PADAMALGAM


La « Laïcité vue par des Nuls » ne manque une occasion de nous surprendre. Surtout lorsqu’il s’agit de ne pas froisser les susceptibilités de nos frères musulmans, qui, on le sait, souffrent d’un manque d’affection dû à « la stigmatisation ».

La dernière manifestation du sectarisme à sens unique des crétins qui donnent le ton, dans ce pays, au nom de la « défense des valeurs » qu’ils se sont fabriquées et qui appartiennent au « bric à brac » de leur « boîte à outil » humaniste, vient de se produire dans le Métro parisien, sous la forme d’une décision stupide de la Direction de la RATP.

Jugez-en par vous-mêmes. Dans le Métro, il est permis de voir des affiches comme ceci:

RATP

Ou ceci :

RATPOu encore ceci:

AllahMais, par contre, ceci est proscrit :

Chrétiens d'OrientCela vous énerve ??? Ce n’est rien !!! Cela se soigne. Il suffit de suivre le traitement, en avalant quelques pilules d’un remède que l’on trouve dans les pharmacies « hallal ». Il s’agit du « PADAMALGAM » des Laboratoires de Recherche du Qatar. Une pilule le matin, une pilule le soir, devant la télé:

padamalgamCet anti-stigmatisant est en vente libre. Ne pas laisser à la portée des enfants…..et des crétins allergiques à tout ce qui est Chrétien !!!

L’Honneur de Denoix de Saint-Marc.


Le fait que le Maire de Béziers ait décidé de donner à une place de cette ville le nom de Denoix de Saint-Marc , pour remplacer la date du 19 Mars , date de signature des accords d’Evian considérés comme une victoire pour les uns, et comme un renoncement indigne par les autres, a une haute valeur symbolique.

Je veux seulement dire ici, à tout les petits journaleux, qui, en plumitifs asservis tentent de salir la mémoire du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, qu’il y a un mot qui a disparu de leur pauvre vocabulaire: c’est le mot « Honneur ».

Aucun d’entre eux n’arrivera jamais à la cheville d’un homme dont ils feignent d’ignorer le parcours, qui fut un pur héros, un de ceux  dont le courage, le sens de l’honneur, et le respect de la parole donnée n’ont rien à envier à ceux d’un de Gaulle, qui fut, lui-même, un rebelle refusant une paix indigne.

A noter que Denoix de Saint-Marc n’a jamais été décoré de la Francisque, lui….

Pour ceux qui l’ont oublié, rappelons qu’il fut mis au ban de la société en 1962, mais gracié en 1966 par de Gaulle, amnistié en 1968, réintégré dans son grade de Commandant, puis élevé à la dignité de « Grand Officier de la Légion d’Honneur »à titre militaire et au titre de la Guerre d’Algérie. Ses obsèques furent un grand moment d’émotion et de solidarité entre ceux qui ont vécu cette guerre atroce.

Obsèques DenoixObsèques d’Hélie Denoix de Saint-Marc.

Pour ceux qui connaissent mal ce personnage que l’on devrait proposer en exemple à une jeunesse dont le courage et le sens de l’honneur ne sont plus parmi les vertus les plus répandues, je propose le texte dont il fit la lecture, au garde-à-vous, devant le Tribunal Militaire qui le jugeait pour sa participation au « Putsch des Généraux »

Déclaration d’Hélie Denoix de Saint Marc

devant le Haut Tribunal Militaire, le 5 juin 1961.

« Ce que j’ai à dire sera simple et sera court. Depuis mon âge d’homme, Monsieur le Président, j’ai vécu pas mal d’épreuves : la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d’Algérie, Suez, et puis encore la guerre d’Algérie…« En Algérie, après bien des équivoques, après bien des tâtonnements, nous avions reçu une mission claire : vaincre l’adversaire, maintenir l’intégrité du patrimoine national, y promouvoir la justice raciale, l’égalité politique.

« On nous a fait faire tous les métiers, oui, tous les métiers, parce que personne ne pouvait ou ne voulait les faire. Nous avons mis dans l’accomplissement de notre mission, souvent ingrate, parfois amère, toute notre foi, toute notre jeunesse, tout notre enthousiasme. Nous y avons laissé le meilleur de nous-mêmes.

