Tapie fluctuat….


…Sed  mergitur….celui qui était censé le mettre à la question hier soir, sur France2, dans l’émission d’ Arlette Chabot, Nicolas Domenach,le journaliste de service, censé le mettre en difficulté à propos de « l’arbitrage » qui a été rendu par un trio de Juristes de haut niveau, reconnus par ce même journaleux comme irréprochables à tous points de vue, a fait plate figure devant un Tapie, toujours plein de verve et comédien de talent dont le personnage, une fois de plus a crevé l’écran.

Englouti sous l’avalanche d’arguments déversée par un Tapie furieux de devoir, encore une fois se justifier d’avoir gagné grâce à cet arbitrage contesté par la Gauche, un procès qui dure depuis 15 ans, et dans lequel on sent bien que le Crédit Lyonnais n’était pas « blanc comme neige », le Domenach préposé à soumettre l’impétrant à la question, a dû se raccrocher à la seule question qui lui paraissait mériter une réponse : Tapie est-il, oui ou non, un ami de Sarkozy ???? That is the question !!!!

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Tapie toujours en grande forme, malgrè les épreuves,s’est montré égal à lui même, toujours aussi incisif, n’épargnant personne, pas même Ségolène dont il fut l’ami à l’époque où ils faisaient, ensemble leur entrée dans le Gouvernement de Bregovoy.

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Quand à Bayrou, celui dont la doctrine restera dans l’histoire politique de la Vème République, réduite à « je suis contre tout ce qui est pour et je suis pour tout ce qui est contre » , qui est l’ami -semble-t-il du Journaleux Domenach, il l’a placé plus bas que terre.

 Son langage vert et sans artifice, fait toujours mouche, et il était visible qu’en un rien de temps , il avait mis les rieurs de son côté, dans l’assistance choisie invitée à cette émission spectacle.

La question qui taraude la Gauche était relayée, sans cesse,hier soir, par Arlette Chabot : » Monsieur Tapie, allez-vous refaire de la politique ??? ».

Car là se trouve le point d’inquiétude des Socialistes. La verve d’un Tapie requinqué autant moralement que financièrement, est susceptible fe faire beaucoup de mal, dans les médias à cette génération de socialistes dont il démontrait hier soir qu’ils étaient loin d’avoir la carrure de ceux dont il fut le compagnon de route sous Mitterrand.

Je n’ai jamais beaucoup apprécié la vulgarité et l’opportunisme populiste du personnage, mais j’avoue que son talent ne me laisse pas indifférent.

Tapie, donc « fluctuat, nec mergitur » toujours autant.

Histoire ( de ) Marseillaise ???


Au lendemain de la lamentable soirée télévisée, consacrée à la rencontre « amicale », ô combien, entre la France et la Tunisie, les commentaires vont bon train dans tous les médias.

A la télévison se succédent les matamores partisans de solutions extrêmes, tels que le boycott des pays du Maghreb dans les rencontres internationnales, ou l’arrêt des matches dès que les sifflets recouvrent la Marseillaise, et les habituels partisans des solutions molles, telles que supprimer les hymnes nationaux dans les « rencontres « à risques, ou mieux encore, fermer les yeux sur ces manifestations qui ne font que traduire le « mal vivre » de populations immigrées qui ne trouvent pas d’autres occasions d’exprimer publiquement leur malaise !!!!! Mon oeil !!!

Les mesures coercitives envisagées, selon les « couilles molles » habituées des plateaux de télévision, seraient soit inéfficaces, soit dangereuses. Il est donc urgent de ne rien faire.

Il suffit de se reporter aux innombrables communications publiées sur le web, dans lesquelles, des agitateurs que la Police n’aura pas beaucoup de mal à retrouver, préparaient le terrain en faisant monter la température avant ce match, et en incitant la piétaille tunisienne à venir nombreuse pour en polluer l’atmosphère….

Il y a bien à la base de tout ce souk, un véritable climat de haine anti-française, entretenu et perpétué, nonobstant tous les efforts, du côté français, pour multiplier les gestes de « fraternité ».

