Islamolubies….


Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. (Winston Churchill, 1938, à Londres, Chambre des communes, dans The Official Report, House of Commons (5th Series), Hansard, 13 May 1940, vol. 360, c. 1502 : Au Premier Ministre alors en exercice Neville Chamberlain, à propos des Accords de Munich.)

Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d’affronter le spectacle de l’outrage fait à notre nation et à notre autel. ( Winston Churchill, 19 mai 1940, à Londres, studio de la BBC, dans The Churchill center.).

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« Les Républicains » ont tenté, hier, d’aborder, calmement, dans un débat interne destiné à alimenter leur réflexion sur un projet de gouvernement futur, la question de l’Islam.

Une fois de plus, c’est un échec. Un de plus….

La Droite a toujours reculé devant les gesticulations de ceux qui ne veulent surtout pas que l’on traite le sujet de l’Islam, qui est, avec le chômage de masse, l’un des deux grands défis aux quels la France est confrontée.

L’argumentaire du Parti des angélistes est toujours le même.  « L’Islam n’est pas un sujet ». « Et encore moins un problème ». « Les Musulmans sont des Français comme les autres ». « L’islamisme conquérant ne concerne pas la France qui n’abrite que des « musulmans modérés »qui n’aspirent qu’à vivre en paix, dans le respect des Lois de la République »……

IslamC’est avec ce type de discours que l’on a endormi les Français au cours des trente dernières années.

Les politiciens de tous bords, terrorisés à l’idée d’être accusés « d’islamophobie » , n’abordent plus le sujet de l’Islam qu’avec des pincettes.

La Gauche qui sous l’influence de ses « penseurs », à l’image de « Terra Nova » (1), n’a vu, jusqu’ici, l’immigration musulmane que comme une nouvelle clientèle électorale censée, selon ses « penseurs », se substituer progressivement à un prolétariat évanescent, et comme un contre-poids au Catholicisme, qui chez beaucoup, à gauche, constitue un frein, sinon un obstacle aux réformes de société dont elle rêve depuis toujours et qui sont guidées par l’idée d’abattre, une fois pour toute , une bourgeoisie dont elle rêve pourtant d’occuper la place, et d’en éradiquer toutes les traditions.

L’arme dont la Gauche a su se servir, c’est « la diabolisation » de tous ceux qui osaient évoquer les « sujets qui fâchent ».

Avec la complicité de certains médias, elle a soutenu, pendant des années que l’immigration était un phénomène inévitable, quand il n’est pas justifié par la « réparation légitime » que nous devons aux peuples autrefois colonisés et qu’en tout état de cause ce phénomène est surévalué par une Droite censée exploiter « les peurs », en dénonçant les menaces qui pèsent sur la cohésion de la société française, à des fins démagogiques et « nauséabondes »….

Enfermée dans un déni de réalités qui l’éloigne de plus en plus de la perception concrète, et quotidienne que le peuple a acquise des dangers qui pèsent désormais sur notre sécurité, confrontée à la montée du djihadisme, partout dans le monde, aux avancées fulgurantes d’un Etat Islamique que l’on se refuse d’affronter directement sur son terrain, et à une poussée migratoire sans précédent dont on ne sait plus jusqu’où elle ira, une poussée à la quelle l’Europe est incapable d’apporter une réponse cohérente et coordonnée, notre classe politique donne le sentiment d’être désormais dépassée par une situation qui échappe à toute rationalité.

Pour se rassurer,   notre classe politique continue à cultiver ses vieilles lubies, dont celle du mythe de l’émergence supposée d’un « Islam de France », et à porter aux nues quelques imams dont le discours est jugé « islamo-compatible » avec les Lois de la République, feignant d’ignorer qu’une fraction des Musulmans de France s’est placée sous la coupe d’un « Salafisme » inspiré et financé par les monarchies du Proche-Orient.

Elle continue, souvent contre la volonté de ses électeurs, à tolérer, un peu partout, la construction de mosquées, dont le financement reste le plus souvent opaque, et qui sont autant de tribunes pour des imams venus « d’ailleurs », délivrer le message d’un salafisme sournois.

Un Salafisme dont la poussée inquiète pourtant les pays du Maghreb et particulièrement l’Algérie qui redoute un retour des années de cendres, car les Algériens ont de la mémoire, et savent que le terrorisme est une arme redoutable qui n’a pas peur du sang….

Ceux qui entretiennent l’idée de l’émergence possible, en France, d’un Islam compatible avec nos valeurs démocratiques sont, soit des crétins, soit de dangereux affabulateurs. Car qui peut encore ignorer aujourd’hui que tous les pays islamiques, sans exception, ont des régimes autoritaires, dictatoriaux, à parti unique dominé par le tribalisme et les clans, oppressifs et tyranniques.

Seul le Liban était une démocratie, grâce à une faible majorité de chrétiens. On sait ce qu’il en est advenu…Et on attend de voir comment la Tunisie pourra échapper à cette fatalité….

A lire . Absolument !!!

Chaos

http://www.elwatan.com/edito/le-devoir-de-memoire-23-03-2015-290544_171.php

http://www.elwatan.com/actualite/yemen-alger-dement-la-presence-de-djihadistes-algeriens-17-04-2015-292586_109.php

http://www.algerie-focus.com/blog/2013/10/revue-de-presse-que-faire-des-mecreants-et-des-deserteurs-la-doctrine-daqmi/

(1).- http://www.tnova.fr/sites/default/files/Rapport%20Terra%20Nova%20Strat%C3%A9gie%20%C3%A9lectorale.pdf

Petits mensonges et grosses cachoteries….


Abruti« Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. » ( Winston Churchill ).

Nous vivons une époque où le mensonge d’Etat, et l’hypocrisie de ceux qui ont notre destin et celui de nos enfants en charge, ont pris de telles proportions que même le moins éduqué politiquement des citoyens de notre pays en perçoit la réalité, au point de refuser tout crédit au discours politicien et à son expression médiatique, complice tacite d’une dérive qui s’est généralisée.

Chacun en prend la mesure jour après jour, face à des évènements qui se succèdent et s’accélèrent  au point de nous donner le sentiment d’un chaos généralisé, qui  échappe à l’analyse, à la compréhension, et à la maîtrise de ceux qui nous gouvernent.

Qu’il s’agisse de la situation en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye, dans le Sahel et au coeur de l’Afrique, l’impression qui domine c’est que les gouvernements occidentaux ne savent plus comment maîtriser une situation qui échappe à tout contrôle. Et qu’en outre, aucun leadership ne s’impose dans le camp occidental, pour proposer une « politique arabe » digne de ce nom….

L’afflux massif d’émigrants fuyant des pays en état de décomposition politique avancé a pris, en Europe, des proportions tragiques.

Surtout lorsque l’on sait que la plupart des pays d’Europe sont traversés eux-mêmes par des soubresauts politiques englobés pudiquement sous le terme de « mouvements populistes », dont  nul n’ignore qu’ils trouvent leur origine dans la présence massive de populations immigrées que l’on a pas pu ou pas su intégrer aux sociétés occidentales et qui suscitent, de plus en plus, et partout, des réactions de rejet.

Car la certitude est désormais acquise qu’elles ne s’intégreront jamais.

Or, la réponse que les appareils politiques proposent aux citoyens des pays concernés est faite de faux-fuyants, de non-dits, de mensonges ou de dénis de réalité.

Alors que les questions que chacun se pose sont simples. Elles mériteraient des réponses claires, qui ne viennent pas ou qui, quand elles sont esquissées, sont enrobées d’un discours fumeux et lénifiant.

Quelques exemples:

– On nous explique que ces flux migratoires sont la conséquence de la misère et de l’insécurité qui règnent dans les pays d’origine, et que cette situation est exploitée cyniquement par des organisations mafieuses qui peu à peu, passent sous contrôle des mouvements djihadistes en guerre contre l’Occident. Soit.

On nous explique également que ce trafic qui ressemble de plus en plus à ceux qui, autrefois alimentaient les filières esclavagistes, est extrêmement rémunérateur pour les « passeurs », qui, selon les informations qu’on nous donne, encaissent pour chaque migrant transporté dans des rafiots bons pour la casse, des sommes de l’ordre de 2.000 à 5.000 Euros. Soit.

