Trotski n’est pas mort: il bouge encore.


Sources:

 Internet, Wikipédia, Le Livre Noir du Communisme, Dictionnaire Historique.Trotsky, Leon.My life :an attempt at an autobiography.Pathfinder Press , 1970.http://www.canalacademie.com/ida125-Trotsky-les-Trotskistes-et-la.html

TROTSKI, de son vrai nom Lev Davidovitch BRONSTEIN, dit Léon, est avec Lénine et Staline, une figure mythique de la Révolution d’Octobre et des débuts de l’URSS.

Comme très souvent dans l’histoire des mouvements révolutionnaires, les inspirateurs de la révolte, se séparent car ils poursuivent des objectifs divergents, puis finissent par se combattre, et enfin, à s’entre-déchirer.

Très vite, et pour faire court, Bronstein devient un opposant à Staline, auquel il reproche une dérive bureaucratique du mouvement communiste, et avec lequel il est en désaccord sur les objectifs de l’Internationale. Staline souhaitant limiter, au moins dans un premier temps, le processus révolutionnaire à l’Union Soviétique, et Bronstein étant partisan de la « révolution permanente », de donner le pouvoir au prolétariat ouvrier et non à une oligarchie d’aparatchicks, et de susciter la « révolution du prolétariat européen », puis mondial.

Arrêté, déporté en Sibérie orientale, Bronstein s’évade et gagne l’Angleterre sous le faux nom de TROTSKI.

 

De l’étranger, il mène l’opposition à Staline et poursuit son idée de révolution mondiale, qui l’oblige à mener une existence d’homme traqué, en Turquie, en France, en Norvège, puis au Mexique où il mourra assassiné d’un coup de piolet dans la tête, par un agent stalinien, Ramon Mercader.

Longtemps condamné à la clandestinité pour se protéger de la menace stalinienne, Trotski en est devenu un « spécialiste ». Dans son ouvrage « La Révolution permanente »,publié en 1930, il fait de l’action clandestine l’arme principale du projet révolutionnaire.

Sa pensée continue d’influencer, en France, certaines organisations d’extrême gauche.

Le programme de la IVe Internationale inspiré par Trotsky en 1938, est un « programme de transition » vers le socialisme. Le vrai, selon lui.

 Il s’agissait de se démarquer de la social-démocratie. En effet, La démarche de Trotsky consiste à rompre avec la propriété privée des moyens de production et la nécessité de faire des profits.

 Cela se traduit entre autres par : le contrôle ouvrier sur la production, l’échelle mobile des salaires et du temps de travail, la revendication de conseils d’usines et de quartier, la nationalisation sans remboursement ni indemnités des secteurs clés de l’économie (banques, grosses firmes, etc.).

 Ces mesures devraient favoriser le prolétariat dans son rapport de force avec la bourgeoisie et le rendre révolutionnaire : un lien serait créé entre des revendications économiques, (qui sonnent familièrement à l’oreille des Français), et l’objectif politique du socialisme.

 Confrontés à un isolement au sein même du monde du travail, à la répression étatique et patronale et à l’hostilité, parfois violente, des grands partis de la gauche, le Parti Socialiste et le Parti communiste, mais prêts à travailler, suivant des objectifs déterminés et vitaux, dans de larges alliances (fronts uniques), ou même cas plus rare,à défendre leurs options dans d’autres formations (entrisme).

 Ils affichent une culture de la dissidence, du fait de leur isolement relatif, et jouent, de tout temps, le rôle d’incubateur d’un grand nombre de groupuscules, de cénacles et de petits partis, et parfois aussi un vivier de nouveaux cadres, notamment pour le Parti Socialiste.

Selon Wikipédia « le terme « d’entrisme » a été utilisé de manière impropre (selon les trotskystes qui parlent alors de « travail syndical ») pour désigner les opérations de noyautage secret menées principalement en France par le courant lambertiste (OCI des années 1970-1980) et dont un élément célèbre en France sera Lionel Jospin (premier ministre 1997-2002) qui coupa les ponts avec l’OCI bien avant d’accéder au pouvoir.

Parmi ses dirigeants les plus influents ou les militants plus connus de « l’Organisation Communiste Internationale », on a compté, outre Pierre Boussel (Lambert apôtre du Lambertisme), l’historien Pierre Broué, Stéphane Just, Gérard Bloch, Jean-Christophe Cambadélis (dit « Kostas », aujourd’hui au PS), Jean-Luc Mélenchon, l’actuel maire socialiste de Bondy, Gilbert Roger, le producteur Jacques Kirsner (Charles Stobnicer dit « Berg »), le philosophe Pierre Dardot, les journalistes Gérard Desportes, Sylvain Cypel, Laurent Mauduit,[Pierre Marcelle]] le syndicaliste Jean Grosset, ou encore Jean-Jacques Marie et Gérard Filoche, Inspecteur Général du Travail, membre du Comité Directeur du PartiSocialiste, sans oublier Marc Blondel le « patron » de Force Ouvrière »….

 La cellule spectacle rassemblait les réalisateurs Alain Corneau, Bertrand Tavernier, Bernard Murat, Alex Métayer, Nadine Trintignant et Dominique Labourier.

 Appartenant aujourd’hui à l’UMP, Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan a également été membre de cette organisation.

Dans tous les cas (secret ou ouvert), l’entrisme est une tactique ambivalente: elle peut aussi bien favoriser l’organisation trotskiste, en l’aidant à recruter des adhérents afin d’organiser, ultérieurement, une scission et la création d’un « parti révolutionnaire », que se « retourner contre elle », les infiltrés adoptant peu à peu l’idéologie et les convictions du parti infiltré, jusqu’à en devenir un cadre authentique. Pour ces raisons, l’entrisme n’est pas nécessairement reçu de façon hostile par l’organisation d’accueil: François Mitterrand connaissait parfaitement, dès 1971, le passé trotskyste de Jospin .