Nous y avons gagné l’indifférence, l’incompréhension de beaucoup, les injures de certains. Des milliers de nos camarades sont morts en accomplissant cette mission.

Des dizaines de milliers de musulmans se sont joints à nous comme camarades de combat, partageant nos peines, nos souffrances, nos espoirs, nos craintes. Nombreux sontceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours. « Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu’il fallait apprendre à envisager l’abandon possible de l’Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d’un cœur léger.

Alors nous avons pleuré. L’angoisse a fait place en nos cœurs au désespoir.« Nous nous souvenons de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d’abus de confiance et de reniement.

Nous nous souvenions de l’évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l’entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin.

Nous nous souvenions des village abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français.

« Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d’Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d’Algérie :

« “ L’Armée nous protégera, l’armée restera “. Nous pensions à notre honneur perdu.

« Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en Indochine, avait su nous donner l’espoir et la victoire. « Le général Challe m’a vu. Il m’a rappelé la situation militaire. Il m’a dit qu’il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu’il était venu pour cela. Il m’a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s’étaient engagées à nos côtés. Que nous devions sauver notre honneur. « Alors j’ai suivi le général Challe. Et aujourd’hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres.

« Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh ! je sais, Monsieur le président, il y a l’obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d’officiers qui nous a précédés, par nos aînés.

Nous-mêmes l’avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint-Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin de l’Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales.

« Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France.

Depuis quinze ans, je suis officier de Légion.

Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé.

« C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix.

« Terminé, Monsieur le président. »
 
Le jour où la France, déchue par la médiocrité de ceux qui auront eu son destin entre les mains, ne comptera plus parmi ses enfants, des hommes de cette trempe, alors les générations futures pourront tout craindre, jusqu’à l’asservissement et la honte.
Il se trouve que dans mon parcours, j’ai rencontré, une seule fois, par hasard, le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc.
C’était à Alger, quelques jours avant le « putsch des Généraux ». Le Lieutenant de la Bigne sous les ordres duquel j’avais servi, – qui fut gravement blessé dans un accrochage que j’ai relaté dans un billet antérieur (1), avait été affecté au 1er REP.
J’étais « libéré de mes obligations militaires », et, revenu à « la vie civile », le hasard me fait croiser, un soir, rue Michelet, celui dont j’avait été le compagnon d’armes.
Il était en compagnie de Saint-Marc. Nous sommes allés manger un couscous ensemble dans un restaurant que je connaissais, à l’El Baçour.
Je me souviendrai toujours de ce moment. Avec de la Bigne, nous avons évoqué nos souvenirs, les bons et …les moins bons !!!… Le Commandant était silencieux. Il a très peu parlé pendant ce repas. Il écoutait avec une attention intense, son officier évoquant nos souvenirs communs de l’époque où il était encore Chasseur Alpin à la 2ème Compagnie du 25 ème BCA. Sa présence était intimidante, malgré sa discrétion. Il paraissait soucieux. Je me souviens de sa poignée de main, énergique, et de son regard qui en disaient long sur le caractère de l’homme.
Quelques jours plus tard, c’était le Putsch.
De la Bigne s’engagera dans l’OAS. Il s’enfuira, ensuite en Espagne où je perdrai sa trace. Denoix de Saint-Marc, sera jugé et emprisonné comme tant « d’Officier perdus ».
Ils étaient pourtant des « Hommes d’Honneurs ».
Broyés par le destin tragique de ceux qui refusent d’être humiliés par ceux auxquels l’Histoire conserve le beau rôle par une de ces mystifications dont les politiciens savent user avec un art consommé, avec la complicité des médias ….
Post-Scriptum:  ceux qui vocifèrent contre la décision du Maire  de Béziers, n’ont-ils pas eu honte lorsque le Maire Communiste de St-Ouen a donné à une rue de cette ville le nom d’une terroriste poseuse de bombes criminelles, pendant la bataille d’Alger ???Dont une bombe au « Milk Bar », qui fit plusieurs morts innocentes sans parler de ceux qui furent défigurés ou perdirent un bras ou une jambe…..
Gendouze
 Post-Scriptum : Hypocrites ou « manipulateurs » d’opinion ???Denoix