Mais personne ne nous explique comment des populations, dont on sait qu’elles vivent dans la plupart de leurs pays avec des revenus de l’ordre de 2 à 5 dollars par jour, parviennent-elles à réunir les sommes nécessaires pour payer leur « passage ». On veut bien croire qu’elle y sacrifient toutes leurs « économies », mais faites le calcul pour évaluer le nombre d’années de « sacrifice » que ces sommes représentent…. Vous serez surpris. On est alors tenté de soupçonner que ces « passages » soient financées par des circuits occultes dont on peut sans difficulté imaginer les desseins….

– Autre exemple: alors que chacun considère que l’urgence est de faire cesser ces trafics de chair humaine aux conséquences tragiques, le bon sens inspire une solution simple: il suffirait d’envoyer une petite flotte de vedettes rapides équipées de radars et d’un armement léger, pour patrouiller à la limite des eaux territoriales de la Libye et de la Syrie pour stopper les « rafiots » d’immigrants en les contraignant à faire demi-tour. Une sorte de mini-blocus aux objectifs dissuasifs.

Mais sauf à quelques rares exceptions, cette solution ne semble pas celle qui s’impose à nos dirigeants nationaux et européens qui lui préfèrent la solution coûteuse et inefficace d’un accroissement des moyens de sauvetage des rafiots en détresse, dont on sait qu’elle encouragera, de manière évidente, les passeurs à accentuer leurs trafics, assurés de voir leurs cargaisons humaines secourues et prises en charge par une Europe « bonne fille »….

Qui ose contester cette option légitimée par des considérations « humanitaires » dont les passeurs se gaussent cyniquement ???

– Autre exemple : Les « chercheurs »du CNRS qui défilent, nombreux, sur nos écrans télévisés, nous expliquent doctement que l’État islamique et les groupes djihadistes sont financés par les monarchies du Golfe.

Mais vous n’entendrez jamais l’un de nos dirigeants politiques, de quel que bord qu’il soit, prononcer les noms de ces pays .

Car, tous sont des alliés de l’Occident et tous y investissent par dizaines de milliards de dollars  pour s’approprier nos grandes chaînes hôtelières, nos pépites architecturales, et industrielles.

La fascination qu’exerce cette « manne » financière explique sans doute la « déférence » avec laquelle nos chefs d’Etat traitent ces puissants roitelets.

Or, chacun sait qu’en dépit de ces hypocrisies, Al-Qaïda, Al-Nosra et l’État islamique sont soutenus, armés et financés par de riches familles de Saoudiens. Que les djihadistes qui opèrent en Syrie et sur d’autres fronts anti-chiites sont soutenus par le gouvernement de Riyad. Bref,  que ceux qui financent le terrorisme islamique, partout dans le monde et notamment en Europe sont principalement les Saoudiens et les Koweïtiens que personne n’ose mettre ouvertement en accusation.

Le Président français se rend à Riyad pour y recevoir l’accolade du roi… et un beau chèque !Il en profite pour se rendre ridicule en dansant, drapé dans le drapeau saoudien, avec ses hôtes…

Après quoi l’on nous raconte que la France lutte contre l’État islamique terroriste, mais elle fait la guerre à Bachar el-Assad, qui est pourtant en guerre contre Al-Nosra, Al-Qaïda et Daech. Mais personne n’en dit mot dans la classe politique.

Et nos « journalistes d’investigation » si curieux  en général, sont bien silencieux sur ces paradoxes scandaleux.

En conclusion, on a le sentiment que les hommes politiques occidentaux, puérils et superficiels, qui ne comprennent quasiment rien au monde arabe, sont paralysés par une forme d’angélisme « droit-de-l’hommiste »: ils se révèlent étrangers à la culture, aux mentalités, aux traditions, aux aspirations des populations d’un Orient compliqué, et démontrent jour après jour, qu’ils n’ont qu’une connaissance superficielle de l’islam.

Cette méconnaissance d’un monde extraordinairement compliqué est un handicap sérieux dans un affrontement qui se révèle, jour après jour comme inévitable.

On a, en outre, le sentiment que les « experts », et la multitude de chercheurs du CNRS et des Instituts de recherche en géopolitique qui les conseillent « sont restés des années les fesses collées sur les bancs des universités pour accumuler des titres. Diplômés jusqu’aux oreilles, ils n’ont en réalité aucune connaissance réelle de l’Orient arabe ».

Alors, on s’interroge: pendant combien de temps encore, les mensonges, les non-dits, les discours hypocrites et angéliques pourront-ils masquer notre impuissance face à une réalité pourtant évidente aujourd’hui: si « nous ne faisons pas la guerre à l’Islam », il est clair qu’une fraction du monde musulman lui, nous a déclaré la guerre.

Voltaire, Rousseau, vous et moi….


FanatismeHier soir, autour de minuit, après la victoire du Paris-Saint Germain en Coupe de la Ligue, je me suis plongé, comme très souvent, profitant du silence de la nuit, dans la lecture.

Tirées au hasard de ma bibliothèque, j’ai feuilleté les Oeuvres de Voltaire dans la collection de la Pléïade. Un moment de bien-être intellectuel, comme seuls nos grands classiques peuvent nous en procurer: une écriture dont la richesse, la précision, la puissance évocatrice utilise tous les ressorts  de la beauté de notre langue.

Relire les Grands Classiques, cela vous rend modeste . En même temps, vous prenez au bout de quelques pages, la mesure de la vacuité intellectuelle de notre époque…

J’ai toujours été passionné par Voltaire, que j’ai évoqué dans de nombreux billets sur ce blog… et même sur des blogs antérieurs…. On en trouvera la trace sous:
https://berdepas.wordpress.com/2009/03/18/voltairien-je-suis/
https://berdepas.wordpress.com/2010/07/29/voltairien-je-suis-reste/
https://berdepas.wordpress.com/2008/05/04/onfray-pas-pire/

Par contre, je n’ai jamais partagé l’enthousiasme que suscite chez certains, Jean-Jacques Rousseau, qui évoque pour moi l’illusion d’un monde irréel, celui de « Paul et Virginie », et l’utopie révolutionnaire avec ses excès, et ses dérives criminelles. Ne dit-on pas que Rousseau fut l’inspirateur de Robespierre et la caution morale de la Terreur, au nom, paradoxalement, d’une idéologie angéliste ??? En tout cas c’est ce que prétendent François Furet et Mona Ouzouf, dans le « Dictionnaire Critique de la Révolution Française ».

Feuilleter Voltaire, c’est réveiller, évidemment, des souvenirs scolaires : Mr Poupon, ce professeur de Lettres, – communiste, et néanmoins excellent pédagogue – qui semblait me détester parce que je portais un nom à particule, et qui tournait en dérision, devant toute la classe de seconde C du Lycée Bugeaud, à Alger, le texte de ma dissertation sur l’oeuvre et la place comparées de Voltaire et de Rousseau dans la Littérature française.

Ce matin, je découvre dans le Figaro et dans Le Point, deux articles évoquant le livre que Philippe Val consacre à la Gauche et au vide idéologique dont elle souffre depuis quelques décennies : http://www.lepoint.fr/politique/philippe-val-etrille-la-bien-pensance-de-gauche-02-04-2015-1918227_20.php

Selon Philippe Val la Gauche souffre du fardeau de l’héritage intellectuel de Rousseau, qui attribue à « la Société » tous les maux dont souffre l’Homme. Il considère que cet héritage a conduit à donner une trop large place au « sociologisme ».

Je le cite :  » C’est le vrai chic paradoxal : on transforme les victimes en coupables et les coupables en victimes. Voilà à quelle aberration aboutit le sociologisme. C’est la même démarche rousseauiste. Et cette mécanique intellectuelle – qui consiste à faire du « système » le bouc émissaire et retire aux individus la responsabilité de leur destin – conduit, de fil en aiguille, à désigner la société, puis les « riches », « la droite », « la gauche bourgeoise », et finalement dégénère jusqu’à la désignation du bouc émissaire ultime : les juifs. Le sociologisme ouvre la porte à tous les complotismes. C’est le malaise dans l’inculture. »

Inutile de dire que le livre de Philippe Val va faire du bruit dans le Landerneau des « zintellectuels »autoproclamés.

Pour ma part j’ai retrouvé, dans le propos de Philippe Val, les accents de mon Professeur de Philo, Mr Alavoine, en classe de Math Elem, toujours au Lycée Bugeaud, à Alger, dans les années 50.

Selon lui l’Homme de gauche est convaincu qu’il est naturellement bon et que c’est la « Société » qui le corrompt, alors que l’homme de Droite, considère qu’en vertu du « péché originel » l’Homme est naturellement mauvais et que seul un travail sur lui-même, un effort personnel, et constant, de discipline et de volonté de progresser, lui permet d’échapper à ses mauvais démons.