Daniel Bensaïd, le philosophe de la LCR, a théorisé l’entrisme dans un Essai de taupologie générale, qui fait de nombreuses allusions au marranisme, du nom des Juifs s’étant convertis au catholicisme sous les Rois catholiques mais ayant conservé en secret leur foi et leurs rites: il y a, selon lui, un point commun entre le messianisme des marranes et celui des « révolutionnaires professionnels » trotskistes . »

Les rapports entre les factions communistes et la religion sont toujours troublants.

« L’entrisme ». C’est le sujet sur lequel j’ai souhaité m’attarder dans ce billet.

L’entrisme est une stratégie qui consiste à faire entrer de manière concertée des membres d’une organisation dans une autre organisation aux idées proches, mais concurrentes. Le terme entrisme est intrinsèquement lié à l’histoire  du trotskisme, mais est aussi employé depuis lors pour décrire des pratiques du même ordre (infiltration, noyautage, etc.).

L’objectif est d’influer sur l’orientation et la puissance d’un courant d’idées au sein de l’organisation ciblée, dans le but de parvenir à infléchir la stratégie de l’ensemble de l’organisation. Il existe deux types d’entrisme :l’officiel (que Trotski appelle « à drapeaux déployés ») et le clandestin.

Le recours à l’entrisme est envisagé lorsque le mouvement trotskiste se sent trop faible et trop peu influent face aux soubresauts de l’histoire ou, au contraire, face à l’apathie des masses ouvrières qui se tournent plutôt du côté des PC nationaux ou des partis sociaux-démocrates.

Pour les trotskistes, la seule voie pour donner une efficacité concrète à leurs idées reste alors de chercher à « influer » en « entrant » discrètement, et en se donnant des apparences moins radicales, dans  les institutions, voire les entreprises et surtout depuis Mai 1968 dans les medias, dans des organisations,  qui jouent un rôle réel dans la vie politique.

Le noyautage des institutions, celui des médias, devient particulièrement actif dans les périodes troublées de la vie politique.

La Guerre d’Algérie a été un terrain particulièrement fertile pour l’action secrète (on disait alors « subversive ») dans laquelle excellent les trotskistes.

Dès la fin des hostilités et la proclamation du cessez-le-feu, sortent de l’ombre les trotskistes qui se sont engagés aux côtés du FLN dès le 1er novembre 1954, date de l’insurrection algérienne.  

 À peine effleurées dans le peu d’ouvrages parus et traitant le sujet, les activités des militants trotskistes et libertaires sont le plus souvent ignorées.

 Publiques ou clandestines, ces actions de soutien ont été diverses.
De l’impression de tracts au transport de dirigeants du FLN en passant par la construction d’une usine d’armes au Maroc, l’engagement militant est sans faille.

Il oblige ces femmes et ces hommes à des activités inattendues (fabrication de faux papiers, voire de fausse monnaie…) et conduira certains d’entre eux en prison.

Leur solidarité avec le FLN s’accentuera au rythme de l’évolution du conflit de 1954 à 1962. Après l’indépendance, quelques-uns parmi ces militants continueront l’aventure en Algérie même, dans l’espoir que la guerre se transforme en révolution socialiste « exportable ».

Les Trotskistes et les « Pieds Rouges »…

Ils seront les  » pieds-rouges  » du nouveau régime de Ben Bella jusqu’au coup d’État de Boumediene qui les obligera en 1965 à retraverser la Méditerranée.

(Voir, sur ce blog, mon article intitulé « En marge de la polémique sur le film Hors-la-Loi »): https://berdepas.wordpress.com/2010/05/25/en-marge-de-la-polemique-sur-hors-la-loi/

Dans cette aventure peu glorieuse, on retrouvera des noms connus de la société civile française, qui sont toujours restés discrets sur leurs « exploits »: aux côtés de personnages troubles et experts en « double je », tels que Hervé Bourges, un ancien de « Témoignage Chrétien », devenu conseiller de Ben Bella et qui opta pour la nationalité algérienne, ce qui ne l’empêcha nullement, sous Mitterrand de devenir Président de Radio France International, puis de France Télévision, avant de terminer comme Président du CSA, de nombreux trotskistes ont oeuvré, dans l’ombre, à l’éclosion d’un régime inspiré des utopies révolutionnaires, en Algérie.

Michel Pablo, l’un des théoriciens de « l’entrisme » et du militantisme trotskiste et ses partisans s’engagent à plein temps dans le soutien au FLN et développent, comme on l’a vu ci-dessus,   des activités clandestines (impression de tracts, fabrication de faux papiers, faux monnayage, et même création d’une usine d’armement secrète au Maroc) qui feront d’eux, le premier parti français à prendre cause pour l’indépendance, leur activisme valant à Pablo d’être arrêté en juin 1960 (grâce à une campagne internationale en sa faveur, il est libéré en octobre 1961).

Parmi ces militants ont retrouvera la trace de Edwy Plenel, qui réussira plus tard son « entrisme » dans le monde de la Presse en devenant un « spécialiste » du journalisme d’investigation, qui le portera à la Direction de la Rédaction du « quotidien de référence » des Français, le Journal « Le Monde ».

L’actuel historien Mohamed Harbi co-auteur avec Benjamin Stora ( futur trotskiste à partir de Mai 68) d’une Histoire de la Guerre d’Algérie, est alors le contact entre le FLN et le PCI . Cette action clandestine est relayée par l’action publique d’Yvan Craipeau (qui rejoint l’Union de la gauche socialiste), Yves Rous (devenu cadre de la SFIO), Pierre Naville, le mathématicien Laurent Schwartz, l’avocat Dechézelles, Filiâtre, Gilles Martinet, etc., tandis que Lambert soutient le MNA de son ami Messali Hadj.

