Ras-le-bol.


L’hebdomadaire politiquement correct « Le Point » publie, sous la plume de son équipe de « modérateurs » (!!!), une synthèse des commentaires rédigés par ses lecteurs à propos des articles publiés récemment et traitant des violences commises dans la banlieue grenobloise et à Saint Aignan.

Edifiant.

Ils traduisent la montée irrésistible d’un ras-le-bol des Français, excédés par la dégradation constante du climat dans les « zones de non-droit ».

A consulter sur : http://www.lepoint.fr/debats/violences-urbaines-les-vieilles-recettes-ne-fonctionnent-plus-28-07-2010-1219630_34.php

Publié le 28/07/2010 à 15:34 Le Point.fr

« Violences urbaines : les vieilles recettes ne fonctionnent plus »

« Furieux, angoissés, amers. Les milliers de commentaires déposés sur Le Point.fr depuis les graves événements de Grenoble et de Saint-Aignan analysent l’escalade de violence comme un phénomène à la fois inédit et prévisible, après une série d’échecs politiques. Colère, et convocation à haute voix des pouvoirs publics : il faut agir. Et on peut agir, à condition d’oublier les luttes partisanes et les amalgames marécageux qui diluent les coupables dans des identités floues. »……..

« La France s’achemine vers la guerre civile »….etc….

On sent bien, à la lecture de ces commentaires, que les discours lénifiants, le prêchi-prêcha politiquement correct sur « les banlieues », les coups de menton , ou les appels à la « tolérance » et à la « solidarité » n’ont plus aucune prise sur les Français dont le septicisme n’a d’égal que la colère.

Un jour où l’autre, il y aura des policiers, ou même des citoyens qui « pèteront les plombs »…..

En effet, ces commentaires sont à rapprocher du témoignage d’un policier de la BAC, opérant à Villeneuve, publié dans le « Point.fr »: témoignage fort inquiétant qui dénote un malaise grandissant dans les forces de Polices confrontées à des situations qui mettent de plus en plus souvent leur vie en danger.

http://www.lepoint.fr/societe/denis-policier-a-la-bac-le-flic-est-un-sous-citoyen-28-07-2010-1219604_23.php

« Les flics vont se mettre à tirer. S’ils ne l’ont pas encore fait, c’est parce que la peur de perdre leur boulot est plus forte. Mais les flics en ont ras le bol. Après 15 ans de police, sans le moindre problème, je me suis retrouvé du jour au lendemain mis en garde à vue, perquisitionné à mon domicile parce qu’un crevard de cité, multirécidiviste, m’avait accusé de l’avoir agressé. Ce qui était faux. Mon service de nuit à peine terminé, je me suis retrouvé en garde à vue, puis mis en examen par le doyen des juges d’instruction. Pourtant, je suis un des flics les plus décorés de ma génération. Le doyen en question qui n’avait jamais mis les pieds dans un commissariat, ni même dans une voiture de flic m’expliquait comment il fallait que j’intervienne sur la voie publique. J’ai été suspendu durant neuf mois, privé de salaire. Je vivais avec 300 euros par mois. Si je ne suis pas mis une bastos dans la tête, c’est parce que mes proches m’ont soutenu. Au bout du compte, j’ai été relaxé par le tribunal. La parole d’un flic aujourd’hui ne vaut rien. Ni devant un jeune de cité, ni devant un juge, ni devant un élu. Le flic est un sous-citoyen. »

Ce témoignage est un cri d’alarme.

Il est à craindre que même « le Kärcher » ne soit plus l’arme adaptée pour lutter contre les voyous….