Faux-culs, faucons….


Sanglot

https://youtu.be/44vzMNG2fZc

Les observateurs, s’interrogent. Sommes-nous en train d’assister, à la fin de « la Fin de l’Histoire »???. Sommes-nous en train de vivre un retournement majeur de l’opinion ??? Sommes-nous en train d’assister à une prise de conscience de la société insouciante, festive, libertaire, celle de la « jouissance sans entraves » que nous ont léguée les « révolutionnaires de Mai 1968. Une Société soudain sidérée devant la gravité des dangers qui la menacent…

Je n’en suis pas sûr. Malgré quelques symptômes tels qu’une prise de conscience identitaire soudaine, répondant à une menace qui s’en prend à « ce que nous sommes ». Des symptômes qui se traduisent, entre autres, par une propension à hurler les premiers couplets de la Marseillaise, un peu partout, dans les stades, sur les lieux où se sont déroulés des évènements tragiques, traduisant le réel besoin qui s’exprime dans la jeunesse, de retrouver un semblant d’Unité Nationale….

Ce qui me paraît certain, c’est que ceux qui étaient prêts à « brader » notre identité, à accepter de remettre en question les valeurs qui fondent notre civilisation, notre culture, nos traditions, au nom d’un « vivre ensemble » fantasmé, en fermant les yeux sur tout ce qui pouvait remettre en question leurs certitudes naïves, tous ceux-là sont ébranlés, soudain, par la brutalité des faits.

Car « les faits sont têtus »!!! (Je crois que l’on peut attribuer cette maxime à un certain Michel Rocard…)

A force d’auto-critique, de repentance, « justifiées » par notre « culpabilité post-coloniale », incitant l’homme occidental »à de lourds « sanglots » en raison de ses turpitudes supposées, nous avons perdu le sens de la mesure des dangers qui menacent une civilisation: la nôtre, dont la richesse comparée à celle du monde qui l’entoure suscite des convoitises de la part de ceux qui, profitant de notre « culture de l’excuse » justifient l’horreur et la haine qui les inspire par une sorte de légitimité victimaire, qui se nourrit de notre propre contrition….

On a soudain le sentiment de l’effondrement de tout le bloc de valeurs qui nous sont assénées par ceux dont les « convictions »obscurcissent les esprits:  le culte de la différence, du métissage, de la mixité, associé à une sorte d’altruisme dévoyé au point de valoriser « l’Autre » au détriment de nous-mêmes, comme si nous devions absolument nous rabaisser afin que l’autre ne se sente pas inférieur, a envahi nos sociétés, jusque dans son système éducatif….

Et tout aussi soudainement, une époque s’achève.

La Gauche française est contrainte à un de ces « retournements de veste » dont elle a le secret.

J’ai connu l’époque où un certain François Mitterrand proclamait que « l’Algérie c’est la France », l’époque où il envoyait l’Armée française combattre « les rebelles »et faisait guillotiner les auteurs d’attentats terroristes en Algérie, ce qui n’a jamais empêché nos socialistes de faire comme s’ils étaient, depuis toujours, à la pointe de « l’anti-colonialisme ».

Tous ceux qui dans les années 50 dénonçaient le « colonialisme » de l’Occident, en omettant d’évoquer la politique coloniale de l’Union Soviétique et vouaient un culte au Stalinisme et aux « lendemains qui chantent » du catéchisme marxiste, et leurs héritiers, sont les mêmes à nous jouer la mélodie du « vivre ensemble », avec le même aplomb …sauf que leur crédibilité en a pris un coup …..

La Gauche des « faucons » d’aujourd’hui tente de faire oublier qu’elle raillait, il n’y a pas si longtemps, la « politique sécuritaire » défendue par la Droite. Tout comme elle raillait ceux qui s’inquiétaient des angoisses identitaires des Français, Tout comme elle jugeait « irresponsable » de toucher une seule ligne du traité de Schengen : la « libre circulation » qui faisait partie des totems sacrés de l’Europe est en train de voler en éclats à la demande pressante de notre « sinistre de l’Intérieur ». L’éventualité d’un retrait de la nationalité française aux bi-nationaux impliqués dans des actes de terrorisme ou ayant choisi de combattre contre la France était considérée, il y a encore peu de temps, comme une hérésie, « contraire à nos valeurs », etc….

Déchoir

Tous ceux qui applaudissaient à ces balivernes en ont le souffle coupé !!!

La négation de l’autorité, la sacralisation de « l’interdit d’interdire », les fanatiques du « ni Dieu, ni maître », de la haine de ce que nous sommes, du rejet des traditions, le mépris envers ceux qui attachaient à la Marseillaise la valeur symbolique de l’attachement à la Nation, sont en train de sombrer. Balayés par un peuple qui dans ses profondeurs a compris que l’on s’attaquait là au socle de ce qui fait de nous des Français attachés à leur Patrie.

L’univers mental fait d’un mélange d’angélisme, de foi aveugle dans un progressisme dont nul n’est plus capable de nous dire où il nous mène, est en train de se dissoudre, emporté par la nécessité de regarder le monde en face et de l’affronter tel qu’il est et non pas tel que nous l’aurions rêvé.

J’admire l’extraordinaire capacité des Socialistes français à retourner leur veste et à changer de coquille à la manière des homards….

Plus à droite que la Gauche française, tu meurs aujourd’hui.