Les partisans de Michel Pablo créent aussi un Comité contre l’envoi des contingents en Algérie .Plus tard, Michel Fiant (pabliste) met en place le réseau Jeune Résistance contre la guerre, auquel participe le jeune Alain Krivine, et qui collabore, malgré quelques rivalités, avec le réseau Jeanson et le réseau Curiel . (Source Wikipedia).

Le projet utopique de ces « révolutionnaires en peau de lapin », c’est alors de pousser l’Algérie à devenir une sorte de Cuba aux portes de l’Europe, et d’en faire une base arrière pour d’autres actions subversives, à l’occasion d’une crise politique.

Mai 1968 sera une nouvelle occasion de résurgence de l’activisme trotskiste.

 Dans le « monde étudiant », qui n’a jamais été un fief communiste plutôt tourné vers le « monde ouvrier », les trotskistes vont démontrer leur habilité dans le noyautage des organisations étudiantes.

En conséquence, les « groupuscules » trotskistes (JCR, OCI, VO) ou maoïstes (UJC-ml…) fleurissent au profit d’une UNEF de plus en plus moribonde à cette époque, car sans courroie de transmission efficace parmi les jeunes.

 Sentant les effets de l’influence grandissante des trotskistes au sein de l’UNEF, le Parti Communiste Français s’attaquera – parfois physiquement – aux « groupuscules ». Durant le seul mois de décembre 1967 :
• A Rouen, des militants du PCF empêchèrent physiquement la tenue d’une réunion de la JCR.
• A Brive, un tract PCF accusa Voix Ouvrière (ancêtre de Lutte Ouvrière) d’être financée « par les flics et les monopoles » et attaqua physiquement les vendeurs de Voix Ouvrière dans la rue.
• A Lyon, le PCF attaqua une réunion de l’OCI et de Révoltes (le journal du CLER).
• A l’usine Alsthom Saint-Ouen les diffuseurs du bulletin de VO furent attaqués par les militants de la CGT.

Ces « arguments » physiques montrent que les staliniens craignaient de perdre leur influence auprès des jeunes, jusque dans les usines.

Et le réflexe bureaucratique prima chez les staliniens. De plus en plus, le mensonge et l’amalgame deviennent leurs armes favorites, tandis qu’ils retrouvent l’esprit des « procès de Moscou ». Par exemple, en mars 1968, les lambertistes furent qualifiés de « fascistes de gauche » dans un tract du PCF diffusé sur la faculté d’Orsay.( source « http://www.pouvoir-ouvrier.org/histoire/1968.html).

 Les « étudiants » trotskistes n’ont jamais pardonné à la CGT et au PC d’avoir préféré négocier, à l’occasion du célèbre « Grenelle » entre Pompidou et Seguy,  des avancées sociales plutôt que d’abattre la république bourgeoise qu’ils détestaient. Les trotskistes, maoistes et autre révolutionnaires de l’extrême gauche de l’époque, se rabattront plus tard sur la conquête, grâce à « l’entrisme », de postes clé dans les institutions qu’ils n’ont pas pu renverser.

 On a vu la suite avec ce que sont devenus des Cohn Bendit, des Kessler, des Geismar, Serge July, Sauvageot, Benjamin Stora et bien d’autres.

 Leur détestation de l’état bourgeois les a conduits à faire cause commune avec la frange la plus réactionnaire du capital et de la finance pour tenter d’abattre enfin cet état tant détesté…

Les héritiers de cette longue aventure idéologique sont toujours là.

Ainsi, à titre d’exemple, les Edwy Plenel, les Benjamin Stora,  ce dernier devenu, grâce aux réseaux trotskistes présents dans les medias, une sorte d’historien officiel de la Guerre d’Algérie, s’exprimant le plus souvent, sans contradicteur, comme un « porte-parole » du FLN chez qui il a conservé de fortes amitiés, à l’exemple de Mohamed Harbi, cité ci-dessus, accusateur sans nuances de la présence française dans les anciens départements français, et apôtre d’une repentance à sens unique.

 Certes, la mouvance révolutionnaire gauchiste est devenue assez habile pour ne laisser au premier plan que des personnages vaguement folkloriques tels que Arlette Laguillier, ou le facteur Besancenot, mais les vrais, les purs, les durs, ceux qui mènent le combat souterrain, celui qui consiste à saper méthodiquement et silencieusement, les fondements de la « République bourgeoise » qu’ils exècrent, ceux là sont un peu partout et forment au sein de la société française des réseaux actifs et redoutables.

Derrière chaque scandale qui affaiblit un peu plus les institutions, et la représentation politique nationale, il suffit de gratter un peu pour les trouver, tapis dans l’ombre, ou tirant des ficelles, prêts à exploiter la situation, pour faire progresser leur projet silencieux.

PS: Pour ceux de mes lecteurs qui en auront la curiosité, ou qui souhaitent en savoir plus sur le personnage « romantico-révolutionnaire » de Trotski, et qui seraient intéressés par la présence, les objectifs et l’action des trotskistes en France, je recommande l’écoute ou la lecture du texte de la remarquable communication de l’Historien  et Politologue André Lazar, devant l’Académie des Sciences Morales et Politiques, au cours d’une séance présidée par l’Historien Leroy-Ladurie.

http://www.canalacademie.com/ida125-Trotsky-les-Trotskistes-et-la.html

Passionnant !!!

Banditisme et banlieues.


Violents incidents à Grenoble

Une trentaine de véhicules brûlés et un policier blessé dans des incidents qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi. La nuit précédente un malfaiteur avait trouvé la mort dans une fusillade consécutive à l’attaque d’un casino.