Sans Kalachnikoff…


Islamophobie(Lettre à Mme Roger des Genettes / 12 ou 19 janvier 1878)dans Le sentiment religieux de Flaubert d’après la Correspondance, paru chez Cosmos, 1970, p.39

La France n’est pas, n’est plus, depuis plusieurs années, le pays où règne la Liberté d’Expression. A notre époque, Gustave Flaubert aurait été considéré comme un écrivain « nauséabond ». Quand à Voltaire, il aurait été « massacré » par les médias d’aujourd’hui….Et ils ne sont pas les seuls : Hugo, Chateaubriand, Lamartine et bien d’autres n’auraient, aujourd’hui, plus le droit d’être publiés….

J’ai souvent poussé, sur ce blog, un cri d’alarme et d’indignation contre une censure sournoise qui s’est installée, en France, dans tous les domaines de la communication.

Tout ce qui s’écarte d’un discours aseptisé et « débarrassé des scories » de tout propos susceptible de contrevenir à la doxa ambiante, fait l’objet soit d’une censure ouverte, que dans la Presse on pris l’habitude de masquer derrière une prétendue « modération », soit d’un tir de barrage des « belles âmes », destiné à étouffer la voix de celui qui s’aventure en dehors des chemins balisés d’un « politiquement correct »dont les limites sont fixées, par des associations spécialisées, avec la complicité active d’une « bobocratie » que l’on trouve parmi les fidèles lecteurs du « Grand quotidien du Soir  » Le Monde, ceux de l’Obs, de « Libération », et à un degré moindre de l’Express….

Adhèrent également à ce concept, un grand nombre de « zozos », pour qui tout ce qui est exotique est préférable à ce qui entre dans les critères de notre culture et de notre civilisation. Des « zozos » passés maîtres dans l’art de cultiver la « culpabilisation » du pays, et de condamner les Français, toutes générations confondues, à une éternelle repentance.

Cette censure est devenue si présente, jusque dans les salles de rédaction, que même les Journalistes les plus honnêtes intellectuellement hésitent à s’écarter des « chemins balisés », et préfèrent pratiquer eux-même l’autocensure qui leur éviterait de se voir écartés des colonnes, ou des ondes sur lesquelles ils s’expriment.

Les auteurs qui osent braver les interdits de cette « police de la pensée » sont sévèrement traités par la critique littéraire, devenue, comme dans les régimes totalitaires, une auxiliaire efficace des censeurs patentés. On vient d’en avoir quelques échantillons, avec la parution du livre de Zemmour « Le Suicide Français », ou celui de Houellebecq , « Soumission ».

L’arme principale dont se servent ces censeurs, c’est une arme forgée, en son temps, par les intégristes iraniens à la fin des années 70 pour contrer les féministes américaines : le terme d’«islamophobie», calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme.

Autour de ce concept, des Associations se sont développées, pour faire du combat contre « l’Islamophobie » un véritable fonds de commerce. Elles ont organisé une véritable veille sur la vie intellectuelle française, afin de dénoncer et de combattre, par tous les moyens, les opinions de ceux qui refusent de s’associer au discours ambiant.

Les intimidations, les menaces, les manifestations, les pourvois en Justice, tout est bon pour faire taire ceux qui émettent un son discordant dans la petite musique destinée à endormir « les masses ».

On était parvenu, ainsi, avant les odieux attentats de ces derniers jours à bannir toute opinion visant à condamner l’Islamisme qui se développe partout, à écarter toute allusion à ses manifestations sournoises pourtant visibles de tous : tout propos de cette nature est accusé de « stigmatisation » à l’égard de l’Islam et des Musulmans. On a vu ainsi, des « anti-calotins » se comporter en ardents défenseurs d’une religion, au mépris de la « laïcité » brandie comme un bouclier protecteur de nos valeurs de plus en plus souvent ignorées ou trahies….

Chamfort, ( Nicolas, et pas Alain !!!), n’avait-il pas affirmé : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » ? Cette boutade n’a jamais été aussi vraie que dans la France d’aujourd’hui.

