Virements et revirements…


« Le revirement de l’ex-comptable est à mettre sur le compte de la pression politique et médiatique »

LEMONDE pour Le Monde.fr | 08.07.10 | 15h05  •  Mis à jour le 08.07.10 | 18h22
Et ses « témoignages », sur le compte de quelles pressions doivent-ils être « crédités »  ????
Et quelles sont les « motivations » qui ont incité cette ex-comptable à confier ses » témoignages » à Mediapart, plutôt qu’au Nouvel Observateur, à l’Express, ou au Point ????
En outre, lorsque l’on sait les relations hautaines et la distance qui existent dans le monde des Bettencourt entre « les maîtres » et le personnel à leur service, on imagine mal un ancien Ambassadeur et ancien Ministre  partageant ses lourds secrets avec « la comptable », et lui confiant le nom des hautes personnalités qui bénéficiaient de ses « largesses ».
J’ajoute que ses allégations contredisent celles de Mme Woerth qui prétend que « dans ce monde là, on vit dans l’obsession du secret ».
 La justice devra démêler le vrai du faux dans tout cela…. 
 Claire T. a sans doute passé beaucoup de temps à écouter aux portes , – ce qui explique peut-être son licenciement ???- et elle a cru entendre des choses…
 
Tout cela pue la manipulation à plein nez…
 
Cette affaire, qui, au demeurant, « soulève le coeur » de beaucoup de gens , continue à soulever en même temps, beaucoup de questions….
Ainsi, comment ne pas s’étonner qu’un journaliste d’investigations aussi « pointu » qu’Edwy Plenel, ait pu laisser échapper l’occasion de mener une enquête à sensation sur les vieilles relations qu’entretenait son « vieil ami » Mitterrand (un autre amateur d’écoutes ) avec la famille Bettencourt, qui selon les révélations de Claire T., recevait souvent la visite de Mme Mitterrand, sans que l’on sache si ces visites étaient ponctuées par des remises d’enveloppes ????? …..
L’enquête, à défaut d’un scoop de Mediapart, nous dira peut-être si les Mitterrand venaient diner chez les Bettencourt, revêtus d’une cagoule ?????
A suivre….

Mediapart and Co….


Qui est Edwy Plenel ???? (Source Wikipedia) :

 Fils du vice-recteur de la Martinique Alain Plénel, connu pour ses engagements humanistes et anti-colonialistes, il passe l’essentiel de son enfance dans cette île des Caraïbes, qu’il quitte en 1962. Après une étape en région parisienne, il vit à partir de 1965 en Algérie, termine à Alger sa scolarité et y commence ses études universitaires.

De retour en France et arrivé à Paris en 1970, il rejoint la Ligue communiste révolutionnaire et en 1976 il est journaliste (sous le pseudonyme de Joseph Krasny) dans l’hebdomadaire de la LCR Rouge qui devient quotidien pour une courte période. Après son service militaire, il s’éloigne de la LCR et entre au Monde en 1980. Son livre Secrets de jeunesse (2001) revient sur une jeunesse militante trotskiste qu’il n’a jamais reniée.

Qui soutient Médiapart ???( Source Wikipedia):

Mediapart a reçu pendant sa campagne d’abonnements initiale de nombreux soutiens[4] qui se sont manifestés dans une série de vidéos publiées sur le pré-site (voir entre crochets les interviews de chacun de ces soutiens sur Dailymotion).

De nature diverse, beaucoup viennent de femmes et d’hommes politiques de l’opposition au parcours variés : Noël Mamère[5], de François Bayrou[6], Dominique de Villepin[7] ou François Hollande[8] à Arnaud Montebourg[9], Olivier Duhamel[10] et Catherine Trautmann[11], de Malek Boutih[12] et Khiari Bariza[13] à Daniel Cohn-Bendit[14], José Bové[15] et Olivier Besancenot[16].

