Justice. L’autre anaphore….


Depuis qu’ils sont au pouvoir, les Socialistes, Président et Premier Ministre en tête, ont un seul mot à la bouche pour caractériser leur politique et marquer la rupture qu’elle symbolise par comparaison avec la majorité qui les a précédés. Ce mot c’est « la JUSTICE »….

Avant que nous n’en soyons saturés, je leur propose de méditer sur quelques situations qui sont vécues comme profondément injustes par de nombreux Français qui ont du mal à accepter que l’Etat fasse « le Généreux » à travers notre Sécurité Sociale en faillite, alors qu’on leur demande de se serrer la ceinture au nom d’un « patriotisme »considéré jusqu’ici comme ringard par une Gauche dite « humaniste », « universaliste »et peu soucieuse de la Nation … 

– Peut-on parler de justice sociale alors que l’on a repoussé l’âge légal de la retraite des Français, et que tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 EUR par mois dès son arrivée, sans avoir jamais cotisé ?

– Peut-on parler de justice sociale quand une femme d’agriculteur ayant travaillé 50 ans à la ferme avec son mari, n’a pas droit à ces 780 EUR au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 EUR de minimum vieillesse pour un couple ?

– Peut-on parler de justice sociale quand la Sécurité Sociale en faillite continue- selon la Cour des Comptes – de payer à l’étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d’innombrables centenaires algériens disparus depuis des lustres, alors que tout Français bénéficiaire d’une retraite doit chaque année, même s’il réside à l’étranger, produire un Certificat de Vie, sous peine de voir le paiement de sa retraite suspendu, dans le mois qui suit ?

– Peut-on parler de Justice quand on sait que l’Algérie devrait 20 millions d’euros à la Sécurité sociale, le Maroc plus de 10 millions d’euros, les pays du Golfe 10 millions et la Tunisie un million, à notre Sécurité Sociale menacée de faillite ?

– Peut-on parler de justice sociale quand l’Aide Médicale d’Etat soigne 220. 000 sans-papiers chaque année, à raison de 3 500 EUR par malade, alors que la Sécurté Sociale ne dépense, delon ses propres chiffres, « que » 1.600 EUR par affilié qui travaille et cotise ?

– Peut-on parler de justice sociale quand des étrangers bénéficient de la Couverture Médicale Universelle et d’une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle, et sont « trop riches » pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s’en payer une ? Quand on sait que 30% des Français ont dû différer leurs soins en 2011 !

– Peut-on parler de justice sociale quand on fait semblant de ne pas savoir que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d’ étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayant droit ?

– Peut-on parler de justice quand la France entretient des milliers de polygames, certains d’entre eux percevant plus de 10 000 EUR / mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite par notre Code Civil et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?

 – Peut-on parler de Justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu’un jeune couple français doit attendre 7 ou 8 ans son premier logement pour avoir un enfant ?

– Peut-on parler de justice sociale quand on sait qu’un million de faux passeports, donnant droit à la « manne sociale », sont en circulation sur les 7 millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

– Peut-on parler de justice sociale quand un Français né à l’étranger doit prouver sa nationalité à l’Administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu’on brade chaque année la nationalité française avec, entre autres,  des milliers de mariages blancs ?

– A-t-on le droit de parler de Justice quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n’a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans emplois alors que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?

– Peut-on parler de justice quand le contribuable finance des associations qui ne combattent le racisme qu’à sens unique, alors que le racisme anti-français ( dont de multiples échantillons fleurissent sur Youtube )est hypocritement ignoré et les plaintes déposées à ce titre sont classées sans suite ?

– A-t-on le droit de parler de justice quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une éblouissante vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs provocateurs et haineux s’expriment librement sur les antennes nationales pour insulter la France et ne sont jamais inquiétés au nom de la « liberté d’expression » ?

Car, il est clair que si l’intégration a totalement échoué, c’est tout simplement parce que nos dirigeants devenus frileux ont confondu tolérance et anti-racisme avec le renoncement au respect de nos Lois et de nos valeurs.

Si l’intégration a échoué c’est parce que les mêmes dirigeants ont dénaturé le moule républicain qui avait permis, depuis des siècles, à des millions d’immigrés qui aimaient la France, de devenir des citoyens français.