Voici un échantillon des méthodes utilisées pour dissuader un écrivain de diffuser son livre: https://dailymotion.com/video/x16x7gb

SOS Racisme est passée maître dans l’art de pratiquer l’intimidation et la menace. Cette Association parvient, sans Kalachnikoff, à faire taire les sonneurs d’alarme.

Cela n’a pourtant pas empêché ses dirigeants de défiler, dans les premiers rangs parmi les faux-culs qui, Dimanche dernier, étaient venus défendre la « Liberté d’Expression »….

Pour moi, la liberté d’expression est indissociable de la Liberté tout court.

C’est pourquoi je me suis associé à l’élan de protestation qui a suivi le « Bal tragique à Charlie Hebdo ». Et pourtant, je suis loin, très loin de partager les opinions défendues par cet hebdomadaire, dont je n’apprécie pas les parti-pris souvent provocateurs jusque dans la vulgarité.

Ce repaire d’anarchistes talentueux, mais sectaires et bornés n’a jamais inspiré ma sympathie, car j’ai compris, depuis très longtemps, quels en étaient les sources d’inspiration : le masque est tombé lors des obsèques du chef de file de cette publication, où, le poing levé, ses proches et ses admirateurs ont entonné, non pas la Marseillaise qui leur aurait écorché les lèvres, mais « l’Internationale »….

Jusqu’à ce jour, pourtant, en France, les « anarchistes » ne sont pas voués au peloton d’exécution…

Les barbares, eux n’ont pas hésité à les supprimer, à la Kalachnikoff….Et puissent les « belles âmes » retenir que l’antisémitisme musulman tue ! L’islamophobie, jusqu’ici ne tue personne…

La barbarie du Canard.


Le Canard enchaîné ne pouvait pas laisser passer une telle occasion de cancaner. Non !!! Que dis-je, de ricaner !!!

J’en connais qui risquent de goûter du Canard jusqu’au réveillon de Noël. Espérons néanmoins que « la trêve des confiseurs » leur sera clémente. Mais jusque là, rien ne leur sera épargné !!!

Il est certain que Hollande doit-être, à cette heure, dans ses petits souliers….

Ce qui me paraît encore plus certain, c’est que le petit François Fillon aura eu le temps, d’ici là, de réfléchir à la liste de Jouyets qu’il enverra au Père Noël… A moins que , d’ici là, le Père Fouettard, furieux, ne décide de le priver de Jouyets, car nul ne sait comment cette « affaire » de déjeuner amical, – qui m’a fait irrésistiblement penser au « Diner de Cons » – se terminera.

Car au sein de l’UMP, la « rumeur court déjà : François Fillon ( doit-on dire François Fillon ou François Félon, désormais ???), est-il totalement innocent dans la tentative de couler Sarkozy ??? Cette histoire de paiement des pénalités dûes au dépassement des dépenses de campagne, qui démarre, au plan judiciaire, juste quelques jours après « le déjeuner », laisse planer un doute….

CanardPlus sérieusement, on peut affirmer que la procédure judiciaire dont Fillon menace Jouyet, risque d’éclabousser pas mal de monde, non seulement à l’Elysée, mais au sein de l’UMP.

Tout cela laissera des traces, et l’on sait que dans pareil climat le doute n’épargnera pas celui qui derrière sa silhouette de petit Notaire de province ambitieux mais pas téméraire, cache un taiseux qui remâche ses colères et ses rancunes en silence, un caractère ombrageux dont on surprend parfois le regard sournois de celui qui attend l’heure de la vengeance.

On dit parfois que « la vengeance est un plat qui se mange froid ». Etait elle au menu du « déjeuner de cons » chez « Le Doyen », à deux pas de l’Elysée ???

« Les yeux dans les yeux »….


TaubiraFrançais, Françaises, regardez-moi bien. Les yeux dans les yeux, je vous le dis, je n’ai jamais été informée des écoutes de Sarkozy et de son avocat, car je n’avais pas à l’être….

Notre Garde des Sots, hier soir au Journal du soir de TF1.Elle nous prend réellement pour des sots !!!

« Les yeux dans les yeux », ça ne vous rappelle rien ???

Super-menteurs !!!

Le « silence des agneaux »….


