Allez les Bleus !!!


CopaComment échapper au commentaire de ce match ???

Il fait la Une de tous les journaux, toutes les émissions, à la Radio, à la Télé, en parlent. Chacun y va de son pronostic: stars du show business, hommes politiques, de Droite comme de Gauche, humoristes, et bien entendu, sportifs et ancien footballeurs.

Un « France-Allemagne », ça n’est jamais un match comme les autres.

Quel que soit le contexte de la compétition, c’est un match qui véhicule une extraordinaire charge affective alimentée par les vicissitudes de l’Histoire commune des deux Pays dont les peuples ont acquis, à force de souffrances infligées aux uns par les autres, une extraordinaire maturité. La maturité des vieux peuples, raffinés, cultivés, capables de s’élever au dessus des autres parce que capables de maîtriser les haines ancestrales, au point de passer en moins d’un demi-siècle de l’état d’ennemis héréditaires, à celui d’une amitié fraternelle sans laquelle l’Europe n’aurait aucun destin.

Une amitié fraternelle qui n’exclue pas les désaccords, les oppositions, les conflits, comme il en existe au sein des familles les plus unies. Ce soir, à 18 heures, les deux pays entreront en opposition.

Une opposition entre deux équipes, héritières chacune, d’un passé, d’une histoire dont l’épisode de Séville marque encore les mémoires, un épisode où l’Allemagne a retrouvé dans l’imaginaire populaire, l’image de brutalité sauvage que ce peuple traîne derrière son Histoire.

Pour avoir vécu cet épisode à la télévision, j’ai conservé, de ce match, un sentiment de colère et de frustration. Colère contre le gardien de but Schumacher pour son geste, dont on dit qu’il l’a regretté par la suite, et que l’on accuse d’avoir été sous l’emprise d’un dopage ce soir-là. Frustration en raison de la « défaillance » de l’arbitre qui aurait dû sanctionner ce geste par un carton rouge et un penalty. On dit que l’arbitre ayant « re-visionné » le match a reconnu son erreur.

Mais on ne « refait pas l’Histoire ». Chaque génération a la charge d’écrire sa propre page.

Il ne faut pas que le match de ce soir prenne l’allure d’une revanche. Il faut que ce soit l’affrontement entre deux équipes qui ont chacune des arguments sportifs à faire valoir.

Je crois qu’une partie du match se jouera, comme toujours dans les grandes compétitions, « dans la tête » des joueurs de chaque équipe.

Du côté de l’équipe d’Allemagne, – et c’est probablement ce qui fait sa force – les « états d’âme » n’existent pas. Les Allemands entrent toujours sur le terrain convaincus qu’ils gagneront le match. C’est vrai sur un terrain de Football, et c’est aussi vrai sur celui de la compétition internationale….

Du côté de l’équipe de France, j’espère qu’avec le talent que chacun lui reconnaît, Deschamps aura su insuffler à cette équipe sympathique, ce qui manque aux Français, en général, c’est à dire « la culture de la gagne ».

Car il serait temps que la France et les Français se débarrassent enfin du « syndrome de Poulidor », c’est-à-dire du sentiment que nous sommes condamnés à être de »glorieux mais éternels perdants » !!!

Et ça, ça n’est pas gagné !!! Il suffit de se reporter à certains articles de Presse, tendant à faire de notre défaite de Séville une glorieuse page de l’Histoire de notre football. A titre d’exemple: http://www.lepoint.fr/coupe-du-monde-2014/coupe-du-monde-2014-france-allemagne-1982-la-merveilleuse-defaite-02-07-2014-1842618_2167.php

Alors, pour le match de ce soir ??? Que le meilleur gagne, dans le meilleur esprit, c’est-à-dire sans rancune et sans esprit de revanche, mais pour la beauté de ce sport que j’ai longtemps pratiqué et que j’aime, quitte à passer aux yeux de quelques « bobos », pour un « beauf » ou pour un « blaireau »…

Bien entendu, je souhaite très sincèrement que la France soit meilleure que l’Allemagne. Ce sera difficile, mais elle le peut !!!!

Les Fenecs sont qualifiés….


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http://www.algerie-focus.com/blog/2013/11/revue-de-presse-video-le-drapeau-algerien-hisse-sur-le-fronton-de-la-mairie-de-toulouse/

Ce que les médias français complètement tétanisés par la crainte d’être traités de racistes se sont bien gardés de vous montrer : la Presse algérienne avec un soupçon d’ironie s’est réjouie de la qualification de l’Algérie pour le Mondial du Brésil, et n’a pas manqué l’occasion de montrer les images de la liesse du « peuple algérien de France »…..

A Toulouse, ville dont la Municipalité socialiste a toujours fait preuve d’une complaisance sans limite à l’égard des populations immigrées du Maghreb, la joie « débordante »des Algériens s’est exprimée par un geste symbolique.