Même Marine Lepen en a le bec cloué. Quand à la Droite républicaine, elle se sent dépouillée de ses idées, de ses velléités de ponte d’un programme, puisqu’elle n’est déjà plus dans l’opposition: baillonnée par la mise en demeure d’adhérer à l’Union Nationale avec ceux qui ont tout fait pour diviser le pays !!!

Nous vivons une époque curieusement intéressante, si ses perspectives n’étaient tragiques….

Festivons, festivons….


BienAlors que médias et élites se concentraient sur la crise en Grèce ces dernières semaines, les dérapages de la nuit du 14 juillet et la menace d’attentats terroristes passaient aux oubliettes. Read more at:        http://www.atlantico.fr/decryptage/et-pendant-temps-france-brule-t-elle-dans-indifference-generale-thierry-get-xavier-raufer-2240737.html#YQtujh34J7m3svMU.99

C’était prévisible. Mon allusion d’hier à Philippe Muray et à « Festivus, Festivus », son petit chef-d’oeuvre de dérision littéraire, m’a donné envie de feuilleter, une fois de plus cet ouvrage, dans son édition de 2008, publiée chez Flammarion, dans la collection « Champs, essais », ainsi que « L’Empire du Bien », un essai au vitriol…

« Festivus, Festivus », est construit autour d’une conversation avec Elisabeth Lévy, dont on sait les talents de polémiste portant un regard aigu et critique sur notre société à la dérive.

C’est plus fort que moi.

Chaque fois que je vois s’ébrouer dans notre société festive et libertaire, tous ces parangons du « nouveau vivre-ensemble », éperdus d’insouciance, et libérés de toute entrave depuis la proclamation bénie d’une société où « il est interdit d’interdire », je ne puis m’empêcher de replonger dans la lecture de ce bouquin, annoté, page après page, des mes observations personnelles, voire de mes « exclamations » quand le passage provoque mon hilarité quelques fois amère, tant l’écriture de Muray, qui manie avec subtilité, le paradoxe, ou l’ironie jubilatoire, suscite chez moi, des fous-rires bienfaisants….

Ainsi, à la page 76 de « Festivus, Festivus », où Elisabeth Lévy rapporte que selon « le Directeur du Guide du Routard », soixante-dix pour cent des libraires étant des femmes, celles-ci devraient en quelque sorte refuser de vendre « Plateforme » de Michel Houellebecq, au prétexte que ce livre est « avilissant ». De même que , dans une librairie « branchée » de Paris, il est impossible de se procurer le livre de Renaud Camus, « Corbeaux », dans lequel celui ci relate « l’Affaire Renaud Camus ». On sait que Renaud Camus dénonce, avec un talent littéraire reconnu, le « Grand remplacement » du peuple français par des peuples venus d’ailleurs…. Le libraire questionné répond : « je ne vends pas ce genre de livres » !!!! Curieuse conception de la tolérance, au pays de la « liberté de pensée » et de la démocratie….

Les libraires font ainsi partie, avec les journaleux, du vaste réseau de censure qui règne sur le monde littéraire français, animé par des « rejetons du soixante-huitisme », prompts à mettre en accusation, voire à poursuivre pénalement tout ceux qui ne pensent pas comme eux….

Pour Murray, ils participent désormais «  à toutes les expéditions plumitives fomentées sans cesse, et pour diverses raisons, plus vertueuses-venimeuses les unes que les autres, contre tel ou tel écrivain un peu hérétique, par rapport, disons, aux diktats des calotins sociaux du Monde et de Télérama, dont la vision pieuse et cafarde a détrempé à peu près tout ce qui reste de la littérature et de la pensée. Depuis que les libraires donnent publiquement leur avis , ils ne sont plus libraires mais « garde-chiourme ». (Fin de citation ).

La dernière « expédition plumitive » de l’hebdomadaire « L’Obs », s’en prend aux écrivains blancs, hétérosexuels qui selon le plumitif auteur de l’article seraient privilégiés par rapport à leurs concurrents noirs. Le temps serait donc venu de boycotter les écrivains blancs, pour les punir d’attirer plus de lecteurs que leurs collègues noirs !!!!

http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20150708.OBS2305/faut-il-arreter-de-lire-les-livres-ecrits-par-des-hommes-blancs.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com#https://www.facebook.com

Comme on le voit, on touche le fond de la stupidité prétentieuse d’une certaine classe intellectuelle !!!

Certaines émissions prétendument « littéraires » apparemment destinées à susciter la curiosité et le goût d’ouvrir des livres, et qui, en réalité n’ont d’autre but que de canaliser les goûts, et orienter les lecteurs vers « ce qu’il faut lire » pour être « dans le vent », et surtout  pour détourner le lecteur de ce qu’il faudrait lire pour préserver son esprit critique et sa capacité de jugement personnel….

Le monde du Livre s’associe ainsi, à son tour, à l’énorme farce médiatique que nous inflige le « couple obscène médias-politiciens » – selon le mot du sociologue Michel Wierviorka. La France est anesthésiée par une classe médiatico-politique qui s’évertue à détourner l’opinion des réalités aux quelles notre pays est désormais confronté.

La fureur déclenchée dans le « microcosme »par le succès littéraire rencontré, – malgré un déferlement de la critique chargée du « conservatoire de la bienpensance » -, par la parution des livres de Zemmour et de Houellebecq est significative : ces deux auteurs ne font que tendre à notre société, un miroir dans lequel elle refuse de se voir.

Notre société plongée dans un coma profond se détourne du « réel »auquel elle oppose un déni hargneux.