Agneaux

L’actualité médiatique est actuellement saturée par les « affaires » Sarkozy. Tout se passe comme si un mystérieux chef d’orchestre dirigeait ce concert assourdissant, sur une musique écrite par un compositeur discret, qui tient à rester dans l’ombre….

Je regardais ce matin l’intéressante émission intitulée « Choisissez votre camp », sur LCI. Une de ces émissions de débats où s’affrontent de manière partisane, des journalistes, des politiciens, de droite et de gauche, sous un arbitrage conduit avec doigté et impartialité par une journaliste expérimentée,en la personne de Valérie Expert.

Ces affrontements prennent parfois l’allure d’empoignades où les uns et les autres, emportés par le feu et la passion de la discussion, perdent quelque peu le sens de la rationalité et même parfois du ridicule.

Ainsi donc, ce matin, le sujet central du débat était de savoir si notre Grand Président et son ineffable Ministre de la Justice étaient au courant des écoutes téléphoniques pratiquées à l’encontre de Sarkozy et de son Avocat. La réponse était évidemment NON….à en croire les partisans de la Gauche. On a de fortes raisons d’en douter….

Je vous passe le récit de l’argumentation de chaque participant à ce débat, que tout le monde aura entendue, reproduite à l’infini sur toutes les ondes….

Mais à un certain moment du débat, l’un des intervenants soulève une question qui semble embarrasser ceux qui sont là pour faire entendre la voix de la Gauche: le Grand Président dont la France s’est dotée depuis 20 mois doit-il s’exprimer, en se positionnant au dessus des Partis ( ce qui me parait déjà au-dessus de ses forces…)  pour arbitrer le grave conflit qui se dessine entre une Magistrature soupçonnée d’abuser de ses pouvoirs et les Auxiliaires de Justice que sont les Avocats, dans une vraie démocratie. Question fondamentale, s’il en est.

Et j’entends alors une affirmation, aussi péremptoire que stupéfiante de la part d’une sénatrice socialiste, affirmation que je résumerai ainsi:  » Sarkozy étant un justiciable comme les autres, il est hors de question que François Hollande s’adresse aux Français dans une banale affaire d’application du droit » .

Et mon épouse, qui écoutait jusqu’ici ce débat d’une oreille distraite me fait la remarque pertinente suivante:  » nous avons donc un Président de la République qui peut « s’élever » en prenant la parole dans un débat fumeux qui concerne la possibilité du retour de Léonarda, mais il est hors de question qu’il « s’abaisse » à s’exprimer dans une affaire qui, parce qu’elle concerne son prédécesseur, soulève un problème de fond concernant le fonctionnement d’une Institution dont il est le garant !!!! »

Dans quelle République vivons-nous ???

Vraiment !!!

De l’autre côté du mur…des cons.


Mur des Cons

L’agitation gagne autour de « l’affaire »des écoutes de Sarkozy et de son avocat.

J’écoutais, ce matin,sur Europe 1, le questionnement par El Kabbach du Bâtonnier Sur, et sa réaction véhémente exprimant la colère de centaines d’Avocats décidés à se rebiffer contre des méthodes qui, selon eux, portent atteinte au Droit de la Défense dans une saine démocratie.

Le Bâtonnier exprimait avec un talent d’un habitué des prétoires, – que je lui envie – ce que j’essaie modestement d’évoquer dans mes deux derniers billets: notre République est sur une pente dangereuse.

Car l’âpreté du combat politique entretient un climat délétère. Lorsque tous les coups semblent permis, lorsque la multiplication des « affaires », l’incompétence ou l’impuissance de la classe politique face aux redoutables défis économiques qui se dressent devant nous, entretiennent le sentiment d’un discrédit qui n’épargne plus aucun corps de l’Etat il est devient temps de s’inquiéter.

L’un des corps de l’Etat, de ceux qui devraient être parmi les plus insoupçonnables, est aujourd’hui au coeur d’une controverse.

Les méthodes, l’impartialité de la Justice sont contestées, au nom du respect, des plus élémentaires, de la présomption d’innocence et du Droit de la Défense.

Nous sommes au coeur d’un débat existentiel pour notre démocratie.