Des générations d’immigrés, qui ont fait la force de la République, se sont accomodées de nos Lois, ont acquis, légitimement, des Droits identiques à ceux des Français de souche, car ils en ont accepté les Devoirs.

Il serait injuste d’avoir, pour les nouvelles vagues d’immigrés , des faiblesses dont n’ont pas bénéficié les générations précédentes.

Juste un échantillon:

Le maintien des droits à l’assurance maladie
(article L 161-8 du CSS)

Les étrangers qui perdent leur droit au séjour en France (déboutés du droit d’asile…) et qui se maintiennent sur le territoire français, bénéficient d’un maintien de leur droit à l’assurance maladie pour une durée de 4 ans (pour les soins seulement). Ce cas de figure n’est bien entendu possible que si l’étranger a fait ouvrir ses droits au moment où il était en séjour régulier. D’où la grande importance de demander l’affiliation à titre préventif sans attendre d’être malade.
Voir « Le maintien des droits à l’assurance maladie », Gisti, avril 2001, disponible au Gisti.

Attention : ce maintien des droits ne concerne que l’affiliation au régime obligatoire de sécurité sociale et ne vise pas la complémentaire gratuite CMU. Celle-ci est, en effet, attribuée par période de 1 an : l’étranger qui perd son droit au séjour ne bénéficie du maintien des droits à la complémentaire que jusqu’à la fin de l’année en cours. A l’issue de cette période, l’étranger peut demander l’aide médicale État (voir fiche « Aide médicale État ») qui, sans faire totalement office de couverture complémentaire, permet de limiter la part des dépenses non couvertes par la sécurité sociale.

Les détenus

Les sans-papiers incarcérés sont couverts par l’assurance maladie dans des conditions très restrictives :

  • la prise en charge ne concerne pas les ayants droit (enfant, conjoint, etc.) vivant hors de l’enceinte carcérale ;
  • ils sont exclus du maintien des droits (voir supra) à leur libération.

L’accès sans titre de séjour

Pour obtenir une pension de retraite de base de la sécurité sociale en France, la régularité du séjour est nécessaire (il faut au minimum une autorisation provisoire de séjour avec autorisation de travail – APS avec AT – : v. liste à l’article D 115-1 du Code de la sécurité sociale – CSS). Depuis la loi du 11 mai 1998, la demande de retraite (plus précisément, on parle de « liquidation de pension ») peut se faire depuis le pays d’origine de l’intéressé. Il n’est donc pas nécessaire de résider en France pour obtenir une pension de retraite.

Pour l’obtention de la pension de retraite complémentaire, ni la régularité du séjour, ni la résidence en France ne sont exigées.
Seules certaines prestations relevant du minimum vieillesse sont soumises à une condition de séjour régulier.

En pratique

Pour obtenir la pension de retraite
de la sécurité sociale en France, la délivrance
d’un titre de séjour doit être facilitée

Toute personne ayant cotisé au moins un trimestre à un régime de retraite de base peut prétendre à une pension dès l’âge de 65 ans (60 ans pour les invalides notamment) et, pour les ressortissants étrangers, dès lors qu’elle est en situation régulière (v. supra).

Moi Président,


Je me préparais à écrire un billet sur le thème du « Renoncement, c’est maintenant », lorsque je suis tombé par hasard sur cet article paru dans « Agoravox », qui traite ce sujet avec un talent incisif que je ne puis égaler, en imitant « l’anaphore » célèbre de notre « Grand Président ».

Je le cite:

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/moi-president-de-la-republique-ce-125344?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Agoravox-LeJournalCitoyenPolitique+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen+%3A+Politique%29

 Moi président de la République, je mènerai sur les questions économiques et sociales une politique de continuité avec celle du gouvernement Fillon.

Moi président de la République, je nommerai comme premier ministre le « socialiste » qui veut redonner vie à l’adage sarkozyste « travailler plus pour gagner plus ».

Moi président de la République, je composerai avec mon premier ministre un gouvernement « socialiste » totalement soumis au dogme du libéralisme dont l’action consistera à mener une politique accompagnement du capitalisme.

Moi président de la République, j’ôterai au peuple français sa souveraineté budgétaire en faisant ratifier par le Parlement le traité européen écrit par mon prédécesseur Nicolas Sarkozy.

Moi président de la République, je rassurerai le patronat en envoyant mon premier ministre lui faire la danse du ventre lors de l’université du MEDEF.