A la Mairie de Toulouse, on a remplacé le Drapeau tricolore par le drapeau algérien, sous le regard passif des « Forces de l’Ordre »(!!!) que l’on a connues bien plus agressives dans des manifestations récentes…..

Après cela, il y aura encore des « zozos » pour être révoltés quand des Français éprouvent le besoin provocateur de chanter, sur l’air des lampions :

« On est chez nous, on est chez nous, on est chez nous…. »

Fort heureusement, la fête des Beurs de Toulouse, n’a pas eu les conséquences dramatiques provoquées par l’hystérie collective qui s’est emparée des Algériens en Algérie à la suite de la victoire qualificative de l’Algérie sur le…Burkina-Faso !!!

http://www.france24.com/fr/20131120-accidents-mortels-qualification-algerie-mondial-2014-football

On tremble à l’idée d’une confrontation France-Algérie au Brésil, quel qu’en soit le résultat !!!

http://www.elwatan.com//actualite/19-morts-pour-feter-le-mondial-apres-la-joie-le-deuil-22-11-2013-235886_109.php

Anelka : la fuite des « cerveaux » se poursuit….


 Les plus talentueux de nos « cerveaux » s’en vont.

Après Noah, établi en Suisse, Thierry Henry à New York, Benzema à Madrid, Nasri à Londres,… et j’en passe…. voici qu’Anelka , qui n’a jamais aimé la France à laquelle il doit tout de sa formation de footballeur professionnel, s’en va…à Shangaï.

C’est la « délocalisation » des « élites françaises »…..

Nous n’allons pas « chinoiser » et nous en plaindre !!! 

J’avais déjà exprimé le souhait de le voir débarrasser le plancher dans un précédent billet:

https://berdepas.wordpress.com/2009/12/16/anelka-quitter-la-france/

Alors, bon débarras !!! Nous ne verrons plus sa tronche antipathique sur nos écrans de télé. Et c’est Raymond Domenech qui va être content, lui qui doit à Anelka sa fin de carrière pitoyable….

 Un seul regret: s’il avait pu nous débarrasser également de Djamel Debbouze, son copain de toujours,  en l’amenant dans ses bagages, c’eût été parfait.

 

Bien entendu, Anelka n’envisage pas de placer ses « économies » en France, ni d’investir dans ce pays pour « renvoyer l’ascenseur » et aider les jeunes des banlieues dont il est issu à trouver un job convenable.

Avec 12 millions d’Euros de prime de transfert et un salaire de 260.000 Euros par semaine (!!!), il va pouvoir continuer à investir dans les émirats, où il possède déjà plusieurs résidences luxueuses…..

Encore « un riche » que les socialistes ne parviendront pas à faire payer …..

Le Bide des Bleus: « Black, Blanc, Beur » c’est Bidon !!!!


Au lendemain de la victoire des « Bleus » en Coupe du Monde, on nous a rabattu les oreilles à propos des vertus d’une équipe exemplaire et symbolisant la fraternité dans « le respect des différences ».

Excellente occasion pour les fanatiques du « métissage »de développer leur propagande naïve et agressive à la fois, en faveur d’une France dont ils rêvent, une sorte de « Brésil à la française »avec une bonne dose d’islamisme vaguement modéré, et qui ferait de notre pays l’un des phares d’un Occident orientalisé….

L’affaire des « taupes » dont on n’a pas fini de mesurer les ravages sur ce qui reste du football français, fait tomber un à un les masques de cette escroquerie d’intellectuels des beaux quartiers aveuglés par des convictions idéologiques qui ne leur permettent même plus de percevoir les réalités du « bide » monumental, en France comme dans la plupart des pays européens, d’un sacro-saint « multiculturalisme » érigé en dogme, et défendu par une légion d’ayatollah, chargés d’exercer une sorte de « police de la pensée ».

Les prises de position des Thuram, Vieira et consorts qui n’ont d’autre objet que celui de déstabiliser leur ancien coéquipier Laurent Blanc, aux quelles répondent en choeur, les Lizzarazu, les Dugarry, et autres Desailly, et les anecdotes qui fusent à cette occasion sur l’ambiance des vestiaires après la victoire des Bleus, entre autres, montrent que l’entente harmonieuse qui régnait au sein de cette équipe n’était que « bidon »…..

A vrai dire, si cette entente de façade a pu tenir jusqu’à la finale fastueuse, c’est parce que René Jacquet a su, avec un mélange de souplesse et d’autorité, éviter tout dérapage et surtout maîtriser les égos les plus capricieux et les plus excessifs.

Les premiers symptômes du mal sournois qui finira par ronger cette sélection apparaissent au lendemain des premiers « exploits » de « l’équipe de Domenech ». Ce dernier avait su, par un discours lénifiant qui ne trompait que les naïfs, jeter un voile de brume sur une réalité qui n’échappait pourtant pas à certains observateurs de la Presse sportive étrangère.

