Humeurs de « crise »…


« La crise » inspire énormément. On ne peut allumer la télé, quelle que soit la chaîne, sans entendre toutes sortes d’élucubrations sur ce thème angoissant, mais qui se prête à toutes sortes d’analyses dans lesquelles chacun cherche a faire passer « son message ».

Sur la bande d’information continue de LCI, ce matin: Ségolène Royal invite à changer les règles du Capitalisme devenu fou. Evidemment. Mais elle ne nous dit pas comment elle s’y prendrait, elle, pour convaincre les acteurs mondiaux de ce système en crise, de la suivre dans ses prescriptions….

Sur BFM-TV, Mr Peyrelevade, dont le passage à la tête du Crédit Lyonnais n’a pas vraiment convaincu, se fait donneur de leçons. Sans doute l’a-t-on invité parcequ’il a un livre à vendre, une sorte de brûlot sur Sarkozy, qui selon lui, a tout faux.

Sur un ton sentencieux, répondant au journaliste qui lui demande s’il y a des responsables de cette crise et s’ils doivent être sanctionné, il assène la réponse classique d’un homme de gauche: « ce ne sont pas les hommes qui sont en cause, mais le système ».

Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à mon prof de philo, en classe de Math Elem du Lycée Bugeaud . Monsieur Alavoine, un homme pour qui j’ai conservé un immense respect, nous a enseigné la différence entre un « Homme de Gauche «  et un « Homme de Droite ».

Le premier est convaincu que les hommes sont naturellement bons (sans doute l’influence de Rousseau ???), et que c’est la Société qui les corrompt. Il faut donc changer la Société pour faire émerger l’Homme Nouveau.On sait où cela mène parfois….

Le second est persuadé que les hommes sont mauvais ( sans doute en raison du pêché originel ???) et que les Lois sont faites pour fixer des limites à chaque individu et responsabiliser chacun afin qu’il assume ses devoirs envers la Société.

Ma conclusion personnelle, en ce qui concerne « la crise », c’est qu’il faut améliorer l’efficacité « des Lois », tout en sanctionnant les individus qui s’en sont écartés. Mais j’admets parfaitement que l’on puisse ne pas partager ma conclusion.