Je partage, une fois de plus l’opinion développée par Philippe Bilger sur son blog à propos de « l’affaire Woerth-Bettencourt ».
http://www.philippebilger.com/
Mais je ne la partage que partiellement.
L’accusation de » fascisme », reprise par quelques Ministres et personnalités de l’UMP, à l’égard des méthodes utilisées par Mediapart, n’est pas du tout appropriée.
De plus, selon Philippe Bilger, elle « imite une certaine gauche intolérante et sectaire qui en son temps se servait de l’opprobre du fascisme pour l’appliquer à tout et n’importe quoi, à tous ceux, nombreux, qui ne partageaient ses obsessions idéologiques ».
Pour moi, les méthodes utilisées par Edwy Plenel s’apparentent beaucoup plus à celles pratiquées dans les « Démocraties Populaires », où l’art de « fabriquer des coupables » était pratiqué au plus haut niveau. On y retrouve un soupçon de résidu des enseignements dispensés dans les milieux trotskystes: pratiquer « l’entrisme » et saper, pour les détruire de l’intérieur, les hommes et les institutions qui s’opposent à la victoire des « masses populaires »….
Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes….
A ce propos, et pour rester dans le caniveau:
Aux dernières informations que Mediapart se prépare à distiller, il y aurait le résultat d’une enquête menée par les limiers de l’équipe Plenel et qui ferait l’effet d’une bombe.
Ces « journalistes d’investigation », intrigués par la “révélation” de Claire T. selon laquelle Mme Mitterrand faisait régulièrement partie des “invités” qui fréquentaient la demeure des Bettencourt, auraient découvert la preuve que les Mitterrand participaient à des diners où la Cagoule était la tenue de rigueur, et en repartaient les poches pleines de petites cuillères en argent….
PS : On est étonné, pour l’instant, de ne pas voir dans la liste des personnalités suspectes qui fréquentaient l’hôtel particulier de Neuilly devenu célèbre pour les réunions malsaines qui s’y déroulaient, un vieil ami de Plenel, en la personne de Dominique Baudis…..
Pour rester fidèle à la mémoire de Philippe Muray, je m’exclame: Un peu d’humour, que Diable !!!