour moi, c’est cela qu’on appelle « le pluralisme », le sel de la démocratie.