Personne n’a osé suggérer l’impensable; à savoir qu’il faudrait infliger à ces voyous racistes et hystériques, l’humiliation de voir un jour leurs hymnes nationaux sifflés par le public français, et leur joueurs conspués sur le terrain, par des groupes de supporters organisés. Evidemment, c’est beaucoup trop dangereux, car cela pourrait dégénérer dans la violence. Et puis nous sommes trop civilisés pour avoir recours à de tels comportements…

Alors continuons à vivre ainsi, humiliés par des gens qui ne ratent pas une occasion de « venir à la soupe », et à faire preuve de compréhension et de tolérance  vis a vis de ceux qui crachent en permanence dans la même soupe qui leur est servie généreusement, considérant que chez eux, la soupe est meilleure, mais qu’elle est réservée à ceux qui ont une longue cuillère….

J’emprunte cette blague à un site ami: http://gastonphebus.wordpress.com/

« Ça me rappelle le syndrome dit de l’éléphant dans le salon. Dans un salon, il y a trois dames d’un certain âge et un éléphant. Les dames prennent le thé. La première parle de ses tricots, la deuxième parle du dernier film qu’elle a vu, et la dernière raconte ses vacances. Aucune des trois ne parle de l’éléphant qui est dans leur salon. »

 

TUNISIE, « Le Pays Ami »….


Ils se Footent de nous….et de notre angélisme stupide.

Ceux qui auront consacré, comme moi, quelques minutes à regarder l’entame du match « amical » entre la Tunisie et la France, auront été ébahis de constater la somme de marques de sympathie et de fraternité déployée par les organisateurs de ce match, qui devait consacrer le retour en forme (pour combien de temps ?) de l’équipe de France et la permanence de son « séléctionneur », et par la même occasion l’amitié entre ce sympathique petit pays et la France qui fut autrefois son « protecteur »…..

Les joueurs des deux équipes intercalés pour entrer sur le stade, pour atténuer l’impression d’affrontement ( sportif )que donne habituellement le face à face entre les joueurs (ou pour éviter que l’équipe de France pénétrant seule soit accueillie par des sifflets ?), l’hymne national tunisien chanté par une Tunisienne installée en France depuis son enfance, la Marseillaise, interprétée a capella par Laam, chanteuse de variétés d’origine algérienne, etc…

La Tunisie qui , dans les affiches publicitaires, et dans les pages de nombreux magazines, s’est présentée pendant des années comme « LE PAYS AMI… »,avec à l’image, le bon visage , sympathique, d’un fellah tunisien, recevait, dans le cadre d’un match amical, un accueil amical, qui justifiait ce luxe de prévenance.

Le public, constitué en majorité de Tunisiens venus soutenir leur équipe nationale, obeissant désormais à un réflexe répétitif, chaque fois qu’une équipe du Maghreb est invitée à se produire, nous a offert le spectacle de sa médiocre conception de « l’esprit sportif », de sa perception haineuse de tout ce qui symbolise la France, de son ignorance crasseuse des lois les plus élémentaires de l’éducation, et du respect de la nation qui les accueille, et où personne ne les force à vivre.

Cette foule prise d’une hystérie collective, dans laquelle on distinguait le profil du specimen désormais bien connu de l’individu qui , avec autant de force que de vulgarité, exige le « RESPECT »qui lui est dû, mais se montre incapable du respect le plus élémentaire vis a vis des autres, n’était manifestement pas venue là, pour assister à un bon match de foot, mais pour venir insulter la France.

J’avais honte, une fois de plus. Exactement comme lors du match entre l’Algérie et la France, au cours duquel notre Ministre (communiste) des Sports a reçu, impavide, une bouteille ( heureusement vide) sur le crâne. Laporte, notre Secrétaire d’Etat aux Sports, représentant le Gouvernement de la France est resté impassible, alors qu’il aurait dû immédiatement quitter le Stade. Honte à lui.

Et je me pose deux séries de questions.

Tout d’abord, à quoi servent ces confrontations avec des équipes qui ne sont manifestement pas du même niveau, alors qu’avec une pointe de bon sens et un peu moins d’angélisme, on devine aisément qu’elles peuvent déboucher sur ce genre de situations pénibles ???

Est-il vraiment nécessaire cinquante ans après la « décolonisation » de continuer à multiplier les « gestes de fraternité » à l’égard de ces foules imbéciles ??? 

Imagine-t-on un match entre la France et l’Allemagne au Stade de France, où l’hymne allemand serait sifflé et l’équipe adverse conspuée pendant quatre vingt dix minutes ?????

Enfin, je m’interroge: que se serait-il passé si l’inconcevable s’était produit et si l’hymne tunisien puis l’équipe tunisienne, avaient été copieusement sifflés par le public français pendant toute la durée du match ????

