Danse autour du « Veau d’Or »….


FestivusÉpisode de l’Exode (Ex. 32) du peuple hébreu de l’Égypte vers la « terre promise ».« Aussitôt, tous se défirent des pendants d’or qui étaient à leurs oreilles et les apportèrent à Aaron.  Celui-ci les reçut de leurs mains, façonna l’or au burin et en coula la statue d’un veau. Alors le peuple s’écria: – Voici ton dieu, Israël, qui t’a fait sortir d’Egypte!  Voyant cela, Aaron construisit un autel devant le veau; puis il annonça à haute voix: – Demain il y aura fête en l’honneur de l’Eternel. « See more at: http://mythologica.fr/biblique/veau.htm#sthash.mOD9gE3M.dpuf

Pendant que, ces derniers jours, Hollande, tout à ses préoccupations de « sauveur de la Grèce », tel le faux héros d’une antique tragédie grecque , s’enfonçait, lentement mais sûrement dans la duplicité et le mensonge sur la réalité du rôle qu’il prétendait avoir joué dans un marché de dupes qui, au fil des jours prochains,  étalera ses « effets secondaires »ravageurs sous nos yeux…..

Pendant que le peuple de France, en ce jour de Fête de la République, fasciné par le charme et « l’audace »d’un Président cynique (1), mais satisfait de lui-même, se rendait au « bal des Pompiers » de Paris, avant d’aller voir la Tour Eiffel « s’envoyer en l’air », et de se pâmer devant le feu d’artifice magistral qui a permis aux contribuables de voir, avec ravissement, partir leurs impôts en fumée, dans une ambiance « festive » qui aurait ravi Philippe Murray au point d’inspirer un chapitre additif à son petit chef d’oeuvre de dérision « Festivus Festivus », ou servir de thème à l’oeuvre célèbre d’Alexandre Ivanov:                                         

                                                           « Danse devant le Veau d’Or »….

Alexandr IvanovPendant ce temps-là, d’autres « feux » s’allumaient ici et là dans la « France profonde », dans une sorte d’indifférence générale, tant les Français, blasés comme les veaux chers à de Gaulle, et habitués à des « incivilités » dont le bruit n’est toujours pas parvenu dans les « beaux-quartiers » de Paris, s’en battent les flancs….

On pouvait lire, ce soir là, dans le « Quotidien de référence » de la « bobocratie parisienne que, sur le site pétrochimique de l’Etang de Berre, un troisième dispositif de mise à feu avait été découvert, ce qui laisse de moins en moins de place à l’hypothèse de l’action d’un « déséquilibré ayant agi seul », et dont on ignore les « motivations »…..

Dans le même numéro de ce quotidien, on pouvait lire, ( mais pas en première page,
évidemment, car il ne faut pas faire de publicité aux « auteurs d’incivilités » ), que, je cite :

« La nuit de lundi 13 à mardi 14 juillet a été agitée pour les forces de l’ordre en Ile-de-France et dans l’agglomération lyonnaise. Plus de 200 personnes ont été mises en garde à vue dans la région parisienne, suite à des incidents et des violences en marge des festivités du 14-Juillet, a-t-on appris de sources judiciaires.

La Seine-Saint-Denis a particulièrement été concernée. A La Courneuve, « une médiathèque, l’école de la deuxième chance ( !!! ) et un commerce alimentaire ont été incendiés » dans la nuit, a détaillé une source judiciaire. A Neuilly-Plaisance, une voiture de la police municipale a également brûlé, et les locaux de la police municipale y ont été « assiégés par une centaine d’individus », selon Grégory Goupil, secrétaire régional adjoint du syndicat Alliance. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/14/l-ile-de-france-et-la-banlieue-lyonnaise-en-proie-a-des-violences-urbaines-en-marge-du-14 juillet_4683007_1653578.html#tKZXtVJg9uq7m7hs.99

Rien que ça ??? Que né ni !!! En cherchant bien, un peu plus loin, on trouve que, je cite:

« …. les incidents ne se sont pas cantonnés à l’Ile-de-France. Après déjà deux nuits de violences dans l’Est lyonnais, les festivités anticipées du 14-Juillet dans la deuxième agglomération de France ont débordé dans la nuit de lundi à mardi, conduisant à huit interpellations.

La nuit a été marquée par des « incendies de véhicules, dégradations d’abribus », des « feux de broussailles qui, en cette période, nous le savons, peuvent avoir des conséquences dramatiques », tandis que des « forces de sécurité et de police » étaient « prises pour cible », a détaillé la maire communiste de la ville, Michèle Picard, qui a condamné « très fermement » ces actes.

Des embuscades ont été tendues aux forces de l’ordre qui patrouillaient, tandis que des voitures et des poubelles étaient brûlées. « Chaque année, c’est pareil, le 14-Juillet, c’est le défoulement général », a commenté une source policière. Quelque 300 policiers avaient été mobilisés pour l’occasion.

Le nombre de voitures incendiées n’a pas été précisé, mais, selon les pompiers, la nuit a été « assez animée » avec des « incivilités en hausse ( !!! ), notamment dans l’Est lyonnais par rapport à l’an dernier ». Ces nouvelles violences ont eu lieu après un week-end où policiers et pompiers avaient déjà été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers d’artifice à Vaulx-en-Velin. »

Feux d'artifices

Un peu plus tard, dans la soirée, on apprenait que , grâce à l’action de notre Police, si souvent décriée, et encore plus souvent caillassée, la France avait échappé à plusieurs attentats terroristes « contre des installations militaires »pourtant hautement protégées.

