La vie n’est pas vraiment rose, pour les « Bleus ».


A trois semaines du début de la Coupe du monde de football, la cote de popularité de l’équipe de France de foot est au plus mal. C’est ce qui ressort d’un sondage Ifop* réalisé par le journal L’Equipe dans neuf pays.

A la question «quelle équipe remportera la Coupe du monde?», les Bleus ne se classent qu’en huitième position, avec 3%,  bien loin des favoris, à savoir le Brésil (37%) et l’Espagne (19%).

Les sondés prédisent logiquement une finale entre ces deux derniers pays. De la troisième à la septième place, on trouve dans l’ordre l’Argentine, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre et les Pays-Bas.

 Pire encore, les Bleus sont victimes d’un véritable désamour à l’étranger, l’équipe nationale étant jugée carrément antipathique.

 A la question, «Quelle équipe appréciez-vous le moins ? », la France arrive en deuxième position avec 16%, juste derrière l’Argentine (18%). A l’inverse, on retrouve le Brésil (28%) et l’Espagne (13%) en tête des équipes les plus appréciées.

Antipathiques les « Bleus » ??? Mais non, mais non !!!!

Les Français n’aiment pas les « Bleus », sans doute parce qu’ils sont convaincus que les « Bleus » n’aiment pas la France.

Journalisme de journaleux.


http://www.marianne2.fr/Securite-Le-Parisien-1-Le-Monde-et-LIbe-0_a193043.html

A lire, sans modération, en cliquant sur le lien ci-dessus, le blog de Philippe Bilger, à propos de la manière dont certains journaux « habillent » la réalité, et maquillent la vérité sur des » faits », qu’il suffirait de traiter de manière « factuelle », sans ajouter de sauce destinée à les accommoder de pseudo- bons sentiments.

Au fond, il s’agit d’une démarche fréquemment dénoncée sur ce blog, celle de « journaleux » qui se font passer pour d’authentiques journalistes….et qui présentent insidieusement des faits avérés de manière telle qu’ils participent à la formation d’une opinion édulcorée, et avant tout conforme à la pensée « correcte »…..

Je recommande le détour, de temps à autres, sur le blog de Philippe Bilger : http://www.philippebilger.com/

Indulgences coupables….


http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/05/18/projet-d-evasion-l-islamiste-djamel-beghal-arrete_1353664_3224.html

L’islamiste Djamel Beghal, condamné à dix ans de prison pour avoir préparé des attentats en France, fait partie des 14 personnes interpellées mardi 18 mai dans l’enquête sur un projet présumé d’évasion lié aux attentats de 1995. Beghal a été arrêté mardi matin dans l’hôtel où il était assigné à résidence à Murat (Cantal).

« Selon une source proche du dossier, les personnes interpellées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) projetaient d’organiser l’évasion d’un des artificiers de la vague d’attentats de 1995 en France, l’Algérien Smain Aït Ali Belkacem. Ils auraient également conçu le projet de faire évader Beghal de l’hôtel où il était assigné à résidence et de l’exfiltrer de France. Son avocat, Me Bérenger Tourné, n’a pu être joint mardi après-midi.

Arrêté en juillet 2001 aux Emirats arabes unis (EAU) alors qu’il rentrait en France après un long séjour dans la zone pakistano-afghane où se situaient les camps d’entraînement d’Al-Qaida, Djamel Beghal a été condamné à dix ans de prison en 2005, notamment pour avoir projeté un attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Paris. »

Et personne ne s’étonne de ce que ce terroriste ( reconnu coupable,  après avoir avoué avoir été l’un des artisans, – et non des moindres -,des attentats de 1995 dont les victimes survivantes portent encore, elles, les traces , les blessures, les handicaps consécutifs aux explosions dont il était l’artificier ),soit déja en liberté, alors qu’il était condamné à 10 ans de prison, – condamnation somme toute assez modérée -, qui aurait dû le maintenir en incarcération jusqu’en 2015 !!!!

Peut-on parler d’ imprudence de la part des juges de l’application des peines ????  Et que dire de la frustration des victimes de ce terroriste !!!

Coup de Point …


Lecteur assidu de l’hebdomadaire « Le Point », je me précipite à chacune de ses parutions sur l’Editorial de Claude Imbert, dont j’apprécie le ton, et le fond, même s’il m’arrive de trouver, parfois, qu’il est écrit dans un « style ampoulé »….

