Justice. L’autre anaphore….


Depuis qu’ils sont au pouvoir, les Socialistes, Président et Premier Ministre en tête, ont un seul mot à la bouche pour caractériser leur politique et marquer la rupture qu’elle symbolise par comparaison avec la majorité qui les a précédés. Ce mot c’est « la JUSTICE »….

Avant que nous n’en soyons saturés, je leur propose de méditer sur quelques situations qui sont vécues comme profondément injustes par de nombreux Français qui ont du mal à accepter que l’Etat fasse « le Généreux » à travers notre Sécurité Sociale en faillite, alors qu’on leur demande de se serrer la ceinture au nom d’un « patriotisme »considéré jusqu’ici comme ringard par une Gauche dite « humaniste », « universaliste »et peu soucieuse de la Nation … 

– Peut-on parler de justice sociale alors que l’on a repoussé l’âge légal de la retraite des Français, et que tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 EUR par mois dès son arrivée, sans avoir jamais cotisé ?

– Peut-on parler de justice sociale quand une femme d’agriculteur ayant travaillé 50 ans à la ferme avec son mari, n’a pas droit à ces 780 EUR au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 EUR de minimum vieillesse pour un couple ?

– Peut-on parler de justice sociale quand la Sécurité Sociale en faillite continue- selon la Cour des Comptes – de payer à l’étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d’innombrables centenaires algériens disparus depuis des lustres, alors que tout Français bénéficiaire d’une retraite doit chaque année, même s’il réside à l’étranger, produire un Certificat de Vie, sous peine de voir le paiement de sa retraite suspendu, dans le mois qui suit ?

– Peut-on parler de Justice quand on sait que l’Algérie devrait 20 millions d’euros à la Sécurité sociale, le Maroc plus de 10 millions d’euros, les pays du Golfe 10 millions et la Tunisie un million, à notre Sécurité Sociale menacée de faillite ?

– Peut-on parler de justice sociale quand l’Aide Médicale d’Etat soigne 220. 000 sans-papiers chaque année, à raison de 3 500 EUR par malade, alors que la Sécurté Sociale ne dépense, delon ses propres chiffres, « que » 1.600 EUR par affilié qui travaille et cotise ?

– Peut-on parler de justice sociale quand des étrangers bénéficient de la Couverture Médicale Universelle et d’une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle, et sont « trop riches » pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s’en payer une ? Quand on sait que 30% des Français ont dû différer leurs soins en 2011 !

– Peut-on parler de justice sociale quand on fait semblant de ne pas savoir que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d’ étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayant droit ?

– Peut-on parler de justice quand la France entretient des milliers de polygames, certains d’entre eux percevant plus de 10 000 EUR / mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite par notre Code Civil et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?

 – Peut-on parler de Justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu’un jeune couple français doit attendre 7 ou 8 ans son premier logement pour avoir un enfant ?

– Peut-on parler de justice sociale quand on sait qu’un million de faux passeports, donnant droit à la « manne sociale », sont en circulation sur les 7 millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

– Peut-on parler de justice sociale quand un Français né à l’étranger doit prouver sa nationalité à l’Administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu’on brade chaque année la nationalité française avec, entre autres,  des milliers de mariages blancs ?

– A-t-on le droit de parler de Justice quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n’a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans emplois alors que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?

– Peut-on parler de justice quand le contribuable finance des associations qui ne combattent le racisme qu’à sens unique, alors que le racisme anti-français ( dont de multiples échantillons fleurissent sur Youtube )est hypocritement ignoré et les plaintes déposées à ce titre sont classées sans suite ?

– A-t-on le droit de parler de justice quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une éblouissante vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs provocateurs et haineux s’expriment librement sur les antennes nationales pour insulter la France et ne sont jamais inquiétés au nom de la « liberté d’expression » ?

Car, il est clair que si l’intégration a totalement échoué, c’est tout simplement parce que nos dirigeants devenus frileux ont confondu tolérance et anti-racisme avec le renoncement au respect de nos Lois et de nos valeurs.

Si l’intégration a échoué c’est parce que les mêmes dirigeants ont dénaturé le moule républicain qui avait permis, depuis des siècles, à des millions d’immigrés qui aimaient la France, de devenir des citoyens français.

Des générations d’immigrés, qui ont fait la force de la République, se sont accomodées de nos Lois, ont acquis, légitimement, des Droits identiques à ceux des Français de souche, car ils en ont accepté les Devoirs.

Il serait injuste d’avoir, pour les nouvelles vagues d’immigrés , des faiblesses dont n’ont pas bénéficié les générations précédentes.

Juste un échantillon:

Le maintien des droits à l’assurance maladie
(article L 161-8 du CSS)

Les étrangers qui perdent leur droit au séjour en France (déboutés du droit d’asile…) et qui se maintiennent sur le territoire français, bénéficient d’un maintien de leur droit à l’assurance maladie pour une durée de 4 ans (pour les soins seulement). Ce cas de figure n’est bien entendu possible que si l’étranger a fait ouvrir ses droits au moment où il était en séjour régulier. D’où la grande importance de demander l’affiliation à titre préventif sans attendre d’être malade.
Voir « Le maintien des droits à l’assurance maladie », Gisti, avril 2001, disponible au Gisti.