Il se pourrait bien qu’au fil du temps, la « Danse devant le Veau d’Or » se transforme peu à peu, pendant que les Français n’y voient que du feu, en « Danse sur un Volcan »….

Mais, pardonnez-moi : je n’aurais pas dû troubler la fête par des considérations  exagérément pessimistes, alors que l’heure est à la fête populaire, et que « la France est un Grand Pays »!!! C’est Valls qui vient de le proférer devant des Députés, médusés devant l’enflure déclamatoire de son discours sur la Dette Grecque ….. Un discours dont la flamme aurait pu carboniser la crème catalane au goût amer, dont lui seul possède la recette….

(1).- L’Histoire retiendra que ce Président là aura contribué à imposer à la Grèce, un train de mesures qui, si elles avaient été envisagées en France, n’auraient pas manqué de soulever « les masses populaires », et auraient été condamnées sévèrement par les « frondeurs » tétanisés qui les ont approuvées à l’Assemblée Nationale, après un discours « homérique » de Manuel Valls, son Premier Ministre. La Grèce se voit ainsi sommée d’accepter « démocratiquement »:

  • une réforme de la TVA ;
  • une réforme fiscale ;
  • des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d’une plus vaste réforme de ce dernier ;
  • la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques grec ;
  • le respect plein et entier des dispositions de différents traités européens, en particulier en mettant en place des mesures des coupes quasi automatiques dans les dépenses en cas d’excès budgétaire.

De plus, avant le 22 juillet, les Grecs devront :

Enfin, à terme, Athènes devra renforcer ses propositions de réformes, présentées juste avant le week-end de négociations, pour mieux prendre en compte la « forte dégradation de son économie ». Cela implique :

  • une réforme des retraites ;
  • une réforme du marché intérieur suivant les recommandations de l’OCDE (incluant par exemple une législation sur l’ouverture des commerces le dimanche, sur les périodes de soldes, les pharmacies, les boulangeries, etc.) ;
  • la privatisation du réseau de transports électrique ;
  • une réforme du marché du travail ;
  • un renforcement du secteur financier.

(En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/13/crise-grecque-un-accord-unanime-trouve_4681077_3234.html#POUQcEy2tehHrZyU.99)

Autant de mesures qu’avec cynisme, Hollande qualifierait d’insupportables , en France…..Pour qui nous prend-il ????

Nostalgies….


immigrationOn comprend les raisons qui poussent la « bobocratie socialiste » au pouvoir à tenter de contrôler l’internet et de museler ceux qui utilisent cet espace de liberté pour exprimer des opinions, des idées, non conformes au prêchi-prêcha qu’à coup d’exhortations médiatiques on cherche à imposer aux Français.

Car, en outre,  l’internet permet à chacun de disposer d’une mémoire aux capacités quasi illimitées : on retrouve tout sur internet, y compris ce que voudrait nous faire oublier….

Dimanche, François Hollande s’est livré,- sur la chaîne favorite des « bobos » aux idées avancées ( ???) qu’est CANAL PLUS -, à un exercice de communication devenu, pour lui, un moyen de tenter de retrouver une popularité en chute libre : la vacuité de ses propos, – en dehors de quelques « blagounettes » -, fait qu’ils n’ont retenu l’attention d’aucun chroniqueur, parmi ceux qui ont eu la vaillance d’écouter cette émission jusqu’au bout sans zapper….

Sauf à un moment de l’émission où il a « courageusement » comparé certains propos de Mme Le Pen à ceux du Parti Communiste des années 1970.

Hollande PCCe « dérapage », qui, en fait n’en est pas un, a soulevé l’indignation au sein de ce Parti aujourd’hui décadent, dont les électeurs votent de plus en plus souvent pour le Front National.

Et pourtant, il n’est pas si éloigné, le temps où le Parti Communiste par la voix tonitruante de Georges Marchais, tenait des propos qui, aujourd’hui, feraient rougir de honte n’importe quel « bobocrate »socialiste, aux idées généreuses, au point d’être traité de fasciste ou de nazillon….

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LG2BA9SxClM#t=13

C’était l’époque où le Parti Communiste entendait « protéger » les « travailleurs et les classes populaires » contre l’irruption d’une main-d’oeuvre à « bon marché », et défendait encore l’idée, – devenue saugrenue aujourd’hui -, d’une « préférence nationale » !!!

C’était la glorieuse époque du « Programme Commun » de la Gauche, qui fait encore rêver les héritiers de « Tonton », nostalgiques d’un temps où leur catéchisme avait des fidèles.

Une époque révolue.

Et pourtant, il ne se passe pas un jour sans que des donneurs de leçons professionnels nous rabâchent la nécessité de respecter « le devoir de mémoire »….

Certes !!! Mais que ne s’appliquent-ils à eux-mêmes cette noble obligation, en commençant par remémorer leurs actes et leurs propres discours, ou du moins, les discours que tenaient ceux dont la parole, à l’époque était sacrée.

