Les mots et les maux…(Suite).


RegardManuel Valls dans l’un de ses emportements, mâchoires serrées, dans le style mussolinien qu’il affectionne, a prononcé devant la représentation nationale,un mot qui a suscité une vague de réprobation de la part de l’opposition et chez certains commentateurs de la vie politique.

C’est que le terme « d’apartheid » a une résonance particulière. Il fait référence à une situation vécue par l’Afrique du Sud où blancs et noirs vivaient totalement séparés, dans des quartiers peuplées de blancs où les noirs n’avaient pas accès, et inversement, où il était interdit à un noir de prendre le même bus que les blancs, la ségrégation ayant atteint des limites extrêmes qui ont pris fin grâce à l’intelligence et au bon sens d’un Mandela reconnu, aujourd’hui sur toute la planète comme un Homme d’Etat d’exception.

Parler aujourd’hui d’apartheid, en France, pour évoquer la situation des immigrants, c’est tenter de « noyer le poisson ». Il suffit de prendre le métro à la Gare du Nord en revenant de Belgique pour constater qu’il n’y a pas d’apartheid en France…..A un point tel que « l’étranger » qui arrive en France par cette gare se demande s’il ne s’est pas trompé de pays !!!

S’il s’agit d’évoquer les banlieues où les immigrés se sont regroupés et qui au fil des années, sont devenues des ghettos, il s’agit d’un abus de langage.

Les banlieues que l’on évoque si souvent étaient autrefois occupées par des « populations autochtones » auxquelles se sont mêlés un grand nombre de familles de Pieds Noirs exilés d’Algérie. Pendant très longtemps ces cités ont vécu paisiblement: les balcons étaient fleuris de géraniums, les ascenseurs fonctionnaient, les boîtes à lettres n’étaient pas défoncées, les murs n’étaient pas « tagués »et les pelouses des jardins étaient ornées de rosiers et correctement entretenues.

J’en parle en connaissance cause, car des membres de ma famille y ont vécu paisiblement, pendant de longues années.

Si elles sont devenues des « ghettos », – pour reprendre l’expression consacrée -, c’est parce que le « regroupement familial » de populations « exogènes », prenant peu à peu possession des lieux, les occupant avec des comportements hérités de leurs modes de vie d’origine, peu respectueux des lieux et du voisinage, vivant à huit ou dix dans des appartements conçus pour accueillir des familles de quatre personnes, dont les enfants, en surnombre dans les logements de leurs parents, livrés à eux-mêmes et vivant plus souvent dans les cages d’escaliers où aux abords des immeubles, troublaient (le mot est faible) la quiétude de ces lieux de résidence.

Ce que je décris là, qui sera considéré par de « belles âmes » comme un témoignage de racisme, d’autres l’ont décrit avant moi, et ce sont de purs africains, étonnés de notre laxisme et de notre stupidité:  http://www.fratmat.info/edito/item/21828-pi%C3%A8ge-sans-fin . ( Lu dans « Fraternité Matin », un journal malien…)

Le processus de « ghettoisation » est le même partout dans nos banlieues : la pharmacie du quartier victime de nombreuses agressions a fermé. Le petit supermarché a fermé pour les mêmes raisons. Le boucher a vendu sa boucherie qui est devenue une boucherie hallal, le bar tabac chez qui on allait dans une ambiance de convivialité sympathique boire une anisette a fermé, persécuté par des sbires qui voulaient lui interdire de vendre de l’alcool, et le médecin plusieurs fois agressé a fermé son cabinet pour aller s’installer ailleurs. Le marché du Dimanche, sur la place de la Mairie, s’est peu à peu peuplé d’une foule bigarrée, où des femmes arrogantes, voilées intégralement de noir, vous bousculent sans vergogne à l’étal des marchands de légumes…Sans parler des « appels à la prière » qui résonnent plusieurs fois par jour et qui donnent le sentiment aux vieux habitants du quartier, qu’ils ne sont plus chez eux dans leur pays.

Ces comportements, ajoutés à la dégradation de la sécurité des lieux livrés à tous les trafics, où les trafiquants et les bandes organisées font la Loi, ont entraîné peu à peu, le départ des populations qui vivaient là depuis toujours, pour, dès qu’elles en avaient la capacité financière, aller « vivre ailleurs »…

C’est ainsi que peu à peu, se sont constitués ces prétendus « ghettos ». Personne n’est responsable de « l’enfermement », si  on peut dire, de ces populations, si ce n’est elle-mêmes.

Or cette réalité là, personne parmi nos politiciens, – excepté au Front National – n’a eu, pendant trop longtemps, le courage de mettre des mots sur les maux qu’elle suscitait. Il ne fallait pas « stigmatiser » !!! Et surtout pas déplaire à une clientèle électorale potentielle. On n’aime pas « nommer « les choses dans la classe politique française. Alors on utilise des périphrases ou des mots de substitution. Jusqu’à inventer une « novlangue »qui frise parfois le ridicule….