Que n’aurait-on pas entendu, le lendemain, sur toutes les Radios et sur toutes les chaînes de la part des professionnels de la compassion ou de la révolte, selon les jours ???

Les MRAP, SOS Racisme, et autres officines du même calibre n’auraient pas eu suffisamment de voix pour faire entendre leurs habituelles récriminations contre « le racisme ordinaire » dont sont victimes certaines catégories d’immigrés, en France.

Les plus racistes ne sont peut-être pas ceux auxquels on pense……

Qu’en pense Monsieur l’Ambassadeur de Tunisie en France, qui aurait pu se fendre d’un petit message d’excuses ????

                               

Couscous tunisien

Couscous tunisien

Mais je suis certain que tous ceux qui, en France, sont prêts à se prosterner pour un plat de couscous ne partageront pas mon point de vue…..

Humeurs de « crise »…


« La crise » inspire énormément. On ne peut allumer la télé, quelle que soit la chaîne, sans entendre toutes sortes d’élucubrations sur ce thème angoissant, mais qui se prête à toutes sortes d’analyses dans lesquelles chacun cherche a faire passer « son message ».

Sur la bande d’information continue de LCI, ce matin: Ségolène Royal invite à changer les règles du Capitalisme devenu fou. Evidemment. Mais elle ne nous dit pas comment elle s’y prendrait, elle, pour convaincre les acteurs mondiaux de ce système en crise, de la suivre dans ses prescriptions….

Sur BFM-TV, Mr Peyrelevade, dont le passage à la tête du Crédit Lyonnais n’a pas vraiment convaincu, se fait donneur de leçons. Sans doute l’a-t-on invité parcequ’il a un livre à vendre, une sorte de brûlot sur Sarkozy, qui selon lui, a tout faux.

Sur un ton sentencieux, répondant au journaliste qui lui demande s’il y a des responsables de cette crise et s’ils doivent être sanctionné, il assène la réponse classique d’un homme de gauche: « ce ne sont pas les hommes qui sont en cause, mais le système ».

Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à mon prof de philo, en classe de Math Elem du Lycée Bugeaud . Monsieur Alavoine, un homme pour qui j’ai conservé un immense respect, nous a enseigné la différence entre un « Homme de Gauche «  et un « Homme de Droite ».

Le premier est convaincu que les hommes sont naturellement bons (sans doute l’influence de Rousseau ???), et que c’est la Société qui les corrompt. Il faut donc changer la Société pour faire émerger l’Homme Nouveau.On sait où cela mène parfois….

Le second est persuadé que les hommes sont mauvais ( sans doute en raison du pêché originel ???) et que les Lois sont faites pour fixer des limites à chaque individu et responsabiliser chacun afin qu’il assume ses devoirs envers la Société.

Ma conclusion personnelle, en ce qui concerne « la crise », c’est qu’il faut améliorer l’efficacité « des Lois », tout en sanctionnant les individus qui s’en sont écartés. Mais j’admets parfaitement que l’on puisse ne pas partager ma conclusion.

Méditation…


Extrait du discours d’Albert Camus, à l’occasion de la remise du Prix Nobel qui lui était attribué, le 10 Décembre 1957 à Stockolm.

A une époque où « tout fout le camp », il est bon de se replonger dans quelques unes des plus belles pages de cet auteur, si injustement dévalué par une classe intellectuelle qui a régné presque sans partage, pendant une bonne partie du siècle auquel ma génération appartient, sur la Rive Gauche d’un fleuve qui coule toujours, sans elle car elle sombre dans l’oubli, et pire encore, dans l’opprobe, en raison des compromissions voire des complicités qu’elle n’a pas fini d’ assumer en raison de ses mesnsonges et de ses silences au cours des années noires du goulag. 

                                                    Henri Cartier-Bresson—Magnum]  

 

 

« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas.

 Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.

Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette génération a dû, en elle-même et autour d’elle, restaurer, à partir de ses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

Devant un monde menacé de désintégration, où nos grands inquisiteurs risquent d’établir pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau travail et culture, et refaire avec tous les hommes une arche d’alliance.

Il n’est pas sûr qu’elle puisse jamais accomplir cette tâche immense, mais il est sûr que partout dans le monde, elle tient déjà son double pari de vérité et de liberté, et, à l’occasion, sait mourir sans haine pour lui.

 C’est elle qui mérite d’être saluée et encouragée partout où elle se trouve, et surtout là où elle se sacrifie. C’est sur elle, en tout cas, que, certain de votre accord profond, je voudrais reporter l’honneur que vous venez de me faire. »

A méditer, dans le contexte actuel ?????