Si de Gaulle revenait aujourd’hui, que penserait-il des lâchetés de ceux qui se réclament de son héritage face au redoutable problème que pose l’immigration dans notre pays ???

De même qu’on peut s’interroger, à gauche, sur ce que Georges Marchais dirait de l’attitude de son propre Parti et de ceux qui s’en réclament, et ce qu’il répondrait à Mme Le Pen, dans un face à face ???

L’étiquette, la Cour et les Courtisans….


versailleslouisXIV« L’étiquette, c’est l’ensemble des règles qui organisaient la vie de la famille royale, des courtisans et du personnel qui les entoure, à Versailles. »

« En France, l’étiquette s’est développée à partir du règne du roi François Ier et connut son apogée et sa forme la plus codifiée et la plus rigide d’Europe sous le règne du roi Louis XIV. »(La vie à Versailles sous la Monarchie).

Sous Normal 1er, au Château de l’Elysée, l’étiquette a un sens politique. D’où la notion popularisée « d’étiquette politique » dont la couleur varie en fonction des idées qu’on lui attribue…

Hollandor« L’étiquette » participe au culte monarchique. Elle permet au monarque d’exprimer sa satisfaction ou son mécontentement vis-à-vis des courtisans à qui il procure ou retire les « Honneurs », dont l’honneur de le servir de près. Elle permet aussi aux courtisans de s’affirmer, de marquer leur place (quelquefois provisoire) face à la concurrence des autres membres de la cour. (Ibid.)

Le cérémonial de « l’étiquette » est divisé en trois parties, le « petit lever », la « première entrée » et le « grand lever ». Pour le petit déjeuner le roi est servi dans sa chambre. Les grands déjeuners sont servis dans la Grande Salle à Manger du « château ».  Les Ministres et les « Favorites » y assistent debout.

Hollande« Quand l’ordre de mettre le couvert est donné, l’huissier de salle se rend chez les gardes du corps en désigne un chargé du service du « gobelet ». Ainsi escorté, le chef du gobelet apporte la nef (pièce d’orfèvrerie refermant des serviettes et des coussins de senteurs), tandis que d’autres officiers du gobelet en font de même avec le reste du couvert. »(ibid.)

Puis l’huissier retourne chez les gardes du corps et avec une nouvelle escorte se rend à la « bouche ». Les plats de viande sont alors transportés vers la salle du repas. L’huissier de salle marche en premier, suivi par le maître d’hôtel, puis par le « Directeur de Cabinet » chargé de « goûter » les plats.(ibid.)

Chaque plat est escorté par trois gardes républicains armés. Arrivés dans la salle les plats sont reçus par le « Directeur de Cabinet » qui les goûte avant de les poser sur la table, entouré des trois gardes républicains. Il en est de même pour les autres plats.

De temps à autres, le Monarque lâche un pet de satisfaction. Et les Ministres, au signe du Premier d’entre eux, applaudissent.

Sous Normal 1er, l’étiquette a été récemment « modernisée ».

Les « Favorites » ne sont plus autorisées à assister au réveil du Monarque. Mais c’est le Monarque en personne qui leur rend visite, dans leurs appartements, situés à proximité du Château.

Dans ce cas, l’étiquette exige qu’il s’y rende casqué, en scooter à trois roues pour sa sécurité, précédé de deux motards de la Garde Républicaine. La Favorite, après avoir été « honorée », est gratifiée de deux croissants chauds.

(Quand on pense que « les révolutionnaires » ont décapité Louis XVI, le « monarque serrurier », pour en arriver là !!!)

A plumes et à poil….


hollande-chapkaEn écoutant la radio, ce matin, confortablement installé, au lit, sous ma couette en plumes l’idée m’est venue de prendre la plume, ( c’est un euphémisme ), pour traiter d’un sujet qui, en d’autres temps moins sinistres, aurait fait « poiler » mes lecteurs.

En ces temps où, à l’UMP,  le surréalisme des combats de coqs pour la conquête de « chapeaux à plumes » agite nos médias, on découvre que l’un de nos Syndicats qui ont le plus « oeuvré » en faveur de la compétitivité de nos Entreprises traverse une crise de leadership : de toute évidence, et quelle que soit l’issue de la polémique en cours, Le Paon ( ça ne s’invente pas !!! ), va laisser quelques plumes dans le conflit qui l’oppose à « sa base », à la suite des révélations du « Canard Enchaîné » dont les chroniqueurs semblent avoir trempé leur plume dans le venin. Ces révélations montrent que l’on peut être un Syndicaliste vénal et avoir des goûts de riches, tout en demeurant attaché à la défense des pauvres, ces pauvres qui, selon la vulgate syndicale, sont « plumés » par un patronat sans scrupules .

Tout ça ne fait pas « poiler » la Gauche.

J’en connais pourtant, dont le poil va se dresser ce matin, apprenant que notre Président Normal, au cours d’une tournée de visites protocolaires et commerciales, a reçu, comme présent de bienvenue au Kazakhstan, une chapka et un manteau, en poil de loup des steppes, de la main de l’un de ces Dictateurs qui hérissent le poil des évêques du « Droit-de-l’Hommisme »qui nous ont habitués à beaucoup plus d’intransigeance, en d’autres temps….