Le dernier de ces éditoriaux, paru dans le n°1965 du 13 Mai, intitulé « L’Europe de Damoclès », est dans la même veine que ceux qui l’ont précédé. Consacré aux difficultés que traversent l’Europe et sa monnaie bousculées par une tempête déclenchée par » les marchés », il reprend un thème souvent évoqué sur ce blog, celui de la fin prévisible des illusions qu’accompagne le discrédit de ceux qui ont habitué nos concitoyens aux discours mensongers, aux » lendemains qui chantent » puisqu’on « rasera gratis, et autres billevisées empreintes de démagogie…..

J’en extrais ce chapitre auquel j’adhère sans réserve, mais qui énervera plus d’un Français habitué à la « marmelade » consensuelle et si possible, « politiquement correcte »:

« La France, quant à elle, reçoit en recommandé l’avis d’avoir à réduire en trois ans trente années consécutives de déficit public. Trente années de concession au moindre travail, aux 35 heures et à ses RTT exquises, aux emplois bidon, à l’euphorie festive, à la guimauve victimaire, tout le bric-à-brac de l’ « exception française ». Trente années de comédie compassionnelle où une nation geignarde ne voit pas le « tiers état » du tiers-monde qui reluque avec envie le sort des plus pauvres de nos pauvres. Alors, branle-bas général et freins de rigueur ! Mais, dit la nourrice, sans prononcer son mot qui ferait pleurer les bambins….. »

Et un peu plus loin,  » puisque la Grèce est à l’ordre du jour, demandons à son aïeule de nous prêter un homme et une idée ! L’homme, c’est Damoclès, un euphorique qui voyait tout en rose ( !!!). Pour lui apprendre que l’Histoire est tragique, son souverain fit suspendre, retenue par un seul crin de cheval, une épée au-dessus de sa tête. Tel est désormais le sorte de l’euro. »

 

J’ajouterai, avec la permission de Claude Imbert, que les Français, dont les nouvelles générations ne savent plus qui est Damoclès – et s’en contre-foutent – s’ils levaient la tête, s’inquiéteraient de la solidité du crin de cheval qui retient l’épée, et auquel la paix, la prospérité, et le bonheur de ces mêmes générations sont suspendus…..

Pour mémoire: 

Selon Wikipédia :  Denys l’Ancien, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d’une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, qui était toujours inquiet, se trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu’il avait d’être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une année. Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui, et n’était retenue que par un crin du cheval de Denys. D’autres disent que cette épée était suspendue par le tyran Denys. Et ainsi il montra à Damoclès que son rôle de tyran possédait deux faces, c’était à la fois un sentiment de puissance et le risque d’une « mort » pouvant nous frapper à tout moment. C’est pourquoi depuis le XIXe siècle, on parle d’une « épée de Damoclès » pour décrire une situation particulièrement dangereuse ou pénible.  

Nostalgie…


 Le petit-fils présumé de Staline part en guerre contre la « calomnie ».

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-petit-fils-presume-de-staline-part-en-guerre-contre-la-calomnie_891800.html

Petit-fils présumé du dictateur soviétique, Evgueni Djougachvili multiplie les procès et va tenter de laver l’honneur de son aïeul ce lundi à Moscou. Nostalgique, mais pas solitaire: près de 1 Russe sur 3 conserve une bonne opinion du Petit Père des peuples.

Ces Russes là sont probablement ceux qui ont été « exemptés » de Goulag !!!….

Je leur conseille la lecture de l’incontournable « Livre Noir du Communisme » , oeuvre d’un collectif d’Historiens, sous la Direction de Stéphane Courtois., dont le sous-titre est : « Crimes, Terreur, Répression ». Aux Editions Robert Laffont.

Mais il n’existe peut-être pas de version traduite dans la  » langue soviétique « , communément appelée, en France,  » langue de bois  » ????

Lucidité.


Lors d’un discours à l’occasion du congrès de la confédération syndicale allemande (DFB), la chancelière allemande Angela Merkel a estimé, dimanche 16 mai, que la zone euro n’avait fait que « gagner du temps » avec les plans d’aide à la Grèce et celui pour éviter la contagion à d’autres pays en difficulté.