Moi président de la République, je tournerai les talons à chaque fois que l’une de mes mesures déplaira au patronat afin de le satisfaire et de lui montrer ma bonne volonté.

Moi président de la République, j’augmenterai le SMIC de 5 centimes par heure afin de relancer l’activité économique et de mettre un frein aux politiques d’austérité.

Moi président de la République, je repousserai aux calendes grecques l’une de mes plus emblématiques promesses de campagne, le droit de vote pour les étrangers aux élections locales, comme le fit avant moi François Mitterrand.

Moi président de la République, j’enterrerai ma promesse sur le non-cumul des mandats afin de ne pas me mettre à dos les députés et sénateurs socialistes.

Moi président de la République, je bafouerai la laïcité, comme le fit si souvent mon prédécesseur, en assistant en tant que représentant de la Nation à une messe (catholique et à une cérémonie religieuse juive : ça c’est de moi ), et en constitutionalisant le Concordat en Alsace-Moselle.

Moi président de la République, je recevrai avec les honneurs à l’Élysée le premier ministre d’un État qui mène une politique violente et inhumaine de colonisation ; un homme qui a choisi l’alliance avec l’extrême-droite pour les prochaines élections législatives.

Moi Président de la République, je recevrai, en catimini, à l’Elysée, la crème des Dictateurs des Pays du Golfe, à condition qu’ils viennent investir leurs milliards pour prendre le contrôle des entreprises françaises les plus performantes.( ça c’est de moi !!!).

Moi président de la République, je ferai expulser des camps de Roms, sans pour autant proposer de solution de relogement à ces populations les livrant ainsi encore plus à la misère, à la rue et à la pauvreté et entretenant ainsi à leur encontre un climat de haine et de violence.

Moi président de la République, je privilégierai la répression policière au dialogue, je ferai charger les forces de l’ordre sur les citoyens qui s’opposent au projet mégalo d’aéroport de mon premier ministre.

Moi président de la République, je ferai ce que Guéant et Sarkozy n’avaient pas osé faire, je livrerai une citoyenne française à un pays étranger bien que ce qui lui est reproché soit légal sur notre territoire ».

Le renoncement, c’est maintenant… » ( Fin de citation ).

Objectivement, je ne peux pas faire mieux !!!

Mariage Gay ou « triste »mariage ???


Le projet de légalisation du « mariage gay » est depuis quelques jours, au centre de tous les débats politiques, en France. Cela permet, pour un temps, de détourner l’attention des vrais problèmes de ce pays.

Je trouve, pour ma part, que l’importance que certains attribuent à cette affaire est excessive. De même que je trouve excessif le poids que l’on accorde, dans l’opinion, à la défense et à la protection des gays.

L’homosexualité, contre laquelle je n’ai, personnellement aucun grief, est un « phénomène » constant et universel dans l’Histoire de l’Humanité. Mais c’est, depuis toujours un phénomène marginal. La plupart des études réalisées sur l’importance de ce phénomène estiment que les homosexuels représenteraient environ 5 à 7 % de la population humaine, avec des variations plus ou moins importantes selon les degrés de civilisation.

Il s’agit donc bien d’une « communauté » marginale, mais qui, comme la plupart des communautés minoritaires tente de faire entendre sa voix en faisant plus de bruit que la majorité,  plus volontiers silencieuse….

Il semblerait que, en Occident, les homosexuels soient plus concentrés qu’ailleurs dans les couches les plus « visibles » de la société: le monde des intellectuels, celui des artistes, celui des médias, et même celui de la politique, en comptent une proportion visible plus élevée que dans les autres couches sociales. C’est sans doute ce qui explique leur capacité à susciter la curiosité ou l’intérêt.

Grâce à cela, les homosexuels ont conquis le droit de « vivre leur sexualité » en toute liberté et sous la protection de la Loi, ce qui, par comparaison avec certains pays où l’homosexualité est un délit, et même un crime chez certains pays « amis » de la France, , peut être considéré comme une « avancée » de notre civilisation, par ailleurs si souvent critiquée…

Aucune étude, aucune statistique n’est, à ma connaissance, publiée  pour connaître la proportion d’homosexuels qui revendiquent pour eux-même le droit de se marier entre eux.

Mais il est vraisemblable que le « mariage gay », ne concerne qu’une toute petite minorité au sein de la minorité homosexuelle.