Lisant et relisant ces articles, je me suis dit qu’après le cri d’alerte de Finkielkraut, après le coup de gueule de Onfray, après le succès, – malgré les efforts des médias pour le démolir -, du livre de Zemmour, il semblerait que l’on assiste à la fin d’un cycle au cours duquel une pseudo-intelligentsia, nourrie au biberon du Rousseau des Lumières, du marxisme-léninisme, puis du trotskysme, et enfin du castrisme, a imposé son règne sans partage et sans la moindre tolérance à l’égard de ceux qui ne pensaient pas comme elle.

Pratiquant l’invective, l’insulte, le mépris à l’égard de tout ceux qui osent s’opposer à ses élucubrations, cette « intelligentsia » soutenue par une classe médiatique formatée sur les mêmes critères, ces sociologues, et philosophes auto-proclamés voient aujourd’hui leur audience de plus en plus suspectée.

Ceux qui refont et racontent l’Histoire à leur manière, accusent, culpabilisent, absolvent comme le clergé d’autrefois, ne sont plus écoutés que par une fraction minoritaire du peuple français, qui s’intéresse de plus en plus à ceux qui tentent de faire souffler un vent nouveau et un peu d’air frais sur la vie intellectuelle française.

Peut-être sommes-nous en train d’assister à la fin d’une époque…..Le catéchisme intellectuel d’une gauche en perte de repères, n’a plus d’impact sur ceux auxquels il est destiné : le peuple a perdu la foi dans « les lendemains qui chantent ».

Nous entrons dans une époque où le vide intellectuel de la Gauche enfante un vide idéologique que son arrogance coutumière ne réussit plus à masquer. Alors qu’à Droite, les repères identitaires sont menacés et suscitent une angoisse aggravée par le vide spirituel d’un peuple qui a perdu la Foi, et qui ne croyant plus en rien, finit par ne plus croire en lui-même….

« La Gauche se meurt parce que, elle n’est plus assez inventive: la sociologie de ses élites est devenue trop homogène; elle ne permet pas suffisamment à la classe moyenne, y compris éduquée, d’accéder aux postes décisionnels.« 

Il n’y a plus d’idées créatrices dans la classe politique française.

Relisez Voltaire et ses « Lettres Philosophiques », si vous voulez retrouver confiance en l’Homme. Voltaire enseigne avec une lucidité alerte, comment assumer la place de l’Homme dans l’aventure moderne de l’Humanité.

Relisez le petit « Traité sur la tolérance » pour retrouver le sens profond de ce que devrait être la Laïcité.

Mais relisez surtout, en quelques pages, « le Fanatisme ou Mahomet le prophète ». Une oeuvre tragique qui ferait, sans aucun doute, aujourd’hui, l’objet d’une « fatwa » interdisant sa publication.

Voltaire était « Charlie » bien avant l’heure, car sa tragédie souleva déjà à son époque des cabales que ne renieraient pas les encenseurs d’un « islam modéré ».

Je le cite  » Mais qu’un marchand de chameaux excite une sédition dans sa bourgade, qu’associé à quelques malheureux coracites, il leur persuade qu’il s’entretient avec l’ange Gabriel; qu’il se vante d’avoir été ravi au ciel, et d’y avoir reçu une partie de ce livre inintelligible qui fait frémir le sens commun à chaque page; que pour faire respecter ce livre, il porte dans sa patrie le fer et la flamme, qu’il égorge les pères, qu’il ravisse les filles, qu’il donne aux vaincus le choix de sa religion ou de la mort, c’est assurément ce que nul homme ne peut excuser, à moins qu’il ne soit né turc, et que la superstition n’étouffe en lui toute lumière naturelle » ( Fin de citation. tiré de la « Lettre à sa Majesté le Roi de Prusse. Rotterdam, 20 Janvier 1942).

En feuilletant ces quelques pages vous retrouverez la justification d’une défiance absolue envers ceux qui prétendent que l’Islam trouvera sa place, en France, dans le respect de notre culture, de nos traditions et de nos Lois.

Vous y trouverez les raisons de vous méfier d’un angélisme inspiré des « idées généreuses » de Rousseau et des « Lumières ». Et surtout, vous découvrirez comment, au nom d’une prétendue tolérance, on glisse, dans une société déboussolée, vers une intolérance absolue, et au mépris répandu par ceux qui ne tolèrent pas ceux qui ne pensent pas comme eux ….

Vous comprendrez mieux pourquoi les générations actuelles, – « rousseauistes » sans le savoir, car elles sont « formatées » dès l’école, leurs parents ayant « délégué » leur éducation à des idéologues adeptes d’une pédagogie sectariste, – sont devenues cyniquement égoïstes, matérialistes, festives et dévoyées, méprisant copieusement leurs ancêtres, leurs parents, leur employeur, leur maire, leur président, et plus généralement, les institutions de la société civile à un degré inouï, jamais atteint dans l’histoire moderne. La « culture de masse », en a fait des êtres cramponnés à « leurs droits », oublieux de tous les devoirs, des êtres sans foi, sans naïveté, et sans espoir….Une génération qui, à aucun moment de sa vie ne s’est posé la question de savoir ce qu’elle peut faire pour la fierté et le bonheur de ses parents, celui de sa famille, et encore moins celui de son pays, dont elle attend tout estimant qu’elle n’a rien à lui donner….

 

Délit de fuite devant la réalité.


FuyonsLe refus de regarder la réalité des menaces qui pèsent désormais sur la France et même sur l’Europe, n’a jamais été aussi aveuglément obstiné. Il ressemble fort à ce que nos parents ont connu, alors que l’Allemagne nazie fourbissait ses armes et que des beaux esprits parmi nos « zintellectuels » de la gauche éternelle, traitaient de haut ceux qui ne partageaient pas leurs « pacifisme ».

L’esprit munichois s’est emparé d’une bonne partie de la classe politique, soutenue par des « zozos » qui voient dans l’islamisation de la France – dont depuis trente ans ils nient le processus, après avoir nié l’intensité du phénomène d’immigration, nié l’insécurité qu’il générait, et les dangers qu’il faisait courir à la cohésion nationale -, l’opportunité de vivre dans un « monde nouveau » aux charmes d’un exotisme discret, décrit avec talent par Houellebecq dans « Soumission », une société où le métissage culturel serait la norme comme c’est déjà le cas dans le « show business »: il suffit pour cela d’allumer sa télévision pour en mesurer les effets : peu à peu l’humour des « Debbouze » a remplacé celui des Jacques Martin et des Desproges…..

Ce « penchant », répandu dans la « Gauche Caviar », a été dénoncé par un intellectuel de gauche, Hervé Algalarrondo, dans son livre « La gauche et la préférence immigrée » (2011). Le Think Tank Terra Nova, en particulier, a théorisé cela, au travers d’une sorte de remplacement.

Lire à ce sujet : https://berdepas.wordpress.com/2011/11/28/les-socialistes-et-le-peuple/,et mieux encore: http://www.tnova.fr/note/pour-un-parti-socialiste-vraiment-repr-sentatif,  ou pire : http://www.tnova.fr/note/france-m-tiss-e-2012-lappel-aux-candidats-16-propositions-pour-faire-bouger-la-r-publique

Non pas le « grand remplacement » dont parle Renaud Camus souvent évoqué avec une ironie teintée de mépris par la « pensée correcte », mais une sorte de remplacement politique. L’intelligentsia de gauche,  considère désormais, que des couches entières de la population française sont des « has been » où pullulent les « beaufs », irrécupérables car imperméables aux « idées neuves » : les ouvriers, les agriculteurs, les petits artisans et petits commerçants. Il ne faut donc pas s’étonner du transfert massif de voix de ces catégories de Français vers le FN .

La gauche libérale libertaire qui tient le haut du pavé intellectuel a donc fait le choix d’une vision multicultiraliste, antiraciste, jeuniste et vaguement féministe. Dans ce processus, « l’homme blanc hétérosexuel » attaché à une conception « occidentale » de la société serait, en quelque sorte « ringardisé par l’histoire »….

Les résistances d’une partie de la France, rebelle à ce processus, énervent considérablement les « beaux esprits », ce qui a amené notre Premier Ministre, regard noir, mâchoires serrées et menton en avant, dans une de ses postures d’apprenti « caudillo », à dénoncer « l’apartheid » qui freine le phénomène recherché de mixage des populations. Il n’hésite pas utiliser un terme qui aurait pu faire partie du vocabulaire du XIXème siècle celui des beaux jours de la politique coloniale: il envisage une « politique de peuplement » basée sur des déplacements de populations, de manière à accélérer le « mélange »…

Il s’agit rien moins que d’ignorer le fait que des gens qui n’ont pas envie de vivre ensemble parce qu’ils ne partagent pas les mêmes moeurs, et n’ont pas donné à leurs enfants la même éducation, y soient pourtant contraints au nom d’une nouvelle conception du « vivre ensemble ».