J’ai reproduit, en 2008 sur le blog que je tenais sur le site du Monde, un article paru dans la Presse espagnole, dans un quotidien sportif qui est l’équivalent de l’Equipe en Espagne, et qui était intitulé « Francia: el poder negro ». Traduire: Equipe de France, « le pouvoir noir ».

Mon billet avait été « censuré » par les « modérateurs » du quotidien « de révérence ». Quand à l’article en question, il est trop long pour que je puisse le reproduire ici.

« Por que los franceses son todos negros?
Me refiero a la seleccion francesa, son todos negros, o la mayoria por lo menos y el mejor jugador de la historia de Francia es musulman o sea todo bien es un groso pero pero.. encima el negro Henry  …etc… »

  Cet article montrait clairement que, pour les observateurs étrangers avertis, il y avait belle lurette que Domenech n’avait plus la main sur son équipe ni la  liberté de constituer « sa » sélection, car il devait avant d’annoncer le choix d’un joueur, obtenir l’accord de ceux qu’on appelait alors pompeusement « les cadres » de l’équipe, entendez Thierry Henry, Wiliam Gallas, Lilian Thuram, et Vieira, et un peu plus tard, Anelka auquels s’était joint Ribéry, qui réfutaient certains joueurs sur des critères qui n’étaient pas exclusivement sportifs.

De faiblesses en faiblesses, de concessions en concessions, Domenech a ainsi perdu toute autorité au sein de l’équipe de France. La crise a atteint son apogée en Afrique du Sud avec les conséquences que l’on connaît.

Entretenue par l’inexistence de la Fédération Française de Football, qui a fermé les yeux, paralysée par un tissus de relations de type mafieux, aggravée par l’incompétence de dirigeants plus préoccupés à faire fructifier le pactole financier sur lequel la médiatisation des Bleus l’avait installée, que par la défense et la promotion des valeurs du sport dont l’équipe nationale aurait dû être la vitrine, la crise devait un jour où l’autre exploser.

C’est fait. Il est vraisemblable que la perspective d’élections nationales destinées à renouveler « l’appareil » fédéral a accéléré le processus.

Les « taupes » ont fait le reste.

Mais tous ceux qui, se démasquent en dénonçant, dans une crise d’hystérie collective, le « racisme » du football français auront bien du mal à convaincre les observateurs avertis de la sincérité de leurs gesticulations: il suffit de se référer à la composition des équipes en Ligue 1, et à celle de la séléction nationale pour constater que « la couleur » y est bien plus représentée que le « blanc »…..

La reconstruction du football français sera douloureuse, longue et difficile, car la situation actuelle est explosive: le ras-le-bol a atteint un seuil critique dans les deux camps. 

On est en droit de se demander, vu les réactions provoquées par cet épisode grotesque, si la France ne va pas sous peu se diviser en deux: d’un côté ceux qui sont décidés à se battre pour exercer leur droit à la liberté de pensée et d’expression, et à celui de pouvoir aborder tous les problèmes, y compris ceux qui dérangent les « paranos » du racisme, et de l’autre ceux qui voudraient imposer avec des méthodes dignes des régimes totalitaires, incluant l’intimidation, la délation, la menace, une « pensée unique »et un modèle de société que beaucoup de Français rejettent. 

Ceux qui réclament, à juste titre, que la reconstruction du Football français s’opère dans la transparence, ont raison.

A une seule condition, c’est que la transparence soit la règle pour tous et dans tous les domaines.

Ce qui réservera bien des surprises….. 

 

Algérie: intelligenti pauca….


 TANTAE NE ANIMIS COELESTIBUS IRAE !

(Tant de ressentiment peut-il entrer dans l’âme des dieux !) …

 Le NouvelObs, vient de sortir un numéro qui consacre plusieurs articles aux relations passionnelles qu’entretiennent depuis un demi-siècle, la France et l’Algérie.

Nous sommes habitués, depuis cinquante ans aux approximations journalistiques, qui se sont contentées de nous asséner – tout en servant la soupe aux Bouteflika et consorts – les mêmes contre-vérités, les mêmes mensonges par omission, les mêmes analyses aux prétentions à la fois morales et « objectives » s’appuyant sur les « travaux » d’historiens « militants » formés à la langue de bois et aux manipulations dialectiques qui véhiculent habituellement les poncifs de la « pensée marxiste ». 

Beaucoup de ceux qui, pendant des années, se sont efforcés de conditionner une opinion crédule, ont vécu la tragédie algérienne « sous le maillot » communiste ou trotskyste, ou se sont illustrés parmi ceux qui furent, après la déroute des Pieds Noirs, les « idiots utiles » connus de ceux qui sont restés bien informés, sous le vocable de Pieds-Rouges….( J’ai déjà traité de ce sujet dans un précédent billet).

La surprise, mais en est-ce bien une ??? c’est de trouver dans un même numéro, une « sélection » de témoignages de civils européens ou musulmans, de soldats français, de combattants algériens ayant appartenu aux deux camps, – celui de la révolte et celui de la France – , ainsi qu’un article rédigé par un écrivain et journaliste algérien de talent, Slimane Zeghidour, qui en deux pages évoque, avec un souci manifeste de pondération, les sentiments actuels du peuple algérien, tant à l’égard de leur passé colonial, que vis à vis de la France d’aujourd’hui.