Il faut dire que cette superbe pelisse permettra à Normal 1er d’affronter les grands froids à Moscou, où il risque de recevoir un accueil glacial d’un autre « dictateur » que notre diplomatie a tendance à traiter avec hauteur et dédain au nom du même « Droit-de-l’Hommisme »mais dont les critères d’appréciation sont désormais à géométrie variable.

Car à vrai dire on ne voit pas trop ce qui différencie les méthodes de gouvernance de Noursoultan Nazarbaïev, et celles de Poutine, et pourquoi l’un aurait droit à plus de considération que l’autre…..Peut-être peut on considérer que Nazabaïev est « un poil » plus dictateur que Poutine. Mais, ça se discute…..

On imagine sans peine que Poutine doit être « de mauvais poil » en accueillant Normal 1er qui, avec courage va lui annoncer sa décision de ne pas livrer les « Mistral » objets de sa discorde avec Moscou. A moins qu’en dernière minute, et « pile-poil », un compromis intervienne entre l’ours Poutine et le coq gaulois déguisé en ours polaire qui descendra de son Sarko-One à l’aéroport de Moscou.

A vrai dire, on a plutôt le sentiment que le combat entre entre l’ours et le coq est aussi inégal que celui qui opposerait un poids lourd et un poids plume sur le ring diplomatique. Mais ne nous y trompons pas : dans certaines circonstances un Kilo de plumes peut peser bien plus qu’un Kilo de poils. Alors, attendons pour voir….

HollandeAllemagneane-rireLe rire n’est pas que « le propre de l’homme ». Les ânes rient aussi….

Les « SarKophages ».


SarkoDessin de Plantu paru dans « Le Monde ».

« Ils » sont déjà à l’oeuvre. « Ils » ne lui ont même pas laissé le temps de savourer sa victoire. Selon « eux », c’est une « petite » victoire. Être élu avec les deux-tiers des voix, dans un scrutin dont la participation a été plus que significative, nos « démocrates » estiment que cela ne vous donne pas une légitimité suffisante pour « gouverner » un Parti. Ils ont déjà oublié que leur ancienne mascotte, n’avait obtenu qu’un peu plus de 51% des voix pour gouverner la France, et encore, grâce au soutien d’un Bayrou prêt à tout pour satisfaire une ambition personnelle démesurée, et avec un petit coup de pouce de Marine Le Pen.

Alors, dès le lendemain de son élection, Sarkozy monopolise la Une de tous les médias, qui vont pouvoir, à nouveau remplir leurs caisses, car « Sarko, c’est un bon client », comme « ils » disent.

Sarkozy, on l’aime ou on ne l’aime pas. Chacun est maître de ses sentiments.

Mais est-ce que l’affect doit prendre le dessus sur la raison quand il s’agit de choisir celui qui doit porter le lourd fardeau de conduire la France qui traverse une zone de tempête sans précédent depuis de longues années???
« On » nous a déjà fait le coup : pousser la candidature d’un « Président Normal », gentil, plutôt franchouillard, proche des Français, pas clivant du tout, qui donnerait, enfin de l’allure et du prestige à la fonction Présidentielle, qui ne se déplacerait pas dans un « Sarko One », mais prendrait le train, aurait une vie familiale exemplaire et ne mélangerait pas les avatars de sa vie personnelle avec ses responsabilités politiques, qui serait « transparent » et ne mentirait jamais au Français….
Le contraire d’un Sarkozy, quoi ! On connaît la suite. Et surtout ses conséquences pour la France et les Français.
Alors, ne nous laissons pas enfumer, une fois de plus, par une Presse déchaînée contre celui qu’elle déteste, sans doute parce qu’il « parle cash », n’hésite pas à appeler un chat un chat, et ne se plie pas à la dictature de la « pensée unique »dont nos médias sont devenus la voix officielle.

Laissons Sarkozy « faire le job ». On le jugera sur son action.

Personnellement, j’attends de voir….Car son quinquennat m’avait déçu, même si je reconnais qu’il a dépensé énormément d’énergie, notamment pendant la crise financière. En fait, je lui reproche plus ce qu’il n’a pas fait au lendemain de son élection triomphale, que ce qu’il a fait ensuite….

Mais, qu’on se le dise: rien ne lui sera épargné. Mais qu’on se le dise aussi: on se fout pas mal du nombre de Rollex qu’il possède, pas plus que de ses tics, ou de ses écarts de langage : même avec tout ce qu’il trimbale derrière lui comme casseroles, il ne pourra pas être pire que Hollande !!!

Mais, qu’il le sache aussi: si par bonheur il était réélu Président, on attend de lui qu’il nous fasse une politique de droite, sans complexe, et non un compromis « à l’eau tiède »à la Chirac, ce à quoi il faudrait s’attendre avec Juppé.

Cependant, le chemin qu’il a choisi pour revenir aux affaires, n’est pas semé de roses. On mesure déjà l’immensité de la tâche, et on aperçoit déjà les premiers obstacles à franchir. Il aura, sans doute, à faire sienne la maxime célèbre: « Protégez-moi de mes amis. Mes ennemis, je m’en charge… »

Rien ne lui sera épargné. La Presse dont on sait qu’elle est « sous contrôle »d’un Etat qui lui maintient la tête hors de l’eau à coup de subventions savamment dosées, est aux aguets. Le moindre écart, la moindre petite phrase maladroite ou imprudente sera divulguée, disséquée, interprétée dans le sens qui lui sera le plus défavorable. On l’a vu, il y a quelques jours à propos de la phrase sur Rachida Dati….