Elle se complait dans une sorte de rêve entretenu sournoisement par une classe politico-médiatique, en lévitation.  La fête continue. Il faut que la fête continue !!! Festivons !!! A tout prix.

Nous sommes condamnés à vivre sous « l’Empire du Bien ». Un livre qu’il faut avoir lu, pour apprendre à ouvrir les yeux sur ce que nous réserve la « société progressiste » dans laquelle nous vivons.

’Empire du Bien reprend sans trop les changer pas mal de traits de l’ancienne utopie, la bureaucratie, la délation, l’adoration de la jeunesse à en avoir la chair de poule, l’immatérialisation de toute pensée, l’effacement de l’esprit critique, le dressage obscène des masses, l’anéantissement de l’Histoire sous ses réactualisations forcées, l’appel kitsch au sentiment contre la raison, la haine du passé, l’uniformisation des modes de vie. »

Ceux qui restent éveillés vivent un cauchemar.

Philippe Muray nous en décrit quelques bribes, dans son style burlesque et inimitable . Une fête de l’absurde qui se déroule sous nos yeux, sur le modèle d’une vaste gay-pride ( je le cite) : « Un bataillon d’agents de développement du patrimoine ouvre la marche, suivi presque aussitôt par un peloton d’accompagnateurs de détenus. Puis arrivent, en rangs serrés, des compagnies d’agents de gestion locative, d’agents polyvalents, d’agents d’ambiance, d’adjoints de sécurité, de coordinateurs petite enfance, d’agents d’entretien des espaces naturels, d’agents de médiation, d’aides-éducateurs en temps périscolaire, d’agents d’accueil des victimes et j’en passe. […] Il s’agit du rassemblement imaginaire de tous les nouveaux « emplois jeunes » de Martine Aubry, […] une sorte de Halloween à l’échelle nationale, une Love Parade en plein Paris, une Job Pride, pourquoi pas ? »

Et, page 240 de Festivus, Festivus, :  » L’opinion d’en haut se fout pas mal de l’opinion d’en bas. C’est elle qui a la parole, et elle a déterminé souverainement un certain nombre d’urgences parmi lesquelles, en effet, l’éradication de la différence des sexes figure à une place de choix. …..

Le féminisme outré, le militantisme gay obsessionnel et divers autres communautarismes déchaînés sont les réservoirs inépuisables d’où jaillissent de nouveaux moines fanatiques qui, s’ils ont un anneau dans le nez, des piercings partout et des roulettes aux pieds, n’en sont pas moins les exacts descendants des insatiables Tartuffes simoniaques de l’Inquisition espagnole ».( Fin de citation )

Telles sont les « forces intellectuelles » qui, tenant le haut du pavé de la pensée, préparent notre société à l’émergence, de « l’Homme Nouveau », parfaitement « formaté », que l’on peut admirer dans les séquences publicitaires de la télévision, un brin efféminé, toujours un peu gland,un brillant à l’oreille, le torse épilé, mais pourvu d’une barbe de quelques jours, l’anti-macho, à peine propre sur lui, mais correct, du moins politiquement. Amateur de glisse et de patin-à-roulettes que l’on voit, parfois le Dimanche, traversant Paris en files indiennes, se « réappropriant » la Capitale chère à l’Andalouse….Et sur les plages, il étale son penchant pour l’adoration de soi : la mode des « selfies » illustre le narcissisme d’une certaine jeunesse qui n’adore plus rien qu’elle-même, tatouée,  alcoolisée, droguée, elle ne rêve que de finir sa vie « en boîte » , dans l’hystérie des danses collectives, noyée dans des torrents de décibels…

« Plus rien ni plus personne n’est différent de rien ni de personne, sous l’effet de la déferlante hyperfestive, et ce ne sont jamais, pour dire le vrai, que des effondrements de frontières dont se réjouit Homo festivus, avec l’exubérance que l’on sait, chaque fois qu’il descend dans la rue : la destruction de la très vieille loi oedipienne (dont la défaite ouvre enfin une voie royale au matriarcat), l’effacement de la fonction paternelle, la disparition du passé, le triomphe de la vision infantile du monde, la réduction à néant de la différence sexuelle, l’évanouissement de l’univers concret et de ses divisions obsolètes (intérieur/extérieur, public/privé, intime/social)sont ses profondes et vraies raisons de faire la fête. » ( Fin de citation ).

Telle est l’ambiance festive dans laquelle nous baignons, avec une sorte d’insouciance immature, entretenue  par les faiseurs d’opinion sous la dépendance intellectuelle desquels on souhaiterait nous maintenir, en condamnant au silence tous ceux qui ne marchent pas dans la combine….

Mais, est-ce bien cette France-là que le peuple veut ????

Danse autour du « Veau d’Or »….


FestivusÉpisode de l’Exode (Ex. 32) du peuple hébreu de l’Égypte vers la « terre promise ».« Aussitôt, tous se défirent des pendants d’or qui étaient à leurs oreilles et les apportèrent à Aaron.  Celui-ci les reçut de leurs mains, façonna l’or au burin et en coula la statue d’un veau. Alors le peuple s’écria: – Voici ton dieu, Israël, qui t’a fait sortir d’Egypte!  Voyant cela, Aaron construisit un autel devant le veau; puis il annonça à haute voix: – Demain il y aura fête en l’honneur de l’Eternel. « See more at: http://mythologica.fr/biblique/veau.htm#sthash.mOD9gE3M.dpuf

Pendant que, ces derniers jours, Hollande, tout à ses préoccupations de « sauveur de la Grèce », tel le faux héros d’une antique tragédie grecque , s’enfonçait, lentement mais sûrement dans la duplicité et le mensonge sur la réalité du rôle qu’il prétendait avoir joué dans un marché de dupes qui, au fil des jours prochains,  étalera ses « effets secondaires »ravageurs sous nos yeux…..