Le soutien qui fit le plus de bruit[17] fut celui de Ségolène Royal, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007, qui recommanda l’abonnement[18] à tous les adhérents de son association Désirs d’avenir. Le directeur Edwy Plenel fut accusé de créer, sans l’avouer, un quotidien à son service. Ce fut l’objet de débats nombreux à l’intérieur et à l’extérieur de Mediapart. L’un des arguments les plus utilisés fut la collaboration entre Mediapart et l’agence Internet La Netscouade[19], créée par Benoît Thieulin qui fit partie de l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Le débat a repris avec la phase préparatoire du Congrès de Reims du PS[20] . En effet, de nombreux médias[réf. nécessaire] ont vu dans la prise de parole d’Edwy Plenel[21] au cours d’ un événement organisé par Ségolène Royal à la Maison de la Chimie le samedi 28 juin 2008[22] une affiliation du président de Médiapart à la ligne politique de la candidate socialiste. Edwy Plenel a répondu aux critiques ainsi : « Je serai là samedi pour intervenir sur la liberté de la presse, pas pour appeler à voter Ségolène Royal. Je réponds à toutes les invitations pour évoquer ce sujet. Et je répondrai positivement à toutes les autres têtes d’affiche du PS (et des autres partis), si elles me demandaient de venir parler d’indépendance des médias à leurs militants. »[23]. Suite à cette affaire, le Club de Mediapart a longuement polémiqué dans un article signé « Serval » de manière très passionnée concernant le bien-fondé de la candidature « Royal » à l’élection présidentielle de 2007[24]. « Serval » a depuis résilié son abonnement, ne souhaitant pas, selon ses propres termes[réf. nécessaire] « être cantonné au rôle de caution « indépendante » vu qu’il existe, au sein du Club, une zone de non-droits d’expression dès que l’on porte un regard critique sur Ségolène Royal ».

A côté des politiques, on relève des hommes de médias comme Michel Field[25], des syndicalistes comme Jean-Claude Mailly[26], le secrétaire général de la CGT-FO, ou Patrick Pelloux[27], président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) ; mais aussi des avocats (Jean-Pierre Mignard, William Bourdon[28]), des historiens (Jean-Pierre Azéma[29], Gérard Noiriel[30], André Burguière[31], Benjamin Stora[32], Patrick Weil[33]), des chercheurs comme le spécialiste des sciences de l’éducation Philippe Meirieu[34] ou le mathématicien Michel Broué[35], des femmes et hommes de lettres (Jorge Semprún[36], Stéphane Hessel[37], Marie Darrieussecq[38], Thomas Gunzig[39], Jean-Marc Roberts[40], Patrick Rotman[41], …), des artistes de cinéma (Cédric Klapisch[42]) ou de la mode (Muriel Mesguich[43]), des militants associatifs, des étudiants…

Inutile de forcer le trait en mettant en évidence le nombre de personnalités appartenant ou ayant appartenu à l’extrême Gauche.

 Les « Pieds Rouges » pullulent dans l’environnement de ce media. Ces mêmes « Pieds Rouges » qui, au lendemain de l’indépendance algérienne, rêvaient de faire de l’Algérie une sorte de Cuba aux portes de l’Europe, qui servirait de base arrière dans leur projet d’exportation de la « Révolution marxiste » en France, puis en Europe. 

( Cf. mon article : https://berdepas.wordpress.com/2010/05/25/en-marge-de-la-polemique-sur-hors-la-loi/)

C’est dire combien le risque est faible de voir Mediapart faire le moindre cadeau à la Droite….

Sarkocrise de nerfs….


…. Et pourtant, il n’a jamais été aussi nécessaire de « garder ses nerfs », dans la tourmente que traverse le chef de l’Etat.

Fragilisé par cette incroyable « affaire Woerth », attaqué de tous côtés, harcelé même, par une opposition qui n’en peut plus de ronger son frein dans l’attente d’une possible accession au pouvoir qu’elle n’a jamais pu exercer, en un demi-siècle, que pendant la parenthèse Mitterrand.

 Une parenthèse qui a toutefois permis à quelques « chevaux-légers » du bataillon socialiste de goûter aux fastes de la République, alors que les jeunes pousses voient les années défiler et se disent « quand, à quel âge, auront nous, enfin le droit de tremper notre cuiller dans le fromage« , si nous laissons passer cette occasion exceptionnelle de mettre à terre, celui qui, trop bien élu par les Français, s’est donné un objectif : abattre l’un après l’autre tous les bastions, raser toutes les forteresses conquises de haute lutte depuis la « Libération », et notamment celles dans lesquelles se sont réfugiés les soutiens les plus fidèles du Parti Socialiste, parce que les plus protégés, en l’occurrence…. « les Fonctionnaires ».

On imagine qu’au château, on s’organise pour » tenir le siège » et que l’on se demande s’il y aura, et quand ???, un assaut final ….

Au plus bas dans les sondages ( 26% d’opinions favorables dans le dernier baromètre TNS-Sofres-Le Figaro Magazine ) le Président est à l’étiage. Certes Mitterrand était descendu à 22% en 1992, et Chirac à 21% en 2005 !!!

Mais ce pourcentage montre bien que Sarkozy est lâché par une bonne partie de l’opinion de Droite.

 Car il y a, à droite, une fraction de l’électorat qui n’a jamais vraiment apprécié les « gesticulations » d’un Président trop agité et s’exposant dans une arène qui n’est pas sa place.

 J’ai, ici même, ironisé souvent, sur son incroyable propension à vouloir ressembler à sa propre caricature….