Ce genre d’ articles peut contribuer à une réelle « réconciliation des mémoires ».

Car ces mémoires ont été triturées, manipulées, instrumentalisées, tant du côté algérien où le mensonge d’Etat est une pratique constante des Gouvernements depuis l’indépendance de ce pays, que du côté français, où la falsification de la vérité a été mise au service des idéologies éreintées par l’Histoire ( la vraie), et utilisée pour faire oublier les responsabilités de ceux qui ont, sans vergogne,, essayé de se construire une image d’humanistes visionnaires, de « libérateurs », alors qu’ils n’ont été le plus souvent que des complices honteux d’entreprises que seule l’Histoire(la vraie) jugera….que dis-je  ??? l’Histoire(la vraie), sous la plume des nouveaux historiens a déjà commencé son oeuvre.

L’article signé par Slimane Zeghidour mérite une lecture attentive.

Il relate avec des mots justes, l’état d’esprit du peuple algérien, en illustrant ses propos par des exemples significatifs. 

Il nous démontre que les sentiments de ce peuple attachant n’ont rien à voir avec les clichés que l’on nous rabâche depuis des années, dans le but d’accabler la France, de la contraindre à une « repentance » qui est devenue obsessionnelle chez les dirigeants algériens en quête permanente d’alibi pour faire oublier les résultats déplorables de leur gouvernance.

Un martèlement qui a fini par imprégner les jeunes générations de Franco-Algériens issus de l’immigration, et à en faire de nouveaux rebelles, qui refusent avec arrogance de s’intégrer à une société française qui mijote dans le jus de son auto-détestation.

J’ai retrouvé, dans les exemples qu’il évoque, de nombreuses similitudes avec les images que ceux des Pieds Noirs qui sont retournés sur les traces de leur passé nous rapportent, souvent avec la larme au bord de l’oeil.

Slimane Zeghidour l’affirme : « Bien que le régime invoque en permanence les méfaits de la colonisation, la France n’est plus un épouvantail pour les jeunes générations ».

 Certes.

Il montre également le décalage qui existe entre l’état d’esprit de la jeunesse algérienne d’aujourd’hui et celui de la jeunesse immigrée en France qui revendique agressivement ses racines algériennes et se comporte comme le fer de lance d’un combat contre la société d’un pays qui a accueilli leurs parents, même lorsque ces derniers ont fait partie des rebelles assassins de Français pendant la sale guerre, et qui ont parfois été mieux accueillis dans ce pays de cocagne que ceux qui avaient combattu aux côtés de la France.

A titre d’exemple, ce passage de l’article:

 » Une guerre en a recouvert une autre. Rue Bouzrina-Ahmed, en face de la mosquée Ketchaoua, qui fut un haut lieu de la bataille d’Alger, une plaque de marbre rappelle un autre souvenir : « Ici a été retrouvé égorgé et mutilé Boubetra Reda, caporal-chef à l’Armée nationale populaire, le 14-10-1995 à 17 heures, martyr du devoir national et de la liberté par les terroristes islamistes. »
Conflit de générations, donc, dans lequel tournent à vide les slogans du parti unique sur les « valeurs du novembrisme » (allusion au 1er novembre 1954, début de la guerre d’indépendance) et autres « constantes de la nation», notions sacro-saintes que nul, de mémoire d’Algérien, n’a jamais tenté d’expliciter.

Le 19 juin dernier, des jeunes, ulcérés par l’incurie des autorités locales, ont même pris d’assaut la mairie d’El-Bouni, non loin d’Annaba. Ils ont arraché de son fronton l’emblème national, l’ont brûlé et ont brandi, devant les policiers antiémeutes accourus sur les lieux, un drapeau… français !
Comme en miroir, cinq jours plus tôt, en France, des supporters de foot beurs, déçus par la débâcle des «Verts» algériens face aux Slovènes, s’en étaient pris de la même façon au drapeau de la mairie de Villeneuve-Saint-Georges pour hisser à sa place l’étendard de l’Algérie.

Singuliers faits divers, dont l’un semble faire écho à l’autre »…….

Et un peu plus loin,

  » Ces outrages au drapeau n’ont pas eu le même impact ici et « là-bas » : 1 euro symbolique ( !) de dommages et intérêts, plus 215 euros, soit le coût exact de l’étendard incendié, pour les supporters indélicats des « Verts » ; de deux à huit ans de prison assortis d’une amende d’un million de dinars, soit huit ans de smic, pour les mal-logés d’El-Bouni.


Mais, malgré la sévérité de la sanction judiciaire (ou à cause d’elle ?), nul en Algérie ne songerait à faire grief aux jeunes de leur  antipatriotisme . Au contraire.