Pendant que le peuple de France, en ce jour de Fête de la République, fasciné par le charme et « l’audace »d’un Président cynique (1), mais satisfait de lui-même, se rendait au « bal des Pompiers » de Paris, avant d’aller voir la Tour Eiffel « s’envoyer en l’air », et de se pâmer devant le feu d’artifice magistral qui a permis aux contribuables de voir, avec ravissement, partir leurs impôts en fumée, dans une ambiance « festive » qui aurait ravi Philippe Murray au point d’inspirer un chapitre additif à son petit chef d’oeuvre de dérision « Festivus Festivus », ou servir de thème à l’oeuvre célèbre d’Alexandre Ivanov:                                         

                                                           « Danse devant le Veau d’Or »….

Alexandr IvanovPendant ce temps-là, d’autres « feux » s’allumaient ici et là dans la « France profonde », dans une sorte d’indifférence générale, tant les Français, blasés comme les veaux chers à de Gaulle, et habitués à des « incivilités » dont le bruit n’est toujours pas parvenu dans les « beaux-quartiers » de Paris, s’en battent les flancs….

On pouvait lire, ce soir là, dans le « Quotidien de référence » de la « bobocratie parisienne que, sur le site pétrochimique de l’Etang de Berre, un troisième dispositif de mise à feu avait été découvert, ce qui laisse de moins en moins de place à l’hypothèse de l’action d’un « déséquilibré ayant agi seul », et dont on ignore les « motivations »…..

Dans le même numéro de ce quotidien, on pouvait lire, ( mais pas en première page,
évidemment, car il ne faut pas faire de publicité aux « auteurs d’incivilités » ), que, je cite :

« La nuit de lundi 13 à mardi 14 juillet a été agitée pour les forces de l’ordre en Ile-de-France et dans l’agglomération lyonnaise. Plus de 200 personnes ont été mises en garde à vue dans la région parisienne, suite à des incidents et des violences en marge des festivités du 14-Juillet, a-t-on appris de sources judiciaires.

La Seine-Saint-Denis a particulièrement été concernée. A La Courneuve, « une médiathèque, l’école de la deuxième chance ( !!! ) et un commerce alimentaire ont été incendiés » dans la nuit, a détaillé une source judiciaire. A Neuilly-Plaisance, une voiture de la police municipale a également brûlé, et les locaux de la police municipale y ont été « assiégés par une centaine d’individus », selon Grégory Goupil, secrétaire régional adjoint du syndicat Alliance. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/14/l-ile-de-france-et-la-banlieue-lyonnaise-en-proie-a-des-violences-urbaines-en-marge-du-14 juillet_4683007_1653578.html#tKZXtVJg9uq7m7hs.99

Rien que ça ??? Que né ni !!! En cherchant bien, un peu plus loin, on trouve que, je cite:

« …. les incidents ne se sont pas cantonnés à l’Ile-de-France. Après déjà deux nuits de violences dans l’Est lyonnais, les festivités anticipées du 14-Juillet dans la deuxième agglomération de France ont débordé dans la nuit de lundi à mardi, conduisant à huit interpellations.

La nuit a été marquée par des « incendies de véhicules, dégradations d’abribus », des « feux de broussailles qui, en cette période, nous le savons, peuvent avoir des conséquences dramatiques », tandis que des « forces de sécurité et de police » étaient « prises pour cible », a détaillé la maire communiste de la ville, Michèle Picard, qui a condamné « très fermement » ces actes.

Des embuscades ont été tendues aux forces de l’ordre qui patrouillaient, tandis que des voitures et des poubelles étaient brûlées. « Chaque année, c’est pareil, le 14-Juillet, c’est le défoulement général », a commenté une source policière. Quelque 300 policiers avaient été mobilisés pour l’occasion.

Le nombre de voitures incendiées n’a pas été précisé, mais, selon les pompiers, la nuit a été « assez animée » avec des « incivilités en hausse ( !!! ), notamment dans l’Est lyonnais par rapport à l’an dernier ». Ces nouvelles violences ont eu lieu après un week-end où policiers et pompiers avaient déjà été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice à Vaulx-en-Velin. »

Feux d'artifices

Un peu plus tard, dans la soirée, on apprenait que , grâce à l’action de notre Police, si souvent décriée, et encore plus souvent caillassée, la France avait échappé à plusieurs attentats terroristes « contre des installations militaires »pourtant hautement protégées.

Il se pourrait bien qu’au fil du temps, la « Danse devant le Veau d’Or » se transforme peu à peu, pendant que les Français n’y voient que du feu, en « Danse sur un Volcan »….

Mais, pardonnez-moi : je n’aurais pas dû troubler la fête par des considérations  exagérément pessimistes, alors que l’heure est à la fête populaire, et que « la France est un Grand Pays »!!! C’est Valls qui vient de le proférer devant des Députés, médusés devant l’enflure déclamatoire de son discours sur la Dette Grecque ….. Un discours dont la flamme aurait pu carboniser la crème catalane au goût amer, dont lui seul possède la recette….