Un déni de réalité qui feint d’ignorer les résultats des travaux de chercheurs pourtant dépourvus d’arrières pensées politiques tels que le géographe Christophe Guilluy ( « La France périphèrique » ou comment on a abandonné les classes populaires. Flamarion 2014 ) qui a montré que là où le communautarisme se met en place, il devient assez vite dominant et ceux qui se sentent tout à coup minoritaires en éprouvent un malaise qui les incite à quitter le quartier, laissant vivre « entre eux », ceux qui dans leurs coutumes, tant vestimentaires qu’alimentaires, accentuent le sentiment des « indigènes » qu’ils sont devenus des étrangers dans leur propre pays.  Cela relève des lois de l’anthropologie : quand on se sent étranger dans la ville où l’on est né, on fait son possible pour la quitter, le coeur serré et plein d’amertume.

Le déni de réalité s’est répandu à tous les domaines de la vie quotidienne, là où se produit  ce que l’on refuse de nommer selon une expression devenue taboue, « le choc des cultures ».

Ainsi, aujourd’hui tous les Français ont appris à décoder même les silences des organes d’information : ils ont compris que lorsque l’on dit que des « jeunes » ont caillassé un voiture de police, il s’agit de « jeunes » appartenant à des populations qu’il est interdit de nommer pour ne pas les « stigmatiser », au nom du « padamalgame ».

Cette attitude malsaine de non-dit, répandue dans presque tous les médias,  ne fait qu’accroître la suspicion et alimente une forme sournoise de racisme . D’autant que, lorsque des « incivilités » sont commises par des jeunes n’appartenant pas aux communautés « protégées », on n’hésite pas à jeter leur identité en pâture au public….

Quand on ne peut plus dire les choses, le refoulé devient plus violent.

Le discours de la « pensée correcte » est entendu comme une « novlangue » destinée à occulter le réel. Il ne faut alors pas s’étonner qu’ il n’y ait plus que le Front National qui soit crédible, car il passe pour le seul parti ayant fait preuve avec une lucidité perçue par tous, depuis plus de trente ans, que cette évolution serait fatale. ( La popularité de Mme Lepen n’est pas étrangère au fait qu’elle s’exprime dans une langue simple et directe que tout le monde comprend, sauf les « zintellectuels »)….

Une évolution fatale, car annonciatrice de tous les dangers.

Car si la communauté musulmane souffre de frustrations inguérissables, ce n’est pas du fait de son « exclusion » mais d’un sentiment d’infériorité entretenu par la « culture victimaire »qu’elle développe avec l’aide d’une « bien-pensance » non dépourvue d’arrières-pensées.

Les jeunes qui ont grandi dans cette « culture », plus ils sont aidés, plus ils haïssent la France et les Français, se plaignent et revendiquent « toujours plus », soutenus par des Associations qui prospèrent sur ce « fonds de commerce » , avec l’argent des contribuables.

À leur ressentiment se mêle un désir  de revanche et de conquête . Ces frustrations se traduisent notamment par les viols répétés, les agressions sexuelles dont le nombre a cru exponentiellement avec l’arrivée de populations immigrées, qui croient pouvoir se comporter vis à vis des femmes, en France, comme ils le feraient en Algérie ou au Sénégal…(1). Le phénomène n’est pas propre à la France : dans les pays nordiques il a pris des proportions critiques.

Car on glose énormément sur les angoisses identitaires des « Français de souche », mais on nie le redoutable désarroi identitaire de jeunes « issus de l’immigration », projetés dans une société libre pour ne pas dire « libertaire », qui ressemble en rien à celle dont ils sont issus. Or, leurs parents, pas plus que l’école n’ont su leur enseigner les codes de bonne conduite en vigueur dans une société moderne.

ArabitéCette fracture est ingérable. Il est trop tard pour envisager la moindre intégration ou la moindre assimilation. Toute cohabitation pacifique est devenue impossible.

Le mythe du ”vivre ensemble” est forgé par des élites urbaines (politiciennes et journalistiques) qui vivent entre elles et n’ont jamais vécu au contact de « ces réalités »…. On ne peut plus ignorer, en outre, qu’une partie notable de la jeune population immigrée musulmane – on l’a vu en France et au Danemark – soutient implicitement ou explicitement les assassins djihadistes considérés comme des « chouadas », c’est à dire des martyrs . Ceux qui paraissent parfaitement calmes et intégrés nourrissent des sentiments identiques mais refoulés pour préserver la réputation d’un « islam modéré », et se barricadent derrière le « padamalgame ».

Alors, « apartheid », « politique de peuplement », et tous ces mots qui cachent de sombres arrières-pensées, ne sont que des mots, juste destinés à nous enfumer : mais les maux finiront par prendre le dessus. D’autant que les Socialistes en font l’amère expérience, il ne suffit pas de supprimer ou d’interdire les mots pour faire disparaitre les maux….

Tout cela finira mal. Hélas.

(1).-http://www.algerie-focus.com/blog/2014/11/video-le-voile-permet-il-de-moins-se-faire-harceler-a-alger/

A propos de cet article d’Algérie-focus, je conseille vivement de lire les commentaires des lecteurs. Ils sont édifiants et illustrent parfaitement le degré de frustration de la jeunesse algérienne, et l’écart qui existe entre notre perception « occidentale » des femmes et la leur….

« Padamalgam »….


Amalgames

Mais, surtout, « padamalgam » !!!

Bien évidemment, « l’Islam modéré » n’a rien à voir avec l’horrible description synthétique que nous en fait Plantu. Il suffit d’écouter les prêches de Tariq Ramadan et les professions de foi de Edwy Plenel et de tant d’autres parmi les « idiots utiles » qui par calcul ou par naïveté favorisent la progression de l’Islam, par tous les orifices de notre société sourde et aveugle, enfermée dans un déni de réalité obstiné.

Peu à peu le « padamalgame »s’impose dans nos médias domestiqués, et dans une classe politique fascinée et partiellement corrompue par les dollars du Qatar et de l’Arabie saoudite.

Le site « Kabyle.com » publie, sous la plume de Lucien SA Oulahbib, un texte qui en dit long sur les moeurs de ceux pour qui le Coran et l’exemple de Mohamed sont « paroles divines ». « Egorger », imiter Mohamed est au coeur de l’Islam tel que le Coran l’enseigne.

Les « idiots utiles » ont décidé, pour ne pas choquer, d’éviter de parler d’égorgement, sans doute en raison de la signification bestiale de ce mot, et de n’évoquer que des « décapitations », un mot moins brutal, plus proche de nos moeurs, pas si lointaines, à l’époque où la furie révolutionnaire ensanglantait notre pays.

https://www.kabyle.com/revue-de-presse/egorger-imiter-mahomet-au-coeur-du-djihadisme-23779

Je cite:

« Plus les attentats et les assassinats s’intensifient en Irak, au Sri Lanka, en Afghanistan, allant toujours plus loin dans l’horreur, plus le voile d’un islam doux s’étant installé autrefois gentiment se déchire, (même si ici et là quelques populations ont pu espéré dans le changement d’oppresseur, du moins les premiers temps…); apparaît plutôt à la place une certaine ressemblance avec ce qui a du se passer à l’époque de Mahomet.

En effet, si l’on s’en tient par exemple à un abrégé de la biographie de Mahomet telle qu’elle a été définie par Ibn Hichâm (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah), -et que Louis Chagnon m’avait conseillé de lire parce que ce livre fut à la base de son cours incriminé- on peut y lire ceci (p. 232):

«Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l’emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l’ordre de leur trancher la gorge».

Page 277, ( Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois fut égorgé par le Prophète lui-même :«(…) Il alla (…) sur la place du marché de Médine (…) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (…) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (…) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale».

On est loin du « aimez vous les uns les autres » … ( n.d.l.r). Suite de la citation :

« On le voit, Mahomet sème la terreur, il est d’ailleurs incroyable d’observer en quoi son aspect guerrier est souvent excusé («il a été attaqué donc il s’est défendu») alors qu’il fut en réalité le premier agresseur des Coreishites qui étaient les gardiens de la Ka’aba d’Abraham et de l’ancestrale Pierre Noire, objets de piété religieuse bien avant l’Islam au sein d’une société cosmopolite et tolérante puisque toutes les religions pouvaient avoir des représentations à la Ka’aba, il y avait même une statue de Marie.