Beaucoup de sourdes protestations (à défaut de débat public) avaient déjà accueilli il y a un an le renvoi de quatre élèves du lycée Okba Ibn Affan de Bab el-Oued, à Alger, pour avoir hissé un drapeau français dans l’enceinte de l’établissement.

Un internaute avait alors défendu ces jeunes en mal de repères qui en viennent à préférer « l’injustice de l’ancien colonisateur à la mafia qui règne en Algérie depuis 1962. Si quelqu’un doit être traduit devant les tribunaux, ce doit être les membres de cette mafia, dotée d’un drapeau, d’une armée, d’une injustice » !

Et encore:

« Les Algériens, fourbus par un demi-siècle de parti unique et de mensonges «historiques », idéalisent leur passé.

Il faut les voir négocier à prix d’or affiches coloniales, cartes des tribus, manuels d’arabe dialectal… Voyez-les lambiner à travers ce bazar improvisé s’ étendant de la Grande Poste aux trottoirs de l’université d’Alger, «à la recherche du bon temps perdu», comme le dit, désabusé, M’Hamed, « marchand de biens culturels » – en fait de bouquins et périodiques d’antan. Une drôle de mode rétro fait florès : la limonade Hamoud Boualem, lancée dès 1871 par des « indigènes », et le bon vieux café Nizière ont repris leur place sur les tables d’où le FLN les avait bannis, ainsi que le camembert Saint-Augustin, le Caprice de Sidi Amar, le Brieau de Kabylie… qui, eux, sont des produits récents ! En rabattant sur ses yeux un chapeau de cow-boy à la John Wayne, M’Hamed conclut : «On croirait voir ressusciter une Algérie française sans Français. »

Cela montre bien que s’il existe, chez beaucoup de Pieds Noirs, une « nostalgérie », nostalgie d’un passé obscurci par les erreurs, les violences, les crimes, qui ont ensanglanté une cohabitation de 130 ans qui, pourtant, n’a pas toujours été sanglante, il subsiste une même nostalgie, chez beaucoup d’Algériens, ceux-là même qui accueillent les bras ouverts les bordées de Pieds Noirs qui revisitent ce pays, qui leur offrent l’hospitalité avec une émouvante chaleur humaine, et évoquent parfois leurs souvenirs de camaraderie au sein de l’équipe de foot du village, avec des larmes dans les yeux.

Cela montre aussi, qu’il existe des liens personnels très forts de chaque côté de la méditerranée, entre ceux qui ont un patrimoine commun de souvenirs, et ce, malgré le discours pervers d’une pseudo-intelligentsia, qui pour se donner bonne conscience et tenter de faire oublier ses trahisons, n’a cessé de culpabiliser la France et les Français de « là-bas », en joignant sa parole à celle des usurpateurs qui à travers le « Parti Unique », gouvernent un pays et un peuple qui méritaient mieux que cela.

L’avenir, et la réconciliation souhaitée des deux côtés, passent par ces liens là, tout autant, sinon plus que par les ambassades, ou par les ronds-de-jambes et la mièvrerie de ceux qui prétendent racheter par leurs minables courbettes que les Arabes méprisent, les fautes commises par la France et les Français dans ce magnifique pays.

L’objectivité de quelques écrivains algériens, comme Slimane Zeghidour, ou Boualem Sensal,Yasmina Khadra, Tahar Djaout ( assassiné par le FIS), et bien d’autres, ( la liste est de plus en plus longue), contribue à dépassionner les débats, et à « assainir » les mémoires.

J’en redemande !!!

PS. Traduction du titre: » intelligenti pauca » : »à qui sait comprendre peu de mots suffisent »….  

Faut pas charrier !!!


J’ouvre ici une pétition contre la lapidation de Ribery et de son beau-frère !!!!

Mobilisons nous !

 NON à la lapidation-NON à l’obscurantisme religieux !!!!

Version imprimable Suggérer par mail
« La lapidation s’applique autant pour les hommes que pour les femmes, la seule différence notable: L’homme et la femme adultères, vêtus d’un linceul, sont enterrés dans un trou rempli de sable, l’homme jusqu’à la taille avec les bras dégagés, la femme jusqu’au-dessus des seins. »« La séance de lapidation est publique. »

 » Le code pénal de la république islamique, articles 102 et 104, définit les conditions de la lapidation: « Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu’on ne puisse leur donner le nom de la pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance ».

Ribery et son beau-frère, présumés coupables d’adultère avec une mineure, risquent fort d’être blanchis par une Justice républicaine toujours complaisante, mais condamnés par la justice islamique, impitoyable, dans le cadre de la Charria.

Ribery est un bon garçon !!!! De plus, il sait « taper dans un ballon » !!!! Cela excuse tout.

Et puis, c’est un homme de coeur !!! Trés grand coeur, mais toute petite cervelle!!!

 Toute son intelligence est concentrée dans le « coup de pied ». 

Alors !!! Faut pas charrier !!! Halte à la Charria !!!