 

Une nouvelle preuve de l’emprise d’un banditisme de haut vol, sur une partie de la jeunesse des banlieues.

Le braqueur Karim Boudouda, était lourdement armé. Condamné trois fois aux assises pour vol à main armée, a trouvé la mort à 27 ans lors de la course-poursuite qui a suivi sa fuite du casino d’Uriage-les-Bains, près de Grenoble. Avec un complice, en fuite, il s’était fait remettre le contenu de la caisse sous la menace d’armes lourdes.

C’était un récidiviste,  qui, une fois de plus, aurait dû se trouver en Prison, s’il n’avait bénéficié de « l’indulgence » d’un Système  Judiciaire laxiste.

Les voyous qui ont saccagé, brûlé, boutiques, voitures, et tiré sur la Police ont voulu venger « l’un des leurs ».

Combien de temps encore pourra-t-on continuer à tolérer cette situation au sein de la République ????

La mère de ce Karim Boudouda vient de lancer un appel au calme « pour que les violences cessent ». Dommage que son fils ne soit plus là pour l’entendre….Grâce à cet appel, la nuit dernière a été calme: 19 voitures, seulement, ont été brûlées !!!

Silences.


L’affaire Woeth-Bettencourt a été rythmée, au cours des jours écoulés, par les nombreuses déclarations de Mme Claire Thibout, déclarations parfois contradictoires, qui ont fait la une de toute la Presse.

L’ancienne comptable des Bettencourt a livré de nombreux secrets sur les largesses de ses anciens patrons. Les enquêtes en cours feront, on l’espère, la lumière sur ces libéralités, en séparant le vrai du faux.

Mais ce qui m’intrigue, une fois de plus, c’est la manière dont une certaine presse a utilisé les « révélations » de Mme Thibout.

La « comptable », en effet, a été extrêmement bavarde sur les enveloppes qui, selon elle, auraient été remises aux nombreux visiteurs de l’hôtel particulier des Bettencourt.

Mais elle s’est montrée extrêmement discrète, ou en tout cas peu loquace, sur les libéralités qui lui ont été accordées, et sur celles qui lui ont été refusées.

Or, ces dernières sont sans doute déterminantes, pour comprendre les motivations de cette femme, et les raisons qui l’ont poussée à « balancer » des patrons qui semblent avoir été très généreux, également, envers elle.

Peu de medias ont fait état de propos audibles dans l’enregistrement pirate des conversations de salon qui se déroulaient chez Liliane Bettencourt, et qui sont éclairants sur les « appétits » de cette femme, présentée abusivement comme une femme désinteressée, et animée par les sentiments vertueux d’une justicière émue par les abus qu’elle a observée, dans la demeure de Liliane Bettencourt.

Ces propos nous les avons relevés dans les « indiscrétions » du dernier numéro de l’Express:

 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/liliane-bettencourt-la-comptable-me-demande-trois-appartements_906070.html

Claire Thibout en quelques jours, » est devenue la vedette du feuilleton Bettencourt, la femme qui transforme le vaudeville en scandale politique. Claire Thibout, l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, a travaillé pendant quatorze ans (1994-2008) dans le huis clos fiévreux de l’hôtel particulier de Neuilly.  

« Comme son collègue majordome Pascal Bonnefoy (l’auteur des enregistrements pirates) et la secrétaire Chantal Trovel, elle n’a jamais caché son hostilité à François-Marie Banier, l’artiste soupçonné de vouloir spolier leur patronne. Ces trois ex-employés ont un autre point commun: leur avocat, Me Antoine Gillot. Après avoir négocié leurs indemnités de départ, il les conseille aujourd’hui dans la tourmente. « Je connais Claire depuis vingt-cinq ans, explique-t-il, c’est une amie. »  

Les avis sur cette mère de famille de 52 ans sont pour le moins contrastés. Ainsi ses détracteurs ( qui sont-ils ??? L’article de l’Express ne nous le dit pas…) la disent moins indifférente à l’argent qu’elle ne le prétend et citent volontiers quelques exemples. En 2001, elle accepte de Liliane Bettencourt un don de 53 000 euros, dont le versement sera officialisé devant notaire le 23 mai 2003. Mais il arrive aussi que ses exigences choquent la milliardaire.

  

Dans un courrier du 20 mars 2006, dont L’Express a eu connaissance, celle-ci se confie à son ami Banier: « François-Marie, vous allez rire, la comptable Claire Thibout m’a demandé trois appartements.( Rien que ça !!!) J’ai refusé sur le coup. Elle ne me portera pas dans son coeur, mais elle est assez payée. Enfin, j’ai trouvé cela exagéré. Je suis furieuse et navrée. »

Toujours selon l’Express, cette ahurissante demande est également évoquée dans les enregistrements du majordome. A en croire une conversation qui n’a pas été rendue publique à ce jour. »

Intéressants ces silences, non ??? Il y a des « non-dits » qui sont plus éloquents que les longs discours indignés…..

Rappelons, mais ceci a été publié, que cette comptable, bien défendue par Me Gillot cité ci-dessus, a été, in fine, licenciée, et s’en est allée avec une indemnité de licenciement de 500.000 Euros (source « Canard Enchaîné ») !!!!

Post-scriptum: Et l’on apprend en dernier ressort, que cette comptable, a en outre, reçu 400.000 Euros de la fille de Mme Bettencourt, au titre d’une indemnité complémentaire de licenciement !!!!

 Décidément il s’agit d’une « balance  » en or !!!! Peut-on s’interroger encore sur les motivations de cette comptable bavarde qui écoute aux portes ???

Révolution….


Les petits comploteurs grouillent depuis toujours, dans les caniveaux de la République.