Car pour autant que l’on sache, la « fidélité » dans les rapports amoureux n’est pas le sentiment le plus partagé au sein de la communauté homosexuelle, ce qui d’ailleurs, complique son suivi sanitaire en raison des pratiques « multi-partenaires » qui la caractérise.

C’est ce qui me fait considérer le vacarme qui entoure cette affaire comme excessif.

Ceci dit, il n’est pas douteux que derrière la revendication du droit au mariage entre homosexuels, se dissimulent habilement, ceux qui, pour d’obscures raisons idéologiques , cherchent à affaiblir l’une des structures les plus anciennes, et les plus solides sur lesquelles reposent nos sociétés : la famille. Leur tentation n’est pas nouvelle. 

Il y a derrière cette opération un relent de « famille ( traditionnelle), je vous hais »…..

Il serait temps que les organisations familiales se réveillent et se décident, à leur tour, à donner de la voix. Ne serait-ce que pour dénoncer l’absurdité , voire le ridicule d’une cérémonie singeant le mariage vrai entre un homme et une femme, comme celles qu’il nous a été donné, encore récemment, de voir à la télévision.

Pour ma part, devant la scène télévisée du « mariage » célébré par une Maire Communiste revêtue de son écharpe tricolore, où deux hommes, barbus, moustachus et bedonnants s’embrassent goulûment sur la bouche devant un public extasié, et sous les feux des caméras, j’ai trouvé ça plutôt triste, grotesque, voire pathétique, et  je n’ai pu réprimer un réflexe ( incontrôlable) de nausée voir de dégoût. N’en déplaise à ceux qui aiment ça….

Mais est-on encore libre d’exprimer ses goûts, – et ses dégoûts – dans notre démocratie ????  

Ce bras qui tant de fois…..


 

« Ce bras qu’avec respect toute l’Espagne admire,

Ce bras qui tant de fois a sauvé cet empire… » (Corneille, Le Cid).

Ce bras qu’il a tant fait le salut militaire
Ce bras qu’il a porté des sacs de pommes de terre
 Ce bras qu’il a gagné des tas de baroufas
 Ce bras, ce bras d’honneur, voilà qu’y fait chouffa !

( Edmond Brua. La Parodie du Cid).

« Le bras d’honneur est un geste qui marque la dérision, une manière impolie et obscène de marquer sa réprobation.L’expression « faire un bras d’honneur » est également utilisée de manière imagée, pour pointer le désintérêt de quelqu’un pour quelque chose ou quelqu’un. »( Wikipedia).

Inutile de dire que le « bras d’honneur » télévisé de Gérard Longuet à l’adresse de ceux qui font une obsession de la « repentance » que la France doit assumer, pour ce qu’elle a fait en Algérie pendant la période où ce territoire était sous sa souveraineté, a quelque peu « énervé » les caciques au pouvoir en Algérie.

Comme toujours, en pareille circonstance, c’est à dire lorsque l’Algérie redevient un sujet d’actualité, je ne me contente pas des éructations habituelles d’une certaine presse française. Je me tourne vers « les sources »et vais consulter la Presse Algérienne.

La Presse de langue arabe, le plus souvent « aux ordres » du Parti dominant, le FLN, n’a pas de mots assez durs pour condamner « le geste » de Gérard Longuet.

La Presse de langue française est un peu plus nuancée, surtout si on fait la part entre le fond des articles qui traduisent l’opinion des journalistes et les commentaires des lecteurs, qui il faut le reconnaître, sont traités avec une tolérance dont pourraient s’inspirer certains « modérateurs » dans la Presse française.

Ainsi le numéro d’El Watan de ce jour, réagit dans un long article qui ne nous apprend pas grand chose sur l’opinion ambiante dans les milieux du pouvoir chez qui cette affaire de repentance a pris des formes obsessionnelles.

En insistant sur ce qu’a pu commettre la France en Algérie pendant ce qu’ils appellent « la période coloniale », ils ne se rendent pas compte de la perche qu’ils tendent aux historiens honnêtes, ceux qui ont le recul nécessaire pour porter un jugement dépouillé d’arrières pensées idéologiques, pour rappeler toutes les raisons qu’aurait la France de réclamer, elle aussi, un effort de repentance aux Algériens.

Je ne m’étendrai pas sur ce sujet que j’ai fréquemment et abondamment traité dans de multiples billets, sur mon blog. Pour s’y reporter, il suffit de frapper le mot « repentance » dans la case de recherche qui se trouve dans la colonne de droite de mes billets.