Fonds souverains ou prédateurs ???


Les « fonds souverains » sont des fonds publics sous tutelle de l’Etat et dont les réserves de long terme sont gérées distinctement des réserves de change des autorités monétaires et des entreprises publiques.

Il ne faut pas confondre ces Fonds avec des “Fonds d’investissement”, dont les ressources sont, soit le produit d’une collecte d’épargne, soit le recours au marché monétaire pour emprunter à d’autres banques, la trésorerie nécessaire à leur activité.

Les “Fonds Souverains”, sont des Fonds constitués, le plus souvent, par les Etats “nouveaux riches”, qui doivent leur enrichissement, pour certains d’entre eux, à la “manne pétrolière”, et pour d’autres à leurs capacités exportatrices, générant une balance commerciale excédentaire se traduisant par excédents de trésorerie ne trouvant pas d’emplois rentables dans leur propre pays. Ces derniers sont le plus souvent des pays asiatiques en pleine expansion économique.

Les pays du Golfe ont depuis longtemps été en pointe dans ce type d’activité. Déjà en 1953, le Koweit créait le « Koweit Investment Authority » (KIA) à l’aide de ses excédents de ressources pétroliers. 

 Un rapport du Sénat français ( http://www.senat.fr/noticerap/2007/r07-336-notice.html ) indique que:« En 2007, les fonds souverains ont investi 67 milliards de dollars dans des sociétés occidentales, soit plus du tiers de l’activité mondiale des fusions-acquisitions. A compter de mai 2007 et durant la crise des subprimes, ils ont acquis pour environ 65 milliards de dollars de participations dans des banques et institutions financières occidentales, essentiellement entre novembre 2007 et janvier 2008, dont près de la moitié par les deux fonds de Singapour “GIC” et “Temasek” ».

Comme on le voit, nos « émirs » ne se contentent plus d’acheter des hôtels particuliers Avenue Foch à Paris.

Ce rapport du Sénat montre que la classe politique est parfaitement informée des velléités d’un certain nombre d’Etats de s’approprier, à travers ces Fonds qu’ils contrôlent intégralement, quelques uns des plus beaux fleurons de la réussite économique des entreprises du monde occidental.

Mais, à part quelques articles parus dans certains organes de la Presse économique, on lit assez peu, dans la Presse de grande diffusion, de “papiers” faisant état du phénomène inquiétant, de la pénétration des plus belles entreprises par des Etats, qui tôt ou tard ne se priveront pas de privilégier leurs intérêts stratégiques, au détriment des intérêts de l’entreprise dont ils ont pris insidieusement le contrôle, et au détriment de ses actionnaires privés et des salariés.

        C’est ainsi que GIC (Government of Singapore Investment Corporation) – un fonds datant de 1981 et constitué à partir d’excédents budgétaires – a investi le 15 janvier 2008, dans Citigroup 6 milliards 8 de dollars alors que le mois précédent, GIC en a déjà investi 11 milliards 5 dans UBS. Total 18 milliards 3 de dollars.

Il n’est pas douteux qu’à l’occasion de la “crise des subprimes” et de la vertigineuse chute des cours de l’action Citigroup, le Gouvernement de Singapour aura renforcé ses positions dans l’actionnariat de ce groupe bancaire américain, parmi les plus performants. 

        Les investissements de Temasek Holdings – un fonds constitué en 1974 à partir de la trésorerie issue des excédents commerciaux – sont tout aussi impressionnants : 1 milliard 4 en juillet 2007 dans Barclays et 5 milliards 3 de dollars la veille de Noël dans Merril Lynch.

 Dans l’état actuel de la législation des pays “développés”, tous «  les investissements des fonds souverains s’opèrent dans un cadre légal et non pas dans un espace de non-droit » comme l’a rappelé le Président de la Commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis.

        Alors, ces fonds souverains, doivent-ils être considérés comme des« prédateurs » ou des « sauveurs » de l’économie ?

 La réponse évoquée dans les conclusions du rapport du Sénat, cité ci-dessus est-elle satisfaisante ??? :

 

«  Les opérations des fonds souverains suscitent rarement des craintes quand elles conduisent à délocaliser des emplois d’ouvriers. Par contre, quand elles se traduisent par une offre publique d’achat sur une grande entreprise, elles sèment l’effroi et il faut alors s’opposer à elles sous couvert de patriotisme économique.