« Tout ce que nous avons fait avec (ces plans), c’est gagner du temps pour que les disparités en termes de compétitivité et d’écarts de déficits entre les pays de la zone euro soient réglés », pour la chancelière, les vrais problèmes restent à régler.

Angela Merkel a par ailleurs dénoncé la situation grecque, « ce qui est arrivé en Grèce est complètement inadmissible : que pendant des années, on puisse falsifier ses statistiques » officielles. « Mais c’est également un fait que la spéculation (qui a fait chuter l’euro) n’a été et n’est possible que parce qu’il y a d’énormes disparités dans la solidité économique et dans l’endettement respectif des Etats membres de la zone euro », a-t-elle ajouté.

 En fin de semaine, la chancelière allemande a multiplié les appels à la rigueur. Vendredi, lors d’un discours à l’occasion de la rencontre œcuménique annuelle entre les catholiques et les protestants allemands, Angela Merkel avait estimé que les Allemands « ne peuvent pas vivre indéfiniment au-dessus de leurs moyens ».

Si même Angela le dit, alors…..

Les Bleus virent au Blanc…


Pas de quoi » broyer du Noir »….

La nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur devrait être officialisée par la FFF vraisemblablement le 20 mai (conseil fédéral) ou le 29 mai (assemblée générale). Raymond Domenech devrait, lui, partir après le Mondial-2010, le 11 juillet au plus tard (date de la finale).

Avec Blanc à leur tête, il y a certainement des bleus qui vont « voir rouge » !!!!

DSK, rêve ou cauchemar du PS ???


Plus la côte de Sarkozy s’érode, plus le Parti Socialiste se prend à rêver….

L’homme qui monte, dans les sondages, c’est, pour l’instant, Dominique Strauss-Kahn.

Beaucoup de Socialistes le voient comme celui qui est capable de remporter l’élection présidentielle de 2012, même contre Sarkozy.

Ce sentiment n’est pas injustifié. DSK a du talent, de l’entregent, une envergure et une image de compétence qui s’est affinée depuis qu’à la tête du FMI, il s’occupe des grands dossiers du monde.

Mais a-t-il vraiment envie de revenir sur la scène politique française ???

Quand on dialogue en permanence avec les grands de ce monde, quand on fréquente les Obama, les Hu Jintao, les Merkel, quand on tutoie les Trichet et quand on est un familier des grands noms de la Bourse de New York, a-t-on en vie de venir se mesurer avec la bravitude de Ségolène, l’humilitude de Martine, sans parler de tous les petits outsiders qui ne manqueront pas de se révéler d’ici aux « primaires » du Parti Socialiste, où s’affronteront démagogues au petit pied, bonimenteurs en idéologies ringardes, et marchands d’illusions à deux balles ???…

On peut cependant supposer que sa côte dans les sondages atteigne les firmaments, et que face à l’immense désir des Français, de le voir prendre la tête d’un troupeau qui ne sait plus dans quelle gueule se fourrer, il finisse par céder et par s’engager.

Mais avec quel programme ???

Je doute qu’il soit séduit par un programme proche de celui de M. Aubry ou de celui de Ségolène. Je le vois mal haranguer les foules en leur assénant des « Tous ensemble, tous ensemble, OUI, OUI », ponctués de « Aimons-nous les uns les autres »,  » Aidons-nous les uns les autres », « faisons payer les riches », et maternons les pauvres »…..

 Quand on a parcouru le monde et que l’on a une perception lucide de ce qu’il est devenu en moins de dix ans, quand on a vécu si proche de  » l’élite de la Finance Mondiale », des gens pour qui « le Fouquets » n’est qu’une vulgaire brasserie de quartier, quand on mène grand train avec le gratin people de la Rive Gauche parisienne dans les Ryads de Marrakech, on est pas très loin de la dégaine « blin-bling » d’un Sarko, quelle que soit la montre que l’on porte au poignet, le regard que l’on porte sur le microcosme politique  » à la Française » n’est plus le même. 

Ajoutons que les circonstances qui, aujourd’hui, lui permettent de briller, font qu’il incarnera de plus en plus , aux yeux du monde, la rigueur sur le plan économique. Celle que Le FMI aura contribué à imposer à la Grèce, à l’Espagne, au Portugal et peut-être sous peu à la Belgique et à la France….

