Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. (Winston Churchill, 1938, à Londres, Chambre des communes, dans The Official Report, House of Commons (5th Series), Hansard, 13 May 1940, vol. 360, c. 1502 : Au Premier Ministre alors en exercice Neville Chamberlain, à propos des Accords de Munich.)
Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d’affronter le spectacle de l’outrage fait à notre nation et à notre autel. ( Winston Churchill, 19 mai 1940, à Londres, studio de la BBC, dans The Churchill center.).
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« Les Républicains » ont tenté, hier, d’aborder, calmement, dans un débat interne destiné à alimenter leur réflexion sur un projet de gouvernement futur, la question de l’Islam.
Une fois de plus, c’est un échec. Un de plus….
La Droite a toujours reculé devant les gesticulations de ceux qui ne veulent surtout pas que l’on traite le sujet de l’Islam, qui est, avec le chômage de masse, l’un des deux grands défis aux quels la France est confrontée.
L’argumentaire du Parti des angélistes est toujours le même. « L’Islam n’est pas un sujet ». « Et encore moins un problème ». « Les Musulmans sont des Français comme les autres ». « L’islamisme conquérant ne concerne pas la France qui n’abrite que des « musulmans modérés »qui n’aspirent qu’à vivre en paix, dans le respect des Lois de la République »……
C’est avec ce type de discours que l’on a endormi les Français au cours des trente dernières années.
Les politiciens de tous bords, terrorisés à l’idée d’être accusés « d’islamophobie » , n’abordent plus le sujet de l’Islam qu’avec des pincettes.
La Gauche qui sous l’influence de ses « penseurs », à l’image de « Terra Nova » (1), n’a vu, jusqu’ici, l’immigration musulmane que comme une nouvelle clientèle électorale censée, selon ses « penseurs », se substituer progressivement à un prolétariat évanescent, et comme un contre-poids au Catholicisme, qui chez beaucoup, à gauche, constitue un frein, sinon un obstacle aux réformes de société dont elle rêve depuis toujours et qui sont guidées par l’idée d’abattre, une fois pour toute , une bourgeoisie dont elle rêve pourtant d’occuper la place, et d’en éradiquer toutes les traditions.
L’arme dont la Gauche a su se servir, c’est « la diabolisation » de tous ceux qui osaient évoquer les « sujets qui fâchent ».
Avec la complicité de certains médias, elle a soutenu, pendant des années que l’immigration était un phénomène inévitable, quand il n’est pas justifié par la « réparation légitime » que nous devons aux peuples autrefois colonisés et qu’en tout état de cause ce phénomène est surévalué par une Droite censée exploiter « les peurs », en dénonçant les menaces qui pèsent sur la cohésion de la société française, à des fins démagogiques et « nauséabondes »….
Enfermée dans un déni de réalités qui l’éloigne de plus en plus de la perception concrète, et quotidienne que le peuple a acquise des dangers qui pèsent désormais sur notre sécurité, confrontée à la montée du djihadisme, partout dans le monde, aux avancées fulgurantes d’un Etat Islamique que l’on se refuse d’affronter directement sur son terrain, et à une poussée migratoire sans précédent dont on ne sait plus jusqu’où elle ira, une poussée à la quelle l’Europe est incapable d’apporter une réponse cohérente et coordonnée, notre classe politique donne le sentiment d’être désormais dépassée par une situation qui échappe à toute rationalité.
Pour se rassurer, notre classe politique continue à cultiver ses vieilles lubies, dont celle du mythe de l’émergence supposée d’un « Islam de France », et à porter aux nues quelques imams dont le discours est jugé « islamo-compatible » avec les Lois de la République, feignant d’ignorer qu’une fraction des Musulmans de France s’est placée sous la coupe d’un « Salafisme » inspiré et financé par les monarchies du Proche-Orient.
Elle continue, souvent contre la volonté de ses électeurs, à tolérer, un peu partout, la construction de mosquées, dont le financement reste le plus souvent opaque, et qui sont autant de tribunes pour des imams venus « d’ailleurs », délivrer le message d’un salafisme sournois.
Un Salafisme dont la poussée inquiète pourtant les pays du Maghreb et particulièrement l’Algérie qui redoute un retour des années de cendres, car les Algériens ont de la mémoire, et savent que le terrorisme est une arme redoutable qui n’a pas peur du sang….
Ceux qui entretiennent l’idée de l’émergence possible, en France, d’un Islam compatible avec nos valeurs démocratiques sont, soit des crétins, soit de dangereux affabulateurs. Car qui peut encore ignorer aujourd’hui que tous les pays islamiques, sans exception, ont des régimes autoritaires, dictatoriaux, à parti unique dominé par le tribalisme et les clans, oppressifs et tyranniques.
Seul le Liban était une démocratie, grâce à une faible majorité de chrétiens. On sait ce qu’il en est advenu…Et on attend de voir comment la Tunisie pourra échapper à cette fatalité….
A lire . Absolument !!!
http://www.elwatan.com/edito/le-devoir-de-memoire-23-03-2015-290544_171.php