Le « Tir au Flamby » s’organise….


En ouvrant la « boîte de Pandore »d’un anti-sarkozisme déchaîné et quasi hystérique , la Gauche et ses supporters n’a pas imaginé un instant que ce dont elle a été « capable », elle pourrait avoir à le subir, à son tour, en cas d’alternance.

Depuis que Hollande s’est installé dans le fauteuil d’une Présidence autoproclamée « normale », l’opposition s’organise.

Et l’on voit apparaître, sur le net, devenu le contre-contrepouvoir naturel des médias, toutes sortes d’initiatives, -individuelles ou organisées-, qui s’apprêtent à faire subir à celui dont « l’inélégance sectaire » du début de son quinquennat restera dans l’Histoire, un sort comparable au sort qu’a connu, avec la complicité discrète des socialistes, son adversaire battu.

La Presse s’en émeut déjà. « Le Monde » organe de communication officieux de la Gauche s’inquiète et titre ce soir:

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/15/sur-le-web-l-antihollandisme-succede-a-l-antisarkozysme_1701058_1471069.html

Sur le Web, l’antihollandisme succède à l’antisarkozysme

Le Monde.fr | 15.05.2012 à 16h31 • Mis à jour le 16.05.2012 à 07h58 Par Samuel Laurent.

Bannière d’un groupe Facebook anti-François Hollande

Je cite « Le Monde » : « Pas d’état de grâce pour François Hollande : sur Internet, « l’antihollandisme » démarre de manière fulgurante. Le terme n’est pas encore popularisé, mais il a une réalité tangible, en tous cas sur le Web. Depuis le 6 mai à 20 heures, une partie du Web politique français est entré en « résistance », pour reprendre un terme souvent employé.

DE LA MAJORITÉ À L’OPPOSITION

Dans un mouvement comparable à celui qui s’était produit en 2007, où certains partisans de Ségolène Royal avaient décidé de « résister » sur Internet après la défaite de leur championne, comptes Twitter, blogs ou sites qui soutenaient Nicolas Sarkozy ont désormais décidé d’exercer un devoir de « vigilance » à l’égard du nouveau pouvoir. Et ce avant même qu’il n’ait pris ses fonctions officielles.

Les cyber-militants de la campagne de Nicolas Sarkozy ont été les premiers, évidemment. C’est ainsi que le compte Twitter parodique « madame Michu« , proche de militants UMP, a « pris le maquis » depuis dimanche, notamment avec un blog, où s’enchaînent parodies et images à but amusant et billets plus « sérieux ».

Les jeunes militants pro-Sarkozy, que ce soit au sein des Jeunes populaires ou du mouvement universitaire UNI, sont également en pointe dans cet « antihollandisme » naissant. Echaudés par une fin de campagne dure, ils ne font pas mystère de leur peu de considération pour le nouveau chef de l’Etat, généralement qualifié de « Flamby ».

Autant dire que…ça promet !!!

Une pincée de morale dans une louche de caviar…


 

La Gauche qui ne s’est pas privée de donner tout au long du quinquennat écoulé de vigoureuses leçons de morale, aurait dû, avant de manier le balai et de chasser ceux qui étaient au pouvoir et qu’elle considérait comme des « usurpateurs »,  passer le même balai,de temps à autres, devant sa porte.

Le site: http://www.dreuz.info/2012/05/les-histoires-de-cul-de-la-gauche-qui-vont-faconner-le-gouvernement/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29 nous en apprend de belles sur les moeurs en « tuyau de poêle » de ceux qui prétendent nous gouverner, désormais, et qui se pincent le nez lorsqu’ils évoquent les frasques de DSK… 

Source: © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info.

Le livre évoqué sur ce site, dont les auteurs ne sont pas suspects d’être « manipulés » par la Droite, puisqu’ils sont journalistes à Marianne, la « référence » en matière d’anti-Sarkozisme élémentaire, vaut le détour…

Mieux encore. Les médias, à plat-ventre devant le nouveau locataire de l’Elysée, n’en finissent pas de tracer des couronnes de lauriers autour de celui qui essaie de se faire passer pour un « Président normal », jonglant avec les symbôles de simplicité, de proximité avec les couches populaires, et de modestie.

C’est sans doute par modestie que sa concubine, Valérie Trieirweler essaie de se faire passer pour une femme simple et modeste. A Gauche, il est bien porté d’avoir des origines qui ont connu la souffrance et la pauvreté.

La « première Dame » tentait, l’autre matin sur RTL de nous apitoyer sur son sort, du moins sur celui qui était le sien avant de gravir les marches de l’Elysée. Je cite:

« Cinquième d’une famille de six enfants, son père perd une jambe à l’âge de 12 ans à la suite d’un éclat d’obus. Il meurt quand Valérie Trierweiler a 21 ans. Sa mère se met alors à travailler et devient hôtesse d’accueil à la patinoire d’Angers. « Je n’ai pas grandi dans le luxe, dit aujourd’hui la journaliste, mais je ne suis pas Cosette non plus! »

« Elle s’est faite toute seule », raconte Véronique Saint-Olive, l’un de ses amies intimes, journaliste à France 2. « Elle s’est donnée un mal de chien ( !!! d’où son surnom de rotweiller ???), elle a élevé ses trois fils, elle n’a pas eu de cuillère d’argent dans la bouche, ça a été difficile pour elle mais elle l’a fait avec naturel et passion ».