« Que celui qui n’a jamais fauté lui jette la première pierre !!! »

(Mais ça, ce n’est pas dans la charria, c’est dans la Bible …….)

 Luttons néanmoins pour lui épargner ce châtiment odieux.

Escalettes


Le Président Escalettes annonce sa prochaine démission de la Présidence de la Fédération Française de Football.

Cette démission évoquée dans le communiqué ci-après, était considérée comme souhaitable par tous ceux qui suivent et qui aiment le Football, afin de permettre un vrai renouvellement de ses Institutions. Elle était considérée comme inéluctable par une Ministre trop bavarde, qui a reçu un carton jaune de la Fédération Internationale.

Le communiqué de Jean-Pierre Escalettes

« Après un week-end de réflexion durant lequel j’ai consulté mes collègues élus, mes collaborateurs et mes proches, je considère qu’il est de mon devoir de démissionner de ma fonction de Président de la Fédération Française de Football. J’assume avec lucidité ma part de responsabilité. Ma décision est essentiellement dictée par la volonté de préserver et de faciliter l’évolution d’une institution que je sers avec passion depuis plusieurs décennies. Je remettrai ma démission à l’issue du Conseil Fédéral du 2 juillet prochain. Je resterai à la disposition de tous pour analyser sans complaisance les raisons du fiasco de l’Equipe de France en Afrique du Sud. Je développerai ces divers points vendredi devant mes collègues du Conseil Fédéral. Dans l’intervalle, je ne répondrai à aucune sollicitation des médias. »

J’avoue que ce communiqué ne manque pas de panache.

Football en crise.


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Ils sont définitivement brouillés.

Et pourtant, entre Domenech et Anelka, c’était le “grand amour”. Il aura fallu beaucoup d’indulgence au sélectionneur pour pardonner au fantasque Anelka, ses déclarations stupides ( cf mon billet “Anelka quitter la France »), ses foucades multiples et surtout ses prestations médiocres en équipe de France.

Se faire traiter d’enculé dans les vestiaires, à la mi-temps d’un match perdu d’avance, c’était le pompon !!!.

Cette insulte, prononcée devant un parterre de joueurs « à poil » sortant de leur douche, ça fait désordre…Et ça a servi de détonateur à une situation devenue explosive, largement commentée dans la Presse et sur internet. Je n’y reviens pas.

La question qui fait débat est: comment en est-on arrivé là ???

Qu’est-ce qui est à l’origine d’une telle dégradation du climat des relations entre le sélectionneur et des joueurs qu’il n’a pas cessé de protéger en justifiant, à l’aide d’une argumentation qui n’a jamais convaincu personne, les performances minables de cette équipe, performances sans rapport avec la valeur individuelle de ceux qui la composent ???

Les réponses sont multiples et varient selon le milieu dont elles émanent. Les spécialistes du football ont la leur et mettent en avant l’incurie de la Fédération et de son Président, ainsi que l’incompétence du sélectionneur. D’autres mettent en avant la faible motivation des joueurs pour défendre les couleurs de l’équipe de France, alors que les revenus que leur assurent les clubs dans lesquels ils jouent habituellement leur assurent une indépendance et des situations de « milliardaires ». Il y a probablement un peu de tout cela.

Mais comme en France, toute situation complexe que traverse le pays donne lieu à une analyse d’un point de vue « sociétal », la parole est donnée aux « zintellectuels » de tout poil qui s’en donnent à coeur- joie….

J’en profite, évidemment, car cela me permet d’alimenter mes chroniques sur l’actualité du moment….et d’émettre sur les positions des uns et des autres, des point de vue qui fâchent, juste pour le plaisir.

Ainsi donc, la crise du football français a inspiré, ces derniers jours, une avalanche de réactions auxquelles des « zintellectuels » de tout bord ont apporté leur contribution : le philosophe Finkielkraut y est allé de son rapprochement entre les troubles qui se sont produits au sein de l’équipe de France et  les comportements des bandes mafieuses et des caïds qui agitent les banlieues . Il voit dans le comportement immature de ces joueurs, un reflet des faiblesses d’une certaine France:  règne des « égos » hypertrophiés, de l’argent roi, primant sur toutes ces valeurs que l’on espérait encore françaises : patriotisme, bravoure, panache, jusque dans la défaite. Mais aussi culture de la défausse, de la triche, vulgarité érigée en modèle « bling bling » d’originalité.

Le géopoliticien Boniface , grand amateur de foot, a cherché à relativiser les évènements qui ont détruit l’image du football français. Il est vrai qu’à l’échelle des problèmes que rencontre la planète, les « chicayas » qui agitent le foot français paraissent dérisoires.

Des écrivains, des historiens, des sociologues se sont également penchés sur ce « désastre ».

Et l’on découvre des points de vue ahurissants qui témoignent du « génie » de la classe intellectuelle française.