Mais le même électorat, est soucieux, voire angoissé, par l’état de dégradation dans lequel se complaît notre pays, et par le déclin, – non seulement de ses capacités à affronter une mondialisation dont seuls les borgnes s’obstinent à refuser de voir et de prendre en compte  les conséquences inéluctables -, mais aussi de ses valeurs, de son identité, de sa place en Europe et dans le monde.

 Le même électorat donc, espérait que le quinquennat de cet homme, grâce à sa pugnacité, à son courage, et à sa résistance à l’adversité, permettrait d’envisager un sursaut…..

A 22 mois de l’échéance de son mandat, Sarkozy conserve-t-il une chance de redresser la barre ????

L’électorat de droite est profondément déçu par les maigres résultats de la politique économique du gouvernement, même si, malgré la crise, la France s’en tire moins mal que ses voisins. Mais ces résultats ne résultent pas des réformes de structures indispensables dans un Etat plombé par les déficits accumulés depuis trente ans, par le coût devenu insupportable d’un modèle social « que tout le monde nous envie », mais qui n’a été adopté par aucun pays au monde….Or, seuls les pays qui ont eu le courage de s’attaquer à ces réformes auront l’espoir « d’en sortir » durablement.

De même, ceux qui ont cru à son intention de « nettoyer au Kärcher » les îlots d’insécurité qui se sont implantés dans le pays, et qui ont tendance à s’étendre plutôt qu’à reculer, sont déçus de constater que le crime organisé, la violence extrême, la barbarie, même, gagnent chaque jour du terrain….

De même encore, sont déçus, ceux qui ont cru que « la République exemplaire » résulterait de l’exemple donné au plus haut niveau de l’Etat. Les comportements « indécents » de quelques Ministres, les « révélations récentes »sur les rapports entre l’argent et le pouvoir ,- même si elles traînent derrière elles un parfum douteux dans la mesure où elles émanent de médias qui hébergent d’éternels comploteurs inspirés par leur passé de militants trotskystes -, sont du plus mauvais effet.

Leur retentissement Urba (!) et Orbi, dérange profondément une Droite attachée, voire cramponnée, à des valeurs morales qu’elle juge sur le déclin.

 Comment s’étonner de comportements dont l’arrogance n’a d’égal que l’ indécent mépris pour le peuple, que l’on rencontre au sommet de l’Etat, et jusque dans l’attitude d’une équipe France de Football qui représentait tout, sauf la France…..

Alors, comment rebondir afin de s’extraire de ce bourbier infernal ????

Il semblerait que de nombreuses études d’opinion commandées par l’Elysée, confirmées par un sondage IFOP-La Lettre de l’opinion sur les attentes de l’électorat de droite, indiquent une direction à suivre: à droite toute et sans complexe, le tout pour le tout !!!!

Selon « Valeurs Actuelles », testés par l’Ifop, les sympathisants UMP et FN, ayant voté à plus de 85 % pour Sarkozy au second tour de la présidentielle, réclament en effet à une écrasante majorité des paroles, et sur­tout des actes forts pour renouveler leur confiance : ils sont ainsi 97 % à plébisciter l’adoption d’un fichier unique de lutte contre les fraudes aux allocations familiales, 83 % à souhaiter un régime de retraite unique et la suppression de tous les régimes spé­ciaux, 76 % à se dire favorables à l’interdiction des minarets, 72 % (dont 67 % à l’UMP !) à vouloir la dissolution des associations de soutien aux sans-papiers…etc….

 Des mesures emblématiques pour la droite.

Mais certains vont plus loin : alors que l’opposition ne fait pas mystère de ses projets d’unification de toutes les gauches, extrêmes comprises,- projets sans lesquels elle n’a aucun espoir de devenir majoritaire dans le pays-, pourquoi ne pas envisager l’unification de toutes les droites, Front National compris, au moment où ce Parti s’apprête à changer de leadership et à s’éloigner des positions et des opinions provocatrices défendues par son leader charismatique en la personne de Jean-Marie Le Pen ???

Ne serait-ce pas la meilleure manière de piéger un Parti Socialiste, qui depuis quelques semaines, semble résolu à revenir à la stratégie qui a si bien réussi à Mitterrand, et qui consiste à favoriser à travers des débats « orientés », la progression d’un Front National qui, profitant de l’ambiance « tous pourris », ne cesse de gagner des points à la faveur de scandales récents….???

Les prochains mois nous promettent bien des surprises, à Droite comme à Gauche.

Nous sommes passés au cours de la moitié de ce quiquennat, de la crise financière à la crise économique, puis à la crise sociale, sur laquelle s’est greffée une profonde crise morale.

 Comment échapper à la crise de nerfs ????