Pendant très, trop longtemps, on a masqué la naissance progressive de ce qui est devenu, peu à peu, des zones de non-droit, derrière des niaiseries, hypocritement compassionnelles à l’égard de ceux qui y régnaient en maîtres des lieux où ni police, ni pompiers, ni services médicaux ne peuvent plus pénétrer sans être caillassés.

On se souvient des mots accusateurs à l’égard de ceux qui dénonçaient cet état de fait, coupables de créer artificiellement un « sentiment d’insécurité »….

Or, le mot d’apartheid est particulièrement inapproprié, en ce sens qu’il tend à culpabiliser la France et les Français, déjà exaspérés par ces niaiseries utilisées, par lâcheté, pour exempter les vrais auteurs d’une situation dont on mesure aujourd’hui les conséquences.

Les « sauvageons » ont grandi. De délinquants, et trafiquants en tous genres, ils sont devenus de la graine de terroristes potentiels, prenant racine sur un terreau retourné aux friches.

La République, si l’on se réfère au discours de certains, avait « une dette » envers ces populations auxquelles nous devions « repentance ». Une dette mille fois remboursée….Car ces populations appartiennent toutes à des pays dont la France a été chassée, en y laissant toutes les richesses qu’elle y avait créées et dont on sait ce qu’elles sont devenues (1) et à qui elles ont profité….

Des milliards d’euros ont été déversés, depuis plus de vingt ans sur ces « cités interdites », sans aucun résultat. Ce qui démontre, par l’absurde, que l’argent ne remplacera jamais la nécessité de faire respecter les Lois, ainsi que le retour de l’autorité de l’Etat, qui doit s’accompagner de l’éradication des nids de rébellion contre la République.

On a cru pouvoir, à coups de milliards, acheter la paix civile. Nous avons eu , d’abord les « émeutes » et nous sommes aujourd’hui au bord de la guerre civile…

Il est temps que l’on cesse de « se payer de mots » creux, et de discours démagogiques, adressés à une clientèle électorale illusoire, car insaisissable…

« Le Bal tragique à Charlie hebdo » semble avoir « ouvert les yeux » des sourds qui ne voulaient rien entendre aux cris des « lanceurs d’alertes », méprisés par une classe politique, notamment à Gauche, – mais pas seulement -, aveuglée par la fascination d’un prétendu « islam modéré ».

Peu à peu, les langues se délient. On entend, dans les médias, prononcer des mots jusqu’ici considérés comme « tabous ».

Mais qui a encore le courage de dire que les maux dont souffre, et pour longtemps, notre société, sont dus à la présence d’une forte population musulmane ???

Qui a le courage de dire que la France compte sur son territoire, des populations de toutes confessions, mais que seul l’Islam pose problème de coexistence avec les Lois de la République ???

Qui oserait dire que « l’Islam modéré » est un leurre: pour s’en convaincre il suffit de lire les exégètes du Coran. Tout au plus peut-on dire qu’il existe des « Musulmans modérés » dans la pratique de leur foi. Mais combien sont-ils, et pour combien de temps encore ???

Et qui aura le courage de dire que « l’apartheid », c’est à dire la séparation brutale des communautés, fait, elle,  partie de la stratégie des « djihadistes », qui misent, à long terme sur l’affrontement entre les communautés, en s’inspirant de ce que le terrorisme du FLN a réussi à obtenir en Algérie, en multipliant les attentats aveugles et cruels, jusqu’au jour où chaque femme voilée devient suspecte de pouvoir transporter une bombe et où l’on redoute d’être égorgé un jour par celui qui fut votre camarade pendant si longtemps…

Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les Ministères de la Parole aient le courage d’appeler, enfin, un chat, un chat….

Un chat(1). – Il suffit de  voir ce que sont devenues les cités HLM telles que « Diar Es Saâda ou « Diar es Mahçoul » construites par l’architecte Fernand Pouillon, à Alger, transformées en « Gourbis » verticaux….

Pouillon

Les mots et les maux…


IslamZemmour a l’habitude dire que dans ses oeuvres polémiques, il ne fait rien d’autre que « mettre des mots sur des maux ». C’est ce qu’ici je fais, lorsque , souvent, je m’efforce d’appeler « un chat, un chat »….

Depuis « le Bal tragique à Charlie Hebdo », j’écoute sur les ondes et à la télé, ceux qui débattent des conséquences à tirer de cette tragédie. Et j’entends, ici ou là, des mots qui sont enfin prononcés, que l’on avait pas l’habitude d’entendre tant l’expression politique, en France, est devenue formatée par l’autocensure. Les langues se délient, et les sujets, jusqu’ici considérés comme « tabous », sont de plus en plus abordés….