Ainsi, l’écrivain François Bégaudeau qui tient au journal Le Monde une chronique titrée “Viril mais correct” estime que les causes de ce désastre doivent être recherchées dans   » la non-adaptabilité  de l’encadrement du foot français » à des joueurs issus de mondes socio-culturels différents !!!

Elle n’est pas belle cette formule ??? Des générations d’entraîneurs se sont adaptés aux talentueux joueurs que nous a procuré l’immigration polonaise, italienne, espagnole, et même nord-africaine. Mais la génération actuelle est devenue inapte à encadrer les nouvelles couches d’immigration qui « enrichissent » la France depuis les années soixante.

Si on suit le raisonnement de cet esprit subtil, il conviendrait peut-être de « changer la couleur » du sélectionneur pour le rendre apte à discourir avec l’élite du football national, et du même coup le former à l’apprentissage du langage châtié de joueurs qui s’expriment dans un vocabulaire imagé et sans prétention littéraire.

Il faut donc cesser d’accabler les joueurs et de laisser entendre que c’est la mentalité d’une certaine jeunesse des banlieues qui a corrompu les « Bleus ».

Car le problème, c’est « la vieille France ».

On connait le refrain sur la « France rancie », cette France qui s’accroche à son passé, à ses traditions, à ses valeurs et qui refuse de s’adapter aux bouleversements que connaît notre société, sous la pression des minorités de tout poil qui profitent de l’absence de réaction, voire de la complaisance d’une partie de la population pour nous imposer de nouvelles règles de « vivre ensemble ».

Cette France là, a tort de voir dans les réflexes d’omerta qui ont marqué les prises de parole, à la télévision, des « cadres » de l’équipe de France, une similitude avec les silences des accusés au procès des « tontons flingueurs » de policiers de Villiers-le-Bel, et avec les risques que prennent les éventuels témoins à charge dans ce procès qui ne sont rien moins que des « traîtres » qu’il faudra bien « éliminer »pour que l’ordre mafieux puisse continuer à régner.

Cette France là dégage un parfum « nauséabond »…..

Pour cet écrivain génial, qui grâce à ce diagnostic, espère avoir quelques chances de passer à la postérité:

“Depuis vingt ans, la baguette a été confiée à des quinquagénaires comme Aimé (Jacquet), Roger(Lemaire), Jacques (Santini), Raymond  (Domenech) ou encore Robert( Duverne), tous rejetons d’une France ouvrière et rurale dont la nostalgie se donne aujourd’hui de Gaulle pour nom de code. Très clairement, ceux-là ne savent pas faire avec le prolétariat de banlieue qui peuple aujourd’hui les clubs.”

Ainsi donc, de même que , dans la société du « melting pot » qui fait tant rêver les « zozos », les profs doivent s’adapter continuellement aux élèves et non le contraire.,  les entraîneurs doivent aussi s’adapter aux incivilités chroniques de joueurs grossiers…mais mieux payés qu’eux ?

Gageons que ,  la présence à la tête de l’équipe de France d’un entraîneur « face-de-craie » en la personne de Laurent Blanc, successeur désigné de Raymond Domenech, constituera un traumatisme pour une génération de joueurs éduqués ( ??? ) dans les « quartiers défavorisés » .

L’idéologie qui s’est appuyée sur le succès de l’équipe « black-blanc-beur » des 1998, est en train d’en prendre un sacré coup de vieux.

Mais le « pompon » revient à notre « historien » de pacotille, porte-parole officieux du FLN en France, théoricien de de la décolonisation de l’Algérie, et ancien trotskyste vaguement repenti, en la personne de Benjamin Stora, qui s’exprime dans Mariane.

Pour lui, comme pour Bégaudeau,- sans doute formé à la même école -,  «  on ne peut relever ce défi en se bornant à déplorer la nouvelle époque, ou en stigmatisant ceux qui vivent et « regardent » de tous les côtés en même temps. Il faut trouver les mots pour de nouvelles intégrations politiques. La France, autrement dit, est devenue une société multiculturelle, mais sans que cela soit dit, et assumé. Son équipe nationale l’est, mais pas sa classe politique. Ce qui est apparu ces derniers jours, c’est la profondeur de l’écart entre de nouvelles générations, portées par le vent de la mondialisation culturelle et économique, et les élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles. L’incroyable débat autour de l’affaire de la sélection nationale aura au moins permis de faire émerger la seule question qui vaille : comment parler aux nouvelles générations ? « 

Ainsi donc, cette France des caïds, des bandes de voyous, de l’omerta sanglante, se sent « portée par le vent de la mondialisation culturelle et économique »: c’est ce qui l’éloigne des « élites traditionnelles, politiques ou intellectuelles ». Un délire d’historien de pacotille.

Ainsi donc, dans  cette France « multiculturelle » dont ces « zintellectuels » se font les chantres, il doit être proclamé haut et fort, que ce ne sont pas les « nouveaux arrivants » qui doivent s’adapter aux traditions, aux valeurs morales, aux règles du « vivre ensemble » de leur pays d’accueil, mais que c’est le contraire !!!