Demander aux Socialistes français d’adhérer à un programme qui préconisera la baisse du salaire des fonctionnaires, le report de l’âge légal de la retraite, c’est leur demander de se faire « hara-kiri ».

Tout son talent risque de s’épuiser à convaincre ses propres « partisans », dont le rêve est alimenté pour le peuple par la perspective d’un nouvel « Etat Providence », et pour les apparatchiks du Parti, par celui de déloger les énarques égarés à Droite, des Palais de la République dont ils avaient perdu la saveur depuis la fin du règne de Mitterrand…..

Un rêve qui risque fort de se transformer en cauchemar…..

Mémé Aubry se trompe de care…


… Et part dans la mauvaise direction.

En effet, Mémé  Aubry vient de frapper un grand coup : la « Société du Care », c’est sa dernière trouvaille !!! La Société du « Care-Monde » a un bel avenir en Europe….

La » Société du Care » c’est quoi ???? Selon la Première Secrétaire du Parti Socialiste, c’est une Société qui reste à inventer…

Ce serait une « Société » dans laquelle « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », avec tout le monde –  pour paraphraser Jean Yanne, un authentique humoriste, lui, hélas disparu .

Une Société ou « Chacun » s’occupe de « l’Autre », lui prodigue aide et attention, une Société dans laquelle tout le monde est solidaire de tout le monde, c’est à dire de personne… Une Société bienveillante, compassionnelle, une Société dans laquelle ceux qui courent en tête pour essayer de rester dans la course , s’arrêtent pour attendre ceux qui n’ont plus assez de souffle pour suivre….Une Société dans laquelle « le care » sert de voiture balai qui ramasse les retardataires ce qui leur permet d’arriver avant ceux qui ont fait la course en tête.

Manifestement, Mémé Aubry n’est plus de son époque. Elle ne voit pas que dans l’impitoyable compétition internationale qui se déroule sous nos yeux, celle dans laquelle les européens n’ont plus aucune chance de gagner un Marathon, il n’a plus de place pour ceux qui, trainant la patte, veulent empêcher ceux qui ont encore du souffle, de courir  pour rester dans la course ….

Son projet de Société provoque, à Droite comme à Gauche, une levée de boucliers (qui n’ont rien à voir avec le bouclier fiscal !!!), et surtout un immense scepticisme.

Selon « lemonde.fr » de ce soir:

« Cette « société du bien-être », du « soin » ou du « care » (« soin » en anglais) va devenir le socle de la réflexion de Martine Aubry.  Le « care » est en fait une notion de philosophie anglo-saxonne (David Hume et Adam Smith notamment) qui se centre sur les interactions empathiques, sur le souci de l’autre. L’idée a été modernisée par le mouvement féministe américain des années 1960, devenant une forme de « moralité des femmes », une éthique particulière développée notamment par Carol Gilligan.

Cette figure du féminisme américain postulait une vision proprement féminine de l’éthique et des rapports sociaux, centrée autour de la notion de prendre soin des autres, qu’elle souhaitait enseigner à l’ensemble de la société et aux hommes. Ses travaux ont inspiré ceux de Joan Tronto, une autre universitaire américaine, qui a modernisé la notion dans Un monde vulnérable, pour une politique du care, paru en 1993. Martine Aubry s’inspire visiblement de cet ouvrage lorsqu’elle résume sa vision du « care » comme  un « autre modèle de développement économique, social et durable, mais aussi un autre rapport des individus entre eux ». (Lire « Martine Aubry cherche à redynamiser la pensée sociale progressiste« .)

La première secrétaire du PS utilise cette grille de lecture, déjà employée par Anthony Giddens, l’un des stratèges de Tony Blair, dans une tribune consacrée aux retraites et publiée dans Le Monde du 14 avril. Elle y explique qu’il faut « aller vers une société du soin » : « aucune allocation ne remplace les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l’attention du voisinage, l’engagement de la société tout entière. A ce prix, la réhumanisation de notre société prendra tout son sens », estime Martine Aubry.