Et j’entends, un peu partout, des considérations sur l’Islam, émises par des gens qui manifestement ne savent rien sur cette religion, en dehors de ce qu’ils lisent dans les journaux, c’est à dire pas grand chose de très sérieux.

L’expression qui revient le plus souvent dans les discussions, c’est celle « d’Islam de France ». Une expression dont les mots cachent un leurre grossier.

Car il ne peut y avoir « d’Islam de France ». Sauf à en inventer un, de toutes pièces. Et cela ne peut se faire sans l’adhésion individuelle, unanime, profonde et sincère de tous les Musulmans de France.

Nous en sommes loin : les évènements de ces derniers ont projeté un rayon de clarté sur cette évidence.

Il est clair, en effet, que les « Institutions » représentatives des Musulmans de France ne sont pas les bons interlocuteurs pour résoudre le difficile problème de l’intégration de cette religion dans les règles d’un République Démocratique, quoi que l’on nous dise. Car ces « Institutions » bidon ne représentent pas la complexité de l’Islam tel qu’il est vécu par ceux qui veulent devenir nos compatriotes.

Elles sont soumises à toutes sortes d’influences, car leurs membres n’ont pas rompu leurs attaches avec leur pays d’origine: l’Algérie, le Maroc, notamment y exercent une influence importante, sans parler des courants tels que les « Frères Musulmans », les « Salafistes », et en sous-main le « wahabisme » dont les ficelles sont tirées par les Monarchies du Golfe…

Ces influences contradictoires, pour ne pas dire opposées, paralysent ces Institutions et empêchent toute réelle représentation de l’Islam répandu dans nos banlieues, où des Immams auto-proclamés, prêchent leur interprétation personnelle du Coran qui varie selon leur degré de compétence religieuse et en fonction des influences qu’ils subissent, selon leur origine.

L’Islam, partout où cette religion est majoritaire,- sauf en Iran -, échappe à toute tentative de cléricalisation. Il n’y a pas de Pape chez les Musulmans, pas plus qu’il n’y a de clergé. Il n’y a donc pas de « hiérarchie » susceptible d’inspirer et de contrôler le message diffusé par chaque Immam. Chaque Musulman est en rapport direct avec son Dieu, sans intermédiaire. C’est ce qui rend l’approche de cette religion si difficile, voire insaisissable…

Je ne conteste pas le fait qu’il y a chez de nombreux Musulmans le désir, individuel, sincère de vivre leur foi paisiblement, mais l’Islam, qu’on se le dise, et que l’on cesse de se cacher derrière les mots, n’est pas, n’a jamais été une religion de paix. Dans l’imaginaire des croyants, alors que nous nous représentons le Christ, notre « prophète », sur une croix, le Prophète Mohamed est représenté, pour les Musulmans, brandissant un glaive.

Mahomet, pour avoir été un remarquable prêcheur doué d’un charisme exceptionnel, a surtout été un chef de guerre. Quand on évoque la vie du Prophète, on esquive très souvent le fait qu’il y a eu deux périodes dans son parcours : celle dite « de Médine » qui propose une vision guerrière autour de l’idée de la conquête, et celle « de la Mecque » plus centrée sur l’idée d’un « djihad intérieur » et personnel.

En outre, et de tout temps, l’Islam n’a jamais cessé d’être en guerre. Contre les autres religions monothéistes, mais aussi contre les religions comme le bouddhisme, contre l’hindouisme dont les fidèles sont tous, sans exception, considérés comme des « mécréants ». A lire: http://www.atlantico.fr/decryptage/ou-islam-clashe-avec-autres-que-occident-alain-rodier-1955071.html

Les Croisades que l’on a pris l’habitude de décrier, n’ont jamais été qu’une tentative de « libérer » les lieux Saints de la Chrétienté, envahis par les djihadistes de l’époque. Et sans Charles Martel  » qui vainquit les Arabes à Poitiers en 732″, la France aurait sans doute, comme l’a été l’Espagne, longtemps occupée par des conquérants fanatisés par l’Islam.

L’Empire Ottoman qui a longtemps régné sur les Balkans après avoir combattu l’Empire austro-hongrois, y a implanté un Islam dont l’affrontement avec les Chrétiens orthodoxes a été à l’origine de la guerre du Kosovo, après l’éclatement de la Yougoslavie….

Or l’Islam est, de surcroît, en guerre contre lui-même depuis la mort du « Prophète ».

Car ce que nos chroniqueurs semblent ignorer c’est que la guerre entre deux grands courants de l’Islam, le Sunnisme et le Chiisme, –  une guerre séculaire -, est de nouveau déclarée. Une guerre impitoyable et ravageuse avait opposé l’Irak de Sadam Hussein à l’Iran de Komeini. Le Sunnite Sadam régnait sur l’Irak où les Chiites se considéraient comme infériorisés, méprisés et l’Iran, en pleine « révolution » islamique, et peuplée de Chiites, convoitait les richesses pétrolières du Koweit peuplé de Sunnites lui aussi.