(1).- L’Histoire retiendra que ce Président là aura contribué à imposer à la Grèce, un train de mesures qui, si elles avaient été envisagées en France, n’auraient pas manqué de soulever « les masses populaires », et auraient été condamnées sévèrement par les « frondeurs » tétanisés qui les ont approuvées à l’Assemblée Nationale, après un discours « homérique » de Manuel Valls, son Premier Ministre. La Grèce se voit ainsi sommée d’accepter « démocratiquement »:

  • une réforme de la TVA ;
  • une réforme fiscale ;
  • des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d’une plus vaste réforme de ce dernier ;
  • la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques grec ;
  • le respect plein et entier des dispositions de différents traités européens, en particulier en mettant en place des mesures des coupes quasi automatiques dans les dépenses en cas d’excès budgétaire.

De plus, avant le 22 juillet, les Grecs devront :

Enfin, à terme, Athènes devra renforcer ses propositions de réformes, présentées juste avant le week-end de négociations, pour mieux prendre en compte la « forte dégradation de son économie ». Cela implique :

  • une réforme des retraites ;
  • une réforme du marché intérieur suivant les recommandations de l’OCDE (incluant par exemple une législation sur l’ouverture des commerces le dimanche, sur les périodes de soldes, les pharmacies, les boulangeries, etc.) ;
  • la privatisation du réseau de transports électrique ;
  • une réforme du marché du travail ;
  • un renforcement du secteur financier.

(En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/13/crise-grecque-un-accord-unanime-trouve_4681077_3234.html#POUQcEy2tehHrZyU.99)

Autant de mesures qu’avec cynisme, Hollande qualifierait d’insupportables , en France…..Pour qui nous prend-il ????

La Cage aux « Phobes ».


Lion

« Je suis frappé depuis quelques années par l’opération de médicalisation systématique dont sont l’objet tous ceux qui ne pensent pas dans la juste ligne : on les taxe de phobie. Et personne n’ose seulement délégitimer cette expression en la problématisant (c’est-à-dire en disant ce que se devrait de dire à tout propos un intellectuel : qu’est ce que, au fait, ça signifie ?). Il y a maintenant des phobes pour tout, des homophobes, des gynophobes (encore appelés machistes ou sexistes), des europhobes, etc. Une phobie, c’est une névrose : est-ce qu’on va discuter, débattre, avec un névrosé au dernier degré ? Non, on va l’envoyer se faire soigner, on va le fourrer à l’asile, on va le mettre en cage. Dans la cage aux phobes. »

Philippe MURAY, Exorcismes spirituels III, Les Belles Lettres 2002, p. 267.

Philippe Murray, un auteur auquel je suis fidèle, hélas disparu trop tôt, – ce qui nous prive du regard goguenard qu’il portait sur une société atteinte de délire collectif -, avait eu ce mot ironique sur les travers de ceux qui vivent dans l’obsession des « phobies » qui sont devenues le « mal du siècle » qui tarode les « belles âmes »:  « Nous nous sommes enfermés dans la cage aux « phobes » : islamophobes, xénophobes, europhobes, homophobes…. » disait-il.

Les évènements de ces derniers jours, lorsque deux icônes de la gauche médiatique, Aymeric Caron et Caroline Fourest, s’entretuent autour des suites de l’effet Charlie, dans une déferlante d’injures et d’accusation, alors que l’élan de concorde nationale, la mesquinerie et le narcissisme  rétablissent leur emprise sur la France médiatique, les altercations échangées par des « zintellectuels » de la Gôche bien-pensante sur le thème de « plus islamophile que moi, tu meurs », les noms d’oiseaux dont sont parés ceux qui refusent d’adopter un « prêt-à-penser » conçu pour des gabarits intellectuels qu’une conception égalitaire de l’intelligence condamne à n’avoir que des « idées courtes », tout ce maelström aux relents de totalitarisme intellectuel, m’a plongé dans un profond malaise identitaire.

J’ai évoqué cette question douloureuse dans un billet déjà ancien:                                                 https://berdepas.wordpress.com/2013/04/21/phobies/

Aujourd’hui, j’en suis à me demander si je reste fréquentable par mes amis, et si, dans ma famille, je conserve un soupçon de considération, tant je me sens prisonnier, et enfermé dans « la Cage aux Phobes » raillée avec talent par Philippe Murray.

En effet, :

– Depuis que j’ai découvert que ma mère avait mis au monde, en ma personne, un enfant mâle, blanc, aux cheveux blonds, je n’ose plus me regarder dans une glace, car dans le climat ambiant, j’ai le sentiment d’être vu comme un « raciste présumé ».

– Ne votant pas à Gauche, et ce, depuis que j’ai une carte d’électeur, je crains d’être bientôt « fiché » dans le cadre des Lois nouvelles sur la protection de la République, et de devenir une cible pour les « écoutes » destinées à mettre sous surveillance, ceux qui sont soupçonnés d’appartenir à  un « groupuscule d’Extrême-Droite ».

– Je suis hétérosexuel, ce qui, compte tenu de mes gènes, fait de moi un mâle blanc, sexiste et homophobe, un « genre » de plus en plus déprécié…

– N’ayant jamais été syndiqué, je suis potentiellement , un « ennemi de la classe ouvrière », et le suppôt d’un Patronat rétrograde et exploiteur.

– Etant agnostique, je suis considéré par mes « frères musulmans », au mieux, comme un mécréant, au pire comme « un chien d’infidèle »…

– Etant réfractaire à toute forme de prêt-à-penser, et refusant d’accorder un crédit aveugle à l’opinion diffusée par les médias traditionnels, je suis considéré comme un dangereux « réactionnaire ».

