Sous couvert de « lutte contre l’islamophobie », une nouvelle forme de totalitarisme est née, qui prospère sur une escroquerie intellectuelle à laquelle de nombreux médias prêtent leur audience.
Cette escroquerie consiste à pointer un doigt accusateur contre quiconque s’aventure à émettre un jugement ou une critique sur l’Islam ou sur les Arabes, même s’ils sont fondés.
De même, toute condamnation émise à l’égard de ceux qui détournent cette religion de ses valeurs, de même, toute dénonciation des voyous ou des criminels qui commettent des actes d’agression envers la société qui les accueille, donne lieu à des propos accusateurs, qui font mine de croire, (dans le but de « faire croire »), qu’il s’agit d’une « stigmatisation » de tous les musulmans et de tous les Arabes, sans exception, qui vivent autour de nous.
J’en ai personnellement fait l’expérience sur ce blog, en ayant été traité de « raciste », ô insulte suprême, pour avoir évoqué des faits que tout le monde peut constater, mais qui sont enveloppés d’un silence convenu, notamment de la part de ceux dont la mission et le devoir sont d’informer.
Deux exemples récents illustrent mon propos.
Tout d’abord la phrase malencontreuse de Mr Coppé, et de son exemple mal choisi du « pain au chocolat » qui a ouvert le champ aux railleries et aux critiques de ceux qui font mine d’ignorer qu’il existe bel et bien un racisme anti-blancs qui s’exprime abondamment sur internet et dont l’illustration « artistique » foisonne sur YouTube, sour la forme de « Raps » d’anthologie qui déversent des flôts de provocations et d’insultes adressées à la France et aux Français, par des « artistes » qui ont généreusement accès aux ondes de certaines radios ou de certaines chaînes de télévision….
Si « un blanc » s’avisait de dire le centième des insultes qu’ils profèrent, en prenant pour cible des Arabes ou des Noirs, il aurait rapidement toute la horde des « vociférateurs » sur le dos, avec en prime, « la Halde », SOS Racisme » et le « MRAP ».
Il suffit donc, de lire le texte de Mr Coppé, pour constater que celui-ci ne « stigmatise » en aucun cas « les musulmans » en général, mais certains « voyous » ( c’est le terme exact employé par Coppé dans sa déclaration ) qui au nom d’une religion dont ils ne savent rien, tentent d’imposer « leurs lois » à des jeunes, à la sortie des écoles ( désertées depuis longtemps par ces mêmes voyous ), ou dans les cités où ils règnent sans partage….
Et malheureusement, il ne s’agit pas toujours que de « petits pains au chocolat » !!!
Un autre exemple, plus récent nous est fourni par le concert de vociférations qui a accueilli la sortie du denier numéro de l’hebdomadaire « Le Point »qui a commis l’impardonnable erreur de choisir comme intitulé de sa couverture,
» Cet Islam sans-gêne « !!!
Le titre est clair: il ne « stigmatise » pas l’Islam, mais « un certain Islam »: cet islam qui est instrumentalisé par une minorité de musulmans, pour, au nom d’un Coran qu’ils n’ont même pas lu mais dont ils se servent comme « alibi » pour récuser nos Lois, défier la Police, introduire dans les hôpitaux des moeurs et des pratiques d’un autre âge, pour interdire en allant jusqu’à les brutaliser, aux professeurs d’Histoire ou de Géographie, de traiter des sujets qui leur paraissent offenser leur religion, ou pour tenter d’imposer à certaines municipalités complaisantes des discriminations contraires à nos Lois, dans la fréquentaion des piscines, par exemple, ou pour exiger des menus « Hallal » dans les cantines scolaires….
Ces excités, nous n’allons pas tarder à les entendre, car ils se manifestent, chaque année aux environs de Noël, car cette fête, qui d’ailleurs n’a plus de signification religieuse que pour une minorité de chrétiens, les dérange énormément dans la pratique de leur foi…
Tous ces exemples sont connus. Chacun sait qu’ils ne sont pas « généralisables », mais chacun ressent leur caractère symbolique et significatif.
Leur dénonciation n’a rien de criminel. Bien au contraire: les dénoncer et les combattre, c’est rendre service aux musulmans qui n’aspirent qu’à vivre leur foi dans la discrétion et la paix, car ce sont les excès, les dérives, voire les dérapages de certains, qui portent le plus grand préjudice à ces musulmans là.
Mais il existe désormais, en France une pseudo-intelligentsia, comparable à celle que les gens de ma génération ont connu dans « l’après-guerre » où quelques « intellectuels » communistes exerçaient un véritable « magistère » sur les idées qu’il était permis de défendre…et qui condamnait les autres à l’opprobe.
Ce nouveau « clergé » tente d’imposer une « doxa »à la majorité silencieuse des Français , celle qui observe, enregistre, mais ne dit mot, par crainte d’une excommunication.
Ne nous laissons pas intimider par ces nouveaux inquisiteurs.Et ne nous laissons pas intoxiquer par ceux qui, consciemment ou non sont des complices objectifs d’un Islam de combat.
Pour ma part, ce n’est pas l’islam qui m’effraie, mais la lâcheté de nos élites, droite et gauche confondues, et les arguments qu’elles inventent pour justifier notre abandon face au fondamentalisme.
Mais pour paraphraser le « philosophe » Pascal Bruckner, l’islam nous rend peut-être, sans le vouloir, un grand service en « stimulant des valeurs et des idéaux que l’Occident ne défendait plus que de façon routinière et mécanique » ?
Il ne s’agit donc pas de stigmatiser et encore moins d’insulter une religion qui cherche à se faire une place honorable dans la société française.
Il s’agit, sans la sollicitude complaisante ni « l’empathie condescendante » des nouveaux croisés de l’antiracisme, de marquer les limites à ne pas dépasser pour une religion qui n’a pas plus de légitimité que toutes les autres, même si ses pratiquants se prévalent de frustrations subies dans le passé colonial de notre pays.