 Certains obsédés par ce « Grand Soir » qui a été le moteur de toute leur vie de « révolutionnaires en peau de lapin », espèrent que le climat délétère qui flotte à l’heure actuelle sur la République, déchainera un beau matin, les foules fatiguées de « manger de la brioche », pour renverser un régime qui fait sombrer les uns dans l’obésité et les autres dans l’anorexie….

Vous pensez, sans doute, que je fantasme ????

J’en veux pour preuve l’article paru dans Marianne.fr, sous http://www.marianne2.fr/Pourquoi-la-revolution-n-est-pas-pres-d-arriver_a194986.html.

Mariane,c’est cet hebdomadaire satirique, dont les articles, s’appliquent, semaine après semaine, à entretenir un climat de contestation tous azimuts, et un esprit de révolte permanent dont on ne voit pas toujours très bien sur quoi il espère déboucher…. 

L’auteur de l’article, Elie Arié, émet quelques doutes sur les perspectives révolutionnaires offertes à nos comploteurs « internautes », dans le contexte actuel, au risque de décevoir quelques uns de ceux qui, tapis dans l’ombre ( la France en a connu à toutes les époques) espèrent encore….

Il est vrai que la période actuelle, offre aux observateurs de l’actualité, un spectacle qui par certains côtés, rappelle certains épisodes de la période pré-révolutionnaire, celle qui a précédé la chute de « l’Ancien Régime ».

Situation de crise économique rampante, éloignement des élites peu sensibles aux aspirations du peuple, campagnes de dénigrement systématique du Pouvoir, orchestrées par des journaleux avides de pouvoir et de fortune, amollissement des valeurs qui constituaient les fondements de la noblesse, déchéance d’un clergé de plus en plus jouisseur et éloigné de ses missions sacerdotales, etc…..

Dans l’article évoqué ci-dessus, l’auteur s’interroge : sommes-nous, en France, dans une situation pré-révolutionnaire? Elie Arié ne le croit pas et s’en explique.

Selon lui, » une révolution aboutit à ce que les choses ne soient plus jamais comme avant; elle se réalise lorsqu’un nombre suffisant de gens ne veulent plus que les choses soient comme elles sont, même si tous souhaitent des choses contradictoires, et qu’en fin de comptes, ce qui en sortira ne correspond aux souhaits d’aucun des révolutionnaires; ce qui rend possible une révolution, c’est le « n’importe quoi, mais ce qu’on a, ça suffit ».

Elle réunit donc, pour pouvoir se faire, des gens qui veulent mettre fin à un état actuel, mais qui veulent aussi le remplacer par des choses totalement contradictoires entre elles et qui devront obligatoirement s’affronter entre eux ,à un moment donné, par la violence (puisqu’une révolution, c’est la mise en œuvre de la violence). C’est pourquoi « toute Révolution dévore ses enfants », artificiellement réunis un court moment dans le « ça, ça suffit » qui permet de la déclencher.

Les Montagnards et les Girondins ne voulaient pas la même chose, et ont été obligés de se mettre à se guillotiner entre eux une fois la monarchie absolue abattue; dans la Russie de 1917, les socio-démocrates, les mencheviks et les bolcheviks ne voulaient pas la même chose et ont été obligés de s’exterminer une fois le régime tsariste abattu, etc.

Les seules révolutions qui réussissent sont les « révolutions de velours », dans lesquelles les révolutionnaires règlent ensuite leurs différents de façon démocratique, parce qu’à aucun moment le processus de la violence n’a été mis en route. »

Ce qui n’est pas tout à fait faux. La Révolution russe, après la Révolution française a été un carnage des élites de ces deux peuples, poursuivi, ensuite par l’élimination, les uns par les autres, de ceux qui croyaient au « pouvoir libérateur » de « l’action des masses populaires », pour aboutir aux pires dictatures, parmi les plus sanguinaires que l’histoire humaine ait connu.

Pour Elie Arié, « la majorité du pays, qui a toujours été de droite, se satisferait d’un remplacement pacifique de Sarkozy par un DSK ou équivalent, ce qui peut se faire de façon tranquille en 2012. C’est un peu le résultat de l’«anti-sarkozysme primaire », qui a focalisé beaucoup de mécontentements sur la personne de Sarkozy, en faisant abstraction de toute analyse politique de fond; d’une certaine façon, la personnalité atypique et dérangeante de Sarkozy aura servi de paratonnerre à un vrai changement de politique; c’est sans doute le meilleur service qu’il aura rendu à la droite, « à l’insu de son plein gré ».
Mais c’est toujours un « sentiment », beaucoup plus qu’une analyse de politologue, qui déclenche les mouvements insurrectionnels et met en mouvement les masses (ceux qui ont vécu Mai 68 le savent bien: on ne savait pas du tout ce qu’on voulait, mais on le voulait); ce qui transforme un mouvement insurrectionnel en révolution, c’est la présence, derrière ces masses en mouvement, d’une minorité de gens qui savent ce qu’ils veulent mettre en place, et la lutte à mort qu’ils se livrent entre eux (ce qui a manqué en Mai 68, et qui manque aussi aujourd’hui); dans une révolution, les masses ne sont que le bélier qu’on envoie abattre la porte du château-fort avant que ceux qui les utilisent ne viennent prendre possession des lieux.
C’est pourquoi l’écœurement que provoque chez tous le « monde pourri » dans lequel nous vivons, et dont l’affaire Woerth/Bettencourt n’est qu’un épiphénomène sans intérêt (Woerth sera remplacé si besoin par un clone de Woerth, et Bettencourt partira vivre en Suisse si le fisc l’emmerde trop) ne peut déboucher sur une révolution, et que les appels réguliers et pavloviens de certains internautes à « descendre dans la rue » resteront toujours aussi vains, tant que, une fois dans la rue, on se demandera « et maintenant, qu’est-ce qu’on fait? »
 
 C’est bien mon sentiment, et le paradoxe, dans tout cela, sera, pour moi, d’avoir trouvé quelqu’un qui l’exprime avec clareté et mieux que je ne saurais le faire, dans un hebdomadaire qui ne cesse de me surprendre, tant les positions qu’il défend, sont parfois inattendues pour moi.