L’article qu’El Watan consacre, ce jour, à « l’affaire du bras d’honneur »peut être consulté sous: http://www.elwatan.com/une/algerie-france-la-droite-veut-polluer-la-visite-de-hollande-03-11-2012-190940_108.php.

El Watan voit, dans l’affaire « du bras d’Honneur » de Gérard Longuet, une tentative de la Droite française, de faire échouer la visite officielle qu’envisage de faire Hollande à l’Algérie.

Mais ce qui est intéressant, pour se faire une opinion éclairée, c’est de consulter les commentaires de lecteurs algériens, qui traduisent, certains avec beaucoup de bon sens, l’opinion populaire, qui loin d’entretenir un esprit de revanche semble souhaiter que l’on mette un bémol sur les refrains de la « repentance » pour parvenir à une relation enfin apaisée…

Comme chaque fois, j’en citerai quelques uns parmi les plus étonnants. Les autres, ceux qui vivent encore sous l’empire des thèses de Franz Fanon, pourront être consultés sous la même adresse. Ils révèlent le degré de saturation idéologique que la propagande du FLN a insufflé à une partie du peuple algérien, qui récite un « cathéchisme » pseudo-révolutionnaire qui a largement été inspiré par la « classe intellectuelle » française, et par les « pieds-rouges » qui ont succédé aux pieds-noirs…. 

Je cite, sans rien modifier, pas même l’orthographe…

« Accord de coopération militaire.

François Hollande réussira-t-il là où son prédécesseur a échoué ? Probablement. Sa  visite en Algérie, en décembre prochain, serait l’occasion de parapher un accord d’importance stratégique car il s’agirait du domaine militaire. A en croire le Canard enchaîné, «la rencontre Hollande-Bouteflika sera l’occasion d’officialiser un accord de coopération militaire. Un projet négocié en juin 2008, sous le règne de Sarkozy, et qui attendait l’aval du Conseil d’Etat». Selon l’hebdomadaire français, l’accord porterait sur «des échanges stratégiques, la lutte antiterroriste, des manœuvres communes et un partenariat en matière d’industrie de défense, d’exportation d’armement et de formation d’officiers algériens en France». Une première. »

Autres citations:

-Mohcine Belabès, président du RCD : «Il faut arrêter le chantage avec l’histoire et aller à l’essentiel»

«Ce genre de dérapages est condamnable de part et d’autre. Les deux pays ont intérêt à dépasser cela et à s’occuper de l’essentiel, sans faire dans le chantage avec l’histoire. Il y a plus important que ce genre de petitesse. Les deux pays doivent s’occuper de leurs intérêts économiques, sociaux et diplomatiques sans aucune surenchère.»

persifleur le 03.11.12 | 15h57

méga bras d’honneur !

Va-t-on de nouveau entendre en décembre dans les rues d’Alger les jeunes scander « Hollande président » comme ils l’ont fait dans un passé récent pour Chirac. A l’époque c’était un immense bras d’honneur fait à Bouteflika et sa clique par son peuple sous les caméras du monde entier. Et bizarrement l’opportuniste « famille révolutionnaire » n’avait pas soufflé mot sur ce « petit » incident de peur de provoquer le courroux légendaire de l’omniscient démiurge qui comme chacun le sait aime bien les bains de foules qui crient à gloire éternelle !