– Etant de ceux qui n’éprouvent aucun sentiment de « repentance » pour le passé colonial de la France dont je ne me sens en rien coupable, je suis considéré comme un « nostalgique »du colonialisme doublé d’un raciste incurable.

– Bien qu’aucune goutte de sang français ne coule dans mes veines, je suis, viscéralement attaché à mon identité de Français, à ma culture, à la langue française que m’ont enseigné des « maîtres » que je vénère, et aux traditions familiales héritées de mes grand-mères et entretenues par mes parents, ce qui fait de moi, selon les critères à la mode, un « xénophobe ».

– Je suis de ceux qui considèrent que la place des voyous est en prison, et que la prison est la sanction qu’inflige la société à ceux qui en méprisent les règles, je fais donc partie de ceux qui sont atteints d’un « délire sécuritaire », et qu’il serait prudent d’enfermer.

– Je suis de ceux qui considèrent que l’effort, le travail, les sacrifices et le mérite doivent être récompensés, et que les fainéants n’ont que ce qu’ils méritent, ce qui fait de moi un être « anti-social », attaché à « l’héritage dynastique » de valeurs bourgeoises, indifférent à la condition de ceux que la société, coupable, a « défavorisés ».

– En outre, et pour aggraver mon cas, je déteste ceux qui font les généreux avec l’argent qu’ils prennent dans la poche des autres, qui, pour l’immigration, ont les yeux de Chimène , mais qui vivent dans les beaux quartiers, envoient leurs enfants dans des écoles privées pour leur éviter le contact avec ceux qui sont issus de cette immigration dont ils considèrent qu’elle est « une richesse pour la France ».

– Enfin, je déteste cette Europe de technocrates, gouvernée par tous ceux que leur propre pays, où ils ont apporté la preuve de leur incompétence, ont sournoisement « exfiltrés », pour les caser. Une Europe dépassée par les défis auxquels elle est exposée et qui est incapable de concevoir un projet cohérent pour les générations futures, ce qui fait de moi un affreux « europhobe ».

Enfermé, ainsi, dans « la Cage aux Phobes », je survis, donc, espérant conserver encore quelques amis fidèles et indulgents, ainsi que l’affection des miens, qui savent qu’hélas, compte tenu de mon âge, il y a peu d’espoir pour que je change un jour prochain.

Mais je ne me sens pas seul dans la « Cage aux Phobes » : je suis en compagnie de nombre de mes semblables, enracinés dans la Nation, ses paysages et sa culture, et qui refusent d’appartenir à la nouvelle espèce humaine, – « l’Homme Nouveau » cher à Huxley – sortie de l’imagination fantasque de quelques « zintellectuels » de Göche. Cette « utopie anthropologico-politique » dont la « théorie du Genre » , qui – comme chacun sait – « n’existe pas », est une illustration dont le but est de supprimer, en niant leur existence même, tous ceux qui sont enfermes dans la « Cage aux Phobes »……

« Femmes, je vous aime »…..


 FemmeLa Femme, c’est le gros problème des Musulmans.

La Femme occupe une place très importante dans le Coran.

Quand elle incarne « la mère », elle fait très souvent l’objet d’une réelle vénération. La pire insulte que l’on puisse adresser à un Musulman, celle qui peut déclencher sa fureur, c’est celle qui vise sa mère.

Quand elle incarne la féminité pure, l’amante, la maîtresse, l’objet du désir de l’homme, c’est là qu’elle devient problème. En même temps qu’elle devient objet. La chose que l’on possède, que l’on a peur de perdre et que l’on enferme, par précaution, dans son identité, à travers des interdits, des devoirs, des obligations vestimentaires, destinées à l’empêcher de séduire, sauf celui qui en a la possession légitime.

Au nom d’Allah, et de prétendues prescriptions du Coran, la femme musulmane se verra imposer des règles de vie et des contraintes destinées à l’infantiliser et qui peuvent confiner à l’absurde.

Je dédie la vidéo qui suit, aux pauvres femmes qui, attirées par une certaine forme d’expression de l’Islam, risquent de tomber dans le piège qui se refermera sur elles, et qui les condamnera à se soumettre à un homme tel que celui qui s’exprime ici, qui n’est pas qu’une caricature d’une réalité, hélas, beaucoup trop souvent vécue au nom d’une religion qui redoute, par dessus tout, leur « libération ».

http://player.vimeo.com/video/119672801

On est tenté de sourire. Et pourtant…..

Les « héros » sont fatigués….


Après avoir lutté sur tous les fronts, là où rode l’odeur de la poudre qui se mêle à celle de la mort, le « philosophe » préféré des médias, celui dont le portrait illustre le mieux l’omniprésence des »baroudeurs de salons »issus de la « bobocratie visionnaire » qui règne, sans partage sur la vie intellectuelle française, est de retour au bercail.

Bernard-Henry Lévy aspire, enfin, à un repos mérité. Le repos du « guerrier »en quelque sorte.

Il partage sa couche dans la posture théâtrale du séducteur, avec sa compagne de toujours, celle dont la voix de rossignol et les talents multiples se conjuguent avec une féminité ingénue et un charme inimitables.

bhl

Photo publiée par « Le Point ».

Dans le décor luxueux d’un Riad marocain BHL se détend, et médite, entre deux moments de tendresse, avant de s’envoler vers de nouvelles aventures philosophico-diplomatiques , sur les théâtres d’opérations où le sang coule au son du canon. 