Tels le pître qui fait la Pub de « Free » à la Télévision, » ils ont tout compris »….

Nous devons nous habituer à manger hallal (cf. mon billet intitulé « Pour les Bleus, l’Hallal-i ne date pas d’hier) , nous devons nous habituer à vivre au milieu de gens qui n’ont pas les mêmes valeurs morales que nous,  nous plier aux règles claniques de l’omerta qui règne déjà dans nos banlieues, nous accoutumer à la violence physique ou verbale, à la vulgarité, aux moeurs et coutumes ancestrales d’un autre âge qui sont autant de nouvelles « richesses pour la France ».

C’est donc dans un monde « à l’envers » que nous devons nous préparer à vivre désormais.

Et pour en revenir à cette malheureuse équipe de France, dont les « difficultés » sont effectivement le reflet des problèmes que rencontre notre société, son nouvel entraîneur devrait se poser sérieusement la question de savoir s’il ne doit pas changer de nom.

Car lorsqu’on s’appelle Laurent Blanc, peut-on acquérir le langage, trouver les mots qui conviennent pour communiquer avec les nouvelles générations de footballeurs, et surtout, faire abstraction de sa couleur« face de craie, comme ils disent, pour s’adapter à l’imposture multiculturaliste dont quelques « zintellectuels » égarés s’évertuent à faire la promotion ???

Laurent Blanc ??? Encore un « sous-chien »??? Tout Blanc ??? Même pas musulman ???  Même pas converti ??? Bonjour la haine !!! ( QUOI!!!).

Pour les « Bleus », l’Hallal(i) ne date pas d’hier….


Vikash Dorasso, qui a appartenu aux « Bleus » connaît bien l’ambiance qui règne dans ce monde fermé. Il en a été évincé,  car on ne lui a jamais pardonné d’avoir réalisé un film « pirate » sur la vie interne de l’équipe de France en 2006 et de l’avoir diffusé sous le titre de « Substitute ». Car nul ne doit savoir ce qui se passe dans les vestiaires, après chaque match.

 Son témoignage  sur les » effets gastronomiques » de l’influence du « groupe de pression » le mieux représenté dans cette équipe est édifiant.

 Encore plus édifiant, le silence de ceux qui font acte de soumission à des règles imposées par le sélectionneur au nom de ce groupe de pression. La Loi du silence permet de conserver le secret sur ces curieuses pratiques.

Mais comment s’étonner de ces pratiques, lorsque l’on voit le joueur le plus « classe » et le plus sympathique de l’équipe faire la publicité du Hamgurger Hallal de Quick ?????

 

Un petit coup d’oeil sur cette vidéo, juste pour vous marrer. Car, encore une fois, il vaut mieux en rire.

http://www.dailymotion.com/video/xdsuwd_buffet-halal-pour-tout-le-monde_news

Après cela « ils » viendront nous expliquer que ce groupe est uni, ( autour de quoi et de qui ???), qu’il n’y a pas de « clans » qui imposent leur loi, etc…etc….

Colonisation…..


Les Espagnols se marrent depuis pas mal de temps déjà, à chaque apparition de l’équipe de France de Football.

Certes,  leur  » humour noir » n’est pas du meilleur goût car il est assaisonné d’une pointe de mauvaise foi…..

Mais depuis 2008, « les Bleus » ne nous ont-ils pas appris à » rire jaune » ???…

 Les Espagnols mettent les malheurs de l’équipe des « Bleus » sur le compte des « changements climatiques ».

 Il est vrai qu’une terrible tempête « tropicale » a soufflé sur l’équipe de France.

C’est le point de vue de beaucoup d’Espagnols !!!

 Je ferai observer toutefois, à propos de ces photos parues dans un hebdomadaire sportif, qu’en 1959, la « décolonisation » n’était pas encore achevée, alors qu’en 2008…..

 Ceci-dit nos « malheurs » ne serait-ils pas plutôt la conséquence lointaine de la « colonisation » du football français ???? Une « colonisation » à la Française, c’est à dire une « colonisation » de peuplement à rebours …..

Pour être un peu plus sérieux, les états d’âme de la France, sur son identité, vus d’Espagne, paraissent totalement surréalistes.

 On est en train de faire tout un plat de l’échec des « Bleus », dû à leur comportement insupportable pour les Français.

 Mais nous n’en serions pas là, si on ne nous avait pas fait tout un plat avec l’identité « black, blanc, beur » de l’équipe victorieuse du Mondial 1998, dont on a fait la nouvelle identité de la France, ce qui était une imposture intellectuelle, et une construction de l’esprit conçue pour valoriser les « minorités visibles », ce qui a conduit à les « survaloriser » au point d’en faire le nombril de notre société.

La France a ainsi vécu pendant quelques années, sous une « fausse identité ». On ne peut pas tromper longtemps la vérité. Comme le disait fort justement Michel Rocard, « les faits sont têtus ».