Stayf le 03.11.12 | 15h56

réalité amère

Venez à l’étranger vous saurez que notre image né pas aussi belle que ça excluant une poignée d’instruits qui ont réussi à briller, et encore là la majorité de ces brillants sinon tous, ont brillé en francais et pas en arabe ou en kabyle il fo le reconnaitre! le reste c,est pathetique..!Je trouve qu’on est devenus plus arrogants que jamais. Notre aisance financière nous a rendus fous de vanité au point qu’on croit que le monde entier doit s’agenouiller devant notre nif par intérêt à notre argent. La France et tout le monde savent que tout cet argent vient du petrole et pas de la sueur du front de ce peuple paresseux et ce gouvernement incompétent! Pour la relation avec la france, les choses s’amélioreront quand « la génération de la guerre » aura disparu avec ses vieilles rancunes, car ils sont définitivement irréconciliables, il y a eu trop de morts, trop de malheurs, trop de frustrations et c’est difficile d’oublier tout ça et se jetter dans les bras de Holland et le recevoir en héros, n’oublions pas que c’était la gauche qui a été l’acteur majeure des crimes dans notre pays. Pour l’instant l’Algérie est dirigée par une junte militaire qui essaye de se maintenir au pouvoir à l’aide des milliards du pétrole et du gaz, vivant dans le magnifique ghetto luxueux du Club des Pins, entouré par des pauvres dépenaillés qui les regardent avec fatalisme.Cette junte militaire a été compétente pour gagner la guerre militaire contre l’Islamisme radical. Mais incompétente pour gagner la guerre économique et sociale. Oublions la France et ne lui donnons pas trop d’importance qu’elle ne mérite pas, elle est en crise, cherche donc une issue pour survivre. Rappelez-vous que la france occupe encore des territoires dans le monde illégalement, est ce qu’elle mérite vraiment notre confiance?

Juba II le 03.11.12 | 15h20

On aboie la caravane passe!

Je ne peu comprendre ces aboiements de certains congénères contre un sous fifre de l’ex gouvernement Sarko que beaucoup de Français crachotes rien qu’en parlés. En l’occurrence les sieurs soit disant intellos Algériens Pourquoi ne pas commencer par les nôtres c’est à dire nos gouvernants corrompus de plusieurs générations, par vos plumes acerbes de faire descendre le peuple dans les rues pour réclamer leurs droits inaliénable qui est jeté à la fosse à purins depuis 50 ans. Pour moi les intellectuels Algériens sont comme des Imams de mousquets ils font le contraire de ce qu’ils prêchent, par conséquent hélas! du grand hélas! la grande majorité des Algériens vivent en ostentation avec la réalité des communs des mortels. Que la droite Française se gargarise au sommet de sa pyramide pour vomir sur les pauvres Algériens si bas, dont on peu comprendre le parallèle avec leurs paradis perdu! mais qu’on aboie plus fort qu’eux je ne suis pas d’accord le faite qu’il faut commencé par balayer devant sa porte pour notre hygiène et faire front proprement!

Balayer devant sa porte. Chacun doit balayer devant sa porte. C’est la clé d’une possible réconciliation sincère entre les Algériens et les Français. Le reste n’est que du vent que le souffle de l’Histoire emportera…

Raconte encore…


( Suite ).

Ma grand-mère est en conversation avec sa copine, Madame Jacono, qui habite également au cinquième étage, de l’autre côté de la rue. Elles ont beaucoup d’affinités car elles partagent de nombreux souvenirs de jeunesse: toutes deux ont grandi dans le « quartier de la Marine ». Toutes deux ont appris la couture « chez les religieuses », toutes deux se sont retrouvées seules pour élever leurs enfants, ayant été abandonnées à leur triste sort par leur mari…

Ma grand-mère, femme de ménage au Consulat de Suisse. Madame Jacono cuisinière chez un pharmacien des beaux quartiers. Toutes deux sont fières de leurs enfants. On sait ce que sont devenus, par le sacrifice de ma grand-mère, mon oncle et ma mère. Madame Jacono a eu un fils devenu pilote de remorqueurs à la Compagnie de Navigation Schiaffino, et une fille pharmacienne à Bab El Oued.

Elles s’entendent à merveille: quand Madame Jacono « fait ses courses », elle prévient ma grand-mère et lui demande si elle a « besoin de quelque chose ». Je revois ma grand-mère descendant par le balcon, depuis le cinquième étage, un couffin attaché au bout d’une longue corde, dans lequel elle a déposé de la monnaie, et dans lequel Madame Jacono dépose deux boules de pain et un choux-fleur.

Ce jour-là, elles sont en conversation et mon oreille indiscrète en surprend des bribes: je crois comprendre qu’il s’agit de mon arrière grand-père, Vincent le bottier, et d’Alphonsine sa femme….

J’en profite, alors que la conversation entre les deux femmes se termine et que ma grand-mère retourne à son fourneau pour préparer notre repas, pour « entreprendre » ma grand-mère.

« Dis-moi Grandmère, c’est quoi cette histoire du « Bar de la Marine »dont vous parliez tout à l’heure ???. Tu ne m’en as jamais parlé ??? ».

Ma grand-mère arrête de tourner sa cuillère de bois dans une sauce tomate qui sent le basilic. Elle s’essuie les mains sur son tablier.