J’en avais les larmes aux yeux en entendant ce parcours qui en effet, évoque les « Misérables »de Victor Hugo.

Hélas, dans la même journée, me parvenait une information que j’ai prise avec des pincettes au départ, mais dont j’ai pu ensuite vérifier les sources et la réalité.

De toute évidence, Madame Trierweiler n’est pas « l’anti-Carla » que les médias s’efforcent de « fabriquer », en lui inventant une histoire qui n’a que peu de rapports avec la réalité.

« Car, vue par la presse américaine, influencée par leurs correspondants « parisiens » Valérie Trierweiler, c’est l’anti-Carla. Carla Bruni Sarkozy, riche héritière d’un industriel italien, mannequin et musicienne millionnaire.

Valérie Trierweiler, une femme réservée, discrète, une femme « normale » pour ses amis, qui ont découvert très tard sa liaison, puis son histoire avec François Hollande à partir de 2005, officiellement à partir de 2007. »

En fait,  » Valérie Massonneau, divorcée Trierweiler, est une journaliste politique française, née le 16 février 1965 à Angers. Membre de la rédaction de Paris Match, elle présente entre 2005 et 2011, des émissions politiques sur la chaîne Direct 8

Ce qui est faux: A vécu dans la tour Chaptal de la cité du Grand-Pigeon, la famille Massonneau s’installe rue de Champagne en 1969, dans un lotissement HLM proche du quartier de Monplaisir.

Après la mort de son père, sa mère travaille comme hôtesse d’accueil à la patinoire d’Angers.

Ce qui est vrai: Valérie Massonneau suit une scolarité successivement au collège Jean Lurçat et au lycée Joachim-du-Bellay d’Angers, où elle obtient son baccalauréat en 1983 (série littéraire), avant de poursuivre ses études à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle suit dès lors des cours d’histoire puis de sciences politiques, conclus par un DESS de sciences politiques.

Son père, Jean-Noël Massonneau, « invalide de guerre »(!) après avoir perdu une jambe en sautant sur un engin explosif à 12 ans. Banquiers, son grand-père et son arrière-grand-père ont été propriétaires de la banque angevine Massonneau et Cie, vendue en 1950 au Crédit de l’Ouest.

La suite est intéressante la famille Massonneau a vendu sa banque au Crédit de l’Ouest, mais devint actionnaire à hauteur de 11% du Crédit de l’Ouest.

 La famille Massonneau est donc à l’abri du besoin.

En 1957 fusion du Crédit Nantais (créé en 1912) et du Crédit de l’Ouest d’Angers (créé en 1913), puis fusion en décembre 2006 du Crédit Industriel de l’Ouest (CIO) et de la Banque régionale de l’Ouest (BRO). C’est maintenant le Crédit industriel et commercial Ouest (CIC Ouest).

Aujourd’hui les enfants (ils sont six) Massonneau sont actionnaires au Crédit industriel et Commercial, et ont différentes actions dans des groupes faisant partis du CIC.

Les revenus annuels de la journaliste sont estimés à plus de 3 millions annuel.

Mais le meilleur est à venir, Madame Trierweiler possède des actions de la chaîne Direct8 qui appartient au Groupe Bolloré, où elle présente des émissions, ainsi que différentes actions dans ce même groupe, ce qui, s’il s’était agi de Mme Sarkozy, aurait provoqué un raz-de-marée, dans le landernau de la corporation médiatique. 

Dans son édition du 5 octobre 2011, L’Express citait des « sources policières concordantes » affirmant que des agents de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris avaient reçu l’ordre d’enquêter sur Valérie Trierweiler, qui a tenté de se présenter en « victime » du sarkozisme et de sa « police secrète »…..

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/valerie-trierweiler-histoire-d-une-note-de-police_1114652.html

Le Défenseur des droits a fait apparaître une nouvelle version jamais évoquée officiellement. Il conclut à l’absence d’entorse à la déontologie des services policiers, dans l’affaire de la note qui aurait visé la compagne de François Hollande.  

Cette pseudo-enquête avait vraisemblablement suscité l’inquiétude de la concubine de Hollande, soucieuse de se protéger contre des « révélations » qui, pour le moins, ne sont pas conformes à l’image « clean » que le couple cherche à diffuser et à faire avaler aux « couches populaires »….

Les torrents de qualificatifs dont nous aspergent les médias rendus hystériques par les démonstrations de moralité et de normalitude que nous inflige François Hollande depuis quelques jours, finiront bien par se tarir, au fur et à mesure que de nouvelles « sources » viendront en tempérer les flots….

Affaire à suivre…