Face à cette agitation, le pouvoir en place brandit, depuis l’élection de Hollande,  l’argument de « l’indépendance de la Justice ».

Certes, l’indépendance de la Justice est un pilier de la Démocratie. Mais c’est précisément de cette indépendance que découle l’exigence d’impartialité. Or c’est cette impatialité qui est de plus en plus l’objet de soupçons.

Certes, et sans mettre en doute le fait que le Président lui-même n’intervient plus dans le fonctionnement du système judiciaire, qui peut croire que lorsque la Ministre de la Justice convoque les Procureurs pour leur demander ce qu’elle leur confirme dans une circulaire, de faire « remonter » auprès d’elle tous les « dossiers sensibles, cela est « neutre » dans la conduite des « affaires » en question ??? Et ceci après avoir « fait le ménage » dans son cabinet, s’entourant de Magistrats ouvertement « orientés » à Gauche…..

Alors, il ne s’agit pas d’entretenir le discrédit sur l’ensemble de la Magistrature qui remplit sa mission avec mesure et l’objectivité qui sied à la Justice.

Mais lorsque une fraction significative des Magistrats revendique son appartenance à la Gauche la plus sectaire, et affiche ses cibles ( et elles sont nombreuses ) sur un « Mur des Cons », on est en droit de supposer que les dossiers qui sont traités par les Magistrats appartenant à cette faction « bénéficient » d’un traitement particulier.

Et les magistrats crétins qui sont à l’origine de ce qui est bien plus qu’une « plaisanterie de potaches »,n’ont pas fini de faire des dégats….

Car il est parfaitement clair que ces Magistrats là n’ont pas besoin de recevoir des « instructions » du Président ou de son entourage pour faire du zèle : Ils se font plaisir, tout simplement…..

Le combat qui s’engage va faire des « victimes », car « de l’autre côté du Mur » des Cons on est bien décidé à se battre pour empêcher la Droite de « bénéficier » de l’échec patent de l’actuelle majorité et de son Président, échec qui va aller en s’aggravant, pour revenir aux « affaires ».

Et la Justice risque fort d’être instrumentalisée dans ce combat.

Alors, on se demande avec angoisse: et la France dans tout ça ????

A Monsieur Philippe Bilger.


Cons

L’affaire du « Mur des Cons », fait grand bruit dans le microcosme. Et pourtant, elle ne fait que confirmer ce que nous savions sur l’existence, en France, d’une Justice de Gauche et d’une Justice de Droite….

Cette « affaire » jette une ombre sinistre sur le fonctionnement de notre système judiciaire. En effet, on peut imaginer l’angoisse d’un patron victime, au pénal, d’une plainte plus ou moins fondée, pour « entrave au Comité d’Entreprise » et qui passe, en jugement entre les fourches d’un « Juge de Gauche »….

Elle a inspiré à l’ancien Magistrat Philippe Bilger, un billet sur son blog, que j’ai commenté dans ces termes:

http://www.philippebilger.com/blog/2013/04/les-cons-du-mur.html

Monsieur Bilger, nous vous estimons trop pour vous ranger parmi « les Nuls ». 
Le point de vue atypique que vous exprimez sur ce blog, et ailleurs, sur d’autres médias, témoigne d’une saine conception de la démocratie.
Nous sommes quelques-uns, qui, sans toujours en approuver tous les arguments, apprécient la liberté et l’indépendance de vos opinions ainsi que leur refus d’un sectarisme destructeur.
L’indépendance, celle de la Justice pour laquelle vous vous battez est une juste cause.
Mais comme je me suis permis de l’écrire dans des commentaires sur certains de vos précédents articles, cette « indépendance », nécessaire, ne peut pas se concevoir sans qu’aux yeux des citoyens, la Justice, comme ceux qui sont chargés de l’administrer, soit exempte de tout soupçon de partialité.
Le « mur des cons » apporte une preuve, parmi tant d’autres, qu’il existe trop de magistrats qui, imprégnés d’idéologie, jugent en fonction de leurs options personnelles, et non en fonction d’une équité indissociable de la notion de Justice.
On imagine le vacarme qu’aurait produit la découverte d’un « mur des cons », dans les locaux d’un syndicat « marqué » à droite !!!!
Certes, ceux qui disposent du Ministère de la Parole Sacrée vont s’efforcer d’en minimiser le symbole.
Il est inconcevable, cependant, pour un citoyen républicain, que l’on puisse être jugé par des « juges de droite » ou des « juges de gauche ».
Il est inconcevable que la Justice soit rendue, dans une saine République, au nom du « peuple de droite » ou au nom du « peuple de gauche ».
Les magistrats, s’ils veulent conserver la confiance et l’estime des citoyens, doivent faire le ménage dans leurs rangs, et veiller à ce qu’un syndicat, certes minoritaire, mais qui ne rate pas une occasion d’occuper les devants de la scène dans les médias officiel, et de se dresser sur les ergots des donneurs de leçons, cesse de véhiculer une image désastreuse du « système judiciaire ».
A défaut, la confiance envers notre système judiciaire sera gravement entamée. Cela contribuera à entamer un peu plus le crédit des Institutions sur lesquelles repose l’équilibre de notre société.