« Les musulmans peuvent-ils rompre avec cette tradition d’imitation de Mahomet qui ne peut que mener à ce que l’on voit ces temps-ci (1) ? Rien n’est moins sûr, strictement, car personne ne peut reprocher aux dits « islamistes » de n’avoir pas bien lu « le Coran » puisqu’il ne s’agit pas de son interprétation mais de son application, ce qui est tout autre chose, et rien de tel en effet que d’imiter Mahomet à la lettre.

« Or, même à l’époque de l’Age d’Or, qu’il s’agisse de la première Andalousie, ou de l’époque faste de Bagdad, la qualité culturelle qui y existât ne dut son existence qu’à son caractère cosmopolite et libre, point du tout grâce à une « pureté islamique » (formelle en réalité, hypocrite), tout au contraire : lorsque celle-ci apparût elle ferma en effet les portes et enferma les esprits et les chairs.

« Certes, il peut être rétorqué que tôt ou tard ces temps d’Inquisition disparaîtront comme ils le firent en Europe ; sauf que cela n’en prend guère le chemin, bien au contraire, sans qu’on puisse l’expliquer par les effets négatifs d’un colonialisme qui a déjà bien quarante ans derrière lui et n’a pas apporté que des choses inavouables comme il est prétendu.

« Il y a donc quelque chose d’intrinsèque à l’Islam qui l’empêche de s’ouvrir à la réflexion rationnelle et poétique autonome, à savoir l’imitation de Mahomet, et l’adoration d’un livre qui est devenu paradoxalement une idole, un veau d’or, devant lequel l’on se soumet et ce pour ceux-là mêmes qui dénonçaient cette gestuelle chez les Juifs et les Chrétiens, répétant ainsi le proverbe ancestral : fais ce que je te dis mais ne fais pas ce que je fais; ou encore enlève la paille qui est dans ton oeil, même si j’ai une poutre dans le mien ; toutes choses qui font que l’Islam, loin d’être le prolongement du judaïsme et du christanisme, en est l’opposé, ce qui créé une option inédite, celle d’une totale disjonction entre eux, l’Islam choisissant une toute autre voie basée sur la soumission et la crainte, choses qui n’ ont jamais existé de façon uniforme et unilatérale chez les Juifs et les chrétiens pour qui Adam nomme les animaux et ne récite pas (Gen, II, 19), ce qui implique qu’il ait été fait libre, jusqu’à cueillir le fruit de la Connaissance de la différence entre le Bien et le Mal, cette Parabole, fondatrice, passe quasiment inaperçue dans le Coran (II, 35-36).

« Est-ce à dire, maintenant, que c’est cette séparation même qui fonda les destinées de plus en plus éloignées du judéo-christianisme d’un côté (et en passe de surmonter leur différend tout en gardant leur différence) et l’Islam de l’autre côté ? Il n’est guère possible de répondre par un oui simple tant d’autres facteurs entrent en ligne de compte, dont la ville, la nature humaine, les accidents de l’Histoire. Il est néanmoins admissible de constater en tout cas qu’un retour à une lecture littérale des actes mêmes qui fondent un discours se disant divin se prend automatiquement pour celui-ci et donc blasphème, tout en immobilisant dans la mort ce qui vit et donc change.

« C’est cette suprématie donnée à la mort qui est inhumaine puisque le propre de l’humain consiste à (se) transformer (dans) le monde, c’est sa liberté aujourd’hui de plus en plus reconnue alors que déjà ce message était présent dans le recueil Juif.

« C’est cette discussion théo-cosmo-psycho-logique qu’il faut aussi avoir, au lieu de seulement en appeler au « respect » ou à la lutte contre la »barbarie », car au nom de quoi, sinon de celui de la vie, humaine, pouvons-nous décider ce qui « est » barbare de ce qui ne l’est pas. Et discuter de ce qu’est la vie, humaine, voilà bien un propos qui s’éloigne de toute parole qui la nierait, puisqu’il a été donné à l’humain de la créer par lui-même, sa vie, et non d’en réciter ou d’en imiter le contenu. C’est cette liberté que ne comprennent pas les coupeurs de tête, croyant ainsi en arrêter le mouvement alors qu’ils ne font que l’amplifier. »

Les Kabyles qui appartiennent au peuple berbère, « soumis » par les hordes venues d’Arabie et « islamisé » par la force, savent mieux que quiconque de quoi on parle quand il s’agit de l’Islam….

Français de souche…marocaine.


HassanOn nous enfûme, depuis des lustres avec la stigmatisation que les « Français de souche » infligeraient à ces « français issus de l’immigration », qui, comme on nous le rabâche, « sont des Français comme nous ».

Mais, comme le dirait fort justement Hassan II, s’il était encore vivant, « à quoi sert d’avancer des arguments de bonne foi , face à des gens de mauvaise foi » ????

Ceux qui veulent nous convaincre qu’ils sont des « Français comme nous » sont-ils de bonne foi ??? On peut en douter !!!

Car même Anne Sinclair, considérée par la classe médiatique comme une journaliste aussi brillante qu’intègre, le sait. On nous raconte « des salades »…. Mais Anne Sinclair se tait.

Il faut dire que ces derniers temps, elle avait « d’autres chats à fouetter », si j’ose dire…

Mais, alors qu’en 1993 elle interrogeait, sur TF1, le défunt Hassan II, celui-ci avec sa manière d’appeler un chat, un chat, cette manière que nos journaleux d’aujourd’hui détestent préférant la pratique du « padamalgame » qui est devenu la devise des « bobocrates », donnait à notre classe politique qui à cette époque, déjà, était sous la coupe des vigiles de « SOS Racisme », une belle leçon de réalisme.

Le Roi du Maroc était un souverain ferme, et lucide, qui entretenait avec la France « des relations franches » comme on dit dans le langage diplomatique.

Il voyait dans la présence de Marocains en France un symbole positif des relations étroites qui lient les deux pays, mais il lançait un avertissement que les sourds n’ont jamais voulu entendre: qu’on ne se fasse pas d’illusion, les Marocains resteront toujours des Marocains, ne s’intègreront jamais, et ne deviendront jamais « des Français à part entière »…..

C’est pour rafraîchir la mémoire de ceux qui nous gonflent les oreilles avec leurs affirmations stupides que j’ai exhumé cette séquence vidéo bien trop occultée par la « bien-pensance », que l’on devrait passer en boucle sur nos chaînes de télévision, ne serait-ce que pour le plaisir de revoir Anne Sinclair resplendissante de beauté et d’intelligence,… mais pas seulement…..

http://youtu.be/bsItfKAa2Us

Une vraie séquence d’anthologie….à écouter jusqu’à la fin de la video pour ceux qui s’intéressent à l’Histoire des relations Franco-Marocaines.

Pour ceux qui sont restés sourds à cette déclaration sans ambigüité, voici l’extrait significatif de ce montage vidéo :

« – Anne Sinclair : Souhaiteriez-vous qu’ils ( Les Marocains vivant en France. ndlr ) soient intégrés en France ? Le principe même de l’intégration, est-ce que vous êtes pour, ou contre ?
– Hassan II : Je n’aimerais pas du tout qu’ils soient l’objet d’une tentative d’intégration, car ils ne seront jamais intégrés.
– Anne Sinclair :  Vous croyez que eux ne le veulent pas, ou que les Français les refusent ?
– Hassan II : L’exprimeraient-ils, qu’ils ne le pourront pas. C’est possible entre Européens, la trame est la même, les mouvements européens dans l’histoire ont été est-ouest, mais là c’est entre continents, et vous n’en avez que faire, ce seront de mauvais Français.
– AS : Vous nous découragez de chercher à intégrer ?
– Hassan II : Je vous décourage en ce qui concerne les miens, les Marocains, d’essayer un détournement de nationalité, car ils ne seront jamais 100% français, ça je peux vous l’assurer. »

Alors ??? Les « Français de souche marocaine » ??? Des Français comme les autres ??? Il n’y a que les crétins pour le croire.

« Dhimmitude ».