Toute information susceptible de l’accabler sera largement diffusée. Par contre, celle qui pourrait être interprétée dans un sens qui lui serait favorable sera, sinon étouffée, mais réduite aux entrefilets, dans les pages intérieures de nos quotidiens: exemple, la mise en examen pour « faux témoignage » de la comptable de la milliardaire, qui est à l’origine de « l’affaire Bettencourt » qui fit pendant si longtemps la Une de tous les journaux…..

Ses « proches » seront traités de la même manière : qui a relevé que « sa plume », en la personne d’Henri Guaino contre qui une plainte avait été déposée par le Juge « Gentil », celui qui est à la manoeuvre dans les « affaires » les plus médiatisées concernant Sarkozy, a été relaxé ???

Par contre combien de « Unes » avez-vous lu au sujet de « l’affaire Kader Arif », qui ressemble comme deux gouttes d’eau à l’affaire « Bigmalion », et qui concernerait directement la campagne présidentielle du Chef de l’Etat actuel….

Je pourrais multiplier les exemples de duplicité des médias qui pourtant se réjouissent déjà : le retour de Sarkozy laisse entrevoir de nouvelles péripéties dans le marigot de la vie politique française. Il va probablement y avoir du sang. Et nos chroniqueurs aiment ça !!!!

Les « sarkophages » vont pouvoir se mettre à table.

Hollande se frotte déjà les mains. Un peu trop vite, sans doute. Il se prend à rêver d’une réélection à la faveur des divisions qui déchirent la Droite. Son entrevue récente avec le nouveau Dictateur égyptien prend une allure de symbole: une place serait déjà réservée à Sarko, dans le Temple de « Tout en Canon »…. Car Sarkophages » et « nécrophages » font bon ménage….

Les Temps sont difficiiiiles….


Ferré

http://youtu.be/WHlQMURf5O8

« Ma femme veut jouer le président
Elle dit que c’est très plébixcitant
Pour lui montrer que je suis un homme
Je dois lui dire: – Par référendum!
Les temps sont difficiles!
Le matin c’est oui le soir c’est non
Elle tient par compte des abstentions
Ni oui ni non ça fait coup nul???
Voila mon scrutin je garde mes scrupules
Les temps sont difficiles! »

Le matin c’est oui, le soir c’est non
Elle tient pas compte des abstentions
Ni oui ni non, ça fait coup nul
Voilà mon scrutin, je garde mes scrupules
Les temps sont difficiles!

(Léo Ferré)

On l’a bien compris. « Les Temps sont toujours aussi dificiiiiles »!!!

Facile

Réduire le déficit budgétaire de la France à 3% du PIB,                                                                          « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Renverser la courbe du chômage,                                                                                                                       « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Redresser la balance du commerce extérieur,                                                                                                   « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Rétablir la compétitivité des Entreprises,                                                                                                          « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Redonner de l’espoir aux Français,                                                                                                                     « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Rendre aux « sans-dents » l’envie de mordre la vie à pleine dents,                                                                   « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Retrouver, pour la France, une place digne de son rang ,                                                                                « C’est pas facile ».                                                                                                                                                  Retrouver un niveau de popularité,                                                                                                              qui permette d’être entendu quand on parle aux Français,                                                                            « C’est pas facile ».

Mais,

Revenir en politique, après deux ans d’absence, et après un échec,                                                     « C’est difficile ».                                                                                                                                                     Affronter, dans son propre camp, des adversaires ambitieux, dans un bruit de casseroles,                        « C’est difficile ».                                                                                                                                                     Retrouver sur sa route, les médias et les sondeurs déjà mobilisés pour miner son parcours,             « C’est difficile ».                                                                                                                                                     Convaincre qu’on a changé, et qu’on tiendra, cette fois, les promesses qu’on n’a pas tenues hier,           « C’est difficile »                                                                                                                                                    Trouver les mots qui font oublier que « demain on rasera gratis »                                                                   « C’est difficile ».                                                                                                                                                   Les Temps, en effet, sont toujours aussi difficiles…..                                                      

Mosco veni, Mosco vidi, Mosco vici ???


???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????Ce socialiste, prototype du « social-bobo », énarque, apparatchik, arriviste, préoccupé par sa seule « gestion de carrière » est parvenu à ses fins.

Vidé, avant que le bateau ne coule, et « victime » d’une première « épuration ethnique »…. le voici membre de la « Commission européenne »: la luxueuse voie de garage des politiciens de tous les pays de cette Europe qui va à la dérive. Celle où l’on range les vieilles voitures qui n’ont pas servi à grand chose dans leur propre pays, mais qui peuvent encore faire illusion, pour quelques années.

On a vu se succéder à la tête de cette Commission, les Santer qui présidait entre deux cuites, les Prodi, incolore et inodore, puis un Barroso, impuissant, inéfficace, pendant les années de crise.

Et pourtant, cette Commission censée représenter une sorte de Gouvernement de l’Europe, n’est pas dénuée de pouvoirs. L’article 211 du Traité de Rome lui confie trois rôles principaux : un rôle de gardienne des traités (saisie du pouvoir judiciaire), un rôle de proposition (pouvoir législatif), ainsi qu’un rôle d’exécution (pouvoir exécutif).