Moi, Président….(bis).


couvarticle

Le prochain numéro de l’hebdomadaire « Le Point », dont le titre semble inspiré par mon dernier billet ( ? !!! ), révèle que « Pépère », comme le dénomme ce titre, risque d’être confronté à la nécessité de tenir l’engagement pris dans l’euphorie de l’anaphore célèbre dont il avait infligé l’interminable litanie, à son adversaire….

 Un nouvel embarras, fort mal venu, dans les circonstances que traverse actuellement le chef de l’État se profile. 

En effet, selon l’hebdomadaire cité,  le procès en appel, le 15 mai, du sénateur socialiste René Teulade dans le scandale de la Mutuelle de retraite de la fonction publique (MRFP), concerne, bien malgré lui, le « MOI » de ce Président ….

Selon les informations du Point, « le président de la République devrait être cité comme témoin devant la cour d’appel de Paris qui jugera pour « abus de confiance » celui qui fut également son ancien député suppléant en Corrèze de 1997 à 2002. Le comité d’informations et de défense des sociétaires (CIDS) de la MRFP veut faire entendre l’actuel président de la République. »

Certes, il est constitutionnellement impossible de contraindre François Hollande, compte tenu de son statut de chef de l’État, à répondre à cette convocation.

 Toutefois, François Hollande avait pris clairement l’engagement de rompre avec les  pratiques de ses prédécesseurs et affirmé qu’il répondrait, « LUI, Président », à toute convocation de la Justice, pendant l’exercice de son mandat.

Un engagement qui risque de fournir, dans le climat actuel, un nouveau prétexte à ses adversaires, pour l’attaquer sur le terrain de « la morale »….

Selon « Le Point », en 2011, René Teulade, « le pape du mutualisme français, ministre des Affaires sociales du gouvernement Bérégovoy, avait été condamné en première instance à 18 mois de prison pour avoir profité d’avantages indus ».

Toujours selon « Le Point », « le nom de François Hollande apparaît dans le dossier d’instruction et dans le jugement, au chapitre des associations proches du PS hébergées par la Mutuelle. En fait, François Hollande fut de 1984 à 1986 l’éphémère trésorier de « Cause commune », l’association présidée par Danielle Mitterrand. Or, cet embryon de la Fondation « France Libertés » a laissé une ardoise de 156 860 francs dans les comptes de la fameuse mutuelle. « Je n’avais pas connaissance des conditions du bail, ignorant même s’il y avait un bail ou pas », a justifié François Hollande lors de son audition par la PJ, le 24 avril 2006. »

Cette affaire arrive à un mauvais moment pour le Chef de l’Etat,  cité également comme témoin par Gérard Dalongeville, l’ancien maire PS d’Hénin-Beaumont, dans le procès sur les malversations de la Fédération Socialiste du Pas-de-Calais.

Pendant combien de temps encore, François Hollande pourra-t-il continuer à être « celui qui ne savait pas » ???

Pendant « la crise », »les affaires » continuent :  à suivre…..

Justice : ça balance fort…..


…dans les coulisses du prétoire et jusque dans le « microcosme »!!!