Des « Cons » version « Dhimmis »:

AutoriséSelon le quotidien Ouest-France, la projection du film « Apôtre »a été interdite. On se demande jusqu’où ira la stupidité et la dhimmitude ( Houellebecq dirait la « Soumission ») de ceux qui sont censés gouverner ce pays.
http://www.ouest-france.fr/par-crainte-dattentat-le-film-lapotre-deprogramme-nantes-3119359. « La projection était organisée par les Associations familiales catholiques de Loire-Atlantique.
La réalisatrice du film L’Apôtre, Cheyenne Carron, a reçu de la Fédération des Associations Familiales Catholiques de Loire-Atlantique un courrier lui expliquant les raisons de la dé-programmation de son film : « La DGSI [Direction générale de la Sécurité intérieure] nous a vivement conseillés d’annuler notre soirée débat du 23 janvier autour de la projection du film “L’Apôtre”, devant les risques d’attentats, cette projection pouvant être perçue comme une provocation par la communauté musulmane. Devant ce cas de force majeure, nous sommes contraints d’annuler cette soirée. Nous ne savons pas pour l’instant à quelle date il nous sera possible de reprogrammer cette soirée. »
À Nantes, la Fédération des Associations Familiales Catholiques de Loire-Atlantique avait le projet d’organiser une projection débat privée autour du film pour ses adhérents, fixée le 23 janvier à la salle Bretagne. L’information est publiée sur le site de cette fédération, sous forme d’une note brève : « Des raisons indépendantes de notre volonté nous conduisent à déprogrammer la projection du film l’apôtre prévue le 23 janvier salle Bretagne pour la reporter à une date ultérieure. »
« L’Apôtre », sorti octobre 2014, est l’œuvre d’une fervente catholique, Cheyenne Carron. Il narre l’histoire d’Akim, un aspirant imam qui décide de se tourner vers le catholicisme, après l’assassinat de la sœur d’un prêtre par un voisin. Le prêtre décide de ne pas s’éloigner de la famille de l’assassin. Akim fréquente assidûment la mosquée avec son frère, et se prépare à prendre la suite de son oncle imam, mais il est troublé par le message évangélique et par la mystérieuse bonté du prêtre, qui a choisi de continuer à habiter à côté des parents de l’assassin « parce que cela les aide à vivre ». Peu à peu, son chemin intérieur l’entraîne sur les pas du Christ.
« Si mon film fait écho aux persécutions des chrétiens à travers le monde, déclarait la réalisatrice à La Vie en octobre 2014, c’est formidable si cela peut éveiller un débat. »
Cette histoire de conversion n’ayant pas reçu le financement du Centre national du cinéma, Cheyenne Carron s’est tournée vers le mécénat privé.3 ( Fin de citation ).

Il semblerait que la projection du film « qu’Allah bénisse la France » ne suscite aucun risque d’attentat : il reste donc autorisé. C’est ce « qu’ils  » appellent la « Laïcité » à la Française….Une main tendue à l’islamisation sournoise du pays.

L’interdiction de l’autre film, « L’Apôtre », est un bel exemple de l’hypocrisie de ceux qui prétendent défendre « la liberté d’expression ».

Les mots et les maux…


IslamZemmour a l’habitude dire que dans ses oeuvres polémiques, il ne fait rien d’autre que « mettre des mots sur des maux ». C’est ce qu’ici je fais, lorsque , souvent, je m’efforce d’appeler « un chat, un chat »….

Depuis « le Bal tragique à Charlie Hebdo », j’écoute sur les ondes et à la télé, ceux qui débattent des conséquences à tirer de cette tragédie. Et j’entends, ici ou là, des mots qui sont enfin prononcés, que l’on avait pas l’habitude d’entendre tant l’expression politique, en France, est devenue formatée par l’autocensure. Les langues se délient, et les sujets, jusqu’ici considérés comme « tabous », sont de plus en plus abordés….

Et j’entends, un peu partout, des considérations sur l’Islam, émises par des gens qui manifestement ne savent rien sur cette religion, en dehors de ce qu’ils lisent dans les journaux, c’est à dire pas grand chose de très sérieux.

L’expression qui revient le plus souvent dans les discussions, c’est celle « d’Islam de France ». Une expression dont les mots cachent un leurre grossier.

Car il ne peut y avoir « d’Islam de France ». Sauf à en inventer un, de toutes pièces. Et cela ne peut se faire sans l’adhésion individuelle, unanime, profonde et sincère de tous les Musulmans de France.

Nous en sommes loin : les évènements de ces derniers ont projeté un rayon de clarté sur cette évidence.

Il est clair, en effet, que les « Institutions » représentatives des Musulmans de France ne sont pas les bons interlocuteurs pour résoudre le difficile problème de l’intégration de cette religion dans les règles d’un République Démocratique, quoi que l’on nous dise. Car ces « Institutions » bidon ne représentent pas la complexité de l’Islam tel qu’il est vécu par ceux qui veulent devenir nos compatriotes.

Elles sont soumises à toutes sortes d’influences, car leurs membres n’ont pas rompu leurs attaches avec leur pays d’origine: l’Algérie, le Maroc, notamment y exercent une influence importante, sans parler des courants tels que les « Frères Musulmans », les « Salafistes », et en sous-main le « wahabisme » dont les ficelles sont tirées par les Monarchies du Golfe…

Ces influences contradictoires, pour ne pas dire opposées, paralysent ces Institutions et empêchent toute réelle représentation de l’Islam répandu dans nos banlieues, où des Immams auto-proclamés, prêchent leur interprétation personnelle du Coran qui varie selon leur degré de compétence religieuse et en fonction des influences qu’ils subissent, selon leur origine.

L’Islam, partout où cette religion est majoritaire,- sauf en Iran -, échappe à toute tentative de cléricalisation. Il n’y a pas de Pape chez les Musulmans, pas plus qu’il n’y a de clergé. Il n’y a donc pas de « hiérarchie » susceptible d’inspirer et de contrôler le message diffusé par chaque Immam. Chaque Musulman est en rapport direct avec son Dieu, sans intermédiaire. C’est ce qui rend l’approche de cette religion si difficile, voire insaisissable…

Je ne conteste pas le fait qu’il y a chez de nombreux Musulmans le désir, individuel, sincère de vivre leur foi paisiblement, mais l’Islam, qu’on se le dise, et que l’on cesse de se cacher derrière les mots, n’est pas, n’a jamais été une religion de paix. Dans l’imaginaire des croyants, alors que nous nous représentons le Christ, notre « prophète », sur une croix, le Prophète Mohamed est représenté, pour les Musulmans, brandissant un glaive.

Mahomet, pour avoir été un remarquable prêcheur doué d’un charisme exceptionnel, a surtout été un chef de guerre. Quand on évoque la vie du Prophète, on esquive très souvent le fait qu’il y a eu deux périodes dans son parcours : celle dite « de Médine » qui propose une vision guerrière autour de l’idée de la conquête, et celle « de la Mecque » plus centrée sur l’idée d’un « djihad intérieur » et personnel.

En outre, et de tout temps, l’Islam n’a jamais cessé d’être en guerre. Contre les autres religions monothéistes, mais aussi contre les religions comme le bouddhisme, contre l’hindouisme dont les fidèles sont tous, sans exception, considérés comme des « mécréants ». A lire: http://www.atlantico.fr/decryptage/ou-islam-clashe-avec-autres-que-occident-alain-rodier-1955071.html

Les Croisades que l’on a pris l’habitude de décrier, n’ont jamais été qu’une tentative de « libérer » les lieux Saints de la Chrétienté, envahis par les djihadistes de l’époque. Et sans Charles Martel  » qui vainquit les Arabes à Poitiers en 732″, la France aurait sans doute, comme l’a été l’Espagne, longtemps occupée par des conquérants fanatisés par l’Islam.

L’Empire Ottoman qui a longtemps régné sur les Balkans après avoir combattu l’Empire austro-hongrois, y a implanté un Islam dont l’affrontement avec les Chrétiens orthodoxes a été à l’origine de la guerre du Kosovo, après l’éclatement de la Yougoslavie….

Or l’Islam est, de surcroît, en guerre contre lui-même depuis la mort du « Prophète ».

Car ce que nos chroniqueurs semblent ignorer c’est que la guerre entre deux grands courants de l’Islam, le Sunnisme et le Chiisme, –  une guerre séculaire -, est de nouveau déclarée. Une guerre impitoyable et ravageuse avait opposé l’Irak de Sadam Hussein à l’Iran de Komeini. Le Sunnite Sadam régnait sur l’Irak où les Chiites se considéraient comme infériorisés, méprisés et l’Iran, en pleine « révolution » islamique, et peuplée de Chiites, convoitait les richesses pétrolières du Koweit peuplé de Sunnites lui aussi.