La quête d’une photo aux côtés des grands et des moins grands de ce monde est devenue le moteur de ses « exploits ».

Car, doutant de la postérité de ses oeuvres littéraires et de son « message philosophique », il s’efforce d’entrer dans la postérité par une autre porte : celle que lui ouvrent complaisamment des médias en quête de « bons clients », de belles gueules, de grandes gueules surtout, capables de tout pour faire parler d’elles….

Or, BHL ose tout. Les cris de « dégage »de la piétaille qui l’a accueilli à Tunis le laissent indifférent. Non content de se prévaloir d’une influence décisive dans l’intervention française calamiteuse en Libye, il a récidivé en Ukraine, puis en Syrie, et le voici depuis peu aux côtés des Peshmergas dans leur affrontement avec Daech !!!! Des Peshmergas qui, grâce à son influence, ont été reçus récemment à l’Elysée….

Grâce à ce stratège en géopolitique de café du commerce, on entrevoit l’éventualité d’un nouveau destin pour Saint-Germain des Près : entre le Boul’Mich et le Café de Flore, émergerait l’équivalent du Pentagone, là où se préparent et se décident la guerre ou la paix, selon l’humeur philosophique de ces « beaux esprits »dont la quête désespérée d’un « Islam des Lumières » est une spécialité française que « le monde entier nous envie »…..

Brouillon de Culture…


Bovary« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » Émile Henriot (1889-1961)

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. » André Malraux (1901-1976)

« Il n’y a pas d’hommes cultivés, il n’y a que des hommes qui se cultivent. » Ferdinand Foch (1851-1929)

« La culture est ce qui reste quand on ne sait rien faire. » Françoise Sagan (1935-2004)

La vraie culture apprend à être modeste et à ne pas se prendre trop au sérieux : Socrate disait déjà, en substance,   » Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien »….( ou pas grand chose !!!).
C’est pour cela que, si les pédants sont ennuyeux, les gens cultivés sont souvent intéressants, surtout quand ils ont de l’humour et l’art de tourner en dérision les choses les plus sérieuses.
J’ai adoré cette tranche d’humour d’un acteur de talent, Jean Rochefort, qui en quelques minutes, nous offre un résumé hilarant de Madame Bovary, non pas dans la langue de Flaubert, mais dans celle de nos banlieues.
Je dédie ce morceau d’anthologie à tous les esthètes, amoureux de la « culture des banlieues », enrichie par le « métissage » et  la « diversité » !!!
C’est ainsi que, demain, seront « revisités » nos grands auteurs, par une jeunesse « formée » dans les écoles de la République par des enseignants au rabais, pour qui les concours sont devenus trop difficiles, une jeunesse qui « réinvente » la langue française en traduisant les oeuvres les plus subtiles dans une « novlangue » qu’ils seront, demain, les seuls à comprendre.
Mais s’exprimer dans une langue que seuls quelques uns comprennent, n’est-ce pas la définition même d’un « nouvel élitisme »???
Alors saluons ces nouvelles « zélites », celles qui transmettront aux générations « métissées » futures, une culture qu’elles pourront acquérir, sans trop d’efforts, en feuilletant des ouvrages adaptés aux « nouvelles pédagogies »: « La culture pour les nuls » est ainsi appelé à devenir un ouvrage de référence pour des générations d’illettrés.
Et remercions Jean Rochefort de nous offrir, avec l’humour froid que nous lui connaissons, un savoureux échantillon de cette « culture », à travers le résumé d’une oeuvre éternelle : Gustave Flaubert peut dormir tranquille. Sa postérité et celle de son oeuvre sont assurées…
Culture

Au Loup !!!


LoupsQuand j’étais petit, à l’école primaire, au « Cours élémentaire et moyen », j’avais un livre de Lectures. Car certains jours, en classe, – souvent dans l’après-midi -, nous avions « lecture ». Un exercice que nous préférions à celui de « la Dictée », car moins stressant, et beaucoup plus divertissant…

Ce livre, que je possède encore, ma mère l’avait recouverte d’un papier bleu sur lequel elle avait collé une étiquette, sur laquelle, de sa belle écriture, elle avait marqué : « Livre de Lecture », puis mes « nom et prénom ». C’est ainsi qu’il est inscrit dans ma mémoire.

Certains chapitres de ce livre sont restés, eux aussi, gravés pour toujours dans ma mémoire.

Il y avait l’histoire ridicule de « Gribouille », ce petit garçon qui, dès les premières gouttes de pluie, se jetait dans la rivière pour ne pas être mouillé !!!

Il y avait l’histoire émouvante de ce petit garçon pauvre, qui faisait chaque jour, plusieurs kilomètres, seul dans la campagne, par tous les temps, pour se rendre à l’école, et qui, le soir, faisait ses devoirs en s’éclairant à la bougie dans la pièce unique où vivait toute sa famille….

Enfin, il y avait l’histoire tragique de ce petit garçon qui, avec quelques camarades, avait inventé un jeu qui affolait tout le village, en criant « au loup, au loup, au loup !!! », alors que le loup imaginaire n’avait jusque-là, jamais existé.

Jusqu’au jour où, alors qu’il s’amusait à dénicher des oiseaux avec un camarade, à la périphérie du village, il aperçoit une meute de loups. Des vrais loups, qui sortant du bois voisin s’approchaient du village en trottinant. Une fois de plus il donne l’alerte en criant, une fois de plus, « au loup, au loup, au loup !!! ».