C’est à qui prendra l’autre en flagrant délit de violation du secret de l’instruction dans le Karachigate, tout en nous prenant pour des imbéciles…

Alors que ça fuit de partout, la Presse, l’opposition, les Syndicats de Magistrats cherchent à faire croire à l’opinion que l’Elysée viole ce secret de « polichinelles », et aurait accès à des documents de procédure concernant l’instruction en cours.

Or, pour connaître l’origine des fuites, il suffit de remonter à la source…

Le Juge Van Ruymbeck n’a jamais eu, auprès des « médias », la réputation d’un « taiseux »et sa détestation de Sarkozy n’est plus un mystère depuis longtemps.

Dès hier, j’apprenais à la lecture du Figaro, dont les journaleux s’abreuvent manifestement à la meilleure source, car la mieux branchée (avec Médiapart) sur nos Juges  « militants », celle du « Quotidien de révérence », « Le Monde », des informations qui manifestement sont sorties, histoire de prendre l’air, du cabinet du Juge.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/14/01016-20110914ARTFIG00614-affaire-karachi-ziad-takieddine-mis-en-examen.php

« L’homme d’affaire franco-libanais, intermédiaire présumé dans le contrat des sous-marins vendus par la France au Pakistan, est soupçonné de malversations financières. Ses biens ont été saisis, selon Le Monde. »

Je me précipite sur « le Monde » et je découvre que « Brice Hortefeux, député européen et ami proche de Nicolas SarkozyMis en cause vendredi 23 septembre, dément au Monde avoir eu accès à des pièces de la procédure judiciaire de l’affaire Balladur. Le matin même, Le Monde a pourtant révélé des conversations téléphoniques qu’il a eues avec Thierry Gaubert, mis en examen dans le cadre de l’enquête sur le financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995″.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/23/affaire-balladur-hortefeux-dement-avoir-eu-des-informations-sur-la-procedure_1576669_823448.html#ens_id=1561228.

J’en déduis immédiatement que si « le Monde » dit vrai, nos Ministres seraient sur écoutes téléphoniques auxquelles nos journaleux auraient un accès direct et privilégié !!!

Moi qui croyais , naïvement, que les écoutes, dans notre République de plus en plus bananière, étaient soumises à une procédure extrêmement stricte, et sous contrôle judiciaire !!!

Poursuivant mes « investigations », dans une Presse déchaînée par l’odeur du sang qui flotte autour de cette affaire de Karachigate, je découvre mieux encore !!!

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/22/des-magistrats-accusent-l-elysee-d-avoir-viole-le-secret-de-l-instruction_1576288_823448.html#ens_id=1561228

« La question a été posée sur Twitter par le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi : dans son communiqué visant à mettre hors de cause Nicolas Sarkozy dans l’affaire Karachi, l’Elysée affirme que « le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier ». De plus, ajoute le communiqué, il « n’a été cité par aucun témoin ou acteur du dossier » judiciaire.

 Ces deux affirmations semblent surprenantes : comment, en effet, l’Elysée peut-il affirmer que le nom de M. Sarkozy n’apparaît pas dans ce dossier sans y avoir eu accès ? Or le chef de l’Etat ou la présidence ne sont pas parties civiles, en principe, et n’ont aucune raison d’avoir pu consulter un dossier d’instruction en cours. »

« L’Élysée affirme que le nom de Nicolas Sarkozy «n’apparaît dans aucun des éléments du dossier» et «n’a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier». Autant de certitudes qui ont fait réagir l’Union syndicale des magistrats, qui assure qu’en vertu du secret de l’instruction, l’Élysée ne peut avoir accès aux dossiers des trois informations judiciaires ouvertes autour de l’attentat de Karrachi et ses développements financiers. »

Ainsi donc, l’Indépendance de la Justice serait gravement menacée dans ce pays où le secret de l’Instruction est devenu un secret de Polichinelle, le déballage étant organisées par les magistrats eux-mêmes, dès lors que le Chef de l’Etat , informé par son « entourage », lui-même informé par la rumeur journalistique, pourrait évoquer des éléments d’un dossier que chacun peut consulter en lisant jour après jour une presse hystérique.

Pour qui nous prend-on ????