Ce qui se passe en Irak aujourd’hui n’est qu’une des nombreuses résurgences de ce  passé récent.

Dans les conflits qui secouent tout le moyen orient aujourd’hui, on voit resurgir le rêve qui habite le monde sunnite depuis toujours, d’un retour au Califat des années où sa suprématie s’imposait dans toute cette région. C’est le moteur principal du « Djihad », et de la guerre qui nous est déclarée.

Mais les « émirs » qui nous ont déclaré cette guerre ne cachent pas leurs objectifs qui sont, après avoir « reconquis » le monde arabe pour revenir à « l’époque du prophète », d’islamiser l’Occident, peuplé de mécréants. Un Occident décadent, selon eux, aux moeurs corrompues, et qui vit en contradiction totale avec les préceptes de l’Islam des origines.

Dans le conflit entre Sunnites et Chiites, notre positionnement, en tant que « puissance occidentale » est ambigüe. Nous combattons les sunnites, un peu partout, en Irak, mais aussi en Syrie ( moins ouvertement ), en Afrique, et au Yemen. Nous méprisons – contrairement à la Russie de Poutine – l’Iran qui aspire, également, à jouer un rôle de puissance régionale et de retrouver sa place sur l’échiquier international, l’Iran qui est un ennemi mortel des puissances du Golfe, alors même que dans notre dos, ces puissances financent et arment ceux que nous combattons hors de nos frontières, et financent des mosquées sur notre territoire….

Pour comprendre la complexité de cette situation géopolitique, il faut lire le livre d’Antoine Sfeir, intitulé « L’Islam conte l’Islam », l’interminable guerre des sunnites et des chiites.

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Antoine-Sfeir-L-Islam-contre-l.html

En bref, nous sommes désormais confrontés à la guerre ouverte qui nous est déclarée par les Sunnites de Daesh, en raison du parti que nous avons pris dans le conflit dans lequel Daesh est engagé au Moyen-Orient avec l’objectif de créer un état islamique régi par la « Charia »…

Cette guerre sera longue et probablement cruelle. Et ce n’est pas par des postures et des mots creux que le pouvoir pourra protéger la France et les Français des dangers et des maux qui menacent…

Si on ajoute à tout cela le conflit israelo-palestinien, qui en raison de l’importance des communautés musulmanes et juives qui cohabitent dans notre pays, aura toujours tendance à s’inviter dans tous les débats concernant l’Islam au sein de notre société, on mesure la complexité des questions que soulève la présence en France d’une importante communauté musulmane.

Devant la complexité des situations auxquelles notre pays est confronté dans sa tentative de « domestiquer » un Islam aux facettes multiples, il est clair que miser sur un hypothétique « Islam de France », c’est se payer de mots.

Mais le remède aux maux qui naîtront de la présence d’une importante population exogène vivant dans notre pays, reste encore à trouver.

Les faits sont têtus. Ils ne tarderont pas à nous placer devant des réalités si longtemps recouvertes par trop de dénis, de mensonges, de lâchetés dont il faudra payer le prix.

Post-Scriptum : Le monde musulman n’enfante pas que des monstres, fort heureusement. Il produit aussi des esprits éclairés dont, hélas, la voix est couverte par le tumulte ambiant. Lisez ce texte d’Abdenour Bidar, un Musulman qui parle aux Musulmans. Il vaut le détour: Lettre ouverte au monde musulman.

Et si vous êtes curieux et patient, écoutez le point de vue de Boris Cyrulnik, un « immigré » qui apporte à la France les ressources de son intelligence. Une puissante analyse : http://bcove.me/yt3oo2dt.

Réfléchissez, ensuite….et faites vous votre propre opinion.

Post-Scriptum : les mots seraient-ils en trains de retrouver leur raison d’être, a savoir dire et montrer les choses, exprimer les idées, alors qu’ils n’étaient jusqu’à hier, qu’un masque pour tenter de cacher les choses ou de déformer la réalité ???

Je me réjouis de lire ceci, ce matin, dans un billet de F.O.G publié par « Le Point »:  » N’ayons plus peur. De notre ombre, de la vulgate gnangnan ou de notre petit doigt. Il faut faire sauter la chape de plomb du bisounoursisme, en finir avec l’autocensure sur l’islamisme et ne plus hésiter à nommer les choses. Ou à les montrer. »

C’est ce que depuis des années nous réclamons sur ce blog. Juste « appeler un chat, un chat ». Sans Islamo-phobie, et sans phobie d’aucune sorte. Juste le souci lucide de la Vérité. En regardant le danger en face et sans le chercher là où il n’est pas.