Ce qui se passe en Irak aujourd’hui n’est qu’une des nombreuses résurgences de ce  passé récent.

Dans les conflits qui secouent tout le moyen orient aujourd’hui, on voit resurgir le rêve qui habite le monde sunnite depuis toujours, d’un retour au Califat des années où sa suprématie s’imposait dans toute cette région. C’est le moteur principal du « Djihad », et de la guerre qui nous est déclarée.

Mais les « émirs » qui nous ont déclaré cette guerre ne cachent pas leurs objectifs qui sont, après avoir « reconquis » le monde arabe pour revenir à « l’époque du prophète », d’islamiser l’Occident, peuplé de mécréants. Un Occident décadent, selon eux, aux moeurs corrompues, et qui vit en contradiction totale avec les préceptes de l’Islam des origines.

Dans le conflit entre Sunnites et Chiites, notre positionnement, en tant que « puissance occidentale » est ambigüe. Nous combattons les sunnites, un peu partout, en Irak, mais aussi en Syrie ( moins ouvertement ), en Afrique, et au Yemen. Nous méprisons – contrairement à la Russie de Poutine – l’Iran qui aspire, également, à jouer un rôle de puissance régionale et de retrouver sa place sur l’échiquier international, l’Iran qui est un ennemi mortel des puissances du Golfe, alors même que dans notre dos, ces puissances financent et arment ceux que nous combattons hors de nos frontières, et financent des mosquées sur notre territoire….

Pour comprendre la complexité de cette situation géopolitique, il faut lire le livre d’Antoine Sfeir, intitulé « L’Islam conte l’Islam », l’interminable guerre des sunnites et des chiites.

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Antoine-Sfeir-L-Islam-contre-l.html

En bref, nous sommes désormais confrontés à la guerre ouverte qui nous est déclarée par les Sunnites de Daesh, en raison du parti que nous avons pris dans le conflit dans lequel Daesh est engagé au Moyen-Orient avec l’objectif de créer un état islamique régi par la « Charia »…

Cette guerre sera longue et probablement cruelle. Et ce n’est pas par des postures et des mots creux que le pouvoir pourra protéger la France et les Français des dangers et des maux qui menacent…

Si on ajoute à tout cela le conflit israelo-palestinien, qui en raison de l’importance des communautés musulmanes et juives qui cohabitent dans notre pays, aura toujours tendance à s’inviter dans tous les débats concernant l’Islam au sein de notre société, on mesure la complexité des questions que soulève la présence en France d’une importante communauté musulmane.

Devant la complexité des situations auxquelles notre pays est confronté dans sa tentative de « domestiquer » un Islam aux facettes multiples, il est clair que miser sur un hypothétique « Islam de France », c’est se payer de mots.

Mais le remède aux maux qui naîtront de la présence d’une importante population exogène vivant dans notre pays, reste encore à trouver.

Les faits sont têtus. Ils ne tarderont pas à nous placer devant des réalités si longtemps recouvertes par trop de dénis, de mensonges, de lâchetés dont il faudra payer le prix.

Post-Scriptum : Le monde musulman n’enfante pas que des monstres, fort heureusement. Il produit aussi des esprits éclairés dont, hélas, la voix est couverte par le tumulte ambiant. Lisez ce texte d’Abdenour Bidar, un Musulman qui parle aux Musulmans. Il vaut le détour: Lettre ouverte au monde musulman.

Et si vous êtes curieux et patient, écoutez le point de vue de Boris Cyrulnik, un « immigré » qui apporte à la France les ressources de son intelligence. Une puissante analyse : http://bcove.me/yt3oo2dt.

Réfléchissez, ensuite….et faites vous votre propre opinion.

Post-Scriptum : les mots seraient-ils en trains de retrouver leur raison d’être, a savoir dire et montrer les choses, exprimer les idées, alors qu’ils n’étaient jusqu’à hier, qu’un masque pour tenter de cacher les choses ou de déformer la réalité ???

Je me réjouis de lire ceci, ce matin, dans un billet de F.O.G publié par « Le Point »:  » N’ayons plus peur. De notre ombre, de la vulgate gnangnan ou de notre petit doigt. Il faut faire sauter la chape de plomb du bisounoursisme, en finir avec l’autocensure sur l’islamisme et ne plus hésiter à nommer les choses. Ou à les montrer. »

C’est ce que depuis des années nous réclamons sur ce blog. Juste « appeler un chat, un chat ». Sans Islamo-phobie, et sans phobie d’aucune sorte. Juste le souci lucide de la Vérité. En regardant le danger en face et sans le chercher là où il n’est pas.

Pythies ou Cassandres ???


Il est de bon ton d’ironiser sur ceux qui, contre vents et marées, persistent à tirer la sonnette d’alarme: l’immigration a atteint, en France comme dans de nombreux pays européens, un seuil, au-delà duquel l’intégration des nouveaux arrivants est devenue un leurre.

En Europe, les manifestations se multiplient: dans les pays nordiques, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, les opposants à une immigration devenue incontrôlable n’hésitent plus à descendre dans les rues.

http://www.atlantico.fr/decryptage/manifestations-anti-islamisation-en-allemagne-pourquoi-europe-ferait-bien-en-preoccuper-claude-sicard-1940222.html

En France, le renoncement à une politique cohérente dans ce domaine, une politique qui, sans tomber dans l’ excès d’une fermeture totale des frontières, restreindrait le nombre d’immigrés accueillis chaque année à nos capacités d’accueil et d’intégration dans des conditions d’efficacité et d’humanité acceptables, la proportion d’immigrés de religion musulmane refusant d’accepter de se plier à nos usages de vie en commun, provoque une inquiétude qui imperceptiblement, se transforme en rejet des immigrés, dont certains, il faut bien l’admettre, font pourtant de réels efforts d’intégration.

L’idée du « grand remplacement » s’est subjectivement installée sur certaines parties du territoire national, où l’absence de réelle politique d’intégration de nouveaux arrivants a provoqué une surconcentration de populations exogènes aux moeurs ( polygamie ), aux coutumes ( port du voile, excision ), et aux traditions incompatibles avec les nôtres ( hallal, ramadan, etc…).

Alloc FamilialesDevant l’entrée d’une Caisse d’Allocations Familiales de Seine Saint Denis…

Ceux dont les voix s’élèvent pour dénoncer de dangereuses dérives pour la cohésion nationale, sont ostracisés par ceux qui s’expriment au nom d’une « bien-pensance », dont le prêchi-prêcha suscite la colère de ceux qui vivent dans des environnements devenus hostiles, où la cohabitation est devenue quasi impossible, et qui peu à peu désertent certaines zones d’habitation, accentuant ainsi le phénomène de « ghettoisation » des nouveaux arrivants. Les Français dans leur large majorité souhaitent  plus de discrétion religieuse dans l’espace public ou l’entreprise, alors qu’une majorité de musulmans demandent l’inverse. Cela contribue à alimenter les tensions.

Les réactions suscitées par le dernier livre de Zemmour sont significatives : le succès d’édition du livre contraste avec la critique qui, refusant de débattre sur le fond , a tenté de déplacer le centre du débat, en concentrant ses attaques sur des sujets périphériques afin de « noyer le poisson ». Un nombre croissant de Français perçoivent les thèses de Zemmour sur le sujet de l’immigration comme fondées, et rejettent les propos lénifiants de ceux qui tentent de minimiser les risques de plus en plus évidents de ruptures au sein de notre société.

La paranoïa des éditorialistes enfermés dans un déni de réalité qui leur ôte toute crédibilité n’aura aucun effet sur l’opinion. Il y a désormais, en France, ceux qui sont prêts à renoncer au combat idéologique avec l’Islam, et ceux qui ne cèderont pas à l’intimidation ou à la terreur….

 Ce ne sont pas des discours creux, un tantinet hypocrites, émanant le plus souvent de gens vivant dans les « beaux quartiers », loin des réalités quotidiennes des Français qui souffrent, qui éteindront les feux qui couvent ici et là, dont les spécialistes les plus lucides et les plus honnêtes donnent le signal d’alerte. Car, qu’on se le dise: notre République ne fait plus peur aux djihadistes.