Les interventions des fonds souverains prennent de l’ampleur et se caractérisent par l’émergence d’un nouveau capitalisme d’Etat, une forme de renationalisation de nos entreprises par des pays étrangers ».

 

 Pour ma part, j’en doute. Surtout quand on considère précisément, l’ampleur des ressources dont ces  Fonds disposent, et l’impact qu’ils sont susceptibles d’exercer sur la finance mondiale

                

 Cette menace, qui pèse sur toutes les économies en situation de faiblesse, et particulièrement sur les entreprises dont le cours des actions a atteint un niveau susceptible d’attirer la convoitise de ces nouveaux prédateurs, devrait faire réfléchir nos gouvernants.

D’autant plus que dans beaucoup de cas, les hauts-dirigeants de ces entreprises, peu sensibles aux considérations de “nationalisme économique », seront tentés de favoriser l’entrée de ces nouveaux actionnaires dans la mesure où ils viendront ” stabiliser et consolider” l’actionnariat en apportant des fonds propres qui contribueront au développement des entreprises concernées.

Nos syndicalistes nationaux, habitués à pourfendre l’économie de marché, et son corollaire , le Capitalisme, et pour qui le terme de « libéralisme »est une grossièreté, sont pour la plupart, ignares en matière d’économie ( à moins qu’ils ne fassent semblant de l’être ).

Ils feraient bien de s’informer et de se pencher sur ce risque nouveau qui sous peu mettra en péril un nombre considérable d’emplois dans notre pays…

Lois du marché.


L’article que j’avais écrit, à propos de la crise financière qui accapare toute l’actualité, ayant mystérieusement disparu de mon blog, je persiste et signe et j’en reprends les éléments essentiels dans ce nouveau papier.

J’indiquais que, soit par incompétence, soit par une sorte d’omerta convenue, les politiciens des pays concernés, autant que les journalistes – et pas seulement les « journaleux » de la presse quotidienne, mais également ceux de la presse économique – se sont bien gardés  d’émettre la moindre information laissant supposer que le monde était menacé d’une crise planétaire aussi profonde.

Celui qui disposait des meilleures informations sur la situation réelle des grandes banques d’affaires américaine, qui les premières sont tombées sous les coups des traders de Wall Street, est bien entendu l’ancien patron de la Banque Fédérale, le sieur Greespan, qui s’en est allé sur la pointe des pieds, laissant à son successeur le soin de démêler la crise américaine.

Et pourtant !!! L’origine de la déferlante qui submerge actuellement les Bourses mondiales, se trouve dans la pratique des Banques américaines, qui remonte à quelques années, qui consiste à prêter, pour l’acquisition de biens immobiliers, à des emprunteurs dont la solvabilité était douteuse.

Sous l’influence des « petits génies » qui occupaient le haut du pavé dans de nombreuses banques, les créances douteuses figurant au bilan des institutions de crédit immobilier, ont été transformées en titres négociables, qui, de cession en cession de banque à banque, se sont propagés dans l’ensemble du système bancaire américain , et ont quelques fois débordé les frontières de l’oncle Sam.

Ancien membre de l’Etat Major d’un grand groupe bancaire, aujourd’hui à la retraite, j’ai vécu, l’apparition dans les effectifs de la Direction des Finances, d’une nouvelle race de banquiers,bardés de diplômes des Grandes Ecoles et de Masters obtenus dans les Universités américaines, peu formés aux disciplines du métier de Banquier traditionnel, mais imbattables dans celles des mathématiques de haut vol, dans celles de la statistique, de la modélisation, du calcul de probabilités et de la mise en équation des paramètres de rentabilité d’un produit bancaire.

Ces banquiers d’un nouveau genre, aux systèmes de rémunérations « hors normes », qui faisaient preuve d’une condescendance irritante à l’égard des banquiers traditionnels aux quels j’appartenais, considéraient comme de la piétaille ceux qui, dans le réseau des agences se battaient au quotidien, pour atteindre des objcetifs de collecte de ressources toujours plus élevés.

Des campagnes de marketing puissantes étaient sensées aider les réseau à »vendre » à une clientèle avant tout soucieuse de maximiser les revenus de ses placements, des produits de plus en plus complexes représentés par des Sicav et autres Fonds de placements constitués du « panachages » de valeurs censés protéger l’épargnant des baisses de revenus et des accidents boursiers.