Mais les villageois, habitués à cette farce, n’y prêtent aucune attention, et continuent à vaquer à leurs occupations en négligeant de se protéger en rentrant chez eux.

Le résultat qui affecta beaucoup nos sensibilités enfantine, fut que l’enfant fut dévoré ainsi que son petit camarade et quelques uns des imprudents du village assaillis par le meute, avant même d’avoir compris que, cette fois-là, ce n’était pas une farce.

La panique qui s’est emparée des socialistes au pouvoir, et qui s’exprime par la voix d’un Manuel Valls qui, – le regard noir, les mâchoires serrées, et le menton en avant, dans une posture de « petit Caudillo » qu’il affectionne -, crie sur tous les toits qu’il craint que « son »(!!!) pays ne se fracasse contre le Front National.

Valls mauvaisAinsi donc, après avoir pendant des années, joué,  pour obéir à de sordides calculs politiciens, à faire peur au Français, avec le spectre d’un Le Pen diabolisé pour ses écarts sémantiques provocateurs, et après avoir abusé de ce petit jeu, en espérant que la victime en serait la Droite dite « républicaine », voilà que nos socialistes affolés, entrevoient la perspective d’être, eux-mêmes,  dévorés électoralement, par une meute d’électeurs furieux de la surdité de la classe politique au pouvoir, insensible à leurs appels à l’aide. 

Car, ces électeurs ont compris que la Gauche a tourné le dos aux classes populaires, et n’a d’yeux que pour les « immigrés musulmans » pour lesquels  Valls et sa clique ont désormais « les yeux de Chimène »…

Il y a longtemps que beaucoup d’entre eux ruminent en silence leur vengeance. L’échéance électorale qui approche risque d’être le moment choisi par ceux qui ont envie de montrer aux yeux du monde, qu’ils existent encore….

L’étiquette, la Cour et les Courtisans….


versailleslouisXIV« L’étiquette, c’est l’ensemble des règles qui organisaient la vie de la famille royale, des courtisans et du personnel qui les entoure, à Versailles. »

« En France, l’étiquette s’est développée à partir du règne du roi François Ier et connut son apogée et sa forme la plus codifiée et la plus rigide d’Europe sous le règne du roi Louis XIV. »(La vie à Versailles sous la Monarchie).

Sous Normal 1er, au Château de l’Elysée, l’étiquette a un sens politique. D’où la notion popularisée « d’étiquette politique » dont la couleur varie en fonction des idées qu’on lui attribue…

Hollandor« L’étiquette » participe au culte monarchique. Elle permet au monarque d’exprimer sa satisfaction ou son mécontentement vis-à-vis des courtisans à qui il procure ou retire les « Honneurs », dont l’honneur de le servir de près. Elle permet aussi aux courtisans de s’affirmer, de marquer leur place (quelquefois provisoire) face à la concurrence des autres membres de la cour. (Ibid.)

Le cérémonial de « l’étiquette » est divisé en trois parties, le « petit lever », la « première entrée » et le « grand lever ». Pour le petit déjeuner le roi est servi dans sa chambre. Les grands déjeuners sont servis dans la Grande Salle à Manger du « château ».  Les Ministres et les « Favorites » y assistent debout.

Hollande« Quand l’ordre de mettre le couvert est donné, l’huissier de salle se rend chez les gardes du corps en désigne un chargé du service du « gobelet ». Ainsi escorté, le chef du gobelet apporte la nef (pièce d’orfèvrerie refermant des serviettes et des coussins de senteurs), tandis que d’autres officiers du gobelet en font de même avec le reste du couvert. »(ibid.)

Puis l’huissier retourne chez les gardes du corps et avec une nouvelle escorte se rend à la « bouche ». Les plats de viande sont alors transportés vers la salle du repas. L’huissier de salle marche en premier, suivi par le maître d’hôtel, puis par le « Directeur de Cabinet » chargé de « goûter » les plats.(ibid.)

Chaque plat est escorté par trois gardes républicains armés. Arrivés dans la salle les plats sont reçus par le « Directeur de Cabinet » qui les goûte avant de les poser sur la table, entouré des trois gardes républicains. Il en est de même pour les autres plats.

De temps à autres, le Monarque lâche un pet de satisfaction. Et les Ministres, au signe du Premier d’entre eux, applaudissent.

Sous Normal 1er, l’étiquette a été récemment « modernisée ».

Les « Favorites » ne sont plus autorisées à assister au réveil du Monarque. Mais c’est le Monarque en personne qui leur rend visite, dans leurs appartements, situés à proximité du Château.

Dans ce cas, l’étiquette exige qu’il s’y rende casqué, en scooter à trois roues pour sa sécurité, précédé de deux motards de la Garde Républicaine. La Favorite, après avoir été « honorée », est gratifiée de deux croissants chauds.

(Quand on pense que « les révolutionnaires » ont décapité Louis XVI, le « monarque serrurier », pour en arriver là !!!)

Berbèritude…


NajatCharmante cette « berbère » !!! On aurait envie de lui demander, à la place de celui qui l’interroge, si dans la culture berbère « à laquelle elle est si profondément attachée », il y a une place pour « la théorie du genre », pour « le mariage pour tous »et pour les LGBT.

Connaissant bien le Maroc et particulièrement le Riff dont elle est issue, j’en doute...

https://www.youtube.com/watch_popup?v=wdh1kUra4TE&feature=youtu.be

Le « bi-culturalisme » associé à la « bi-nationalité », cela permet d’être berbère chez les berbères et socialiste en France.