Dans un entretien donné au Point par l’un de nos meilleurs analystes de ces questions difficiles, Gilles Kepel tire la sonnette d’alarme:

« Il faut appeler un chat un chat. Il existe un danger réel de radicalisation et il faut être capable de le penser sans être lénifiant ni catastrophiste. Aujourd’hui en France, un certain nombre de mouvements islamistes, qui prônent la rupture en valeurs avec la société française, fournissent potentiellement des disciples ou des soldats à Daesh. Ceux qui affirment que tout ça, ce sont juste des « fantasmes islamophobes » et ceux qui, à l’inverse, pensent que « tous les musulmans sont comme ça » se trompent également. L’islam de France couvre un spectre très large. À l’une des extrémités, des populations originaires d’Afrique du Nord ou d’ailleurs se mêlent à la société française comme l’ont fait la plupart des immigrations précédentes, et contribuent à la transformer en produisant de la compétence et du savoir. Et de l’autre côté, il y a une logique de destruction de cette société qui s’exaspère aujourd’hui avec ce phénomène ahurissant des conversions sur YouTube de Bécassines de Quimper qui partent pour l’aéroport d’Istanbul comme celles d’hier partaient pour la gare Montparnasse ! »

(On trouvera l’intégralité de cet entretien sur : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/gilles-kepel-l-europe-est-centrale-dans-la-strategie-de-daesh-05-01-2015-1893972_1913.php )

C’est exactement ce que disent ceux dont on essaie de couvrir la voix.

L’irruption de Daech dans le contexte moyen-oriental ne fait qu’aggraver les risques de ruptures que perçoivent fort bien les spécialistes, mais que l’on tente de masquer à coup de dénégations ou de silences qui ne trompent plus grand monde. Il suffirait d’un grave attentat pour qu’au grand jour apparaissent les lignes de fracture dans une société inquiète.

On peut lire, dans le même article:

« …Au contraire, l’Europe est centrale dans la stratégie de Daesh. Souri explique qu’il faut créer des enclaves et des foyers de tension – sur le modèle de Sarcelles lors des manifs cet été – qui aboutiront à des guerres civiles que l’islam gagnera avant de conquérir l’humanité. Il table sur le fait que les sociétés occidentales vont surréagir, et que le développement de l’islamophobie ralliera les musulmans de base aux groupes radicaux. »

D’autres spécialistes tiennent le même discours : http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-declenchement-guerre-civile-en-europe-rien-vue-esprit-mais-releve-bien-implacable-projet-applique-etat-islamique-alain-1918874.html

Prétendre que la France sera épargnée par les dangers à venir est un leurre.

Nous n’en sommes certes pas, à l’éventualité évoquée par Houellebecq dans son Roman « Soumission ». Mais il est clair, désormais, dans les analyses de tous les spécialistes de ces questions, que l’objectif de la mouvance islamique est bel est bien de s’emparer du pouvoir en Europe, et que cela l’entraînera à commettre des actes de terrorisme destinés à provoquer une rupture entre les communautés, selon la démarche trop vite oubliée du FLN en Algérie qui, depuis a été « théorisée » par les « penseurs » du djihadisme.

Il sera alors trop tard pour philosopher sur les Cassandres qui ne sont peut-être, aujourd’hui que la version moderne des Pythies de l’Antiquité.

Post Scriptum:

D’après Wikipédia:

– « Dans la religion grecque antique, la Pythie (en grec ancien Πυθία), également appelée Pythonisse, est l’oracle du temple d’Apollon à Delphes. »

– « Dans la mythologie grecque, Cassandra (en grec ancien Κασσάνδρα / Kassándra) est la fille de Priam (roi de Troie) et d’Hécube. Elle porte parfois le nom d’Alexandra en tant que sœur de Pâris-Alexandre. Elle reçoit d’Apollon le don de prédire l’avenir mais, comme elle se refuse à lui, il décrète que ces prédictions ne seront pas crues, même de sa famille. »

Crétins


CrétinsIl n’y a pas que des Lapins crétins.

On rencontre des crétins dans toutes les couches de notre société en pleine décomposition. L’invasion est proche.

Les festivités de Noël leur ont donné l’occasion de confirmer leur existence, et d’affirmer leur vigilante présence, en dénonçant « les graves atteintes à la Laïcité » que constituent les expositions de crèches et les arbres de Noël.

Car, selon ces crétins, il s’agit-là de manifestations qui offensent ceux qui ne partageant pas la foi chrétienne, – suivez mon regard – et qui ressentent ces expositions comme des « provocations » insupportables. Le retrait d’une crèche de Noël du conseil général de Vendée, après une décision judiciaire, en est un exemple saisissant, de même que l’émotion soulevée par la décision du Maire de Béziers d’installer une crèche dans le hall de la Mairie…..

Toute cette « agitation » est manifestement provoquée, et artificiellement entretenue, par ceux qui veulent à tout prix abattre, un à un, des symboles d’une société qu’ils veulent voir disparaître, au profit d’un nouveau modèle de société dont nul ne sait quels en seront, demain, les contours.

Derrière toutes ces gesticulations se cache l’idée que, en France, les symboles de la chrétienté doivent se faire de plus en plus discrets, pour faire une (petite ???) place à un Islam en mal de conquête de nouveaux territoires. C’est une idée de crétins. De crétins qui sont , avant l’heure, entrés dans la peau des « dhimmis » qui tentent de survivre, ailleurs, dans un monde islamisé….Car les « racines chrétiennes » de la France sont profondes, et leur éradication sera douloureuse….

Par ailleurs, est-il nécessaire de rappeler que la Loi sur la Laïcité existe depuis 1905, et que ces questions n’ont jamais été soulevées jusqu’à l’époque récente de l’intrusion de l’Islam dans la société française.

Le paradoxe est que l’on trouve ce genre de crétins, beaucoup trop souvent parmi des gens qui n’ont rien à voir avec l’Islam. Ce sont des « laïcs » mal dans leur peau, qui par ailleurs n’ont rien compris à ce qu’était, dans l’esprit de ses promoteurs, la laïcité républicaine. Ils croient utile de faire de la surenchère en allant au-delà de ce que souhaitent réellement les Musulmans les plus modérés, qui malheureusement ne donnent jamais de la voix, en France.

Pour entendre le son de leur opinion, il faut, une fois encore, se tourner vers la Presse de certains pays musulmans, où la Charia n’a pas encore droit de cité . En voici un échantillon:

http://www.maroc-hebdo.press.ma/index.php/component/content/article/56-numero-precedent/28615-une-fete-pleine-de-symboles

On apprend dans cet article tiré de « Maroc Hebdo », que les Musulmans de France, du moins ceux d’entre eux qui se sentent Français autant que musulmans, sont heureux de participer à la fête, au moment de Noël, et ne veulent en aucun cas, priver leurs enfants des joies que procure « la magie de Noël », parmi les autres enfants de France. Je cite:

« Noël approche, avec ses festivités, ses illuminations et son lot de cadeaux. C’est le moment pour les Français de vivre la magie des fêtes de fin d’année et de redécouvrir leur pays sous son habit de lumière. Cette ambiance festive, présente dans tous les quartiers latins à Paris, est certes moins visible dans les quartiers à forte fréquentation maghrébine et musulmane, mais cela n’empêche pas pour autant les sapins et les décorations lumineuses d’envahir plusieurs centaines de foyers musulmans, signe de partage et d’intégration.
«Les fêtes religieuses (musulmane et chrétienne) sont pour nous une bonne opportunité de nous saluer et de dépasser les préjugés, les regards de vigilance et les idées toutes faites que les uns peuvent avoir vis-à-vis des autres», nous a confié Omar Barchaq, professeur de Biologie à la faculté d’Evry (région parisienne) et membre de l’Association “Dialogue et Cultures”, qui compte à son actif plusieurs initiatives de rapprochement entre les deux communautés.
«Pour un enfant, c’est dur, parfois même inconcevable, de ne pas vivre Noël en France. Nos parents ont mal géré cette ambiguïté culturelle. Aujourd’hui adulte, français et musulman, j’ai un sapin de Noël chez moi. Et comme beaucoup de musulmans, je fête Noël, j’achète des cadeaux à mes enfants et je leur laisse croire que le père Noël existe. Cela ne remet pas en cause mon identité musulmane», précise Hassan Addi, employé chez France Telecom. » ( Fin de citation).

Existe-t-il un seul journal, un seul hebdo, en France capable de diffuser un article comparable à celui-ci ???

Notre Presse avachie, courbe l’échine devant les pressions de minorités actives. Elle s’est déjà placée au service de ceux qui oeuvrent, patiemment, au détricotage des nos traditions et de nos moeurs….

Le prochain livre de Houellebecq, dont la sortie est attendue dans les prochains jours, est une approche romancée de ce que pourrait devenir, demain, une France livrée à la seule domination intellectuelle d’une bande de crétins….