Cette vision n’est pas partagée par tout le monde. Le journaliste de RTL, Jean-Michel Aphatie, lui décerne ainsi un « prix de nunucherie », fustigeant avec violence un « galimatias de bons sentiments », un « record de banalités et de poncifs au cm² », et estimant que Martine Aubry « se noie dans ces considérations pseudo-philosophiques ». Ailleurs, on note la proximité des idées de la première secrétaire avec les notions « d’ordre juste » ou de « fraternité » agitées par Ségolène Royal depuis sa campagne de 2007. »

 Marcherait-on sur la tête ???

Voici que, après les tombereaux de critiques que les Socialistes français ont adressés au Blairisme,- que les Britanniques ont fini par jeter aux orties-, Mémé Aubry faisant preuve d’une audace intellectuelle  sidérante décide de s’inspirer d’une notion tirée du féminisme… et empruntée à Tony Blair.(lemonde.fr).

Déjà quelques voix s’élèvent au Parti Socialiste, qui compte tout de même quelques individualités qui marchent encore sur leurs pieds, pour contester ce programme ubuesque.

Manuel Valls qui n’est pas décidé à prendre le Care avec Martine, est le premier à lui adresser une volée de bois vert dans un article publié dans « le Monde », dans lequel il fustige cette démarche peu crédible et surtout totalement décalée par rapport au monde dans lequel nous sommes condamnés à vivre.

Selon lui, » loin des miroirs aux alouettes et avec une éthique de vérité, il faut restaurer auprès des Français l’idée d’une autorité politique, non pas répressive et contraignante, mais bien au contraire une autorité émancipatrice capable de donner à chacun, non pas des soins, mais les moyens de se bâtir, en parfaite autonomie et en responsabilité, un présent et un avenir. Cela passera notamment par l’école, par la formation, par la santé, mais aussi par la réforme nécessaire des retraites et des comptes publics. »

Au fond la vraie question à laquelle les candidats à la prochaine élection présidentielle devront répondre est la suivante:

Est-ce qu’à l’issue de la prochaine décennie, la France fera encore partie des nations développées, toujours en course dans la compétition internationale et capable de jouer encore un rôle en Europe, ou est-ce que la France aura résolument choisi de rejoindre le gros du peloton des Pays du Care-Monde ????

 

L’école des « fans » se fane….


http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-cour-des-comptes-accable-le-systeme-scolaire_891813.html

En 50 ans, qu’ont-ils fait du système éducatif français, ce système auquel une génération (la mienne ) doit tout, et qui semble être aujourd’hui à la dérive ???

Selon l’express.fr:

« Un rapport de la Cour des comptes sur l’Education nationale dénonce un système sclérosé, incapable de mener les moins favorisés à la réussite, coûteux et peu efficace.

Et pan! Un nouveau coup sur la tête de l’école. Quelques jours après les conclusions de l’Institut Montaigne sur l’école primaire, qui établissaient que le système français produisait 20 % d’élèves en échec scolaire, un nouveau document enfonce le clou. En 200 pages, « L’Education nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves », passionnant rapport de la Cour des comptes, pointe tous les dysfonctionnement de l’école publique. Les auditeurs ont travaillé durant deux ans, dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles). Le constat est cruel. »

Traversée par des courants multiples qui vont de l’idéologie marxiste, au lénino-trotskysme, en passant par ses dérivés que sont le « pédagogisme » à la Mérieux, tout ce que cette génération d’enseignants a su faire, c’est mettre à bas des méthodes, qui a leurs yeux fabriquaient des crétins, mais qui avaient un siècle de preuves d’efficacité. Tout ceci pour les remplacer par un vide pédagogique sidéral et par l’introduction de la démagogie dans l’école.

Après avoir combattu les valeurs familiales ( « Familles je vous hais… »), après avoir combattu l’autorité et la hierarchie fondées sur le savoir, cette génération qui avait la prétention de « changer la société » en « éduquant » nos enfants dès la maternelle n’a même plus la capacité de leur donner les bases de l’ instruction, à savoir lire, écrire sans faute, compter, apprendre….

                 

                                   Et oui, vous avez bien lu: comme ils disent, « ça saoul » !!!!!

Quelle tristesse pour nos enfants et petits enfants….

Annexe:

 http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/Rapport-education-nationale-face-a-objectif-reussite-eleves.pdf