Mais les peuples européens ne la perçoivent que comme une Haute Administration, qui pond des « directives » qui semblent plus destinées à servir de justificatif à son existence qu’à servir les citoyens de ce vaste ensemble qui ressemble à un canard sans tête.

Van RompuyEt pourtant, les traités l’ont dotée d’une tête.

Nous avons un Président de l’Europe: l’insignifiant Van Rompuy dont la plupart des citoyens ignorent le nom, le visage et le rôle qui est le sien. Une sorte de « ravi de la crèche », que l’on aperçoit de temps à autres, à l’occasion des « sommets »où il promène son sourire bienveillant, sans que personne n’ait jamais entendu son de sa voix.

L’Europe, cette Europe dont peu de citoyens connaissent exactement les frontières aujourd’hui, est donc dirigée par une super-classe de « petits marquis », dont les pouvoirs sont énormes, mais qui n’en font rien, ou pas grand chose, à part, pondre des circulaires qui servent surtout à empoisonner la vie quotidienne des citoyens.

François Hollande s’est beaucoup agité pour obtenir que son ancien Ministre de l’Economie puisse siéger dans cette auguste Commission, dans l’espoir de le voir peser de tout son poids, pour alléger les contraintes qui pèsent sur la France, mise en demeure de prendre les mesures structurelles de réformes indispensables à son redressement.

Il semble y être parvenu.

Mais on se demande si ce « cadeau » que vient de lui faire Mme Merkel n’est pas un cadeau empoisonné. Car on sait quelle est la souplesse d’adaptation de ces « petits marquis » qui pullulent dans la classe politique française. On sait également quelle peut être leur versatilité.

Ainsi donc, nommé commissaire européen, l’ancien ministre de l’Économie va devoir imposer à la France les règles qu’il n’avait pas réussi à respecter à Bercy.
Selon lefigaro.fr : « l’un des reproches qui revient régulièrement dans la bouche de ses amis, comme dans celle de ses adversaires : Pierre Moscovici serait certes brillant mais il ne travaillerait pas assez. Préférerait passer du temps au café de Flore à Saint-Germain-des-Prés que devant ses dossiers. Dilettante en somme. Une image d’intellectuel rive gauche qu’il avait tenté de gommer en se faisant élire député dans le Doubs industriel et en allant régulièrement arpenter son fief de Montbéliard. »

« Pour brosser à gros traits sa carrière, Pierre Moscovici écrivait: «Au cours d’une vie politique déjà longue, j’ai connu les succès qui permettent d’agir, les échecs et les trahisons qui apprennent, les revanches qui renforcent.» Succès, trahison, revanche. Voilà le rythme qui scande son parcours au PS. Encore aujourd’hui, son remplacement à Bercy par « Mentebourg » lors du remaniement d’avril lui reste en travers de la gorge. De quoi alimenter une revanche depuis Bruxelles? »

Trahisons. Vous avez bien lu.

On peut craindre que sous peu, Moscovici soir placé en situation de devoir trahir son mentor François Hollande, en le rappelant à l’ordre, et surtout, en lui rappelant les engagements qu’il a pris,…mais qu’il avait déjà oubliés.
L’influence de Moscovici au sein de cette Commission européenne, dépendra largement de sa capacité à montrer sa légitimité en tant que Commissaire européen, en s’affranchissant de ses anciennes amitiés socialistes, ce qui devrait l’amener à trahir François Hollande à qui il doit pourtant cette brillante « promotion ».

Cette perspective est d’autant plus réaliste que l’influence de Mme Merkel ayant pesé de tout son poids, Moscovici est « encadré » par deux vice-présidents chargés d’exercer sur lui une sorte de «tutelle», histoire de s’assurer qu’il n’est pas venu là pour appliquer la politique désastreuse qu’il a mené en France lors de son passage au Ministère de l’Economie….

Lettre ouverte à Mr Bilger.


Cher Mr Bilger,

Vous publiez sur votre blog, que je fréquente régulièrement, car j’apprécie la qualité littéraire de vos billets, et la pertinence de certaines de vos analyses, même si, comme vous le savez,  je ne partage pas toujours les points de vue que vous exprimez, malgré votre talent.

Tous ceux qui, comme moi, vous lisent régulièrement, et depuis longtemps,  savent quelle a été votre détestation de Nicolas Sarkozy. Et aucun d’entre nous, n’ignore votre fidélité à François Hollande, dont vous aviez, ouvertement défendu la candidature.

Dans votre dernier billet, vous pourfendez le livre que Valérie T. a commis en guise de règlement pour solde de tout compte, après sa répudiation par celui qui semble avoir été, pour elle, un amour fou, mais pas totalement aveugle.

http://www.philippebilger.com/blog/2014/09/quel-g%C3%A2chis-que-ce-livre-je-ne-me-suis-pas-content%C3%A9-des-extraits-je-suis-all%C3%A9-au-bout-et-puis-je-dire-que-je-suis-%C3%A0.html

On comprend, à la fois, votre embarras et votre colère, Mr Bilger .

Votre « idole » est à terre et aux abois.