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

André Bettencourt sans cagoule….


Comme promis dans un de mes précédents billets, je vais explorer, à travers les affaires « Woerth- Bettencourt », quelques aspects occultés des activités passées de certains des protagonistes de ce feuilleton de Gare.

Commençons par l’époux défunt de Madame Bettencourt, et sur les origines de sa bonne fortune dont l’ombre sulfureuse plane au dessus de ce grand groupe français.

André Bettencourt succéda à la tête de l’Oréal, à Eugène Schueller fondateur du Groupe l’Oréal, père de Liliane, dans des circonstances peu connues du grand public.

Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire une face cachée de la politique française contemporaine.

 

En effet, la Cagoule était une organisation clandestine d’extrême droite, qui se manifesta dans les années trente, par des actions violentes, qui, sous la Direction d’un polytechnicien et ingénieur naval, Eugène Deloncle, avait pour but le renversement du régime républicain.

Le regretté Jacques Marseille, Historien et économiste s’est penché sur les destinées de ce Grand Groupe industriel français qu’est l’Oréal. Suivons le:

Pour le magazine le Point, Jacques Marseille signait en décembre 2007 l’un de ces billets dont il avait le secret.

 Insolent à souhait, jamais outrancier. (…) Puis, l’historien reprenait le dessus. Il lançait un appel aux dirigeants de l’entreprise qui s’apprêtait à célébrer son centenaire. Il évoquait les lourds ” secrets de famille ” pas très glorieux qui ont aussi nourri l’époustouflante saga industrielle. Pour Marseille, les professionnels du paraître se trompaient en laissant leur histoire dans l’ombre… (…)

Nous sommes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce mois de juillet 1946, Liliane Schueller est une toute jeune femme. Comme tous les ans, elle partage son été entre la propriété de l’Arcouest, face à l’île de Bréhat (…) achetée par son père à la fin des années 20 (…) Elle voue une admiration sans borne à cet homme qui l’a élevée seul (sa mère, Betsy, est morte lorsqu’elle avait 5 ans), tout en donnant son envol à son entreprise. Liliane voudrait qu’on ne se souvienne que de cela.

Mais, pendant l’Occupation, Schueller finance aussi le parti de Marcel Déat. Et puis, il y a ces textes qu’on lui met sous les yeux et qui se passent de commentaires. ” Nous n’avons pas eu la chance des nazis (…) Nous n’avons pas la foi du national-socialisme. Nous n’avons pas le dynamisme d’un Hitler poussant tout le monde. ” Celui qui s’est aussi beaucoup passionné pour les grands débats économiques de l’époque appelle à construire ” la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne et toutes les autres nations européennes libérées comme elle du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçon­nerie “.Il faut sortir Schueller de ce mauvais pas. Et c’est la ” bande du 104 ” qui s’y emploie. Le ” 104 “, c’est ce foyer des Pères maristes de la rue de Vaugirard où les jeunes bourgeois de province séjournent pendant leurs études. Le nom des plus connus : André Bettencourt, François Mitterrand, François Dalle.

Ces jeunes gens ont eux aussi fréquenté la Cagoule et les milieux nationalistes de la fin des années 30. C’est dans ces cercles qu’ils ont approché Schueller. Mais, contrairement à lui, pendant l’Occupation, ils ont eu plus de clairvoyance. Bettencourt a certes écrit plusieurs textes antisémites. Mais jusqu’en 1942 seulement. Ensuite, il s’est rapproché de la Résistance. François Dalle, entré chez Monsavon en 1942, est médaillé de la Résistance. Quant à François Mitterrand, les Français connaissent désormais tout des subtilités de son parcours pendant la guerre.
Ces jeunes gens qui n’ont pas 30 ans à la Libération vont collecter les témoignages en faveur de Schueller. Et obtenir la relaxe de l’homme d’affaires. Ils en sont immédiatement récompensés. François Dalle devient l’un des principaux dirigeants de L’Oréal. Mitterrand est bombardé quelque temps à la tête de Votre beauté, la revue du groupe. Quant à André Bettencourt, il se fiance avec Liliane (ils se marient en 1950). Schueller est un homme fidèle. Il fait aussi de la place chez L’Oréal à certains de ses anciens amis au passé trouble. Ensemble, ils poursuivent à grandes enjambées l’aventure L’Oréal.(…)

Ainsi, le passé trouble de l’Oréal, et celui de ses dirigeants, peuvent expliquer que certains protagonistes de ce roman de gare, aient été poussés par d’obscures motivations. La fascination qu’exerçait cette réussite flamboyante sur des gens de condition modeste, l’odeur de souffre qui entoure cette réussite, les relations mystérieuses entretenues par le couple, avec le monde du Pouvoir à doite comme à gauche, ainsi qu’une générosité qui pouvait paraître, à certains égards suspecte, ont pu susciter des vocations chez des majordomes ou des secrétaires qui ont pu céder à des pulsions d’espionite aigûes, voire même à des manipulations extérieures inspirées par d’obscurs calculs…

On demeure confondu par la naïveté et l’imprudence d’un homme qui comme Bettencourt, a été mêlé à des conspirations, à des menées subversives dans sa jeunesse, qui l’on amené à adopter des comportements et des méthodes bien connues de ceux qui ont été confrontés à la nécessité de vivre dans la clandestinité, et qui se livre à des agissements contraires aux Lois de la République, sous le regard malsain de tout son « petit personnel », au risque de subir les pires menaces et les pires chantages.    