– « Tu sais, mon fils, me dit-elle, le quartier de la Marine, qui n’existe plus aujourd’hui ( il a été rasé pour être remplacé par des immeubles modernes ), c’était juste deux rues dans lesquelles tout le monde se connaissait.

Le quartier de la Marine, avant les démolitions…

– « Le « Bar de la Marine » c’était un petit bar, une sorte de petite buvette dans une baraque en bois, qui était le rendez-vous de tous ceux qui travaillaient sur les quais. (C’est dans ce petit bar que Vincent, débarquant de la balancelle qui l’avait amené de Sorrente à Alger , avait rencontré Lucien Ayache, ce négociant en peaux, qui l’avait aidé à s’installer comme bottier …).

–  » Je sais, Grandmère, tu m’a déjà raconté cette histoire. Mais je n’en connais pas la suite ??? »

– « Quand mon père est mort, usé par le travail, et par le chagrin de n’avoir plus aucune nouvelle de trois de ses garçons, les trois aînés, partis de Sorrente, l’un au Canada, les deux autres en Amérique du Sud, Alphonsine a dû faire face: elle avait encore quatre enfants, encore jeunes à élever. Pendant sa maladie, mon père avait vendu son atelier de bottier au fils d’Ayache à qui il avait enseigné le métier, et qui avait pris la suite de Vincent avec l’aide financière de son père Lucien, devenu un ami de la famille.

Avec le produit de cette vente, ou du moins ce qu’il en restait après la disparition de Vincent, ma mère avait acheté le petit « Bar de la Marine » qui était devenu le point de rencontre du quartier. S’y retrouvaient, les dockers du port, les employés de l’Amirauté, les marins de passage, et les commerçants juifs du quartier. Quand il y avait beaucoup de monde, j’aidais ma mère à servir au bar. 

Plus tard, la buvette s’est agrandie en s’installant dans les murs d’ un vieil entrepôt sous les voûtes, et ma mère s’étant mise aux cuisines, préparait des salades de tomates au basilic, des omelettes à l’oignon, des macaronades, des raviolis, et des aubergines farcies. Ma soeur Louise et moi travaillions avec elle….

« – Tu avais quel âge à cette époque Grandmère ??? »

« – Je devais avoir 16 ans ( je revois encore aujourd’hui une vieille photo jaunie de ma grand-mère jeune fille. Une jolie fille au yeux clairs…).

« – C’est dans ce bar que Joseph Jacono a rencontré ma copine Rose qui venait souvent me chercher pour aller chez les religieuses où nous apprenions à coudre. Joseph Jacono était pilote de l’Amirauté: il pilotait les grands navires qui entraient et sortaient du port d’Alger. Il est mort pendant « la guerre de 14 ». Son navire de guerre a été coulé par les Allemands.

« – Et c’est dans ce bar que j’ai rencontré ton grand-père. C’était un bel homme: grand blond aux yeux bleus, il avait un accent suisse-allemand qui en faisait un personnage étrange, dans ce bar où on parlait le Français, l’Arabe, l’Italien, l’Espagnol, le Maltais et les langues de tous les marins de passage, dont les navires faisaient escale au port. Ton grand-père me faisait la cour, ce qui ne plaisait pas beaucoup à ma mère qui trouvait qu’il buvait trop.

J’aurais dû écouter ma mère….me dit ma grand-mère en se détournant pour essuyer une larme…. 

Un lourd silence s’installe entre nous. Je sais que cette histoire d’amour se terminera mal….

( à suivre). 

Dérisoires, ou pathétiques ???


J’ai tellement ri en regardant cette vidéo que je ne puis m’empêcher de la diffuser pour que mes lecteurs profitent, à leur tour de ce petit moment de détente.

Quand j’allais à l’école, « le maître » passait dans les rangs à l’heure de la « Composition française ». Et son oeil averti avait tôt fait de repérer les « copieurs », qui étaient envoyés au piquet, au fond de la classe, avec un zéro et un bonnet d’âne….

http://youtu.be/47NOORKKgI0 

(Ouvrez ce contenu dans une nouvelle fenêtre)

Quand on vous dit que nous sommes gouvernés par des NULS, et qu’avec          « Super-Ayrault » comme Premier Ministre, ce n’est pas « l’imagination » qui est « au pouvoir ».