Je ne partage pas votre sévérité pour ce livre que j’ai essayé de lire, sans pouvoir, cependant, aller plus loin que la centième page….

Ce livre est un cri de douleur. Celui d’une femme meurtrie, certes, mais de surcroît trompée et répudiée face au monde entier, d’une femme confrontée au mensonge permanent, aux esquives, aux petites lâchetés quotidiennes d’un homme manifestement dépassé par sa fonction, mais qui, enfermé dans ce déni de réalité qui enferme d’ailleurs toute la gauche, refuse d’assumer ce qu’il est, ce qu’il fait, ou ne fait pas, et qui en reporte la responsabilité sur celle qui est à ses côtés, témoin silencieux de son échec, de sa chute, une chute qu’il essaie d’oublier dans les bras d’une autre…

C’est vrai qu’au bout d’un moment de lecture, on n’en peut plus, de gêne, de honte presque…

On se dit que c’est « ça » que des Français ont élu. Par pur esprit de revanche, par une sorte de haine entretenue savamment, scientifiquement presque par des médias, des Instituts de sondages, qui aujourd’hui essaient de faire bonne mine devant le désastre.
Un petit bonhomme, dans un costume trop grand pour lui.
Un petit bonhomme qui n’a rien compris à la France, et encore moins aux Français. Rien compris au monde qui l’entoure. Car pendant dix années d’opposition, il n’a rien fichu, rien travaillé, rien mûri en vue d’un vrai projet digne de la France.
Confiant dans sa « bonne étoile » il pensait sans doute qu’il serait Président, parce qu’il est meilleur que tous « les autres », plus intelligent que la moyenne des « Enarques », plus roué aussi. Il attendait que le pilonnage incessant contre celui qui focalisait tout son mépris fasse son oeuvre et l’abatte.
Alors « Lui, Président » arriverait, juste au moment qu’il fallait. En surfant sur la vague du rejet de « l’autre », avec un programme délirant de démagogie.
Elu Président, il n’a pas compris qu’au lendemain de son élection, il devenait le Président de tous les Français, en vertu des lois de la démocratie.
Il est resté le Premier secrétaire du Parti socialiste, et il n’est même pas devenu, après quelques mois, le Président de la gauche, toute la gauche.
Les mots les plus durs contre sa personne, je ne les ai pas trouvés dans le livre de Valérie T., mais dans celui de Madame Duflot : à force de jouer au plus malin avec tout le monde, y compris avec ceux qui l’ont élu, il n’est devenu « le Président de personne », alors qu’il a été élu pour être « le Président de tous les Français ».

Il est déjà entré dans l’Histoire, en scooter, casqué, et il en sortira comme le Président des « Homosexuels à marier », des « récidivistes », « des impôts confiscatoires », du chômage et des déficits, de l’affaiblissement du rayonnement de la France, de l’échec tragique d’une Gauche qui s’est trompée de siècle.

Je ne sais M. Bilger, si vous faites partie des 14% de Français qui le soutiennent encore…

Il serait intéressant qu’avec le talent d’écriture que nous vous reconnaissons, vous nous disiez ce qui justifie, encore aujourd’hui,  votre fidélité au choix que vous avez fait en 2012.

Le livre…


Hollande et ValérieNe comptez pas sur moi pour en rajouter une couche à propos du contenu du livre assassin de Valérie Trierweiller sur son chagrin d’amour….En temps de guerre, même civile, on ne tire pas sur les ambulances.

Je trouve que la République est tombée suffisamment bas comme ça. Nous sommes passés, en quelques jours, du « vaudeville permanent » à la farce tragique.

Je veux seulement revenir sur certaines informations qui ont été diffusées par les médias à propos de la sortie de ce livre et qui semblent être passées inaperçues.

Beaucoup de commentateurs, hollandophiles manifestement, tentent de jeter le discrédit sur Valoche, et de mettre en doute l’impartialité de certains jugements émis sur le personnage de Hollande.

 Un point semble avoir été pourtant ignoré par les commentateurs.

Valoche, qui connaît bien son ex-compagnon, sait qu’il adore espionner, voire regarder par les trous de serrure, pour tenter de savoir ce que disent, ce que préparent, ce que font ses adversaires éventuels. Les écoutes de Sarkozy en sont une illustration qui refera parler d’elles.

Valoche a jugé nécessaire et prudent, surtout, de noter les éléments à partir des quels le livre a été écrit, sur son ordinateur, en prenant soin de veiller à ce qu’il ne soit pas connecté.

Elle a préparé son coup, en silence, dans la discrétion la plus totale, pour parer aux tentatives de l’Elysée, de l’empêcher de publier ce brûlot. Elle a fait imprimer son livre en Allemagne, connaissant les complicités de la Gauche, avec le monde de l’édition, en France. Car elle sait que Hollande « écoute aux portes » et « regarde à travers les trous de serrures »….

C’est un aspect qui a été assez peu souligné dans les commentaires….

En même temps, cette affaire démontre l’inefficacité des Services de Renseignements de l’Elysée qui semblent avoir été surpris, non pas par la parution de ce livre, mais par le moment choisi pour sa diffusion.

Le pire moment: ça tout le monde l’a compris.

Rien ne lui sera épargné. Et pourtant…..Il se maintiendra jusqu’au bout, comptant sur sa « bonne étoile » pour le sortir du bourbier qu’est devenu son quinquennat.