Attention : ce maintien des droits ne concerne que l’affiliation au régime obligatoire de sécurité sociale et ne vise pas la complémentaire gratuite CMU. Celle-ci est, en effet, attribuée par période de 1 an : l’étranger qui perd son droit au séjour ne bénéficie du maintien des droits à la complémentaire que jusqu’à la fin de l’année en cours. A l’issue de cette période, l’étranger peut demander l’aide médicale État (voir fiche « Aide médicale État ») qui, sans faire totalement office de couverture complémentaire, permet de limiter la part des dépenses non couvertes par la sécurité sociale.

Les détenus

Les sans-papiers incarcérés sont couverts par l’assurance maladie dans des conditions très restrictives :

  • la prise en charge ne concerne pas les ayants droit (enfant, conjoint, etc.) vivant hors de l’enceinte carcérale ;
  • ils sont exclus du maintien des droits (voir supra) à leur libération.

L’accès sans titre de séjour

Pour obtenir une pension de retraite de base de la sécurité sociale en France, la régularité du séjour est nécessaire (il faut au minimum une autorisation provisoire de séjour avec autorisation de travail – APS avec AT – : v. liste à l’article D 115-1 du Code de la sécurité sociale – CSS). Depuis la loi du 11 mai 1998, la demande de retraite (plus précisément, on parle de « liquidation de pension ») peut se faire depuis le pays d’origine de l’intéressé. Il n’est donc pas nécessaire de résider en France pour obtenir une pension de retraite.

Pour l’obtention de la pension de retraite complémentaire, ni la régularité du séjour, ni la résidence en France ne sont exigées.
Seules certaines prestations relevant du minimum vieillesse sont soumises à une condition de séjour régulier.

En pratique

Pour obtenir la pension de retraite
de la sécurité sociale en France, la délivrance
d’un titre de séjour doit être facilitée

Toute personne ayant cotisé au moins un trimestre à un régime de retraite de base peut prétendre à une pension dès l’âge de 65 ans (60 ans pour les invalides notamment) et, pour les ressortissants étrangers, dès lors qu’elle est en situation régulière (v. supra).

Moi Président,


Je me préparais à écrire un billet sur le thème du « Renoncement, c’est maintenant », lorsque je suis tombé par hasard sur cet article paru dans « Agoravox », qui traite ce sujet avec un talent incisif que je ne puis égaler, en imitant « l’anaphore » célèbre de notre « Grand Président ».

Je le cite:

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/moi-president-de-la-republique-ce-125344?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Agoravox-LeJournalCitoyenPolitique+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen+%3A+Politique%29

 Moi président de la République, je mènerai sur les questions économiques et sociales une politique de continuité avec celle du gouvernement Fillon.

Moi président de la République, je nommerai comme premier ministre le « socialiste » qui veut redonner vie à l’adage sarkozyste « travailler plus pour gagner plus ».

Moi président de la République, je composerai avec mon premier ministre un gouvernement « socialiste » totalement soumis au dogme du libéralisme dont l’action consistera à mener une politique accompagnement du capitalisme.

Moi président de la République, j’ôterai au peuple français sa souveraineté budgétaire en faisant ratifier par le Parlement le traité européen écrit par mon prédécesseur Nicolas Sarkozy.

Moi président de la République, je rassurerai le patronat en envoyant mon premier ministre lui faire la danse du ventre lors de l’université du MEDEF.

Moi président de la République, je tournerai les talons à chaque fois que l’une de mes mesures déplaira au patronat afin de le satisfaire et de lui montrer ma bonne volonté.

Moi président de la République, j’augmenterai le SMIC de 5 centimes par heure afin de relancer l’activité économique et de mettre un frein aux politiques d’austérité.

Moi président de la République, je repousserai aux calendes grecques l’une de mes plus emblématiques promesses de campagne, le droit de vote pour les étrangers aux élections locales, comme le fit avant moi François Mitterrand.

Moi président de la République, j’enterrerai ma promesse sur le non-cumul des mandats afin de ne pas me mettre à dos les députés et sénateurs socialistes.

Moi président de la République, je bafouerai la laïcité, comme le fit si souvent mon prédécesseur, en assistant en tant que représentant de la Nation à une messe (catholique et à une cérémonie religieuse juive : ça c’est de moi ), et en constitutionalisant le Concordat en Alsace-Moselle.

Moi président de la République, je recevrai avec les honneurs à l’Élysée le premier ministre d’un État qui mène une politique violente et inhumaine de colonisation ; un homme qui a choisi l’alliance avec l’extrême-droite pour les prochaines élections législatives.

Moi Président de la République, je recevrai, en catimini, à l’Elysée, la crème des Dictateurs des Pays du Golfe, à condition qu’ils viennent investir leurs milliards pour prendre le contrôle des entreprises françaises les plus performantes.( ça c’est de moi !!!).

Moi président de la République, je ferai expulser des camps de Roms, sans pour autant proposer de solution de relogement à ces populations les livrant ainsi encore plus à la misère, à la rue et à la pauvreté et entretenant ainsi à leur encontre un climat de haine et de violence.

Moi président de la République, je privilégierai la répression policière au dialogue, je ferai charger les forces de l’ordre sur les citoyens qui s’opposent au projet mégalo d’aéroport de mon premier ministre.

Moi président de la République, je ferai ce que Guéant et Sarkozy n’avaient pas osé faire, je livrerai une citoyenne française à un pays étranger bien que ce qui lui est reproché soit légal sur notre territoire ».

Le renoncement, c’est maintenant… » ( Fin de citation ).

Objectivement, je ne peux pas faire mieux !!!