La narration romancée » par les journalistes de Mediapart des « révélations »d’une comptable qui en savait trop, et dont les motivations pour  « balancer » ses secrets demeurent assez troubles, autorise d’autres point de vues vaguement romancés à leur tour, sur le contexte de cette étonnante histoire, qui, il faut bien le reconnaître, est de nature à inspirer les auteurs de feuilletons pour midinettes….  

 
 
 

 

(à suivre)…. 

 

Le cas Anelka.


« Depuis qu’il a quitté l’hôtel Pezula de Knysna et l’Afrique du Sud, viré des Bleus par la FFF, il ne s’est pas exprimé. Hormis sur le site de Chelsea, afin de confier son bonheur d’être à Londres, couvé par Carlo Ancelotti. Un homme qui a remporté la Ligue des champions comme joueur et entraîneur. Une légitimité dont n’a jamais pu se targuer Raymond Domenech.

Pour France Soir, le buteur de 31 ans a choisi de rompre le silence. « Il faut une forme de courage et un gros mental à Jérémy pour assumer cela. Je suis fier d’avoir joué avec lui et avec toute l’équipe de France », soutient Anelka à propos de la sortie de Jérémy Toulalan dans Le Journal du Dimanche.

Nicolas Anelka, dont l’exclusion pendant le Mondial-2010 pour des insultes proférées contre le sélectionneur Raymond Domenech a déclenché une véritable tempête autour de l’équipe de France, assure que « ça devait exploser », dans des propos rapportés jeudi par France-Soir.

« Si ce n’était pas par moi que tout s’était précipité, cela serait arrivé par quelqu’un d’autre. Ca devait exploser », confie l’attaquant de Chelsea, qui s’exprime pour la première fois dans la presse même s’il est peu disert. »

Retrouvez l’intégralité de la réaction de Nicolas Anelka dans l’édition de France-Soir de ce jeudi. »

On est en droit de se demander à quel moment Anelka s’exprime avec sincérité et à quel moment il ment.

En effet, dans une déclaration à un quotidien évoquée sur ce blog sous le titre « https://berdepas.wordpress.com/2009/12/16/anelka-quitter-la-france/ , il évoquait ses rapports avec Domenech en ces termes:« Malgré ce qu’on a pu dire, c’est avec Domenech que j’ai les meilleurs rapports », a confié Nicolas Anelka dans un entretien paru dans le quotidien gratuit 20 minutes, mercredi. « Je n’ai jamais eu de dialogue comme ça avant avec un sélectionneur, explique l’attaquant de Chelsea. Avant, il y avait Santini, c’était impossible de parler avec lui. Lemerre, pareil. Jacquet, c’est ça, hein ? Impossible aussi. »

De toute évidence, ces joueurs qui se prennent pour de vraies stars, ne sont pas près de recouvrer la confiance et l’estime du public français, tant il est évident que l’image qu’ils ont donnée, est hélas, révélatrice d’un état d’esprit clanique, d’un manque de sens de l’honneur, d’un mépris pour les couleurs qu’ils défendent et pour ceux qui les supportent. 

MERCI les « Bleus » !!!


Vice-championne du monde en 2006, la France a terminé l’édition 2010 du tournoi à la 29e place sur 32 équipes, selon le classement du tournoi établi par la FIFA. Seuls le Honduras, le Cameroun et la Corée du Nord ont fait un plus mauvais parcours que les Bleus en Afrique du Sud. C’est le plus mauvais classement obtenu par une équipe de France en Coupe du monde.

Des Bleus en Or….


             William Gallas souffrant d’une terrible rage de (vaincre???), non !!! de dents.

Incroyable, cette information diffusée par l’Agence « Associated Press » !!!!

Les dentistes tunisiens ont une dent contre William Gallas, le défenseur de l’équipe des Bleus qui s’est illustrée en Afrique du Sud.

 Une « dent en or » , évidemment.

 Tunisie: le syndicat des chirurgiens dentistes va porter plainte contre Gallas.

lun, 12 juil 15:21:37 2010

« TUNIS (AP) – Les retombées du parcours décevant des Bleus avant et lors du Mondial sud-africain ne semblent pas se terminer.

La dernière en date nous vient de Tunis où, selon l’hebdomadaire « Assabah al-Ousboui », le Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique (STMDLP) s’apprête à porter plainte contre le défenseur des Tricolores William Gallas pour avoir « porté atteinte à l’image de marque des praticiens tunisiens ».

Souffrant d’un mal de dents lors du stage pré-Mondial effectué fin mai par les Bleus à Sousse, une station balnéaire huppée du centre tunisien, Gallas aurait exigé de la Fédération française de football (FFF) de faire venir son dentiste personnel, refusant qu’un dentiste tunisien le soigne.

Selon l’hebdomadaire « 10 Sport », le coût de ce que plusieurs médias ont qualifié de « caprice de star » se serait élevé à quelque 25.000 euros, un jet privé ayant été affecté pour le voyage du dentiste venu de France.

« Nous sommes déterminés à engager des poursuites judiciaires contre M. Gallas pour réparer le préjudice qu’il a porté aux chirurgiens dentistes tunisiens », a confirmé lundi à l’Associated Press le président du syndicat, le Dr Adel ben Smida.

Pour lui, le joueur français est « libre d’opter pour le médecin de son choix », mais considère que la médiatisation sur Internet de son refus de se faire soigner par un médecin local constitue « incontestablement un préjudice à la profession en Tunisie ».

