Le voyage de Hollande aux Antilles était destiné à une opération politique de racolage et de clientélisme, en direction de populations chez qui le sujet de « l’héritage » esclavagiste demeure brûlant.
Accompagné de Mme Taubira, porte-parole d’une fraction haineuse et revancharde des populations noires rattachées à la France à la suite d’une Histoire douloureuse, Hollande s’est trouvé, – c’était prévisible – confronté à une violente contestation de sa démarche aux velléités « rassembleuses », symbolisée par l’inauguration d’un monument coûteux, dédié à la mémoire de « l’esclavagisme ».
Mme Taubira, auteur d’un Livre intitulé « l’Esclavage raconté à ma fille » , qui vient d’être réédité fait partie de ceux qui, rageusement, entretiennent une haine sourde à l’égard de le France et nourrissent une revendication permanente de « repentance » et de « réparation ».
Il faut observer que le phénomène de l’esclavage n’est pas particulier à l’Histoire de France, mais il n’y a qu’en France où l’idéologie de la repentance s’exprime avec une violence hargneuse et revendicative.
L’esclavage est un phénomène vieux comme le monde et il appartient à l’Histoire de toutes les civilisations. Ce qui n’en justifie pas pour autant la légitimité.
Mais méfions-nous de ceux qui cherchent à nous entraîner sur un terrain où des faits, des évènements, des tragédies vieilles de plusieurs siècles, sont jugés à travers une grille de critères moraux qui sont devenus l’alpha et l’oméga de la doxa contemporaine….
J’ai déjà évoqué ce sujet dans de précédents billets. Cf. » https://berdepas.wordpress.com/2014/05/07/esclavages/ »
Je dénonçais le fait que Mme Taubira que son sectarisme haineux aveugle au point d’écrire un livre destiné à transmettre son désir de revanche à sa fille, évoque, dans ce livre, l’Histoire de l’Esclavagisme, sans faire la moindre allusion au rôle joué dans le trafic de chair humaine, par les Arabes, et même par ses « frères africains » musulmans, ce qui l’autorise à concentrer ses accusations sur la France….
Mme Taubira apporte ainsi sa contribution à une sorte d’idéologie de la repentance, qui ne trouve des oreilles attentives à son écho, qu’en France.
Car, bien évidemment , l’esclavagisme n’a pas été le triste privilège de ce pays. Mais la France fut parmi les premiers à en bannir la pratique, alors même que cette pratique existe encore aujourd’hui et s’étend à l’ensemble de la planète.
Car il suffit de jeter un oeil sur cette carte pour constater que de nos jours, l’esclavage auquel viennent s’ajouter de nouvelles pratiques de traite des êtres humains, a encore de beaux jours devant lui et sur toute la planète.
Source « Libération ».
Ceux qui ont fait de la dénonciation et de la lutte contre l’esclavagisme un fonds de commerce qu’ils cherchent à faire fructifier ont « du pain sur la planche ». Ils n’ont pas besoin de remonter dans un lointain passé, pour trouver matière à nourrir leur appétit de revanche et de réparation….
Le syndicaliste guadeloupéen Élie Domota s’est livré ce dimanche à un réquisitoire en règle contre la France, en lui reprochant de refuser des réparations pour l’esclavage dont ses ancêtres ont été victimes. Ce n’est pas nouveau : les médias français se font, à chaque fois un devoir de donner un large écho à ces revendications.
Mais je n’ai encore jamais entendu dire, ni lu quelque part, que les nombreux pays qui, dans le même contexte colonial que celui de la France, ont commis des horreurs identiques, sont soumis aux mêmes pressions et aux mêmes revendications que celles émanant de nos Antilles.
Or, l’Histoire, nous l’avons souligné, montre que la France fut loin d’être une exception dans des pratiques que la morale d’aujourd’hui réprouve, à juste titre, mais qui faisaient partie d’un commerce banalisé et qui s’est étendu à toute la planète, dans un passé que l’on doit assumer,- certes -, mais dont les générations actuelles ne sont en rien coupables.
Si la repentance devait devenir la règle sur toute la planète, il conviendrait d’en définir les limites temporelles et géographiques.
Car il y a partout, dans l’Histoire des hommes, des exemples qui justifieraient le recours à l’appel à la repentance des peuples.
Les Balkans seraient ainsi fondés à demander repentance à la Turquie pour leur occupation par l’Empire Ottoman, et pour les « déportations » de populations chrétiennes soumises à l’esclavage…
Les Berbères d’Afrique du Nord pourraient demander repentance à l’Arabie Saoudite pour la colonisation, et l’islamisation forcée dont ils furent victimes de la part des hordes venues de la Péninsule arabique qui depuis, n’ont jamais cessé d’occuper le Maghreb.
De nombreux africains pourraient également se tourner vers les « négriers » du monde arabe pour les « prélèvements » de populations destinés à peupler les harems, sans parler des noirs émasculés pour en faire des eunuques, gardiens de ces mêmes harems…
Source : Documentation française.
Il ne manquera plus, aux rares descendants de « nos ancêtres les Gaulois » qui subsistent en France, qu’à demander réparation à nos amis Romains….
Et pour ceux qui pensent que « les Blancs » auraient aussi des raisons de faire appel à la repentance des Arabes, afin que la repentance ne soit pas un chemin à « sens unique », je suggère de jeter un coup d’oeil sur ce superbe document: