Le « vivre ensemble » est une expression récente, apparue avec la « novlangue »et son cortège de mots « tabous ».
Il y a ceux qui sont « sanctifiés » par le clergé de la bien-pensance, et ceux qui sont « diabolisés », car ils véhiculent des « idées coupables » et « contraires » aux « valeurs » qui appartiennent au « bric à brac » de principes, et de préjugés que la Gauche s’est fabriqués au fil du temps. Des mots qui sont menacés de disparaître de nos dictionnaires. Car, on l’a bien compris, désormais, pour « tuer l’idée », il faut « tuer le mot » qui la véhicule…
Les « idées » de Gauche, elles, sont défendues avec une âpreté sectaire et agressive par une pseudo-intelligentsia. Elles ont fini par déteindre sur celles de la Droite républicaine »au point d’avoir rendu son message politique si ambigu, qu’elle a incité un nombre croissant de sympathisants de la Droite à se rapprocher du Front National…
Un « rapprochement » qui n’est pas sans ambiguïtés, à son tour, car si beaucoup de ces « transfuges »partagent certaines prises de position du Front National, notamment sur les problèmes de société, ils sont loin d’en partager sa doctrine économique, considérée comme incompatible avec un environnement mondial qu’elle semble ignorer.
C’est cette problématique qui rend hasardeuses toutes les tentatives de prévisions quant à celui,- ou celle -, qui sortira vainqueur de l’élection présidentielle de 2017.
Quel qu’en soit le résultat, cette élection aura des conséquences profondes sur l’avenir de la société française, qui n’en déplaise à certains, se « droitise » à vive allure….
Notre société, traversée par de profonds courants antagonistes, entretenus, notamment, par « le défi migratoire » et par une présence que nul ne songe plus à occulter,- après avoir trop longtemps tenté de la minimiser -, de « communautés »exogènes issues de plusieurs décennies d’une immigration dont on continue à sous-estimer dangereusement l’influence qu’elle aura sur la vie politique future du pays.
Mais pas seulement dans la vie politique: car contrairement au discours naïvement généreux de certains – et parmi ceux-ci, rares sont ceux qui vivent au contact quotidien avec les « nouveaux venus » – c’est l’homogénéité de la société française qui est menacée…
S’il est exact d’affirmer que la France n’est plus un pays de race blanche et de culture judéo-chrétienne, – ce qui a sans doute échappé à cette pauvre Nadine Morano -, peu de gens mesurent aujourd’hui les menaces qui pèsent sur notre paix sociale, et qui vont s’aggraver avec l’arrivée inévitable de nouvelles couches d’immigrants venus du Proche-Orient, qui vont aggraver l’hétérogénéité de la société française.
Les « généreux », partisans d’un accueil sans limite de populations qui fuient autant la misère et la mauvaise gouvernance de pays « libérés » de la Colonisation, que l’insécurité et l’absence de perspectives d’avenir, ignorent tout d’un monde arabe, qu’ils voient, à travers la littérature « orientaliste », comme un espace uniforme d’exotisme,- façon « Mille et Une Nuits »-, mais qui transporte dans son maigre bagage, sa culture, ses tabous, ses préjugés et bien d’autres spécificités inspirées par de dangereuses exégèses du Coran, qui ne tarderont pas à devenir problématiques, au pays de « Droits de l’Homme »…
Ecoutez la voix de Jacques Julliard, un intellectuel de la Gauche réaliste : « Mon pari est que les musulmans français choisiront le statut français et pas le statut islamique »… Douce illusion, mais dont les conséquences seront tragiques.
Les progrès de notre civilisation européenne, qui sont le fruit d’une longue et douloureuse histoire, nous ont permis de bannir les dangers de guerre civile. La République a réussi à devenir un ciment efficace entre ses citoyens, et nous a permis jusqu’ici, du moins, à échapper aux risque d’un communautarisme étranger à notre culture.
Il n’en est pas de même pour les peuples qui arrivent massivement en Europe et dont une partie choisira de s’établir en France.
Ces peuples ont été habitués, depuis toujours, à vivre au sein de communautés tribales, religieuses, ethniques, structurées qui leur confèrent des identités spécifiques, s’opposant parfois les unes aux autres dans des conflits sanglants, et souvent contraintes à « vivre ensemble » par la main de fer de dictateurs, ceux-là mêmes dont la disparition a permis l’émergence de l’Etat Islamique…..
Chacun conçoit le représentant d’une communauté autre que la sienne comme un ennemi potentiel, non comme un concitoyen. Le « surmoi qui obligerait à vivre fraternellement avec les Autres ne s’est pas construit, et nous ne sommes coupables en rien de ce ratage proche-oriental ».( Causeur).
La doxa actuelle, répandue par la Gauche française consiste à mettre sur le dos de l’Occident, les malheurs de l’Orient et nous condamne, depuis des décennies à nous auto-flageller, secoués par l’immense « sanglot de l’homme blanc »…
L’attitude accusatrice et culpabilisatrice des « immigrationistes » dispense ces derniers de s’interroger sur ce que les nouveaux arrivants transportent dans leurs bagages.
Or, ce qui pèse le plus lourd dans leurs bagages, c’est ce communautarisme qui est à l’origine des guerres sanglantes que se livrent, en Syrie, en Irak, au Yemen, et dans tout le Proche-Orient, des communautés ethniques, ou religieuses, qui ont renoncé à vivre paisiblement ensemble, depuis des lustres….
Nul doute que ces « spécificités » ne tarderont pas à s’exprimer et à s’ajouter aux difficultés que rencontre la France, dans la réalisation du rêve enfantin que constitue « le vivre-ensemble »….
Personne n’a relayé, ni entendu l’avertissement de l’archevêque de Mossoul (Irak), Mgr Amel Shimoun Nona, s’adressant aux Occidentaux : nos prétendues valeurs ne sont pas les leurs…
Il faut avoir vécu, ou voyagé dans ces pays arabes pour savoir à quel point, les moeurs, les traditions et même la culture sont différents. Il faut savoir que lorsqu’un Algérien s’adresse à un Syrien, il lui est difficile de se faire comprendre car, paradoxalement, ils ne parlent pas tout à fait la même langue….alors que chacun d’eux est convaincu de parler arabe, la langue du Coran.
Les « lendemains qui chantent », et l’hymne au « vivre ensemble »n’ont pas fini de nous réserver des surprises !!!!
Les exemples du Liban, du Kosovo, de la Tchétchénie, parmi beaucoup d’autres, sont là pour nous inciter à la vigilance et à nous préparer à des jours difficiles.