Le Dr Ben Smida s’en offusque d’autant, dit-il, qu’un « grand nombre de personnalités politiques et de stars européennes viennent régulièrement en Tunisie pour des soins dans les diverses spécialités médicales allant de la chirurgie esthétique aux implants dentaires ». AP »

Cette histoire « d’arracheurs de dents », illustre la dérive des joueurs de cette « équipe de France »(!), dont « l’indécence » n’a rien à envier aux Ministres de la République….

« L’entrisme ».


Certains de mes lecteurs, surpris, sans doute, par les  allusions récentes, apparues sur mon blog, à propos du phénomène souvent occulté de la subsistance d’un courant « trotskiste » pratiquant « l’entrisme » et encore actif dans la société française, m’ont suggéré d’être plus explicite et d’en dire plus sur ce que sont les Trotskiste, sur leurs idées, sur leur influence et sur leur présence, souvent occultée, dans de nombreux secteurs de la vie politique, médiatique, économique du pays.

Cela m’oblige à faire un retour sur quelques uns des livres planqués dans ma bibliothèque ( qui croule sous les ouvrages historiques ), ces livres annotés, aux pages parfois noircies de mes commentaires en forme de griboullis, que je n’ai pas ouvert depuis plusieurs années.

L’Histoire m’a toujours passionné. Et ce qui m’a encore plus passionné, ce sont les historiens qui s’écartent des versions officielles et jugent avec esprit critique et recul des évènements, des faits qui font l’objet d’une interprétation qui « fabrique » l’Histoire officielle.

L’Histoire officielle qui, elle même, fluctue, varie en fonction des époques, des modes ou des courants de pensée dominants.

J’ai conservé, une collection de livres scolaires et notamment, les manuels d’histoire de Mallet et Isaac des années 40 à 50, dont, à l’époque nous apprenions les résumés par coeur, qui en disent long sur la manière dont l’Histoire peut avoir été « distordue » depuis, pour coller avec les arrières pensées idéologiques qui ont depuis un demi-siècle, pollué l’enseignement de cette matière…..

Le Livre Noir de la Révolution française, le Livre Noir du Communisme, sont des ouvrages que j’ai lus et relus et qui m’ont permis d’acquerir un jugement personnel sur des évènements historiques dont l’interprétation a été déformée, instrumentalisée, sans parler des faits qui ont été souvent occultés sciemment par des « historiens de pacotille ».Un jugement personnel qui frise le « politiquement incorrect »….

J’ai, toute ma vie, appliqué la recommandation de Marcel Alavoine, que je vénère. Ce prof de philo, en classe de Math Elem du Lycée Bugeaud d’Alger, qui avec insistance, nous enjoignait de ne jamais « prendre pour argent comptant » ce qu’écrivent les historiens, sans avoir préalablement pris le temps de nous pencher sur leur biographie, sur les influences qu’ils avaient reçues, sur les « écoles » aux quelles ils appartenaient. Car le plus souvent, c’est « leur histoire » qu’ils racontent, à travers l’Histoire.

Aujourd’hui encore, je procède ainsi.  Et avant de me faire une opinion sur les acteurs d’une polémique, je m’interroge sur leur parcours, sur les influences qui les poussent à agir, sur les milieux qu’ils fréquentent, et sur leurs motivations. La démarche à suivre pour les Historiens s’applique à ceux qui font l’Histoire au jour le jour, et en particulier, aux journalistes et aux chroniqueurs de l’actualité.

La démarche n’est pas toujours facile, tant il en est qui savent, dans leur parcours intellectuel, brouiller les pistes et faire oublier leurs engagements passés ou présents.

Les « bricoleurs » de l’Histoire avancent masqués.

Il en est de même pour ceux qui « font l’histoire » au jour le jour.

La Gauche ou l’extrème Gauche n’hésitent pas à fouiller dans la vie de certains hommes politiques qui entravent leurs projets, pour faire remonter à la surface, quand ça les arrange, les moments où ils ont appartenu à des mouvements d’extrême Droite afin de les discréditer, en les affublant de qualificatifs récurrents dans leur vocabulaire de polémistes, parmi lesquels le termes de fascistes ou de racistes occupent une large place.

Il est donc légitime de procéder de la même manière, en évoquant les filiations, les cousinages, qui expliquent l’attitude, les postures, les actes de personnages qui agitent l’actualité, et dont le « grand public » ignore tout, ou presque, ignorance entretenue par ceux-là même qui sont censés nous éclairer.

La Cagoule, qui sait encore aujourd’hui, ce qu’elle a été dans la vie Politique du début du siècle passé ??? Les Trotskistes qu’en sait-on, en dehors des apparitions folkloriques des Arlette Laguiller ou des Besancenot ????

Dans le jours qui suivent, nous nous pencherons sur ces « groupuscules » qui font partie de la mythologie politique française…..et dont quelques résidus subsistent dans notre paysage quotidien. 

(à suivre).

De Bettencourt en Betancourt….


Ingrid Betancourt scandalise la Colombie

L’Express. Par Axel Gyldén, publié le 12/07/2010 à 17:15

 
Ingrid Betancourt scandalise la Colombie

                                                   Ingrid Betancourt, début septembre à New York.  

REUTERS/Chip East

« En réclamant réparation à l’Etat colombien pour son enlèvement par les Farc, l’ex-otage a encore écorné l’image de « sainte » qui était jadis la sienne. »

Diable !!! C’est bien dommage !!! Car si l’Etat colombien était assez stupide pour lui payer les 5,5 Millions d’Euros qu’elle réclame, la France aurait pu demander à Sainte Ingrid de rembourser le coût de l’expédition abracadabrantesque que le Sieur de Villepin, son vieux copain de Sciences Po, avait organisée dans la jungle, pour tenter de la libérer de sa verte prison….