Plus la compléxité de ces « panachages » était grande, plus elle offrait des garanties de sécurité et de rendement, et moins les « commerciaux » chargés de vendre ces produits y comprenaient quelque chose, plus ils devaient faire effort de persuasion à l’égard de clients déconcertés par le caractère abstrait des produits considérés.

La prolifération de « titres virtuels » n’est pas étrangère à le constitution de la bulle financière qui vient d’éclater.

En effet, les Banques américaines spécialisées dans le financement des l’immobilier, se détournant des règles les plus élémentaire du métier, se sont lancées dans une politique de distribution du crédit abherrante.

 Depuis toujours, le métier de banquier traditionnel, consiste à utiliser l’argent que lui confient les déposants, en repectant des règles d’éthique, mais aussi des règles prudentielles sous le contrôle des Institutions dont c’est la mission, qui veillent à la transparence des comptes qui leur sont soumis.

Depuis toujours le Banquier sollicité pour financer l’acquisition ou la construction d’une maison d’habitation est tenu de s’assurer que l’emprunteur est solvable et pourra faire face à ses engagements de remboursement pendant toute la durée du prêt, et que le même emprenteur est en mesure de faire un « apport personnel » qui s’est toujours situé autour de 30% du montant de l’investissement à financer.

Mais l’emballement à la hausse du marché de l’immobilier aux USA, a entraîné les Banques prêteuses sur une mauvaise pente, qui consiste à prêter jusqu’à 100 et parfois 120% du montant necessaire au financement du projet d’investissement, le tout sur des durées de plus en plus longues, avec des annuités assorties de taux variables.

La politique de bas taux d’intérêt pratiquée par la FED sous l’impulsion du célèbre Greespan a facilité cette déviance vis à vis des méthodes traditionnelles.

Le travail des petits « génies » de la banque a fait les reste. Les créances douteuses nées de l’insolvabilité d’un nombre croissant d’emprunteurs, ont été « transformées » en titres négociables de banque à banque, qui se sont répandus dans l’ensemble du système bancaire américain. Ces titres assortis d’un rendement élevé, d’où le surnom de « subprimes » en raison des intêrets perçus auprès des emprunteurs en retard de règlement, n’ont plus représenté, lorsque le marché de l’immobilier américain s’est effondré sous l’effet des ventes massives d’immeubles appartenant à des emprunteurs insolvables, dans les bilans des banques qui imprudemment en ont acheté d’énormes quantités, que des valeurs purement virtuelles.

Les Bourses de tous les pays qui comptent dans l’économie mondiale, ont sanctionné sévèrement,ces entorses aux Lois du Marché.

Mais le cauchemard n’est pas terminé. Car le cours de l’action d’un grand nombre d’entreprises occidentales performantes se situe à un niveau historiquement bas.

Elles deviennent des proies faciles pour les spéculateurs qui disposent de moyens de trésorerie considérables. Ceux-ci se préparent, en douce, à faire leur marché », en prenant le contrôle de ces nouvelles proies, à peu de frais.

Dans cette catégorie se classent les « Fonds souverains », dont – à part quelques articles dans des hebdomadaires peu lus et dans la presse spécialisée en économie, on nous parles très peu.

Ce sera le sujet de mon prochain papier.

Ségolène éléctrise tout…


                       Ségolène Royal s'est livrée à un numéro inédit de communication, devant 4 000 personnes acquises à sa cause, samedi soir au Zénith de Paris.

Après un innoubliable numéro de « one-woman show » au Zénith, au cours duquel elle a éléctrisé plus de 4.000 de ses sympathisants, voilà, me dit-on, qu’elle éléctrise….les voitures !!!!

http://tf1.lci.fr/infos/jt-off/0,,4107527,00-le-jt-off-numero-3-.html

Qui pourra me dire si Nissan sponsorise cette nouvelle star du show business et … de l’industrie automobile ??? Le spot ci-dessus m’inquiète…..

On espère, pour elle,…et pour le Poitou Charente , qu’elle remportera un franc succès au Salon de l’Automobile, et que les Parisiens se déplaceront nombreux pour voir Ségolène en Chow Chow pin-up présenter sa superbe carosserie, désormais à propulsion éléctrique, destinée à équiper la campagne charentaise..

Le silence des médias sur la nouvelle invention de Ségolène, pour faire parler d’elle, ressemble fort à une conspiration pour porter un « coup vache » à l’industrie automobile du Charente Poitou !!!!