Il n’a, c’est évident depuis longtemps, ni l’envergure ni la hauteur, ni la dignité d’un de Gaulle, qui aurait tiré depuis longtemps déjà, les conséquences de son rejet par un peuple, déçu au début, amer ensuite, et aujourd’hui écoeuré et furieux.

Synthèse….priez pour la France !!!


Hollande bideHollande en vacances, préparant ses dossiers pour la rentrée…

Synthèse : Opération intellectuelle par laquelle on réunit en un tout cohérent, structuré et homogène divers éléments disparates de connaissance, concernant un domaine particulier.( Larousse ).

François Hollande, qui, on en est certain aujourd’hui, est déjà entré dans l’Histoire, en scooter et casqué, se demande, jour après jour comment ne pas « rater sa sortie »….

Dans sa solitude élyséenne, on l’imagine priant, une fois de plus, et sollicitant la protection de celle qui, depuis toujours l’a accompagné dans son ascension : la Synthèse…

Ce virtuose de la « Synthèse », qui, au prix de mille combinaisons, d’alliances temporaires et de retournements d’alliances, de fidélités calculées et souvent suspectes, de trahisons sournoises, de gros et petits mensonges a pu pendant des années, se maintenir à la tête de son Parti, le voici confronté à une situation qui lui échappe et qui échappe à toute tentative de compromis.

Son sens inouï de la « Sainte Synthèse », et la « foi » confiante qu’il a placé en cette protection divine, lui avait pourtant permis de supplanter ses « camarades » à l’occasion de « primaires » dont les affrontements contenaient, en germe, les éléments d’une situation politique dramatique à laquelle la France est aujourd’hui confrontée.

Car, les uns après les autres, les masques sont tombés. Après deux ans et demi de présidence socialiste, la France n’a plus d’illusions.

Ont déjà sombré dans l’oubli, les engagements, les promesses, et les espoirs puérils suscités par ce Président, pendant une campagne électorale où il a bénéficié de facteurs multiples et contradictoires :                                                                                                                                                -L’acharnement des médias à abattre son prédécesseur, la trahison du Centre de Bayrou et celle d’une partie de la Droite, le « dérapage » de son concurrent le plus sérieux dans une chambre d’hôtel de New-York…                                                                                                                                

– La constitution d’un agrégat politique constitué d’un Parti Socialiste issu de la « Synthèse » entre un courant social démocrate tendance libérale, et un courant socialiste tendance Guy Mollet, renforcé par les « forces supplétives » des Verts d’Europe-Ecologie ralliés à sa bannière en vertu d’un pacte léonin arraché pour de pures raisons électoralistes à Martine Aubry,  et complété par une extrême gauche agitée par Mélenchon.

-La peur noire de la « France molle » devant les perspectives du retour au pouvoir d’une Droite, enfin« décomplexée »,

– Tous ces éléments lui ont ouvert une porte étroite qui, grâce à une anaphore célèbre et de folles promesses de dernière minute, lui ont permis de devenir le « Président Normal » que la France attendait.

Et pourtant !!! Comment a-t-on pu nourrir autant d’illusions sur le personnage de Hollande avant qu’il ne soit élu ???

Je ne reprendrai pas ici la longue litanie des jugements féroces portés sur sa personne, par ses proches, par ses « amis », par ses « camarades » du Parti, et par ceux qui ont soutenu, par pur calcul sa candidature aux plus hautes fonctions de l’Etat.

La « Synthèse », entre tous ces éléments contradictoires est peu à peu devenue impossible.

Le navire France (« fluctuat nec mergitur ») flotte encore. Mais il s’enfonce lentement, et déjà, les premiers rats ont quitté le navire, menaçant la courte majorité dont Hollande dispose au Parlement: après les « frondeurs » du Parti Socialiste, après les « Radicaux de Gauche », après les « Verts » de Mme Duflot, on prend ses distances avec ce « bateau ivre » qu’est devenue la majorité présidentielle.

Un Président humilié par les sondages, contesté dans les rangs de sa « majorité », combattu par ses propres Ministres dans sa politique économique, un Président qui n’a plus aucun crédit en Europe et dont le dialogue avec notre principal partenaire, l’Allemagne, est rompu, un Président aux abois qui, de commémoration en commémoration lance des appels désespérés au rassemblement des Français après les avoir divisés comme jamais avec des « réformes sociétales » destinées à satisfaire l’agitation de minorités, un Président qui prend l’eau, sous une pluie battante, les lunettes embuées, sans même la protection du parapluie d’un entourage d’incapables, prononce un discours insignifiant à l’Ile de Sein, alors qu’à Paris, la France, qui n’est plus gouvernée depuis longtemps, se cherche un « Gouvernement de Synthèse ».

Alors, pieusement, les mains jointes on implore. « Sainte Thèse »priez pour lui. Et surtout priez pour la France…..

Car, voyez-vous, ce qui est grave, ce n’est pas tant que la France n’a plus de Gouvernement. Parmi nos voisins, il y a des pays qui vivent fort bien sans gouvernement, depuis des mois…

Non, ce qui est grave, c’est que la France n’a plus de politique, plus aucun cap, et de moins en moins d’espoir de trouver un chemin de sortie de crise.