Etonnant, non ???

Post-Scriptum: Désolé, car cette vidéo, hilarante, est devenue innaccessible sur le net !!! C’est cela la « Liberté d’Expression » sous les socialistes !!!

Pathétiques, réellement !!!


Les semaines passent, et confirment le malaise et la détresse de ceux qui se sont vus propulsés à la tête de l’Etat, à une très courte majorité, grâce au vote de Français qui ne partagent en rien leurs convictions politiques, mais qui se sont laissés persuader que Sarkozy était à la source de tous leurs maux, et qu’il suffisait de s’en débarrasser pour que s’éloignent les conséquences d’une crise, qui, de toute manière n’existait pas puisqu’elle n’était que l’invention diabolique de « patrons voyous » qui s’en servent pour s’adonner, avec jubilation, à la pratique des « licenciements boursiers »….

Pour parvenir à ses fins, la Gauche a bénéficié de la complicité active d’une classe médiatique qui a vu dans un « Sarkozy bashing » permanent, l’occasion de remplir ses caisses, et qui n’a pas laché sa cible un seul instant depuis l’épisode du Fouquet’s, puis du « bouclier fiscal », en passant par « l’affaire des Roms », et j’en passe….

La mécanique a si bien fonctionné, que François Hollande, convaincu que le pouvoir lui reviendrai sans avoir à forcer son talent, et que Sarkozy tomberait comme un fruit mûr, s’est cru dispensé de réfléchir a un programme sérieux et cohérent, face à une crise, dont il perçoit, jour après jour, qu’elle est loin d’être imaginaire.

Il est chaque jour un peu plus pathétique d’assister aux réactions couroucées d’un Premier Ministre aux abois, accusant la Presse de le dénigrer avec acharnement, – un peu comme elle avait agi avec Sarkozy -, et d’oeuvrer à sa chute.

Il est chaque jour un peu plus pathétique de relever les propos d’un François Hollande, qui reconnaît affronter un moment « très dur » dans l’exercice du pouvoir, affirmant qu’il n’y a plus aujourd’hui « aucune indulgence, aucun respect » sur son action, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de jeudi.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/31/comment-hollande-voit-la-crise_1783852_823448.html

« Exercer le pouvoir, aujourd’hui, c’est très dur. Il n’y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais », affirme le chef de l’État, qui enregistre une nouvelle forte baisse de sa cote de confiance.

Diable !!!

Il n’y aurait donc plus aucun respect pour ce vertueux Chef de  l’Etat ???

Car, désormais, même les Instituts de sondages participent à la curée !!! Ainsi, selon un sondage TNS Sofres publié mercredi, le président de la République recule  de cinq points par rapport à octobre, seuls 36 % des Français lui faisant confiance. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault reculant de sept points à 34 %.

Ce qui rassurera les Français, c’est que « le président de la République veut assumer ». Le pouvoir, « je l’ai voulu », souligne-t-il, « pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d’une vie. Mais parce que je pense que, pour la France, c’est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu’elle le fasse par la négociation, dans la justice, sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l’auraient fait sans doute, mais brutalement ».

Et pour s’en convaincre, faute d’en convaincre les Français, il applique une méthode.« J’assume cette méthode. Il faut prendre le temps de décider, car une fois que c’est décidé, c’est fait. Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter le bouclier fiscal », dit-il dans cet échange avec des journalistes du Monde.

Cette méthode, c’est une méthode universellement connue: c’est celle du Docteur Coué.

Illustration : Au sujet de son Premier ministre en difficulté après un nouveau couac sur les 35 heures, il lâche simplement : « Je sais qu’il est loyal et qu’il n’a pas d’ambition pour la suite. » Il fait aussi valoir : « Nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c’est une question de cycle. »

 C’est dans cet aveu pathétique que se trouve la réponse aux interrogations que suscitent ses initiatives dilatoires et ses atermoiements.

Se sachant insuffisamment fort, politiquement, pour affronter les redoutables réformes de structures, et les coupes douloureuses à imposer aux prélèvements d’un Etat boulimique sur les richesses nationales, François Hollande attend une hypothétique reprise mondiale, qui entraînerai mécaniquement la France sur le chemin de la croissance, et surtout, qui le dispenserait d’avoir à faire « le sale boulot », devant lequel il tergiverse en remuant du vent pour éviter de paraître immobile.

Pathétique réellement.